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ladytelephagy

18 janvier 2007

L'amitié, c'est pourri

Mais qu'est-ce que j'ai bien pu fumer et/ou sniffer à l'époque pour trouver si transcendentales les premières saisons de Friends ? Vous pouvez me le dire, un peu ? A quel point ai-je pu être high pour rire aux éclats devant ces bêtises ? Hm ? Zavez une idée, vous ?

Bien qu'ayant évité soigneusement les rediffusions de M6 (de toutes façons j'avais aussi loupé les rediffs de France 2, d'AB1, de RTL9, de Jimmy... enfin bref : tout l'monde, quoi !) je suis tombée nez à nez avec le double épisode du mariage de Ross et... Emily, cette fois. Et je sais pas ce que je prenais à l'époque, mais ça m'a pas réussi. Franchement j'ai bien fait d'arrêter.

Je crois qu'entre les dialogues un peu fadasses et les blagues pas drôles, la palme revient tout de même à Matt LeBlanc. Rétrospectivement, Joey était vraiment une façon de traire la vache à lait jusqu'à la dernière goutte. Le jeu d'acteur de ce gars est une catastrophe ! Pourquoi je ne m'en suis pas aperçue plus tôt ?!

Dieu merci ça s'est arrangé avec les saisons côté dialogues, et même dans les premiers temps les dialoguistes ont eu quelques éclairs de génie (pour LeBlanc faudra quand même que je vérife avant d'avancer quoi que ce soit ; de toutes façons j'avais jamais fait attention à lui tant le talent de Matthew Perry crevait l'écran) mais vraiment ! Dans les années 90, on carburait à quoi ?! Ah non c'est sûr, c'est l'effet buzz qui a fait que cette série a eu une opportunité de se bonnifier avec les années, je ne vois pas d'autre explication. A la réflexion rien ne distinguait cette série, durant ses premières saisons, des autres sitcoms. Friends a mérité son succès sur le long terme mais avec le recul, elle a aussi eu un sacré coup de bol !

'Tain pis merde, ma cassette aussi est pourrie. L'image saute sur la fin du second épisode... Ah, mais il n'y a donc rien qui vaille, avec ce double épisode ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (ohé, sortez de votre grotte !!!) : la fiche Friends de SeriesLive.

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18 janvier 2007

Nulle part ailleurs

J'avais complètement oublié que j'avais ça dans mes cartons : voilà le pilote de South of Nowhere, petite série adolescente diffusée sur The N, chaîne que personne ne connaît ou presque. C'est dire si c'est un hasard ! Je dois être en pleine période de teenagerie, je ne sais pas. Je me suis envoyé le pilote (le second épisode, que j'ai aussi, attendra en revanche que mon overdose de beaux et jeunes gens soit passée) histoire de voir (et puis après le Dexter d'hier, c'est pas plus mal).

Au programme : trois adolescents quittent l'Ohio avec leurs parents pour s'établir à L.A. Le pilote est centré sur le point de vue de la fille de la famille, et accessoirement la cadette, Spencer, une petite gosse au visage de poupée qui, à l'instar de ses frères, attend beaucoup de cette nouvelle vie tout en l'appréhendant.

Faut pas. Le lycée où tombe la petite famille n'a vraiment rien d'un trou à rat, s'y posent exactement les mêmes problèmes que partout, seulement voilà : la fratrie Carlin est une bande de petites natures. Ca doit être le décalage horaire. Ou le fait que ce sont des bouseux. Ou plus simplement, ils ont un scénariste de merde. Ouais, j'penche plutôt pour ça.

Au programme : dispute de pom pom girls, compétition entre joueurs de basket, erreurs dans l'emploi du temps, et même ! Des problèmes de trafic (routier) à Los Angeles. Attention, c'est du gros.

Ok, j'exagère. Mais à peine. Si certains axes peuvent certainement profiter des développements ultérieurs (principalement le questionnement de Spencer sur sa sexualité après sa rencontre avec une étonnante camarade qui s'avère être... bon, sinon gay, au moins bi !), le reste n'est que business as usual. Je ne vous cacherai pas que je m'attendais un peu à mieux, quelque chose du genre Angela, 15 ans rencontre La Famille Green, quelque chose comme. Ok, j'avais mis la barre un peu haut, mais je trouve qu'une bonne série adolescente/familiale tous les cinq ans environ, c'est pas trop demander non plus, si ?

Alors, vais-je regarder ce second épisode ? Bon : j'aime pas gaspiller. Mais c'est uniquement pour pouvoir critiquer après en connaissance de cause, vu ? Ca n'a rien à voir avec le personnage d'Ashley qui est plutôt sympa (et j'adore la voix de l'actrice). Vu ? Et ptet bien que le générique n'est pas mal, mais ça s'arrête là !
VU ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche South of Nowhere de SeriesLive.

18 janvier 2007

Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de Brian ?

A priori tout lui réussit à ce garçon : il est gentil, charmant, serviable, plein de bonne foi et en plus il a un job plutôt cool. Franchement, ya pas de quoi se plaindre. Ok, il est est légèrement peu sûr de lui, mais à sa place, vous le seriez aussi si vous deviez en permanence avoir sous les yeux des couples qui ne rêvent que de vous maquer, alors que vous êtes célibataire et incapable de changer la donne durablement.

Et pourtant ya rien à en tirer de ce ptit gars. Brian est franchement le dernier des abrutis lorsque ça concerne les femmes. Il les choisit particulièrement mal, à croire qu'il le fait exprès ! D'abord, il sort avec la pire chieuse que la Terre ait porté, simplement parce qu'elle a la bonne grâce de se trouver là, ensuite il s'entiche de la petite amie de son meilleur pote. Faut vraiment être idiot. Non vraiment, en langage psy on parle d'actes manqués : tout pour éviter de tomber sur une fille avec qui ça pourrait marcher.

Voilà donc le pilote de What About Brian, en quelques mots. Bien qu'on se prenne d'affection pour le héros (ou c'est peut-être de la pitié ?) ce n'est pas facile d'accrocher sur le pitch on-ne-peut-plus léger de la série. Des mecs avec des problèmes de coeur, bon, franchement, chaque sitcom a le sien, et je vous épargne la revue de détail des séries dramatiques qui doit aussi regorger d'exemples. Bien-sûr, vous pourriez me répondre, c'est votre droit le plus légitime, que la série s'apprête à raconter comment Brian va devoir gérer le fait qu'il soit frappadingue de la copine promue fiancée de son meilleur pote, à plus forte raison après lui avoir fait une déclaration. Possible. Plus que problable. Mais vu comme Brian est instable et coeur d'artichaut, franchement, on s'en bat l'oeil. La petite esquive de la promise de son pote qui lui balance une blondinette dans les bras en fin de pilote, histoire de se dédouaner, n'a certainement gagné qu'un léger sursis. Ou pas. Il peut passer d'aventure en aventure (parce que, bon, sinon, on saurait quoi faire de Brian).
Mais en ce qui me concerne, il peut même se taper la femme de son autre meilleur ami (celle qui cherche à tout prix à avoir des relations extra-conjugales pour sortir son couple du marasme sexuel où il se trouve) sincèrement je n'en ai cure.

Reste un joli casting. Bon, d'accord ya Rosanna Arquette, mais je parlais surtout au sens décoratif du terme. Car ne nous y trompons pas, la grande force de What about Brian, c'est Brian : Barry Watson, dont on sait déjà que la tignasse cradingue et graisseuse fait fondre toutes les nanas, y compris les plus réservées (c'est au moins ça que 7 à la Maison nous aura appris : les prudes aiment les cheveux gras). Nous voilà donc en présence, une fois de plus, et pour résumer, d'une histoire proprette, d'un casting au cordeau, et jolis décors ensoleillés et...

Bon, on a fait le tour. Mais qu'est-ce que vous voulez que j'en fasse, moi, de Brian ? J'aime que les cheveux courts !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche What about Brian de SeriesLive.

17 janvier 2007

[DL] Good Girls Don't

Vous ne connaissez pas cette série (ou alors je vous tire mon chapeau) mais elle mérite pourtant le coup d'oeil. Good Girls Don't est, en quelques sortes, la version adolescente de Rude Awakening. Elle ne bénéficie certes pas d'actrices aussi charismatiques que l'irremplaçable Sherilyn Fenn, mais elle a ses qualités.

