Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

ladytelephagy

16 janvier 2007

[DL] Boomtown

Ga. Oui, tout-à-fait : juste ga. Ya rien d'autre à en dire : réalisation impeccable (gaaaa), musique envoûtante (gaaaaaa !) et casting ahurissant (Neal McDonough gaaaaaaaaaaaaaaa !). Je pourrais tenter d'avoir un propos constructif et argumenté...
Mais : ga.

Boomtown_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Mon éternelle reconnaissance à France 3 qui a la bonne idée de rediffuser ce que France 2 n'a pas super bien traité.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Boomtown de SeriesLive.

Publicité
16 janvier 2007

[DL] Lincoln Heights

La charmante série familiale (mais pas trop) Lincoln Heights vient de débuter aux States, et je n'ai qu'une envie après avoir vu le pilote : voir la suite ! Dans l'intervalle, il reste toujours le générique...

Visuellement, rien que de très classique, on a droit à un mélange de mise en situation (aaaah, L.A., ses échangeurs autoroutiers, ses voitures de police...), d'action (...ses voitures de police, on vous dit !), et naturellement, de famille (on est quand même sur ABC Family, faut assumer), à grands renforts de filtres orangés du plus bel effet. Vous vous doutez bien qu'il y aura un "mais" ! La musique est kistchissime au possible : le générique de Lincoln Heights est un merveilleux retour dans le temps, genre au minimum, 15 ans en arrière. Facile. C'est tellement désuet que c'en est charmant !

LincolnHeights_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir ! Lien mis à jour le 2007-09-28. ^_^

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (à ce stade c'est bien parce que vous le voulez) : la fiche Lincoln Heights de SeriesLive.

16 janvier 2007

La maison jaune d'Eddie Sutton

La maison que l'officier Eddie Sutton s'apprête à acquérir évoque pour lui et sa femme une certaine image de la vie de famille : une demeure, bien que modeste, tirée d'images d'Epinal, où leurs trois enfants grandiraient dans une maison avec jardin, chacun d'entre eux ayant sa propre chambre, et le couple retrouvant son intimité... C'est donc la raison pour laquelle Eddie insiste tant auprès de son épouse pour tenter le coup et se lancer dans l'aventure.

La seule raison ? Bon, pas tout-à-fait. Car cette demeure n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de parfaite, puisqu'elle est, d'une part, largement décrépie, et d'autre part elle a été saisie après une descente de police qui en a délogé une bande de dealers. La petite maison n'est en effet pas situé dans la prairie, mais bien dans le quartier un peu remuant de Lincoln Heights, où Eddie a grandi durant ses jeunes années... et tout fait pour se casser de là aussi vite que possible.
Mais à présent, voilà que la maison de Lincoln Heights incarne pour lui non seulement un idéal de vie familiale, mais aussi un idéal tout court. Vendue pour une bouchée de pain et prête à accueillir une famille toute entière, la maison est désormais investie d'une nouvelle fonction : il s'agit de réimplanter un peu de respectabilité dans le quartier. Et Eddie, songeant sans aucun doute à l'endroit où il a passé son enfance, aimerait participer à la réhabilitation de ce secteur où la police n'a plus aucune autorité, et n'est pas reconnue par ses habitants eux-mêmes, laissés à leur pauvreté et à la merci des délinquants de tous poils.

Dans la nouvelle série d'ABC Family, on trouve, certes, des personnages ultra-lisses (je le répète, c'est une série d'ABC Family !), mais Lincoln Heights propose tout de même, et c'est drôlement intéressant, un constat social qui, sous l'impulsion du personnage principal d'Eddie Sutton, jeune père de famille plein de bons sentiments, devient carrément une expérience sociale. Voilà un homme qui est posé devant un dilemme sacrément puissant : d'un côté il veut améliorer la vie de sa famille en la tirant d'un immeuble dans lequel elle étouffe, et d'un autre côté il rêve secrètement de changer au moins un peu, à son niveau, le monde ; à commencer par le quartier difficile où il a grandi, et qui, en fait, n'a pas envie de choisir. Malgré le fait qu'il y ait de grandes chances que les deux soient incompatibles (la tournure du hold up dés le pilote éloigne tout doute à ce sujet : Lincoln Heights n'est pas un hâvre de Paix tel qu'on l'envisage en général pour éduquer ses enfants) il a tout de même envie d'essayer. Ca force le respect, quand même !

