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ladytelephagy
9 janvier 2011

Un peu de distinction, merde !

De ma grand'mère, j'ai hérité pas mal de choses. L'une d'entre elles est que j'ai horreur de la vulgarité. Bon, je ne dis pas, il m'arrive souvent de jurer alors qu'elle non (question de génération, aussi), mais les comportements vulgaires m'inspirent le même haut-le-cœur en tous cas (parce que très franchement, qu'est-ce qu'un petit "bordel de merde", ce ne sont que des mots, c'est autre chose que de se diminuer au vu et au su de tous). Je ne comprends simplement pas qu'on n'ait pas un minimum de maintien. Alors évidemment, je ne suis pas pour le retour du corset, il faut savoir vivre aussi, mais est-ce une raison pour se comporter comme le dernier des rustres ou la pire des prostiputes ? Non. La réponse est simplement non. Il y a des limites, et c'est le bon goût qui en décide, pas le moment où un flic va vous coffrer pour comportement obscène, ivresse sur la voie publique, ou plus probablement les deux.
Ça s'exprime par exemple par les fringues, en général symptomatiques de toute une absence de bon goût généralisée. Exemple : chérie, si tu veux porter une jupe et que tu sais pas tenir les cuisses fermées, opte pour quelques centimètres de tissus en plus, sinon t'as juste la chatte qui sourit à toute la planète. Un peu de tenue, bon sang !

En matière de télévision, c'est la même chose. Je ne comprends pas qu'on regarde des choses vulgaires, parce qu'il y a une sorte de double humiliation : d'une part les gens qui osent tourner des choses d'une vulgarité sans nom, comme dans une sorte de concours à celui qui s'abaissera au plus près du sol, et d'autre part les gens qui regardent ce truc, souvent semaine après semaine, parce que tu comprends, c'est drôle. Non ce n'est pas drôle, c'est vulgaire. Admets que tu regardes un truc absolument vulgaire et je serai déjà beaucoup moins fâchée. Rien ne m'énerve plus que les gens qui brandissent l'excuse du guilty pleasure pour se trépaner volontairement et faire croire qu'ils ont du recul. Pitié, va jouer du pipeau plus loin, tu veux ?

Bon alors, vous l'aurez compris, pour une fois il ne sera pas tant question ici de séries (encore que ça arrive) que de télé réalité. On en parle une fois et on n'y revient plus, juré.

Distinction

Observant que les audiences déchiraient leur race, j'ai fini par me dire que j'allais quand même regarder ce qu'était ce Jersey Shore dont j'entendais parler depuis si longtemps. A ma grande surprise, j'ai appris que non seulement on en était à la 3e saison en 13 mois (WTF ?!), mais en plus il existe des DVD de ce truc-là. Cagoulant donc le premier épisode ("épisode", bon... "déjection" serait plus approprié), je me dis que ce n'est qu'un mauvais moment à passer, et qu'au pire je vais avoir rigolé.
Je suis désolée, même en tentant de m'y intéresser, même en me forçant à aller au bout de l'épisodéjection, ya pas un moment où j'ai trouvé ça drôle. Ni de près ni de loin. C'est juste vulgaire et navrant.
Bon, je suis de la vieille école, désolée. J'arrive pas à m'amuser juste parce que des gens ont décider de se rabaisser devant une caméra.

Et pourtant je suis bien obligée d'admettre que ça me fascine, en un sens. Pas qu'une poignée de jeunes en chaleur et obsédés par leur look passent le plus clair de leur été à boire et tenter de choper (sinon à quoi serviraient les étés ?!), mais qu'ils n'aient aucun problème avec l'idée de se montrer devant une caméra dans un tel état de sous-merde. La gnomette Snooki par exemple, c'est proprement (enfin justement non) hallucinant, ça se bourre la gueule dix minutes après être arrivée, ça flirte avec tout ce qui bouge, et tout ça sans même se dire "oh mais tiens, c'est filmé pour M-fucking-TV, des millions de gens vont me voir, ptet que je pourrais tenter d'y aller mollo". Je sais pas, moi ça ferait tilt quand même, de me dire que, bon, si j'ai envie d'avoir la moule qui s'agrippe à tous les rochers venus, ça me regarde, c'est mon cul et j'en fais ce que je veux, mais ptet que le monde entier est pas obligé de compter le nombre de MST que je chope à chaque épisodéjection, quand même.
Je suis certainement coincée, ça doit être ça.
Donc ça me fascine, quand même, un tel étalage de vulgarité. Il n'y a plus de retenue. Il n'y a plus de limite. Et des millions de personnes suivent ça pendant des semaines et des semaines. Mais les gars, si vous savez pas quoi faire de votre cerveau, on vous interdit pas d'en faire don à la science, quoi.

Ça me fascine, mais ça me fait aussi enrager. Bordel, on essaye de tirer les gens vers le haut, de leur montrer des trucs et des machins, et de leur donner les outils pour aller un peu plus loin télévisuellement (...pour commencer), et les mecs de Jersey Shore se pointent et chient partout ! Mais qu'ils se niquent tous les uns les autres, je m'en fous dans le fond, ils n'ont pas attendus d'être filmés pour ça de toute façon, et je soupçonne qu'ils soient tellement torchés qu'ils ne s'aperçoivent bien vite même plus de la présence des caméras (l'explication est ptet à aller chercher par là, d'ailleurs). Mais on n'a pas besoin de lobotomiser les masses, qui de vous à moi n'ont pas vraiment besoin de ça vu qu'elles ont déjà des télé réalités moins vulgaires mais guère plus intelligentes à leur disposition, semaine après semaine.

Alors ok, c'est génial, on voit des jeunes se murger et niquer. J'en suis ravie. Mais qu'on ne vienne pas me raconter que c'est drôle, c'est pathétique. Que des jeunes vivent dans un état légumineux sur le plan intellectuel et n'aient rien d'autre en tête que d'aller se biturer tous les soirs pour lever d'autres gogos de leur espèce, c'est déjà assez parlant sur l'état de notre société, mais si en plus on se met à les filmer pour que d'autres les regardent faire en se tapant sur les cuisses et commencent à penser que c'est ça, s'amuser, alors là franchement on est dans l'urgence d'une guerre nucléaire fissa.

Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend, on se dit qu'on aurait bien envie d'aller se pinter la gueule. Voyez, c'est comme ça que ça commence.

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3 janvier 2011

Déloyale concurrence

Bon alors je sais, aujourd'hui, s'il faut faire un post nécrologique, tout le monde considère qu'il est évident de parler de Pete Postlethwaite. Quitte à passer pour encore plus ignorante que je ne le suis, mais je ne vois pas vraiment qui c'est, pas sans lire au minimum sa fiche IMDb. En revanche, la mort dont on va beaucoup moins vous parler parce que plus ça date plus on considère que vous n'avez pas besoin de vous embarrasser avec de la culture, c'est le décès d'Anne Francis.

Pourquoi je connais Anne Francis ? Pas nécessairement pour les bonnes raisons, d'ailleurs. C'est pas le problème.
C'est la superbe créature qui interprétait le rôle éponyme dans Honey West, dont je vous ai déjà parlé et dont, même, vous avez pu découvrir le générique. Et je ne doute pas que vous l'ayez vu, puisque vous êtes des lecteur curieux.
...
Oui-oui, c'est bon, j'attends pendant que vous allez voir.
Voilà, donc Anne Francis, ses yeux perçants, son grain de beauté et son allure froide mais sensuelle, ça m'avait marquée, en dépit du fait que je n'avais regardé que le pilote de Honey West, et encore, c'était il y a longtemps. Mais déjà j'avais fait la fiche pour ceux qui manquaient cruellement de culture...

C'est toujours comme ça quand deux célébrités décèdent à quelques heures d'intervalles, il y en a toujours une pour voler la vedette à l'autre. A mon échelle, j'aurai permis une dernière fois à Anne...

Honey

27 décembre 2010

Nostalgie de l'inconnu

Pas motivée. J'ai pas envie de me lancer dans le visionnage de quoi que ce soit en ce moment : il faut dire que j'ai le sentiment d'être téléphagiquement en vacances (à défaut de l'être encore professionnellement) et que du coup, je ne me mets pas la rate au court-bouillon côté séries. Je finis quelques visionnages (en ce moment, Mirador, dont j'aurai probablement fini la saison avant la fin du mois), mais l'essentiel du temps passé devant un écran est plutôt dédié aux films en cette fin de décembre.

La vérité c'est aussi que quand je cherche quelque chose à regarder, en ce moment, j'ai envie de voir des "vieilleries". Des pilotes vus il y a des lustres, ou même que j'ai loupés, et auxquels je voudrais offrir une séance de rattrapage.
Le problème c'est que question accessibilité, on a vu mieux.
Ainsi, ces derniers jours, on a pu me voir (mais uniquement les ayant-droit qui m'ont placée sous surveillance) chercher à cagouler le pilote de séries aussi célèbres que Dr Vegas (en plus on peut y voir Amy Adams apparemment), Stark Raving Mad, The Beat... Je sais pas, une poussée de nostalgie, mais portant sur quelque chose que je ne connais pas (ou que j'ai oubliée, je suis quasiment sûre d'avoir vu le pilote de The Beat lorsqu'il a été diffusé parmi quelques autres pilotes sur Jimmy ; soit ça, soit je deviens complètement folle).

Là comme ça, je me doute que ça ne va pas attirer les foules en masse sur mon blog de citer ces séries, mais je sais pas, elles sont logées dans un coin de ma mémoire, je trouvais que les fêtes étaient le bon moment pour tenter de s'y mettre...
...et rien. Impossible de mettre la main dessus. Et ça m'énerve parce que je suis apparemment capable de trouver le pilote d'une série polonaise ou israélienne, mais un bête pilote américain, un truc qui a moins de 10 ans, non.

Nostalgie

En désespoir de cause, je me rabats sur ce que je trouve par hasard pendant mes fouilles, même si ça n'était pas ce que je cherchais. J'ai le pilote de The Jury qui cagoule à l'heure où nous parlons, par exemple. Mais bon, c'était pas vraiment ce que j'avais envie de voir, ça m'agace.
Alors, bon, voilà. Ce soir, j'ai pas le moral, je suis frustrée. Naturellement je pourrais cagouler des trucs plus accessibles, et d'ailleurs je me prive pas pour tout vous dire, j'ai regardé le X'Mas Special de Doctor Who hier par exemple, mais le cœur n'y est pas. La culture de l'immédiateté sur internet a ses limites, au bout du compte, quoi qu'on en dise. Du même coup, la curiosité aussi.

14 décembre 2010

Adieu Ryoumaden, pour de bon

N'ayant pas encore tout-à-fait réglé mon contentieux avec les séries historiques, aujourd'hui c'est à elles que je m'attaque, dans un post Point Unpleasant qui ne fait pas semblant d'être en colère, contrairement à hier.

Adieu

Je tiens à dire qu'à compter d'aujourd'hui, je ne vous recommanderai plus de séries historique asiatique, parce que ça m'énerve. Fini, les couplets dithyrambiques sur JIN, adieu les émois devant les performances de Dong Yi (comment ça, "de toute façon c'était fini" ?!), faites une croix sur un compte-rendu de mon lent visionnage de Damo. Jamais plus jamais. Déjà, faire une news sur Xi You Ji, c'était trop, à la limite.
Vous l'aurez compris, par série historique asiatique, je veux dire série très ancienne, genre moyenâgeuse. J'ai aucun problème avec le fait de vous en remettre une couche sur Karei Naru Ichizoku ou Fumou Chitai, par exemple.

Seulement voilà : à chaque fois que je parle de série asiatique à quelqu'un qui jusque là n'en a pas entendu parler (mais euh, on s'est déjà rencontrés ou pas ? Je veux dire, on se connait, alors comment ça se fait que tu ne découvres ça que maintenant ?!), c'est à des séries historiques qu'il pense. Et forcément, des mecs en kimono ou en chais-pas-comment-ça-s'appelle-en-Corée-mais-pour-moi-c'est-tout-pareil (j'exagère à peine), ça n'éveille pas la convoitise de la plupart de ces interlocuteurs néophytes. C'est magnifique : la seule évocation d'une nationalité a plus tendance à évoquer le voyage dans le temps que le voyage à quelques milliers de kilomètres de chez nous.
Vous dites "série japonaise" à quelqu'un et tout de suite il pense ère Edo. Et encore, s'il le pensait en ces termes, déjà on aurait de l'espoir. Mais tout ce qu'il voit, ce sont des samurai armés de sabres qui se battent pendant des épisodes et des épisodes. Et le peu d'attention que vous aviez réussi à attirer sur votre cas s'est déjà dissipé dans une rêverie cliché sur le Japon.

Maintenant soyons clairs : des clichés, on en a tous en tête, et on les assume plus ou moins selon les cas. Ça n'est pas propre à l'Asie. Par exemple quand je dis série danoise, je vous prie de me croire, le réflexe n'est pas de se dire que la série en question est certainement captivante, mais au contraire de se dire que ça va être déprimant, bavard et certainement chiant comme la pluie. Vivement Noël que je prouve à mon entourage, DVD de Borgen à l'appui, que série danoise ne rime pas avec ennui (la preuve). Mais ces clichés-là sont faciles à combattre parce qu'il n'y a, finalement, qu'une seule barrière mentale, celle qui associe la nationalité d'une série à un ton. Mais si en plus on s'ajoute des images mentales de différence culturelle, historique et tout, là forcément, on part du mauvais pied.

Donc moi, j'en ai marre. J'ai bataillé pendant des années dans les conversations pour dire des variantes de ce que je me suis entendue dire aujourd'hui. Quand je me suis mise à la littérature japonaise, il m'a fallu prendre l'habitude d'ajouter : "mais de la littérature contemporaine, hein, ya pas que les haiku dans la vie !". Quand je me suis mise à la musique japonaise, il m'a fallu prendre l'habitude d'ajouter : "mais de la musique contemporaine, hein, ya pas que le koto et le shamisen dans la vie !". Et maintenant que je parle de séries, il me faut prendre l'habitude d'ajouter : "mais des séries qui se passent aujourd'hui, hein, ya pas que les samurai dans la vie !".
Une habitude que je refuse de prendre désormais. Je refuse de devoir justifier la culture d'un pays de cette façon.

Écoutez, c'est simple. La tâche que je me suis fixée, c'est d'essayer de cultiver les gens téléphagiquement. De leur apprendre qu'hors de la fiction américaine, il y a du salut. Que les séries américaines, c'est bien, mais qu'il n'y a pas que ça. C'était ma démarche depuis quelques années, je me suis lancée là-dedans récemment à grande échelle, c'est, devant certaines réactions stupides, encore parfois un sacerdoce, mais c'est moi qui l'ai choisi. Même si parfois je voudrais bien que les gens arrêtent de critiquer dans le vide juste par principe.
Par contre, mon job, ce n'est pas de cultiver les gens tout court. De l'ignorance au racisme en passant par le refus de sortir de sa franchouillarde assurance qu'on est le seul pays à être exceptionnellement culturel, c'est pas à moi de faire tout le boulot et d'en plus devoir expliquer, encore et encore, comme le cerveau des Danaïdes dont la matière grise semble s'échapper à mesure que je tente d'y ajouter quelques menues connaissances sur le monde, que oui, au Japon, il y a l'électricité, on peut y brancher une guitare électrique, que non, au Japon, on n'est pas forcé d'écrire des haiku depuis plusieurs siècles, et que, bon, je ne dis pas, ça arrive, mais la série historique n'est pas du tout la norme et que les Japonais aiment comme vous et moi que leurs séries parlent de la vraie vie.

C'est pas mon boulot, c'est pas à moi de faire ça. Et ça me met dans une fichue rage de voir qu'en fait, avant de parler aux gens des séries du monde entier, parfois, il faudrait carrément leur rappeler ce qu'est ce monde entier. Au moins en gros.

Voilà, c'est fini. Avec l'arrêt de Ryoumaden, je promets d'arrêter de parler de séries asiatiques historiques.
Bon ou alors, juste pour surveiller les audiences de Gou...

13 décembre 2010

Begging for more

Bande d'enfoirés. Vous vous êtes bien foutus de moi. Vous m'avez bien eue. J'espère que vous êtes fiers de vous !
Vous m'avez prise par surprise. Vous m'avez prise en traitre. Vous m'avez fait découvrir des horizons inconnus. Je vivais très bien avant. Je n'expérimentais peut-être pas toute une frange de séries de qualité, mais j'évitais la frustration. Je ne vivais pas dans l'impression de passer d'un effet de manque à un autre.

Vous m'avez fait découvrir Doctor Who. Bon, les saisons sont courtes... mais il y en a 5 ! Plus les épisodes spéciaux. Plus le cagoulage du jeu video (ah oui, je vous ai pas dit ?). Bref, ça m'a occupée pendant un bon mois. Là d'accord. Vous m'avez poussée dans les bras d'une série qui ne m'a pas abandonnée tout de suite. En fait, c'est même moi qui ai voulu l'abandonner avant la fin, puisque c'est vous qui m'avez encouragée à regarder le final quand même alors qu'entre nous, Eleven, hein...
Bon, alors d'accord. Va pour Doctor Who. Mais le reste, bande d'enfoirés ?

Levez la main. Je veux vous voir. Qui m'a incitée à regarder Downton Abbey ? Qui ? J'espère que tu es fière. Je me suis enfilé l'intégrale en quatre jours. Suivant. Qui m'a fait regarder Misfits ? Bon, deux saisons, passe encore, mais elles sont courtes, et la première m'a fait moins de 48h. Qui m'a fait regarder Miranda ? Ouais, hein, même chose. Qui est responsable pour Single Father, allez, soyez pas timides ? Éteignez-moi ce sourire, ya pas de quoi se vanter. Et à qui la faute pour Party Animals que je vais finir dans les 24 prochaines heures ? Vous êtes des ordures.

Vous me faites découvrir des séries dont vous pouvez être sûrs que, lorsque je vais commencer à les aimer, elles vont s'arrêter. Parfois définitivement. Mais c'est du vice, du vice et rien d'autre.
Vous vous rendez compte de toutes les intégrales de séries britanniques que je me suis envoyées par votre faute ? Et je ne compte pas les pilotes et autres tentatives prolongées (Merlin, 5 épisodes, Being Human, 2 épisodes, Survivors, le pilote...). Et la prochaine étape, c'est quoi, hein, bande de tortionnaires, la prochaine étape, c'est quelle série ?

Oh oui, vous pouvez être fiers de vous.

UKTV

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30 novembre 2010

On peut plus compter sur personne

"Allez, vas-y, regarde plus de séries britanniques !"
Ah, là, pour me recommander des séries pour profiter de mon ouverture aux séries British, là ya du monde. Par contre, pour me mettre en garde, protéger mon innocence et m'éviter de passer d'atroces nuits blanches, là par contre ya plus personne.
Je ne vous dis pas merci. Est-ce que l'un d'entre vous, juste un, ç'aurait suffit, a pensé à m'avertir que je ne devais pas, jamais, à aucun prix, regarder Being Human ? Est-ce que l'un d'entre vous y a pensé ? Non, personne. Franchement, c'est dégueulasse de votre part.

Vous le savez, pourtant, que quand je découvre un pays je clique sur tout ce qui bouge. Vous le savez que dans ces cas-là je ne m'amuse pas à regarder les pitches, que je cagoule d'abord et que je discute ensuite. Vous le savez que j'ai un problème avec les dents.
Et malgré tout personne n'a pensé à me protéger. Dégueulasse, c'est dégueulasse.
...
En fait, je ne suis pas vraiment en colère. Je suis juste terrorisée. Franchement, c'est un début de semaine pourri. Entre parler de vampires, regarder une série de zombies (The Walking Dead était meilleur cette semaine, on dirait que j'ai été entendue), et maintenant tomber sur Being Human où non seulement ya un vampire aux dents pointues, mais où un loup-garou à la configuration dentaire similaire sévit, franchement, je suis à bout. J'en dors plus. J'en mange plus. J'en regarde plus Doctor Who (l'épisode des vampires de Venise ayant d'ailleurs entamé la série noire il y a environ une semaine). C'est plus possible.

D'accord, Being Human est une bonne série. Très bonne même. J'ai regardé les deux premiers épisodes d'un coup, c'est vous dire (oui, j'étais dans le train, j'avais rien d'autre, bref). Ça me fait même mal au cœur de le dire mais pour la première fois, j'aime bien une série avec des vampires.
Mais là, wow, c'est dur quand même. Ya les cauchemars après et tout. Ça peut pas continuer. Et surtout, surtout, ça ne peut pas se reproduire. Ma santé en dépend.

Pitié, quelqu'un peut-il me diriger vers une liste exhaustive de toutes les séries de tous les pays comportant des vampires et/ou des gens pourvus de canines proéminentes, pour que je sorte de ce cauchemar ? C'est pas trop demander, si ?

BeingHuman

22 novembre 2010

Tell me you hate me

Parfois je me dis que j'ai raté ma vocation : j'aurais dû travailler dans une FNUC. Rayon DVD de séries, ça va de soi. Je sais bien, je ne peux pas être partout, à la fois à essayer d'écrire des news et des articles (quand j'ai le temps), créer des fiches dans une base de données et conseiller les gens dans le rayon DVD. Il faut faire un choix. J'ai, accessoirement, choisi la solution qui me permet de rester les fesses assises et au chaud, un réflexe typique de téléphage, mais passons.

Chaque fois, je dis bien chaque fois que je fais dans une FNUC, il y a des gens qui trainent dans les rayons et sortent des absurdités. C'est vous dire le nombre de conneries que j'entends. Et dans ces cas-là, je sais pas si c'est que moi mais j'ai envie d'aller piquer un tabouret aux employés de la FNUC, me planter au beau milieu du rayon, et répondre aux gens. J'y peux rien, ça m'énerve. Vous pourriez rester impassible quand vous entendez ce genre de choses, vous ?

La configuration est généralement la suivante : A traine B dans le rayon des DVD de séries, au prétexte qu'il a besoin de "voir quelque chose", mais en réalité avec la ferme intention de faire le malin parce que, regarder des séries, ça fait cool. Le problème c'est que pour avoir cool, on peut sortir des conneries au kilomètre sans sourciller mais on ne peut pas, jamais, au grand jamais, hésiter un instant pour réfléchir à ce qu'on va dire. Ce qui fait qu'aux oreilles du non-néophyte, A cherche à briller devant B mais démontre devant le téléphage T qu'il n'est vraiment pas l'astre le plus brillant de la constellation. Florilège.

"Ah oui, le Mentaliste, c'est le mec qui fait comme les Experts là". Chaque fois qu'un spectateur confond deux séries policières, un directeur de marketing de TFHein gagne ses ailes.
"J'aimerais bien trouver le DVD de ma série préférée, tu sais, comment elle s'appelle, là ?" Eh bah si ça c'est votre préférée, qu'est-ce que ça doit être pour les autres.
"Je connais bien ça, c'est un genre de Desperate Housewives" Je vous épargne la prononciation pour insister sur le fait que le coupable désigne du doigt un coffret de Desperate Housewives. Si, il a osé.
"Ah j'ai vu la saison 5 de ça, ça devient trop nul après". Vous l'aurez deviné, la saison 4 est en cours de diffusion aux USA.
"Faut que tu voies cette série-là, tout le monde regarde ça aux States". Heroes ? A fond. T'as raison mon gars, plus c'est gros plus ça passe.
"T'as pas vu le DVD de Sunset Beach, je voulais vraiment l'acheter pour qu'on le regarde ensemble. C'est trop fort c'est avec des dessins animés". Pris la main dans le sac !!! Tu veux faire croire que tu regardes South Park et en fait tu te mets à parler de soap, franchement, arrête le massacre, en plus j'ai mal aux côtes à force de rire.
"Ya rien d'intéressant. Moi tu vois quand je trouve pas ce pour quoi je suis venu, j'achète pas n'importe qu-... ah tiens, ils ont sorti la dernière saison de Gossip Girl ?" Tu connais l'histoire de Paf la crédibilité ?
"Ah je me souviens de ça quand ça passait à la télé". Ne jamais prononcer cette phrase au rayon import, ya une chance sur deux de désigner une énormité.

Allez, s'il vous plait, soyez gentils. La prochaine fois que vous trainez un(e) ami(e) au rayon séries de la FNUC, et que vous voyez une créature violette rôder depuis une heure dans les rayons, faites une faveur à tout le monde et, au lieu de sortir une connerie plus grosse que vous, posez la question. Je ne mordrai pas, presque pas, d'façon j'aime pas les dents.

Nan mais à part ça je suis pas passée à la FNUC fêter mon nouveau job. Franchement, ce serait mal me connaitre.

18 novembre 2010

Spoilers !

C'est pas avec moi que ça arriverait.
Je ne sais plus avec lequel d'entre vous je papotais l'autre jour, mais on en était venu à la constation que, pour qui lit ce blog, les spoilers sont rares. Sur le coup, c'était marrant à remarquer (zallez dire, j'ai pas de mérite, mes posts portent la plupart du temps sur des pilotes). Là ça me rend un peu amère...
Que je vous explique.

Ma politique vis-à-vis des spoilers est simple : je n'en lâche pas sans prévenir, je n'en lis pas, mais si je tombe dessus, tant pis pour moi, j'avais qu'à pas. Partant de là je ne fais jamais partie des gens qui hurlent "aaaaargh, tu as pourri mon groove !" chaque fois que quelqu'un laisse trainer un spoiler mal rangé. C'est ma faute, aussi, de venir vous lire alors que vous vous étiez lancé dans une review, et que vous aviez même pris la précaution d'étiqueter votre post avec le numéro de l'épisode et son titre. A un moment faut arrêter l'hypocrisie. Donc d'accord. Et puis d'ailleurs je ne vais lire que les posts portant sur des choses que j'ai déjà vues, ou que je sais que je ne regarderai jamais.

Vous la voyez la faille ?

Ouais. Les trucs que je pensais pas regarder un jour... eh bah voilà, c'est le petit hic.
Vous m'auriez dit ya pas quinze jours que je me goinfrerais de Doctor Who, je vous aurais ri au visage. Poliment, mais ri quand même. J'observais le phénomène de loin et ça me suffisait, et j'étais convaincue que je ne regarderais jamais la série parce que moi, le fantastique, plus encore dans une série britannique... J'étais perchée. Alors je lisais plein de trucs sur Doctor Who. M'en foutais. Pas l'intention de regarder, pourquoi m'en faire ? Et puis, c'était un régal de regarder la série par procuration ; comme pour Star Trek, par exemple. J'ai vu plusieurs épisodes de chaque franchise, j'estime avoir tenté le coup, maintenant ce que je préfère, c'est voir les fans en parler. Mais on a déjà abordé le sujet alors suivez les tags pour en savoir plus.

J'accuse ! J'accuse la Sorcière de faire des posts excellents. Les captures, les petites phrases, les répliques, les smileys... elles sont parfaites. Rien qu'à cause d'elle, jamais je ne m'aventurerai sur le terrain du blog à review parce que je ne suis qu'un cancrelat à côté. Et donc, outre Supernatural, série sur laquelle je garde un œil grâce à elle et uniquement grâce à elle, je regardais Doctor Who par son intermédiaire. Eh, m'en fout, je regarderai jamais d'épisode de Doctor Who, héhé !
...
Donc maintenant je regarde Doctor Who et je suis bien emmerdée parce que je suis spoilée sur certains trucs. Dans l'ensemble c'est rarement problématique. Sauf quand ça l'est, quoi. Et j'ai appris un truc : c'est que même quand vous lisez un post sur une série que vous n'aimez pas et que vous ne regardez pas et que vous n'envisagez pas de voir et que vous pensez que ça va entrer par une oreille et ressortir par l'autre...
Vous n'oubliez pas. What has been seen cannot be unseen.

Donc c'est bien simple, je somme la Sorcière d'arrêter d'écrire d'excellents posts qui donnent envie de regarder des trucs qu'on n'avait pas l'intention de regarder. Ou de ne plus les faire sur Doctor Who. Ou de m'attendre maintenant que je m'y suis mise.
...Je lui laisse quand même le choix. Voyez, je suis pas obtuse, non plus.

Spoilers

3 novembre 2010

Renewal unexpected

On n'attend pas d'une série de la CW qu'elle soit inflexible sur sa valeur créative : quand une série atterrit sur ce network, on sait bien que personne n'attend d'elle d'accomplir des prouesses scénaristiques ou de bluffer l'univers avec un véritable projet artistique. L'idée c'est juste de lancer une série, qu'on tentera de faire survivre par tous les moyens ensuite, quoi qu'il arrive.

C'est ce que vit Life Unexpected depuis la rentrée. Par des détails tous bêtes : les bonnets et écharpes ont laissé place aux décolletés plongeants et aux jupes ultra-courtes, par exemple. Mais aussi parce que quand les intrigues sont juste touchantes et mignonnes, ça ne suffit plus, et qu'on va introduire des amourettes ridicules (comme cette pénible relation prof/étudiante). Exit les personnages qui n'entrent pas dans cette logique (colocataires, amis d'enfance, petits amis...), et bienvenue à ceux qui peuvent créer du mouvement de façon artificielle.
Mais la survie était à ce prix, je suppose. C'est en tous cas comme ça que je le ressens chaque fois que je me prends par la main pour voir un épisode, toutes les deux à trois semaines (oui j'en suis au 3e épisode de la saison, pourquoi ?).

RenewalUnexpected

Et quand tout ça ne marche pas ? Est-ce qu'on plie les cannes, on finit le boulot proprement et on rentre à la maison en se disant qu'on fera mieux la prochaine fois ? Sûrement pas. On décide de finir sur un cliffhanger, parce que, vous savez quoi ? Le public adolescent se mobilise facilement (n'est-ce pas pour ça que Lone Star n'a pas donné suite à un mouvement de foule, parce qu'elle s'adressait à une catégorie de public qui n'a pas la même réaction face à une annulation ?), et s'il se mobilise une fois et parvient à sauver la série, il peut le faire une seconde. On a dit tout ce qu'on avait à dire mais hors de question de dire notre dernier mot.
Ainsi vont les choses quand on est prêt à tout pour survivre. On est prêt à faire n'importe quoi. Renouvelez notre série ! Quoi qu'il en coûte...

Quand la chef scénariste annonce d'ores et déjà que "tout ne sera pas résolu", on se marre doucement. Ou on pleure, c'est selon. Résoudre quoi ? Life Unexpected n'est pas une série avec un mystère insondable, une mythologie complexe, ni même une incroyable clé à nous dévoiler pour comprendre les personnages. C'est une chronique, ça l'a toujours été, même avec des intrigues plus faibles. On sait qui sont les personnages, ce qu'ils vivent, ce qu'ils veulent. Il n'y a rien à résoudre, juste à les aimer pour ressentir une proximité qui nous donne envie de savoir ce qu'il advient d'eux. En annonçant d'ores et déjà que "tout ne sera pas résolu", la scénariste ne fait qu'indiquer qu'elle va prendre les spectateurs en otage, et ça tombe bien, ce sont des adolescents en grande partie (je suppose que les adultes qui s'aventuraient à regarder la série se sont enfuis pendant la saison 2 et ses remaniements pour faire plus tendance), et ils ont tendance à moins bien supporter les séries qui finissent en eau de boudin.

Du chantage à la pétition, voilà ce que c'est.

Chérie, j'aimais bien Life Unexpected l'an dernier, mais sois réaliste, tu t'es vendue pour un renouvellement une fois, tu as opéré des changements, ça n'a toujours pas marché, on va t'annuler... à un moment faut lâcher prise et ne pas gâcher le temps qu'il reste. Si tu as encore une once de dignité après tout ça, offre une fin la plus convenable possible et fais-toi oublier.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Life Unexpected de SeriesLive.

30 septembre 2010

Qu'est-ce qu'on attend ?

Il parait que M6 a mis en place une nouvelle offre VOD, qui me semblerait intéressante si elle ne proposait pas que de la nouveauté US. C'est très bien pour les autres mais ça ne fonctionne pas pour mes propres attentes : si je dois signer pour de la VOD, c'est à la condition, soit que j'aie accès à des séries datant d'il y a quelques années et n'étant plus diffusées (une proposition qui, en prime, allègerait les rediffusions sur la chaîne elle-même) offrant un certain côté "rareté", soit que j'aie accès à des séries de nationalités plus diverses. Si c'était possible, l'un ou l'autre, je serais partante, sinon, non. C'est comme ça. Le jour où quelqu'un se décidera à inclure dans son offre VOD de vieux épisodes de séries qu'on a loupées il y a 5 ou 10 ans, en plus du reste, là ça me semblera intéressant. Le jour où parmi les blockbusters (ou futurs blockbusters), on trouvera des épisodes de, je sais pas moi, on va dire Capadocia, là on pourra discuter, et même à la limite, je ne discuterai pas. Mais en attendant cette offre ne me concerne pas.

Toujours est-il qu'à présent, il est possible pour les petits spectateurs français qui ont 10 malheureux euros en poche chaque mois (parce que je reconnais que financièrement ça vaut le coup), il y a une possibilité de regarder The Good Wife en VOST, ce qui ne peut pas faire de mal.

Florrick

J'y repensais ce matin en me brossant les dents (une association d'idées avec le miroir de la salle de bains, certainement), en me disant : mais, attendez... M6 a les droits pour The Good Wife. Oui, je suis pas trop les acquisitions de chaque chaîne, je suis bien obligée de le reconnaître. Donc M6 a les droits de The Good Wife, elle propose la deuxième saison en VOST... bien, mais la première ? Sans fausse hypocrisie, reconnaissons que la plupart d'entre nous connait The Good Wife par la cagoule. Mais quand même, ce serait sans doute mieux pour M6 de fidéliser son public en diffusant la première saison, un jour, non ?

L'avantage de passer le nez dans les grilles des chaînes étrangères, c'est qu'il y a pas 10 jours, je regardais justement dans quels pays certaines séries étaient diffusées. Quand l'Australie ou le Canada diffusent en quasi-simultané avec les USA, je ne me formalise pas : ce sont des pays anglophones, après tout ; même chose pour l'Afrique du Sud où je ne me suis pas étonnée de voir des articles et pubs sur The Event tout l'été.
Quand je vois que de nombreux autres pays sont tout aussi réactifs... là ça commence à me chatouiller.

Alors puisqu'on parle de The Good Wife, permettez que je fasse un petit récapitulatif de la question. Gardant à l'esprit que la série a commencé à être diffusée sur CBS le 22 septembre 2009, voilà comment la série s'est propagée :
- Canada (anglophone) : 22 septembre 2009
- Amérique latine (espagnol) : 9 novembre 2009
- Brésil : 30 novembre 2009
- Singapour : Janvier 2010
- Thaïlande : Janvier 2010
- Pays-Bas : 1er janvier 2010
- Espagne : 7 janvier 2010
- Arabie Saoudite : 19 janvier 2010
- Pologne : 20 janvier 2010
- Turquie : 22 janvier 2010
- Hongrie : 24 janvier 2010
- Grande-Bretagne : 25 janvier 2010
- Afrique du Sud : Février 2010
- Australie : Février 2010
- Nouvelle-Zélande : Février 2010
- Italie : 3 mars 2010
- Norvège : 10 mars 2010
- Irlande : 15 mars 2010
- Allemagne : 31 mars 2010
- Suède : 13 avril 2010
- Hong Kong : 22 avril 2010
- Finlande : 31 mai 2010
- Philippines : 8 juillet 2010
- Slovaquie : 22 août 2010
- Canada (francophone) : 1er septembre 2010
- Taiwan : 1er septembre 2010
- Portugal : 14 septembre 2010
- Japon : 5 octobre 2010

Ma question : on va s'y mettre quand, en vrai ? "Prochainement", comme d'hab ?
Vous ne saviez même pas qu'il y avait une offre série dans les Philippines, et maintenant vous vous apercevez que les mecs, ils ont vu The Good Wife avant nous, ça vous met pas les boules ? Moi, un peu. Et je cagoule, pourtant.

Ce n'est pas un cas particulier, croyez-moi : le nombre de fois où je vois des nouveautés entamées plusieurs mois, parfois un an avant la France, dans des pays que vous suspecteriez a priori de n'y être que modérément ouverts à la culture téléphagique si vous n'aviez pas pris l'habitude de soupçonner qu'il y a des trucs sur les télévisions étrangères (pour reprendre l'exemple de The Good Wife, en Turquie, c'est intéressant, j'aimerais lire des avis de la presse et/ou du public pour voir), ça me fait souvent pester. Sur les grilles japonaises (essentiellement câble), ça me fait fulminer à intervalles réguliers, d'ailleurs ; par contre je reconnais qu'au Japon, les séries arrivent vite mais les saisons arrivent souvent lentement, ce qui fait qu'une série arrive au Japon avant qu'elle n'arrive chez nous, mais sa diffusion est ensuite plus étendue (je crois tout simplement que le système de saison n'est pas adapté au mode de consommation télévisuelle japonais, mais j'ai pas encore creusé la question au point de vous le soutenir mordicus).

Alors M6 me fait quand même doucement rigoler avec son offre. C'est parfait pour Blue Bloods, par exemple (ah oui, faut qu'on en parle de cette série... je suis loin d'avoir fait le tour des pilotes que j'ai vus, on dirait), mais pour The Good Wife c'est un aveu d'échec, à mes yeux.

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