Comme je n'ai malheureusement pu voir que le pilote de cette série, diffusée sur une obscure chaîne de câble américain (Oxygen), j'ai décidé d'opter pour la version la plus longue possible du générique, même si je pense avoir en fait aussi inclus l'intro là-dedans. Bah, c'est aussi très sympa, allez, pourquoi se priver ?!

GoodGirlsDont_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Good Girls Don't de SeriesLive.

17 janvier 2007

I fall into pieces

Ce n'est pas que j'aime avoir un train de retard, c'est que ces derniers temps, j'ai du mal à suivre, on peut pas être au four et au moulin. Alors me voilà, avec quelques mois de retard, en train de m'essayer au pilote de Dexter, dont j'ai entendu dire plutôt du bien ces derniers temps. A raison. Enfin un personnage froid qui n'est pas vide (in your face, Dirt) !!! Depuis combien de temps n'avais-je pas vu ce type de héros à ce point distant et tourmenté ? Sans doute depuis Profit (ça demande réflexion en tous cas).

La particularité de Dexter, c'est d'être capable à la fois de nous montrer un être profondément ambigu et malsain, et en même temps de tirer du bon de tout ce qui sort de lui. Dr Jekyl ou Mr Hyde, même combat : les deux servent une certaine forme de justice. A mes yeux c'est cependant à la fois un élément brillant de la série (éviter de tomber dans une vision manichéenne des comportements humains) et dommageable, en fait, car c'est un peu trop facile que d'avoir ici un personnage dont les parts d'ombre servent finalement toujours à faire le bien (mais bon, il y a peut-être des limites à ce que le public peut tolérer de la part du personnage central d'une série que par définition, il va suivre pendant plusieurs semaines).

Mais qu'importe, car le pilote de Dexter est tout de même un chef d'oeuvre de discours doubles et malsains, et d'exploration de tout ce que l'être humain a de plus malade au sens psychiatrique du terme. Ce qui importe n'est pas tant comment Dexter est devenu ce qu'il est (à l'âge adulte, il ne semble pas tellement se poser la question dans cet épisode d'ouverture, qui ne nous laisse pas croire que c'est une quête fondamentale pour le personnage), mais comment il vit avec ce qu'il a de plus ignoble en lui, et tente d'en tirer le meilleur, oscillant toujours entre ses pulsions réelles et son attitude sociale. Dans cette sorte de double identité à la Bruce Wayne, Dexter a une parfaite lucidité sur cette valse hésitation qui, ne nous y trompons pas, repose sur le fait qu'il tente de se conformer à des normes sociales dont il sait pertinemment qu'elles ne lui conviennent pas, et dont il se joue. A cet égard, les scènes issues de l'enfance et l'adolescence (qui nous permettent d'apprécier le très bon James Remar... ce type se bonnifie avec l'âge !) sont des clés capitales, même si légèrement redondantes, sur la dualité que Dexter se prépare pour l'avenir.

Voilà une série qui est dérangeante à souhait, et qui l'assume ! Dexter développe tous les indices classiques permettant de reconnaître un psychopathe : les premières manifestations dans l'enfance, une intelligence aigue, une admiration sans borne pour les intelligences qui lui sont supérieures, un certain mépris pour ce que la Police compte d'éléments les plus méprisablement moyens, et une envie folle de jouer en permanence avec le feu, de se glisser à la barbe de tous ces uniformes pour leur donner des leçons sur son art sans jamais se faire prendre. Ouais, moi aussi j'regardais Profiler.

L'épisode voudrait nous faire croire qu'un arc s'ouvre devant nous, avec le jeu pervers qui s'initie entre Dexter, et l'auteur des découpages en série. A votre place, je ne m'y fierais pas. A la mienne en tous cas, j'émets de sérieuses réserves. Car ce que ce pilote amorce, et c'est ça qui est bon, c'est plutôt une étape du développement du déséquilibre de Dexter : son modus operandi est en train de changer. Désormais, il va jouer avec sa future proie au lieu de simplement la piéger et l'exécuter, et sans aucun doute flirter plus encore avec le bord du précipice. C'est en tout cas cela qui me semble être la promesse captivante de ce series premiere, et c'est cette perspective qui me fait toute acquise à la cause Dexter.

Depuis la disparition d'Oz et le lustre progressif de NY Unité Spéciale, c'est le show qui manquait à mon menu.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dexter de SeriesLive.

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17 janvier 2007

Grosse Poisse

Peut-on réellement apprécier l'humour de Grosse Pointe sans :
- savoir que le créateur en est Darren Star
- savoir que ce dernier a travaillé sur Beverly Hills et Melrose Place
- avoir vu un seul épisode de l'une ou l'autre de ces deux séries ?
Bon, le verdict tendrait à être, selon mon homme : "plutôt oui mais sans plus". Avec un sourire qui signifie quelque chose comme : "une fois ça va, j'ai même franchement ri à deux reprises, mais passons à autre chose".

Dommage, car le pilote est sans doute un des meilleurs épisodes de tout le show. Mais quand dans la même semaine (et on n'est que mercredi matin) on a déjà tenté un Rude Awakening, les deux premiers épisodes d'Action!, et deux Firefly, n'est-on pas forcé de revoir à la hausse ses standards en termes d'humour ?
Bah quand même un peu, si.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Grosse Pointe de SeriesLive.

17 janvier 2007

Vous reprendrez bien un peu d'souris ?

Tout-à-fait par hasard (je voulais savoir, de V ou Alien Nation, quelle série était la plus vieille création de Kenneth Johnson), j'ai flâné sur IMDb et suis tombée, sur une excellente nouvelle !!! D'accord, ce ne sera sans doute pas nouveau pour tout le monde, mais en ce qui me concerne, j'ignorais que ce projet de reprendre/poursuivre la série V avait finalement vu le jour. Depuis l'temps !

En dépit de la profonde aversion de ma mère pour tout écailleux, et en particulier les lézards et les serpents, voilà bien une des premières séries (et peut-être une des dernières aussi) que j'ai découvertes sous son impulsion, juste avant ou juste après qu'elle ne m'initie à L'Enfer du Devoir. Qui était à peu près aussi jouasse. Lorsque j'ai découvert V, j'étais encore drôlement jeune et impressionnable, mais j'avais déjà développé un goût pour ce type de shows plutôt déprimants, ou en tous cas sombres et pas spécialement encourageants.

Parce que je vous rappelle quand même l'histoire : dans V, des extraterrestres prétendent venir en Paix alors qu'en réalité, ils veulent récupérer toute l'eau de la planète bleue, et utiliser les autochtones comme garde-manger (parce que les souris en apéro ou en quatre heures, c'est bien, mais ça remplit pas l'estomac d'un lézard d'1m80). Et donc nos écailleux ont tôt fait de montrer leur véritable visage (enfin, façon de parler) en organisant un holocauste sur les humains, en créant des sortes de Jeunesses Reptiliennes, et en instaurant leur contrôle militarisé sur toute la planète. Ce qui n'est pas du goût d'une partie des humains qui, n'ayant pas trop envie de se faire boulotter, s'organisent en Résistance.
C'est gai.

Ma mère n'a à l'époque pas perdu l'occasion de profiter du subtext de V pour me faire un cours sur la Seconde Guerre Mondiale, mais c'est marrant, lorsqu'on a Marc Singer sous les yeux, ça passe vingt fois mieux. Car en effet, petite, j'étais totalement amoureuse de Marc Singer (surtout ses yeux bleus et son visage de singe ; je trouvais qu'un acteur avec faciès simiesque, c'était la meilleure idée qu'on ait trouvé pour caster un héros qui combattait les reptiles). Ca devait être un peu avant ou un peu après ma période MacGyver, j'imagine. De toutes façons la bonne nouvelle c'est que Marc Singer est crédité au casting de cette nouvelle mouture. On verra bien si l'âge lui a réussi !

D'où : adoration encore vivace pour la série, que je considère comme l'une de celles qui m'a mis le pied à l'étrier. D'où : enregistrement immédiat de la série dés sa diffusion suivante pendant les années 90 (et M6 nous a en effet gratifié de plusieurs rediffusions). D'où : achat de la mini-série en DVD dés que j'ai eu le mobile et l'opportunité.
Et d'où maintenant forte impatience quant à ce projet, qui depuis des années est inhumé et enterré régulièrement, sans que plus beaucoup de monde ne soit capable d'y croire tout-à-fait.

Je n'ai pas la moindre idée si cette fois, le projet est réel. Le fait qu'il soit indiqué par IMDb comme en production devrait me rassurer, mais comme IMDb est devenu avec les années une sorte de wiki (en plus moche), après tout... ça ne veut rien dire. Peut-être que chaque année, un inscrit d'IMDb fait changer la date de sortie et que l'an prochain, et l'année suivante, et l'année suivante, le projet sera toujours indiqué comme étant en production.
Bon, bah en attendant, ne me gâchez pas le plaisir de me réjouir un peu. C'est quand même pas tous les jours qu'une des meilleures séries de SF des décennies précédentes a une chance de revenir à la vie. En plus la dernière fois que ça s'est passé, avec Battlestar Galactica, ça s'est drôlement bien terminé.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche V de SeriesLive (qui mentionne effectivement, sans que ça fasse l'objet d'une news, qu'une suite serait en préparation).

17 janvier 2007

Sydney, ALIAS l'empêcheuse de dominer le monde en rond

SeriesLive nous prévient qu'ALIAS revient sur M6 début février. J'aime autant être avertie, ça m'évitera un infarctus rageur lorsque je verrai encore Jennifer Garner et sa bouche retravaillée à la ventouse faire des galipettes (c'est vrai que pour la 5e saison de ce côté-là on devrait avoir la Paix... hé hé) sur la petite chaîne qui monte vers la tour du quai du Point du Jour.

Damned. On se croit tranquille mais, noooooon, pensez-vous ! Il y a toujours une mauvaise nouvelle pour vous tomber dessus au moment où vous vous attendez le moins à souffrir et connaître le désespoir, les abysses de la dépression et la tourmente la plus profonde !!!
Bon ptet que j'en fais trop, là ?

Et en plus, ô joie, pour les courageux qui n'ont pas encore baissé les bras, on va encore bouffer du Rambaldi. Formidable.
Je sors les confettis, vous appelez les clowns.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche ALIAS de SeriesLive.

16 janvier 2007

Le souvenir imaginaire

Pour une raison étrange, parfois, on a un souvenir vivace d'une chose... qui n'a pas existé.
Tenez, prenez le cas d'une téléphage (appelons-là Truc, pour préserver son anonymat) qui aurait toujours gardé en mémoire des images fugaces d'une série qu'elle regardait alors qu'elle avait à peine une dizaine d'années. Et j'vous dit ça, elle a bien plus de 15 ans aujourd'hui (limite 25, voyez ?) alors imaginez un peu ! Donc le souvenir est flou, mais les sentiments qui se raccordent à la série, eux, sont bien là : la série était formidable, intéressante, avec de l'aventure, un beau héros, grand et solide, et aussi une très jolie fille qui s'appelait Médéa. Et dans le pilote, le beau héros, grand et solide, rencontrait Médéa et se lançait dans une quête initiatique.

Voilà que, donc, des années passent, et... Truc, avons-nous dit... Truc tombe par le plus extraordinaire des hasards sur la série en question. Et alors, putain de hasard, quand même, en plus c'est le pilote.
Un truc de dingue.
Ca a rendu Truc dingue d'ailleurs.
Donc naturellement elle s'est empressée de regarder ça. Le coeur battant, elle lance son épisode, prête à retrouve le beau héros, gr... grand et... C'EST QUOI CE NABOT ? Non, c'est le héros ?! Il va grandir en cours d'épisode. Il DOIT grandir en cours de pilote. C'est logique. C'est comme ça. S'il ne le fait pas c'est n'importe quoi. C'est la perte de tous m... ses repères (à Truc).

Et pourtant non, les faits sont là : Jay est vraiment un petit nabot. Il parle comme un enfant et c'est plutôt normal à vrai dire, puisque c'est un enfant.
La vérification sur les sources habituelles est de rigueur : Truc a peut-être confondu avec une autre série ? Non. Bon alors elle est tombée sur un remake ? Non. Alors quoi ?

Alors il semblerait que Truc ne se rappelait pas d'une série. Elle se rappelait d'un épisode (probablement deux saisons plus tard d'ailleurs). Peut-être, ça reste à confirmer.
Car aujourd'hui Truc a vu le pilote de L'Odyssée imaginaire, une série qu'elle pensait connaître mais qu'elle voulait retrouver, et qu'en fait elle a découverte !

Une fois qu'on a décollé le souvenir ému de ce que l'on voit vraiment (comme si on retirait un fin film plastique recouvrant une photo), on s'aperçoit néanmoins que la série, bien qu'ayant visuellement vieilli (elle a quand même pris une quinzaine d'années dans les pattes), est plutôt bien conservée. Le passage où Jay tombe dans le coma, par exemple, est soutenu par une jolie métaphore parfaitement rendue, pas trop lourde mais bien conçue. Le dialogue où Jay explique ce qu'est une famille à l'un des enfants perdus de son monde imaginaire est aussi plutôt bien écrit. Et l'amie de Jay, Donna, est quant à elle une comédienne plutôt talentueuse pour son âge, très naturelle... qui donne de l'âme et une certaine forme de sensibilité à toutes les scènes où elle est présente.

Beaucoup de qualités, en somme, même si ce n'était pas celles dont... Truc ? Ce n'était pas celles dont Truc pensait se souvenir. Mais qu'importe, car puisqu'elle a ses propres qualités, L'Odyssée imaginaire n'a plus lieu d'être fantasmée. Elle devient un élément à part entière de la téléphage-o-thèque, avec toutefois cette légère note sentimentale : en plus, la saison 3, elle était bieeeeen.

Enfin, je crois.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche L'Odyssée Fantastique de SeriesLive.

16 janvier 2007

Je respire !

Boomtown est une chouette série. On le savait déjà mais merci à France 3 de nous le rappeler, voire de l'apprendre à ceux qui ont loupé le coche lors de la diffusion sur France 2. Ce n'est que trop souvent que cette chaîne publique a rechigné à nous diffuser des titres récents (post-2000), et apparemment la saison présente tend à se rapprocher d'une moyenne honnorable (pour éviter l'humiliation vu la vague de séries sur les autres chaînes, sans nul doute, mais tout est bon à prendre).

Du coup ce serait un crime de ne pas faire tout honneur à ce seigneur. Du moins à la première saison, on verra bien si on se sent courageux ensuite. Ou désespéré, ça dépend du point de vue... En ce qui me concerne, si le choix de séries le mardi se limite à un combat CSI/Boomtown, mon vote va de tout coeur et sans réfléchir à France 3 quand même.

Ce soir, ma préférence allait au premier épisode de la soirée : Sous pression, formidablement construit (le suivant, Chimère, bien que brillant sur le fond, était par trop brouillon sur la forme) et reposant sur les épaules de Joel (le toujours très juste et sobre Donnie Wahlberg). Comme attendu, le spectateur passe 45 minutes à se demander : mais pourquoi Joel peut-il en vouloir autant à ce type ?! Se sent-il coupable d'avoir lui aussi envie que la dépressive qui fait partie de sa vie (sa femme, pour ceux qui n'auraient pas suivi dés le pilote les allusions appuyées à la tentative de suicide) aie besoin de lui ? Auquel cas il s'identifierait à Colson qui représenterait son fantasme de ne pas la laisser partir... C'était quand même un peu tordu de ma part.

Le flashback final nous rappelle en fait que sa femme a eu des périodes de bonheur et qu'aujourd'hui elle est au plus bas, de la même façon qu'elle a déjà été très mal quand elle était petite et qu'elle avait une première fois trouvé la guérison et le bonheur en épousant Joel. Celui-ci, en réalité, ne pardonne pas à Colson de n'avoir pas été là pour la victime, et d'avoir empêché cette dernière de prendre le temps d'aller mieux. Et quelque part dans la tristesse profonde du personnage, il y a quand même une sincère note d'espoir : la rémission de sa femme est possible !

...Mais peut-être que ce sera sans lui.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (ils se forcent sûrement) : la fiche Boomtown de SeriesLive.

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