L'optimisme (néanmoins non-forcené) d'Eddie, et son désir d'au moins semer la graine qui pourrait permettre au quartier de son enfance de s'améliorer, et d'amorcer un cercle vertueux dans une communauté qui ne croît plus tellement que sa vie peut s'améliorer, forment un message particulièrement positif, mais participent aussi d'une démarche qu'on a envie de suivre. Malgré tout le scepticisme qu'on voudrait ressentir envers cette tentative, et même si on s'attend à tout moment à ce qu'Eddie soit déçu et baisse les bras (même si bien entendu pour les besoins du scenario, ça n'arrivera probablement pas avant la fin de la série) on ne peut que brûler d'envie de voir les choses, effectivement, aller mieux.

Plus que les aventures ô combien classiques d'une famille, c'est l'aventure de ce quartier qu'on a envie de suivre. Grâce à ce pilote faisant bonne mesure entre bonnes intentions et chances plus que restreintes d'aboutir, avec ce qu'il faut d'action ultra-classique, et visiblement, l'amorce d'un arc autour des conséquences du braquage/prise d'otage qui tourne mal, on est immédiatement immergé.

Lincoln Heights ne fait pas de démonstration de force avec ce premier épisode : les dialogues sont simples, la réalisation fait penser à pas mal de séries des années 90, très conventionnelle (le générique est à cet égard une perle), et les acteurs ne débordent pas de charisme (sans être mauvais, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) et d'ailleurs sont plutôt méconnus (Michael Reilly Burke; sans doute le plus connu de tous, est un habitué des seconds rôles). Pourtant avec ce seul scenario, ce fil rouge, cette sorte d'idéal, on se sent irrémédiablement attiré. En cette pleine vague de série reposant sur des concepts, sur des castings fabuleux, ou des réalisations efficaces, Lincoln Heights est un ovni porteur de réelles valeurs qui, même si on ne les partagent pas, font qu'on a vraiment envie de rester attentif.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la toute fraîche fiche Lincoln Heights de SeriesLive.

15 janvier 2007

Derrière chaque doubleur se cache un censeur

20minutes (et sans doute quelques autres) nous informe que la télé édulcore les productions étrangères. Pouah eh, tu parles d'une nouveauté !!! Si comme moi vous tendez l'oreille pendant une série en VO, ou, pour les autres, si vous... savez lire sur les lèvres ? ...eh bien vous l'aurez remarqué il y a longtemps, et à de (trop) nombreuses reprises.

Cela dit, c'est une bonne chose qu'une fois de temps en temps, on le dise haut et fort. L'édulcoration n'est pas neuve mais elle est choquante et à bien des égards. A l'égard des auteurs, naturellement, car elle dénature leur propos, quel qu'il soit, et aussi parce qu'elle réduit chez eux toute capacité à se lancer dans des choses nouvelles, que la censure décourage.
A l'égard surtout des spectateurs, car il est rare qu'ils soient en mesure, notamment de par la façon extrêmement contrôlée qu'ils ont d'accéder à des oeuvres de fiction, et notamment les séries puisque c'est ce qui me préoccupe ici, de dire sur quoi on les a floués. A-t-on édulcoré un gros mot ? Ou simplifié un raisonnement ? A quel moment cette pratique se fixe-t-elle des limites ?

Pourtant, ces séries elles-mêmes viennent d'un pays de tradition puritaine, où la bonne morale se choque d'un rien. Et elle a réussi à passer le barrage de l'autocensure, de la censure de la chaîne... et chez nous, pays soi-disant des drois de l'Homme, on ne saurait digérer ces mots crus ? Il ne s'agit même pas du problème de faire des coupes, on parle carrément de travestir des oeuvres, c'est pire que TF1 qui... Brrr, je ne serai pas celle qui vous donnera cette horrible nouvelle.
Doit-on rappeler qu'en France, pendant les années 80, les nanas du Collaro Show se balladaient les fesses à l'air à une heure de grande écoute ? Et aujourd'hui on ne veut même plus prononcer le mot bite à la télé ?

Vous allez me dire (comme nombre de réactions sur 20minutes) qu'il suffit de regarder la VO sur les DVD. Ouais, bon : quand ils sortent, disons. Mais faut-il être accro à une série (et se saigner, dans une immense majorité des cas, de 40 euros) pour avoir droit à une oeuvre dans son intégralité, non travestie ?

Ces censeurs qui croient nous protéger (je partirai du principe qu'ils font cela de bonne foi bien que j'en doute) en édulcorant des dialogues ne font qu'aider à faire germer les comportements les plus extrêmes.

 

C'est dangereux, c'est pas bien, et boooooooooh !

15 janvier 2007

Cachez-moi cette série que je n'Oz voir...

Fuck ! Devoir attendre tout le mois de janvier... et tout le mois de février... et quelques jours en mars... ça en fait du temps à attendre. C'est pas comme si la vie étant en suspens d'ici-là (au contraire, c'est le moment de trouver des subventions) mais la sortie de la première saison de la merveilleuse série Oz semble encore trop lointaine pour être réelle. Pourtant cette semaine, ce même coffret sort en Belgique (mouais, j'vous retiens, les Belges, une fois !), ce qui donne tout de même un peu de consistance à cette release providentielle.

Rappel des faits : c'est pas facile d'être Ozoïno-maniaque. J'avais découvert la série il y a plusieurs années grâce à mon enregistreuse de l'époque, qui avait pris le risque de me prendre un épisode au hasard afin de me permettre de compléter ma COLLECTION. Lorsque j'ai vu la cassette, ce n'est pas simplement le postérieur rebondi de Kirk Acevedo en cellule d'isolement qui m'a convaincue de poursuivre l'expérience : c'est la noirceur intense qui se dégageait de la série. Ont suivi plusieurs enregistrements plus ou moins scrupuleux que j'ai dévorés avec impatience -mais jamais de nuit.

Hélas, mon enregistreuse a disparu du paysage au bout de quelques temps... fort heureusement, M6 n'a pas tardé à enchaîner sur la première saison (inédite) de Oz, genre en 20e partie de soirée, mais c'est pas grave. En dépit du fait que je captais la chaîne à grand'peine, j'ai donc religieusement enregistré chaque épisode, et regarder avec amour (ou ce qui peut s'en rapprocher quand on parle de cette série).

J'aurais dû le sentir venir : à caser une pub pour Serieclub avant, pendant, et après les diffusions des épisodes, il n'était pas difficile de comprendre que cette diffusion servait d'appât pour la chaîne câblée. Je me demande d'ailleurs si ça a marché. Toujours est-il qu'en plein émeute -CLAC ! Plus rien. M6 n'a jamais eu les tripes de diffuser la seconde saison. Trop violent, qu'ils disaient. Comme si la première saison était tendre, et comme si l'heure de diffusion laissait un quelconque doute au sujet du public qui parvenait à voir la série. Pffeu !

Donc : drame. Il m'a fallu attendre d'avoir Série Club temporairement pendant le premier trimestre 2005 pour enfin voir... la fin de la dernière saison. Gmbl...

Et pourtant, en dépit de tous ces inconvénients, et de ma découverte complètement décousue de cette série, je suis et reste complètement amoureuse de chacun des aspects de cette série (dont mais pas seulement, Christopher Meloni, il fallait que ce soit dit !). J'ai pu toucher du doigt une profondeur d'écriture, et une qualité de jeu, qu'on voit rarement ailleurs.

Ce coffret DVD, et de surcroît à ce prix ridicule (surtout au vu de ce que la FNAC consent à le vendre en import) : IL ME LE FAUT !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Oz de SeriesLive.

Publicité
15 janvier 2007

[DL] Committed

C'est pas pour ce que ça coûte : voilà pour assortir le (très) court générique de Committed. Je ne vous cache pas ma déception : ce n'est pas simplement un problème de durée, c'est une question d'homogénéité : le générique ne reflète en rien l'état d'esprit de la série.
Ce n'est pas tant le thème musical léger et simple qui fait du tort, que l'extrême dénuement de l'aspect video... Mais ne vous laissez pas décourager, tentez !

Committed_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (à ce stade faut vraiment le vouloir) : la fiche Committed de SeriesLive.

15 janvier 2007

A part Clown, c'est pas des clowns

Avant qu'elle ne soit bêtement renommée Marni et Nate, et plus encore bêtement diffusée dans le cadre de KD2A (une véritable aberration), il existait, à une époque, une délicieuse mais trop courte série intitulée Committed. Dans ce modeste sitcom nous présentant un duo d'amoureux au début de leur relation, la véritable force était que non pas l'un, mais bien les deux personnages principaux, étaient totalement barrés ! Ne cherchez pas, il n'y en avait vraiment aucun pour rattrapper l'autre.

Le pilote commence sur une présentation croisée de nos deux protagonistes racontant chacun, à travers leurs espérances pour le blind date qu'on leur a fixé, leurs derniers échecs amoureux : des flashbacks nous montrent Nate se comportant comme un véritable abruti, et Marni évoquant les attouchements de son oncle en riant. Mouais. Pas étonnant que le commun des mortels aie un peu de mal avec eux. Le soir du blind date arrive, et le courant passe à merveille entre ces deux allumés, chacun respectant les TOC ou bizarreries de l'autre (mais en eussions-nous douté ? De toutes façons les spectateurs français étaient avertis : leurs noms étaient au générique, ils ne pouvaient que s'entendre !). Je vous épargne les quelques retournements de situation qui nous attendent dans la suite du pilote et qui ne font que nous conforter dans l'idée que si c'est bizarre, alors ça va les rapprocher. Et qu'ils sont faits pour se mettre à la colle quoi qu'il arrive (parce qu'en plus, ensemble, ils sont mignons à mort).

Dés ce premier dîner, drôle et touchant à la fois, on peut sentir la magie de Committed opérer. Ce qui frappe, c'est qu'avant tout, le couple Marni/Nate ne fonctionne pas sur la structure comique habituelle Auguste/Clown blanc, si chère à de nombreux sitcoms du même genre. Citons les comparaisons les plus faciles : Dharma & Greg, Will & Grace, ou encore Dingue de Toi. Car dans ce couple, l'un ne sert pas de faire-valoir aux extravagances de l'autre. Non, les deux sont complètement azimutés, tenez-vous le pour dit. L'un a certes une personnalité plus expansive que l'autre (Marni ne tient pas en place, tandis que Nate semble terrifié par tout), mais, comme dans un épisode d'un Sex & the City taquin, ils ont simplement trouvé chez l'autre le monstre qui embrassera leurs trois têtes : ils se complètent sans qu'aucun personnage ne soit lésé.

En parlant de clowns, n'oublions pas de citer également les seconds rôles, et principalement Clown (interprété par l'excellent quoique peu bavard Tom Poston). Voilà encore des petits malins qui tirent admirablement bien leur épingle du jeu et qui, même si le personnage de Bowie est plus lisse que les autres, permet là encore de passer d'excellents moments. Mentionnons aussi (pour nous éviter tout problème) l'excellent Todd, irritant mais à dessein, et dont les airs pincés valent tout l'or du monde. Sa haine tenace envers Nate n'en est qu'à ses prémisses dans le pilote !

En dépit de son annulation, je reste fidèle à ce que j'en pensais lorsque j'ai goulûment regardé cette série pour la première fois...
Mahna mahna... Du du dudu du... Oh, à moins que vous ne vouliez faire les Mahna mahna, parce que je peux faire des Du du dudu du !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Committed de SeriesLive.

15 janvier 2007

Friday Night Hormones

Hou ! Des plaquages, des mecs qui crient, des muscles bandés sous des maillots moulants !!! De quoi émoustiller n'importe quelle nana ! N'importe laquelle... mais aux States, sans doute. Parce que Friday Night Lights est une série difficilement appréciable de notre côté de l'Atlantique.
Et en tous cas, cette nana, c'est sûr, ce sera pas moi.

Mais ne fuyez pas ! (pas encore) Il ne s'agit pas pour autant d'un mauvais show ! Au contraire Friday Night Lights est probablement le show sportif le mieux construit que j'aie vu.
Même si, bon, là, tout de suite, je me demande si j'en ai jamais vu... Si, forcément. Arli$$, ça compte ? Non ? Bon alors, Femmes de Footballeurs ? Ah ben merde c'est vrai oui : je ne regarde pas. Euh, alors 15/A ? Il me semble bien avoir vu le pilote de cette teenagerie... dans l'temps... vaguement... quasiment sûre d'avoir vu au moins un trailer en tous cas.
Bon bref, la comparaison avec d'autres séries sportives n'est peut-être pas de rigueur, après tout. Alors comparons avec des émissions non-scriptées sportives (ou prétendues telles) : en fait Friday Night Lights est le fleuron de cette sorte d'émissions. Tout y est : de l'hormone, du spectacle, du suspense, de beaux jeunes gens, des caméras, du pognon, de la pression et un peu de drame pour la fin de l'épisode. Pour faire bonne mesure.

Avec cette série, on n'a pas vraiment l'impression d'assister à une fiction, mais seulement à un documentaire bien foutu sur une équipe de Panthers du Texas. Ce qui, mon visionnage de la 1e saison de Reba avançant, n'a pas manqué de me faire penser à la réfléxion de l'actrice et personnage éponyme dans le second épisode : "Qu'est-ce qui est plus embarrassant pour une école du Texas ? Une ado enceinte, ou une saison perdante ?". L'ado enceinte s'en tire à bon compte. Ici non plus il n'est pas question que l'équipe perde le match, la ville entière respire au rythme des matches et entraînements. C'est pathétique, mais vous voulez qu'on parle de l'autre football ?

Friday Night Lights est légèrement indigeste, donc, pour ceux qui :
- seraient allergiques à ce sport de brutes (aouch le coup d'épaule a pas du faire du bien !)
- seraient allergiques au sport dans son immense globalité (bienvenue au club !)
- seraient allergiques au beurre de cacahuète (c'est pas grave il reste toujours le Nutella)
- seraient allergiques à l'Amérique profonde ('tain merde les gars, pour une fois que ça se passe pas à NY ou L.A. !!!)
- seraient allergiques à l'accent texan (j'vous blâme pas, c'est pour ça que je ne regarde qu'un Reba par jour...)
- seraient allergiques à toute façon peu scrupuleuse de faire passer des vessies pour des lanternes (en l'occurence, nous faire croire que le football, c'est important !)

Bon mais, euh, si Friday Night Lights, c'est pas mal ! J'vous jure ! Là comme ça, ça se voit pas, mais le dernier tiers du pilote était pas mal !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Friday Night Lights de SeriesLive.

15 janvier 2007

[DL] Firefly

Comment parler de la série sans mentionner le générique ? C'est lui qui a entretenu, pendant plusieurs années, mon envie de découvrir Firefly, en dépit du délai qu'il m'a fallu attendre (et cette fois je n'ai hélas pas été la seule) pour découvrir le pilote.

Un peu d'action, un mélange incongru de western et de SF qui attire tout de suite l'attention, et un thème musical hors-norme : c'est la promesse de ce générique extrêmement bien conçu !

Firefly_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (on se demande comment ça peut arriver en deux posts consécutifs) : la fiche Firefly de SeriesLive.

15 janvier 2007

Take my love, take my land, take me where I cannot stand...

Bon sang ça fait du bien ! Ca faisait un peu plus d'un an que je n'avais pas regardé d'épisode de Firefly, et revoir le pilote était une bouffée d'air frais...!

Toutefois, ce pilote est à l'image de la série, et de ce qui selon moi l'a torpillée : l'épisode va beaucoup trop vite, se bornant à une façon superficielle d'aborder les choses et notamment l'univers de la série, pourtant conçu, ça se sent, de façon complexe. C'est quand même plutôt emmerdant pour un pilote, justement ! Là où Farscape avait par exemple très bien réussir à inclure son propre vocabulaire, Firefly se vautre complètement, avec deux phrases en langue étrangère totalement plaquées, et deux mots arrivés d'on ne sait où, qui trouvent, de surcroît, assez peu d'explication dans le contexte où ils sont prononcés. On nous balance aussi quelques noms techniques avec très peu d'explication, et même si on comprend visuellement à quoi, par exemple, correspond la base du vilain méchant pas gentil de notre affaire, on sent confusément une sorte de hâte fort regrettable.

Joss Whedon savait-il que ses épisodes lui étaient comptés ? On peut se le demander. Certainement que ce pilote a été conçu initialement pour durer plus de 45mn. Les éllipse temporelles ne sont pas tellement le problème : c'est surtout cet empressement à monter vite à bord des aventures du vaisseau sans laisser le temps de s'installer dans l'univers de la série.
Imaginez un peu l'incongruité de l'enchaînement : dans la première scène, Malcolm & co se frittent avec des locaux à cause de la fête de l'indépendance. Au programme : action, bonnes répliques, et démonstration de force. Là-dessus, générique, et hop ! On passe à notre doc et sa frangine River qui parlent d'une Académie dont on ignore tout, mais qui ont un tel naturel à en parler, sans aucune forme d'explication, qu'on a tôt fait de se demander si on n'a pas loupé un épisode ! Non-non, c'est normal, il a fallu faire des coupes... hélas on ne sort pas tellement de cette façon de fonctionner jusqu'à la fin du pilote. On comprend évidemment un certain nombre de choses sans se faire tenir la main, et il est évident que certaines explications/révélations appartiennent aux épisodes à venir, mais Firefly reste le type-même de pilote qui aurait supporté de prendre un peu plus son temps.

Quand je pense qu'après avoir boulotté la série lors de sa diffusion sur Serieclub, je ne me suis même pas donné la peine de regarder le film... faudra quand même que je me bouge un jour.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Firefly de SeriesLive.

Publicité
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité