Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

ladytelephagy

10 janvier 2011

L'amour du risque

Pourquoi faire un remake aux USA d'une série tournée en anglais ? La question est récurrente et je ne vous cache pas que dans le prochain SeriesLive Show, à paraitre à une date indéterminée pour cause de problèmes techniques, on s'est demandé pourquoi refaire une série comme Shameless (UK).
Les craintes sont en général les suivantes : l'esprit de la série d'origine va-t-il être dénaturé ?

SansGene

Ah bah rassurez-vous tout de suite, bonnes gens, c'est pas avec Shameless (US) que ça va arriver, c'est bien simple, c'est une copie carbone. Non seulement les acteurs ont en grande partie été castés pour leur ressemblance frappante avec le cast britannique d'origine, mais même les dialogues suivent, quasiment mot pour mot, ceux du pilote d'origine.

Tiens, les voilà, les râleurs. Ceux qui trouvent que dans ce cas yavait pas de raison de tout refaire.
Mais mettez vous à ma place : cette fois, je comprends ce qu'ils disent.

Le remake de Shameless, je suis donc pour. Et comme j'ai découvert le pilote de la série originale il y a quelques semaines (dommage, j'aurais dû écrire mon post à ce moment-là, mais le fin mot de l'histoire c'est que j'ai adoré), le gag, ça va être de regarder les deux séries en parallèle. Je sens que je me prépare une grosse impression de déjà vu, mais aussi une étude comparative intéressante !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Shameless (US) de SeriesLive.

Publicité
9 janvier 2011

Un peu de distinction, merde !

De ma grand'mère, j'ai hérité pas mal de choses. L'une d'entre elles est que j'ai horreur de la vulgarité. Bon, je ne dis pas, il m'arrive souvent de jurer alors qu'elle non (question de génération, aussi), mais les comportements vulgaires m'inspirent le même haut-le-cœur en tous cas (parce que très franchement, qu'est-ce qu'un petit "bordel de merde", ce ne sont que des mots, c'est autre chose que de se diminuer au vu et au su de tous). Je ne comprends simplement pas qu'on n'ait pas un minimum de maintien. Alors évidemment, je ne suis pas pour le retour du corset, il faut savoir vivre aussi, mais est-ce une raison pour se comporter comme le dernier des rustres ou la pire des prostiputes ? Non. La réponse est simplement non. Il y a des limites, et c'est le bon goût qui en décide, pas le moment où un flic va vous coffrer pour comportement obscène, ivresse sur la voie publique, ou plus probablement les deux.
Ça s'exprime par exemple par les fringues, en général symptomatiques de toute une absence de bon goût généralisée. Exemple : chérie, si tu veux porter une jupe et que tu sais pas tenir les cuisses fermées, opte pour quelques centimètres de tissus en plus, sinon t'as juste la chatte qui sourit à toute la planète. Un peu de tenue, bon sang !

En matière de télévision, c'est la même chose. Je ne comprends pas qu'on regarde des choses vulgaires, parce qu'il y a une sorte de double humiliation : d'une part les gens qui osent tourner des choses d'une vulgarité sans nom, comme dans une sorte de concours à celui qui s'abaissera au plus près du sol, et d'autre part les gens qui regardent ce truc, souvent semaine après semaine, parce que tu comprends, c'est drôle. Non ce n'est pas drôle, c'est vulgaire. Admets que tu regardes un truc absolument vulgaire et je serai déjà beaucoup moins fâchée. Rien ne m'énerve plus que les gens qui brandissent l'excuse du guilty pleasure pour se trépaner volontairement et faire croire qu'ils ont du recul. Pitié, va jouer du pipeau plus loin, tu veux ?

Bon alors, vous l'aurez compris, pour une fois il ne sera pas tant question ici de séries (encore que ça arrive) que de télé réalité. On en parle une fois et on n'y revient plus, juré.

Distinction

Observant que les audiences déchiraient leur race, j'ai fini par me dire que j'allais quand même regarder ce qu'était ce Jersey Shore dont j'entendais parler depuis si longtemps. A ma grande surprise, j'ai appris que non seulement on en était à la 3e saison en 13 mois (WTF ?!), mais en plus il existe des DVD de ce truc-là. Cagoulant donc le premier épisode ("épisode", bon... "déjection" serait plus approprié), je me dis que ce n'est qu'un mauvais moment à passer, et qu'au pire je vais avoir rigolé.
Je suis désolée, même en tentant de m'y intéresser, même en me forçant à aller au bout de l'épisodéjection, ya pas un moment où j'ai trouvé ça drôle. Ni de près ni de loin. C'est juste vulgaire et navrant.
Bon, je suis de la vieille école, désolée. J'arrive pas à m'amuser juste parce que des gens ont décider de se rabaisser devant une caméra.

Et pourtant je suis bien obligée d'admettre que ça me fascine, en un sens. Pas qu'une poignée de jeunes en chaleur et obsédés par leur look passent le plus clair de leur été à boire et tenter de choper (sinon à quoi serviraient les étés ?!), mais qu'ils n'aient aucun problème avec l'idée de se montrer devant une caméra dans un tel état de sous-merde. La gnomette Snooki par exemple, c'est proprement (enfin justement non) hallucinant, ça se bourre la gueule dix minutes après être arrivée, ça flirte avec tout ce qui bouge, et tout ça sans même se dire "oh mais tiens, c'est filmé pour M-fucking-TV, des millions de gens vont me voir, ptet que je pourrais tenter d'y aller mollo". Je sais pas, moi ça ferait tilt quand même, de me dire que, bon, si j'ai envie d'avoir la moule qui s'agrippe à tous les rochers venus, ça me regarde, c'est mon cul et j'en fais ce que je veux, mais ptet que le monde entier est pas obligé de compter le nombre de MST que je chope à chaque épisodéjection, quand même.
Je suis certainement coincée, ça doit être ça.
Donc ça me fascine, quand même, un tel étalage de vulgarité. Il n'y a plus de retenue. Il n'y a plus de limite. Et des millions de personnes suivent ça pendant des semaines et des semaines. Mais les gars, si vous savez pas quoi faire de votre cerveau, on vous interdit pas d'en faire don à la science, quoi.

Ça me fascine, mais ça me fait aussi enrager. Bordel, on essaye de tirer les gens vers le haut, de leur montrer des trucs et des machins, et de leur donner les outils pour aller un peu plus loin télévisuellement (...pour commencer), et les mecs de Jersey Shore se pointent et chient partout ! Mais qu'ils se niquent tous les uns les autres, je m'en fous dans le fond, ils n'ont pas attendus d'être filmés pour ça de toute façon, et je soupçonne qu'ils soient tellement torchés qu'ils ne s'aperçoivent bien vite même plus de la présence des caméras (l'explication est ptet à aller chercher par là, d'ailleurs). Mais on n'a pas besoin de lobotomiser les masses, qui de vous à moi n'ont pas vraiment besoin de ça vu qu'elles ont déjà des télé réalités moins vulgaires mais guère plus intelligentes à leur disposition, semaine après semaine.

Alors ok, c'est génial, on voit des jeunes se murger et niquer. J'en suis ravie. Mais qu'on ne vienne pas me raconter que c'est drôle, c'est pathétique. Que des jeunes vivent dans un état légumineux sur le plan intellectuel et n'aient rien d'autre en tête que d'aller se biturer tous les soirs pour lever d'autres gogos de leur espèce, c'est déjà assez parlant sur l'état de notre société, mais si en plus on se met à les filmer pour que d'autres les regardent faire en se tapant sur les cuisses et commencent à penser que c'est ça, s'amuser, alors là franchement on est dans l'urgence d'une guerre nucléaire fissa.

Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend, on se dit qu'on aurait bien envie d'aller se pinter la gueule. Voyez, c'est comme ça que ça commence.

8 janvier 2011

Family Reunion

Et nous y voilà, 2011 marquant, comme prévu, le retour des Walkers. Ce qui est bien c'est que, n'ayant pas vu la série depuis des lustres (je me suis arrêtée après quelques épisodes de la saison 3), j'ai quasiment le sentiment de redécouvrir la série, tout en ayant le confort de déjà la connaître.
Visiblement, j'ai bien choisi mon timing puisque je me souviens du prénom de tout le monde (ne riez pas, ça me demande vraiment beaucoup de temps d'assimiler les noms des personnages lorsque je commence une nouvelle série), mais que je ne me souviens pas des intrigues dans le détail, ce qui me permet de ne pas me spoiler moi-même. Ce qui serait quand même sacrément nul, vous ne trouvez pas ?

FamilyReunion

Ainsi me revoilà en famille, une autre famille fantasmée comme je les ai toujours aimées.
C'est ma science-fiction rien qu'à moi. Une porte vers un monde qui continuera de me fasciner quoi qu'il arrive, quelle que soit la forme qu'il prend : la famille. Ses engueulades où la vérité sort soudain par torrents, ses instants de grâce et de sincérité, souvent plus silencieux que les disputes, les dîners à rallonge où dix conversations se croisent, les membres de la famille qui s'ajoutent avec le temps... tout ce que je n'arriverai jamais à voir dans la vie réelle, je viens le chercher chez les Walkers.

Pourtant, je refais tout le chemin depuis le début, et certaines choses me déçoivent. Le temps a passé et certainement, j'ai idéalisé certaines choses dans la série. Je ne sais pas si c'est mon mal de crâne, mais je n'avais jamais réalisé à quel point la musique pouvait être omniprésente, voire lourde, dans ces premiers épisodes vus cette semaine. Et la musique, en plus d'accompagner chaque scène en permanence, n'est pas toujours exactement en osmose avec les scènes, elle semble parfois surjouer l'ambiance, quand il ne lui arrive pas ponctuellement de tout simplement mettre à côté. Je ne m'en rappelais pas comme ça. C'est assez énervant parce que ça me donne l'impression qu'on cherche à me tenir occupée avec des babioles musicales quand je voudrais me plonger dans la série à cœur perdu. J'apprécierais volontiers plus de retenue dans l'accompagnement musical, mais peut-être que ça se tasse au bout de quelques épisodes ?

Ça ne m'arrête pourtant pas, d'ailleurs j'ai bientôt fini le premier DVD de mon coffret de la première saison (ce qui vu mon emploi du temps cette semaine est tout de même une belle performance). Les retrouvailles priment sur le reste. Toute série a ses inconvénients, je suppose, surtout au démarrage, j'avais simplement oublié.
C'est un peu plus tiède que prévu, en fait. Mais c'est quand même un plaisir.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Brothers & Sisters de SeriesLive.

7 janvier 2011

Le Canada a peur

InSecurity

Au juste je ne saurais pas vraiment dire ce que cette série me rappelle. Je sais juste que devant le pilote d'InSecurity, j'ai eu une grosse bouffée de nostalgie amusée, comme si j'avais regardé ce genre de séries quand j'étais plus jeune. C'est sans doute le cas dans le fond même si assez peu d'exemples me viennent à l'esprit (en fait là tout de suite, je bloque sur The war Next Door et Voleurs de Charme, mais il y en a nécessairement eu d'autres).

Le principe d'InSecurity n'est pas de faire de l'humour en soulignant qu'on fait de l'humour. Mais ce n'est pas non plus d'être extrêmement subtil non plus. Du coup ça fonctionne bien parce qu'on n'a pas l'impression de se faire prendre pour un bœufs, sans pour autant être trop sollicité intellectuellement. C'est sans doute la recette que devraient appliquer la plupart des comédies, ce serait déjà un bon objectif pour pas mal d'entre elles. Mais ça fonctionne essentiellement parce qu'on est en single camera, il faut l'admettre.

On se retrouve donc avec une équipe de bras cassés qui a tous les symptômes de l'équipe de bras cassés, avec quelques fulgurances par-ci par-là mais surtout de gros cas, et pas mal de scènes où l'on enfonce un peu le clou mais sans aller jusqu'à l'overdose. Non, InSecurity ne s'amuse pas à faire de la haute voltige, l'humour n'est ni fin ni original, mais en tous cas, les objectifs que la série s'est fixée, elle les tient. C'est drôle, un peu parodique, et très franchement les personnages sont sympas, même s'ils gagneront vraisemblablement, avec le temps, à s'étoffer de quelques frivolités les rendant plus attachants et barrés qu'ils ne le sont. On attend des dialogues un peu plus mordants, un personnage de méchant franchement charismatique, des bourdes énormes... oui, ce qui plait dans le pilote d'InSecurity ne plait que parce que c'est un pilote, pour la suite il faudra faire mieux, mais on pardonne parce que ce n'est que le coup d'envoi et qu'il faut réussir le difficile exercice de présenter un univers dans lequel, pour la première fois depuis longtemps, les enquêteurs sont totalement nuls. On n'avait plus vraiment vu ça depuis une décennie !

Au final, je mets plus volontiers InSecurity sur ma liste des comédies à suivre hebdomadairement qu'un pénible The Big Bang Theory. Ca ne mange pas de pain, ce sera parfait dans le train, et ça change un peu. Au-delà de ça...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche InSecurity de SeriesLive.

6 janvier 2011

La question qui fâche

Comme à chaque saison, ORICON a demandé à son lectorat : "quelles sont les nouveautés que vous attendez avec le plus d'impatience ?". Et comme à chaque saison, je suis à la bourre pour vous délivrer ce classement. Alors hop, pas d'intro, rien, voilà, on passe tout de suite au nerf de la guerre.

1 - Taisetsuna Koto wa Subete Kimi ga Oshiete Kureta
2 - Gaikoukan Kuroda Kousaku
3 - LADY
4 - CONTROL
5 - Bartender
6 - Gou
7 - School!
8 - Misaki No.1!
9 - Fuyu no Sakura

Alors comme ça c'est fait, si jamais vous trouviez que la saison était fade, bah ce n'est pas ce classement qui va vous détromper, vu qu'en gros, on s'y fiche un peu de ce que les séries racontent pourvu qu'elles aient le casting qui fait mouche, et encore, c'est plus la force de l'habitude qu'un talent extraordinaire qui semble mener à cette conclusion. Heureusement qu'en-dehors de la saison d'Aibou (qui se finit genre en mars) il n'y aucune série renouvelée cette saison à ma connaissance, ce qui, vous en conviendrez, est devenu assez rare finalement, parce que là vraiment ce serait le pompon.

Dans ce classement, les séries que j'attends sont... aucune, aucune et aucune. Et un peu aucune, ça dépendra du pitch. C'est carrément la dèche. Ce qui me rassure, c'est que quand on réfléchit bien, c'est un peu l'impression que donnait l'hiver 2010 aussi, et qu'on y a tous survécu, je dirais même que les perles de l'année sont arrivées ensuite, au printemps et à l'été, donc dans le pire des cas, je propose de serrer les dents et d'attendre que ça passe.

SchoolxSchool

Mais quand même, School et Misaki No.1! dans les séries les plus attendues de la saison, ça fait un peu mal où vous savez.
Voilà et pour ceux qui auraient des questions, oui je suis de mauvaise humeur. On le serait à moins.

Publicité
5 janvier 2011

Pas vue venir

Pour une raison qui m'échappe, hier j'ai eu une petite pulsion de sitcom. Vraiment, je ne sais pas d'où ça m'est venu, à plus forte raison parce que les sitcoms, d'ordinaire, ce n'est que modérément mon truc.
Et pourtant, hier...

MikeMolly

 

Betterwiththem

Je suis d'ailleurs assez étonnée parce que ces séries, et notamment Mike & Molly, ne m'avaient pas franchement convaincue au départ. Et finalement, bah je sais pas, je m'attache au côté romance de Mike & Molly (ainsi que l'extraordinaire perso de la sœur de Molly dont je déguste chaque scène) et je suis de plus en plus sous le charme des personnages de Better With You.
Donc finalement, l'air de rien, ces derniers temps, je me suis fait une séance de rattrapage qui avait une forte parenté avec une intégrale, osons le dire. Double intégrale, donc.

C'est assez étonnant, quand même, vu mon ressenti du moment, et l'objectif de revoir Brothers & Sisters en ce début d'année (mais finalement je n'ai regardé que le pilote), ça parait un peu incongru.
Mais bon, la téléphagie, c'est aussi ça, être pris par surprise par l'envie de regarder des trucs dont on sait très bien qu'on ne tombera jamais follement amoureux, mais qu'on trouve, une fois de temps en temps, plaisir à regarder en intraveineuse, juste parce que ça met de bonne humeur. C'est même pas un guilty pleasure, parce que je ne trouve pas ces séries nulles, mais peut-être tout simplement qu'à la faveur d'un coup de mou comme j'ai eu pendant les fêtes, où j'étais dans l'après-Doctor Who, ça marchait mieux sur moi que pendant la saison des pilotes, à la rentrée. Finalement, j'étais peut-être sévère, j'attendais trop de ces séries.

Ces revisionnages pendant lesquels je donne une nouvelle chance à certaines séries, c'est vraiment une source de surprise sans fin.

4 janvier 2011

Home is...

Les retrouvailles avec la famille après avoir longtemps été séparés, c'est émouvant.
Surtout quand c'est avec eux !

BrothersandSisters

Ça y est, nous sommes en 2011 et, comme je me l'étais promis, je reviens vers les Walkers. Il y a de l'orgie monomaniaque dans l'air.

3 janvier 2011

Déloyale concurrence

Bon alors je sais, aujourd'hui, s'il faut faire un post nécrologique, tout le monde considère qu'il est évident de parler de Pete Postlethwaite. Quitte à passer pour encore plus ignorante que je ne le suis, mais je ne vois pas vraiment qui c'est, pas sans lire au minimum sa fiche IMDb. En revanche, la mort dont on va beaucoup moins vous parler parce que plus ça date plus on considère que vous n'avez pas besoin de vous embarrasser avec de la culture, c'est le décès d'Anne Francis.

Pourquoi je connais Anne Francis ? Pas nécessairement pour les bonnes raisons, d'ailleurs. C'est pas le problème.
C'est la superbe créature qui interprétait le rôle éponyme dans Honey West, dont je vous ai déjà parlé et dont, même, vous avez pu découvrir le générique. Et je ne doute pas que vous l'ayez vu, puisque vous êtes des lecteur curieux.
...
Oui-oui, c'est bon, j'attends pendant que vous allez voir.
Voilà, donc Anne Francis, ses yeux perçants, son grain de beauté et son allure froide mais sensuelle, ça m'avait marquée, en dépit du fait que je n'avais regardé que le pilote de Honey West, et encore, c'était il y a longtemps. Mais déjà j'avais fait la fiche pour ceux qui manquaient cruellement de culture...

C'est toujours comme ça quand deux célébrités décèdent à quelques heures d'intervalles, il y en a toujours une pour voler la vedette à l'autre. A mon échelle, j'aurai permis une dernière fois à Anne...

Honey

2 janvier 2011

¡Arriba! ¡Arriba!

L'année commence, la saison nippone aussi (depuis quelques heures), il était donc grand temps que j'en finisse avec ma flemmingite des fêtes de fin d'année et que je me préoccupe un peu de vous parler de ce qui nous attend pour la nouvelle saison nippone. Naturellement, un bilan circonstancié apparaitra prochainement sur SeriesLive afin de jeter un regard d'ensemble à la saison automnale qui vient de s'écouler.
Mais comment résister à l'envie de parler de ce qui nous attend ? On est une pilotovore, ou on ne l'est pas, que voulez-vous...

Quotidienne


- Sakura Shinjuu (Fuji TV)
L'histoire : La romance contrariée d'un japonais et d'une coréenne sur fond de distillerie dans le fin fond du Japon.
L'avis : On retrouvera une actrice coréenne dans ce soap romantique assez peu alléchant de mon point de vue...
>  Du lundi au vendredi à 13h30 à partir du 5 janvier

Lundi


- Taisetsuna Koto wa Subete Kimi ga Oshiete Kureta (Fuji TV)
L'histoire : Deux professeurs qui sont sur le point de se marier voient leur histoire bouleversée lorsque l'un d'entre eux a une aventure... avec une élève.
L'avis : Je note que Fuji TV tente de changer un peu le principe de base de ses romances du lundi soir pour nous offrir ce qui a tout l'air d'être une radiographie d'un couple qui se détruit. Ou d'un triangle amoureux, si on est pessimiste.
>  Le lundi à 21h à partir du 17 janvier

Mardi


- CONTROL (Fuji TV)
L'histoire : Une enquêtrice à la vie personnelle chaotique fait équipe avec un professeur en psychologie pour résoudre des crimes particulièrement violents.
L'avis : J'ai arrêté d'écouter à partir du mot "enquêtrice".
>  Le mardi à 21h à partir du 11 janvier

- Quartet (TBS)
L'histoire : Une unité spéciale est lancée, avec des jeunes au lourd passé travaillant pour la police en s'infiltrant dans divers milieux peu recommandables...
L'avis : Oui, moi aussi j'ai vu 21 Jump Street. En tous cas j'adore le look de Saki Fukuda pour la promo, pour ce que ça vaut.
>  Le mardi à 01h à partir du 18 janvier

- FAKE (NHK)
L'histoire : Une quarantenaire célibataire à la vie personnelle en jachère a le don de distinguer le mensonge de la vérité...
L'avis : J'avoue n'avoir pas trop compris dans quelle mesure ce don va être employé : enquêtes ou pas ? Le personnage principal bossant dans une fac, ça semble assez flou. Mais c'est ce qui conditionnera mon intérêt pour la série.
>  Le mardi à 22h à partir du 4 janvier

- Shijuukunichi no Recipe (NHK)
L'histoire : Après avoir divorcé de son mari, une femme retourne vivre chez son père, qui vient de perdre son épouse. La maison devient progressivement le point de chute de plusieurs personnes au parcours très différent.
L'avis : J'avoue que côté drame, ça peut valoir le coup de tomber sur cette espèce d'auberge espagnole. J'aimerais bien voir ce que ça va donner...
>  Le mardi à 22h à partir du 15 février

- Utsukushii Rinjin (Fuji TV)
L'histoire : Le face à face de deux femmes, l'une célibataire et mystérieuse, l'autre mariée et heureuse... l'une étant sur le point de gâcher la vie de l'autre.
L'avis : Ah, des séries pour rappeler aux spectatrices nippones que le célibat c'est le mal, il en faut une par saison, c'est contractuel.
>  Le mardi à 22h à partir du 11 janvier

Mercredi


 - Misaki Number One! (NTV)
L'histoire : Une hôtesse de club nocturne très populaire prend en charge un poste d'enseignante suite à une promesse faite à un ancien professeur.
L'avis : Mais faut arrêter avec ces personnages aux professions improbables qui deviennent profs, on-s'en-bran-leuh ! C'est quoi cette obsession typiquement nippone ?
>  Le mercredi à 22h à partir du 12 janvier

Jeudi


- Gaikoukan Kuroda Kousaku (Fuji TV)
L'histoire : Officiant dans plusieurs pays du monde, un diplomate, aidé de sa coéquipière, doit veiller au bien des Japonais vivant à l'étranger.
L'avis : Ah tiens, c'est un peu plus original que la moyenne, tout ça. J'espère qu'il ne sera pas trop question de terrorisme (contrairement à ce que certains résumés laissent penser) et qu'on aura une série un peu plus intelligente que la moyenne. Faut en profiter, pour une fois qu'un pitch permet à une série de ce genre d'aller plus loin que d'ordinaire... ce serait dommage.
>  Le jeudi à 22h à partir du 13 janvier

- Honboshi (TV Asahi)
L'histoire : Ancien psychologue, un détective semble capable de distinguer quand une personne ment, et quand elle dit la vérité, rien qu'en l'observant.
L'avis : Si FAKE ne s'en charge pas, c'est donc Honboshi qui tentera de repomper les idées de Lie to Me. Comme c'est excitant.
>  Le jeudi à 20h à partir du 20 janvier

- Jidankoushounin Gouta Keshi (NTV)
L'histoire : Un diplomate s'est recyclé comme négociateur et utilise ses compétences acquises dans sa carrière précédente pour, avec l'aide de son assistante, libérer les personnes prises en otage.
L'avis : Euh... QUOI ?! Deux diplomates la même saison, le même soir, sur deux chaînes concurrentes ? Heureusement que celle-ci a l'air plus tournée vers l'action, sinon ça serait franchement gros.
>  Le jeudi à 23h58 à partir du 6 janvier

- Kokuhatsu (TV Asahi)
L'histoire : Un avocat qui ne travaille que comme commis d'office se bat pour établir la vérité, sans se soucier d'être payé. Pourtant, c'est ce même tempérament qui a causé la mort de son épouse, le mettant en froid avec sa fille.
L'avis : Autant j'aime particulièrement la perspective de s'envoyer un legal drama japonais derrière la cravate cette saison, autant le background du personnage ne me rend pas la série très sympathique. Mais bon, yaura Miki Maya...
>  Le jeudi à 21h à partir du 13 janvier

Vendredi


- Akuto (TV Asahi)
L'histoire : Une équipe de flics que rien n'arrête, et surtout pas la morale, voit arriver un nouveau chef de service particulièrement droit dans ses bottes.
L'avis : Oui, moi aussi j'ai vu The Shield.
>  Le vendredi à 21h à partir du 21 janvier

- Bartender (TV Asahi)
L'histoire : Un barman de génie, qui a remporté le plus éminent concours en la matière en Europe, tente de faire carrière au Japon.
L'avis : Wow. Ca c'est du pitch. Ça me fait tout chaud à l'intérieur, un truc aussi bateau qu'on essaye quand même de nous vendre. Sérieux, faut des couilles pour baser une série sur... rien.
>  Le vendredi à 23h15 à partir du 4 février

- Heaven's Flower (TBS)
L'histoire : En 2060, dans un monde dévasté où plus rien ne pousse, une froide tueuse à gages fait la rencontre d'un policier.
L'avis : Série d'anticipation + romance + casting improbable = must see de la saison. Au moins le pilote. C'est vraiment trop bizarre pour être ignoré.
>  Le vendredi à 00h20 à partir du 14 janvier

- LADY (TBS)
L'histoire : Après avoir été formée par le FBI, une profiler prend ses fonctions dans la police japonaise.
L'avis : Une série avec un titre comme ça, je me sens obligée de regarder, même si j'ai un mauvais pressentiment.
>  Le vendredi à 22h à partir du 7 janvier

- URAKARA (TV Tokyo)
L'histoire : Des chasseuses de prime sexy ont pour modus operandi, au lieu d'abattre leurs cibles, de les faire tomber amoureux.
L'avis : Le groupe féminin de pop coréenne KARA se colle à la série douteuse de TV Tokyo cette saison. Bah c'est du joli.
>  Le vendredi à 00h15 à partir du 14 janvier

Samedi


- Deka Wanko (NTV)
L'histoire : Une jeune recrue de la police à l'odorat particulièrement développé surnommée Wanko ("clébard") résout des enquêtes.
L'avis : Vous pensiez que c'était miteux ? Attendez d'apprendre que le personnage considère un chien policier comme son adversaire le plus féroce. Mon Dieu, même moi je peux pas défendre ça.
>  Le samedi à 21h à partir du 15 janvier

- Shakking 2 (WOWOW)
L'histoire : Après avoir emprunté une somme folle, un homme, aidé de son entourage, commence à monter des plans invraisemblables pour extorquer de l'argent à des gens malhonnêtes, et rembourser ce prêt avec leur argent sale.
L'avis : C'est grave si j'ai pas vu le premier ? Je vais ptet essayer de me pencher dessus, j'aime bien ce que je lis.?
>  Le samedi à 12h à partir du 8 janvier

- TARO no Tou (NHK)
L'histoire : Un biopic dédié à un artiste contemporain, né dans une famille d'artistes.
L'avis : A ma connaissance, les biopics sont rares au Japon, j'espère donc pouvoir suivre celui-là.
>  Le samedi à 21h à partir du 26 février

Dimanche


- Dr. Irabu Ichirou (TV Asahi)
L'histoire : Médecin à la carrière en déroute, méprisé par tous, le Dr. Irabu Ichirou est un personnage immature et bizarre, avec une étrange obsession pour les piqûres.
L'avis : Des... piqûres ?! Ah non alors ! Aucune chance que je regarde une série d'horreur !
>  Le dimanche à 23h à partir du 30 janvier

- Gou (NHK)
L'histoire : Le destin hors du commun d'Oeyo, également connue sous le nom de Gou, une jeune femme amenée à épouser le second shogun de l'ère Tokugawa.
L'avis : Pas facile de passer derrière Ryoumaden, mais c'est le 50e taiga de NHK, ça se fête !
>  Le dimanche à 21h à partir du 9 janvier

- Fuyu no Sakura (TBS)
L'histoire : Un homme dans la trentaine, solitaire, qui s'occupe de sa mère dans un bled paumé, fait la rencontre d'une femme mariée quarantenaire venue se ressourcer en cherchant des cerisiers qui fleurissent en plein hiver.
L'avis : Plus sirupeux que ça, ça va être difficile, j'ai chopé une carie rien qu'en lisant le résumé.
>  Le dimanche à 21h à partir du 16 janvier

- School! (Fuji TV)
L'histoire : Après avoir passé 20 dans le bâtiment, un homme accepte de devenir enseignant dans l'établissement où il a étudié.
L'avis : J'en ai marre des gens qui s'improvisent prof !!! *pleure* *se roule par terre en hurlant* *tape des pieds*
>  Le dimanche à 21h à partir du 16 janvier

- The Music Show (Fuji TV)
L'histoire : Un drama reproduisant l'ambiance en temps réel (et de façon apparemment "interactive") d'un télé-crochet musical.
L'avis : Par le créateur de The Quiz Show. J'ai hâte, putain, vous avez pas idée. Le pilote a été diffusé il y a quelques heures, j'essaye quand même d'attendre les sous-titres avant de me ruer dessus...
>  Là, maintenant, aujourd'hui, ça a commencé à 23h30 !

HeavensFlower

Outre The Music Show, qui, entre autres de par la parenté assumée avec The Quiz Show, me semble original et alléchant, il y a quelques dorama qui attirent mon attention, dont Heaven's Flower (en espérant que ce soit mieux que Clone Baby qui occupait la case précédemment), Shakking 2, TARO no Tou, Akuto mais seulement si c'est vraiment hardcore, et Shijuukunichi no Recipe. Le reste... on verra bien. On a souvent des surprises après tout, et il faudra notamment voir ce que donnent nos deux diplomates.

Bon, et puis, les vacances que je m'étais auto-octroyées sur SeriesLive touchant à leur fin, je vous invite à aller jeter un œil régulièrement dans la rubrique Séries du Monde où on parlera de toutes ces séries-là et bien d'autres...

2 janvier 2011

[DL] Sherlock

Le premier générique de l'année sera donc britannique (que de chemin parcouru !). Pas forcément le meilleur générique que j'aie vu, mais un bon générique quand même, essentiellement grâce à son thème musical vu que, visuellement, c'est pas absolument sublime. En fait j'aime bien ce qui se dégage des plans de façon individuelle mais, ensemble, ils forment quelque chose d'un peu brouillon et déstabilisant. On ne sait, au juste, pas très bien à quoi s'en tenir avec cette série si on ne l'a pas encore vue.

Sherlock
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Étrangement, je ne sais pas trop pourquoi au juste parce que ça n'a pas grand'chose à voir, mais le générique de Sherlock me fait regretter qu'il n'y en ait pas pour Party Animals (ça doit être le plan du titre, allez savoir). Il y a des séries auxquelles on aimerait bien pouvoir repenser avec un petit générique dans les oreilles, Sherlock a cette chance (et en a besoin vu la distance qui séparera les deux saisons), Party Animals ne l'a pas. Voilà, c'était le paragraphe mélancolique du jour, mais vraiment, ces séries britanniques, elles ont des saisons trop courtes et pas assez de génériques. C'est dit.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Sherlock de SeriesLive.

Publicité
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité