Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ladytelephagy
Publicité
4 février 2009

[DL] Opposite Sex

Au début j'étais pleine de bonne volonté par rapport à Opposite Sex. Je veux dire par là que je n'avais pas d'idée préconçue à son sujet. Je crois me rappeler que j'avais fait la fiche de SL (mais je n'en suis pas sûre), en tous cas j'avais déjà lu des trucs sur cette série, rapport au fait qu'une actrice de Smallville s'y trouvait. Chais pas si vous vous souvenez, mais à une époque, Smallville, ça intéressait du monde. Je vous parle de ça, c'était ya longtemps... Cela dit, ça pourrait en intéresser certains d'entre vous, rapport au fait qu'on y trouve un acteur de Heroes.

OppositeSex
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Donc voilà, je me disais que ç'aurait pu être marrant d'y jeter un oeil. Et puis quand on voit le générique... ouh ! Euh, comment dire ? Eh bien... Ah si, je sais : j'ai à peu près autant envie de m'y mettre que pour Rome (mais pas pour les mêmes raisons).
J'ai pas enviiiiiiie...!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Opposite Sex de SeriesLive.

Publicité
3 février 2009

Miroirs obscurs, et pas qu'un peu

Je le pressentais déjà en voyant le pilote, je le devinais déjà en voyant le deuxième épisode il y a des années de ça, mais c'est devenu criant cet après-midi, au 7e épisode : Christopher Titus s'est servi de la série qui porte son nom pour revenir sur les blessures du passé. Eh, qui suis-je pour juger ? Je ne vais pas lui jeter la pierre pour se servir d'un média à des fins thérapeutiques...
Je crois que c'est ce que j'aime chez Titus, et ce que j'aime d'ailleurs aussi chez Rude Awakening : il ne s'agit pas juste de rire de ce qui n'est pas drôle en réalité, il s'agit de trouver la force de rire de ce qui a fait mal, et de s'en soigner. Quand une série prend une telle valeur, dépassant le stade de l'autobriographie pour entrer dans le domaine de la thérapie, c'est là qu'on commence à toucher à ce qui fait aussi que la télévision sait être un peu plus que du divertissement.

N'importe qui peut rire des coucheries d'une actrice ivrogne qui a raté sa carrière. Et puis un jour on comprend que ce n'est pas écrit par hasard, et que Claudia Lonow sait exactement de quoi elle parle. Elle sait en rire parce qu'elle a su en pleurer. En fait on n'a pas eu besoin de lire des tonnes d'articles et d'interviews pour le savoir, ça semblait évident rien qu'en regardant la série. Les lectures ultérieures ne feront que confirmer. A demi-mot... mais il n'y avait pas besoin de plus.
Quand Christopher Titus, l'acteur et auteur, écrit un épisode où la mère de Christopher Titus, le personnage, fait ses excuses à son fils pour tout le mal qu'elle lui a fait en raison de son instabilité mentale, il n'y a même pas besoin d'aller vérifier si effectivement la mère de l'acteur a passé du temps en hôpital psychiatrique, ça se sent, il émane une telle intensité et une telle sincérité de cette scène que nul n'est besoin d'aller vérifier. Mais si on le fait, on s'aperçoit qu'en effet, c'est vrai. Et on prend toute la mesure de ce qu'on voit épisode après épisode.

Certaines séries ont de la profondeur parce que par la fiction, elles évoquent quelque chose d'universel, et Oz, par exemple, est de celles-là. Et puis certaines séries ont de la profondeur parce que, par la fiction, elle évoquent quelque chose de personnel, et certes ça les rend peut-être moins accessibles au grand public, mais elles n'en sont pas moins extrêmement puissantes.

Quelque part, c'est trop facile d'utiliser des personnages entièrement fictifs pour explorer des réalités qui ne concernent personne en particulier. On regarde New York Unité Spéciale en sachant que les histoires sont plus ou moins adaptées de faits réels, mais on sait aussi que ceux qui écrivent ne sont pas ceux qui ont enduré ces choses atroces, que personne n'est réellement concerné dans le staff de la série, et ça permet certes de prendre du recul, mais ça distancie parfois aussi un peu trop... C'est aussi comme ça que certaines séries s'autorisent des dérapages hallucinants et des sauts de requins à ne plus savoir qu'en faire. Soudainement, Derek Morgan et son sourire adamantin vous sortent une histoire d'abus sexuel sur mineur et on n'y croit pas une seconde. Alors qu'une partie de ces choses sont vraies. Elles sont vraies quelque part, pour de vrai, malheureusement il y a vraiment des enfants à qui ça arrive, mais là on sait que ce n'est pas vrai, on le ressent au plus profond de soi et on se dit que Criminal Minds ne sait plus quoi inventer pour nous surprendre. N'a jamais su.

Mais quand on regarde ces fictions, on sent immédiatement ce qu'ils ont d'autobiographique, et une vraie connexion s'établit instantanément.

Billie Frank se regarde dans le miroir en se demandant ce qu'elle est devenue, et ce qu'elle va faire de sa vie. Elle voit le choix qui s'ouvre à elle, entre sombrer plus profond encore et donner un coup de talon pour remonter au moins un peu, et c'est vrai, il n'y a pas à en douter. Et même si les répliques sont drôles, on sent aussi ce qu'elles ont de réel. Et c'est là que la fiction est transcendée. On ne regarde pas juste une histoire. On vient de pénétrer l'intimité de quelqu'un. On regarde une confession. C'est romancé, mais c'est vrai.

Si j'aime autant qu'une série me parle de choses atroces, c'est bien pour qu'elle me renvoie à certaines choses qui me sont vraies. Alors je crois que c'est aussi pour ça que j'accroche sur des séries comme Titus ou Rude Awakening, parce que je sens qu'elles renvoient à la réalité de quelqu'un d'autre. Et qu'elles permettent de prendre ce fameux recul si nécessaire d'une part, mais qu'elles me plongent aussi le nez dedans, dans ce qui a été une épreuve, pour quelqu'un d'autre, à l'autre bout de la planète, et soudain on fait plus que regarder la télévision. Parce que quelqu'un, à l'autre bout, a bien voulu écrire plus que de la simple télévision.

C'est aussi pour ça que nous sommes plus que de simples spectateurs. Nous n'avons pas les yeux carrés devant l'écran parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. Non, nous sommes téléphages parce que parfois, on nous donne cette opportunité d'aller plus loin. Notre passion prend du sens parce que parfois, on nous donne le droit de devenir des introspectateurs.

1 février 2009

Ceci n'est pas un DVD de Pushing Daisies

IlsVeulentMaMort

La suite le 11 février...

1 février 2009

La vérité est à eux

Ca a déjà été dit, mais la quête de la vérité est au centre de bien des intrigues, à court ou à long terme. Nombreuses sont les séries qui se basent sur la recherche de la vérité pour leur pitch ou leurs intrigues, et quand on voit des séries comme Lie to Me apparaître, on se dit que c'est loin d'être fini... Et quand une série ne se préoccupe pas de découvrir une quelconque vérité, c'est au spectateur de la découvrir parce que le personnage principal cache des éléments de son passé. Et comme c'est l'enjeu, la vérité, la série finira par nous la donner. C'est comme ça que ça marche. Et si la série se pique de mettre des plombes à nous dévoiler la vérité en question, vous allez voir ce qu'elle va prendre !

Alors, quand une série ne cherche pas à nous donner la vérité, ça fait du bien, un bien fou.

Donc merci à New York Unité Spéciale, ce soir, on le connaît par cœur cet épisode, mais c'est pas grave parce que, pour les raisons que je viens d'énoncer, il n'y a pas de spoiler possible, merci donc pour cet épisode s'interrompant sur un cliffhanger frustrant mais salvateur.

C'est simplement magique quand les scénaristes, enfin, offrent à leur personnage le droit de garder leur vérité pour eux. Ou qu'ils nous l'offrent, ça dépend du point de vue.
Parce que comme chacun sait, l'important, c'est le chemin.

Quand les scénaristes nous laissent faire le chemin de notre côté, et n'y reviennent plus, il y a forcément matière à se réjouir. Ils nous tenaient la main comme à des enfants, ont fait quelques pas avec nous, nous montrant un peu le paysage et les pavés, et puis, ils se sont arrêtés et nous ont dit "vas-y, tu peux continuer tout seul maintenant", nous lâchent la main et nous regardent nous éloigner... et je crois que c'est le genre de choses qu'on n'a plus assez l'opportunité de vivre dans des séries télé. Combien vous en connaissez des scénaristes qui nous lâchent réellement la main ?

C'est ce que j'appelle une bonne soirée téléphagique !
Une bonne journée téléphagique, ce serait de m'offrir mon DVD tant attendu dans une douzaine d'heures...

ChrisMeloniCompletementGratuit

Et ça, c'est complètement gratuit, j'avoue.

Publicité
<< < 1 2
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité