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ladytelephagy

28 mars 2007

[DL] Felicity

Ah je vous avais prévenus, ce générique est formidable. Simple. Sobre. Mais formidable. Les photos en noir et blanc. La musique mélancolique...

Felicity_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Euh, ahem, oui. Et Scott Foley, aussi. Je plaide coupable.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (nan mais ça va bien maintenant, vous avez jamais allumé une télé ou quoi ?!) : la fiche Felicity de SeriesLive.

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28 mars 2007

Suprême félicité

Parfois on tombe sur un pilote par le plus grand des hasards. Il y a moins de 24h, je ne savais même pas que j'aurais sous la main le pilote de Felicity, que j'avais loupé à l'époque de la diffusion sur TF1, prennant le train en cours de marche la semaine suivante.

Pour moi, jusqu'à il y a donc quelques heures encore, Felicity représentait avant tout la découverte du très consommable Scott Foley (je suis toujours contente de le retrouver depuis, ailleurs... même dans le daubesque The Unit, si-si, il a le droit de se nourrir ce petit !), celle dans une moindre mesure de Jennifer Garner (dont je me rappelle, lors de l'épisode où elle est apparue pour la première fois, celui de Thanksgiving pour autant que je me souvienne, avoir pensé "eh c'est pas la petite inconnue qui était fan de billard dans Le Caméléon ?!"... le temps a passé !), et enfin un générique que j'affectionne toujours, de par sa simplicité et son élégance. C'était aussi, bien-sûr, cette série estropiée par TF1 qui un beau soir, nous a brutalement balancé, à la fin d'un épisode, sans prévenir : "la semaine prochaine, découvrez Dawson, la série qui a réveillé l'Amérique" (pour l'Amérique, je sais pas trop, mais sur moi cette série a plutôt eu l'effet inverse ; 'comprendrai jamais)... et sur TF1, plus jamais on n'a revu notre petite frisée. Vous voyez, il m'en restait un petit quelque chose. Mais pas l'essentiel.

Car oui, Felicity, c'est bien-sûr aussi des intrigues amoureuses : Ben ou Noel ?
Eh oui mais Ben n'est pas vraiment open. Et Noel est bien gentil, mais il est pris.

Mais fort heureusement et surtout, c'est l'histoire d'une jeune fille qui devient une jeune femme, parce que sans le savoir elle a fait le choix d'avancer dans la vie, en partant ainsi à l'autre bout du pays pour suivre un garçon auquel elle n'a parlé qu'une fois pendant tout le lycée. La décision la plus dingue qu'elle ait pris de toute sa vie (la seule, d'ailleurs, selon elle) est certainement la meilleure qu'elle pouvait prendre. Sauf que, oui, la route est dure, la route est longue, mais vu là où elle mène, c'est sans conteste le meilleur choix.

Là où nombre de saisons ou séries finissent sur une cérémonie de remise de diplômes, Felicity, au contraire, s'ouvre sur cet évènement. Là où dans chaque série passée par ce moment de la vie des ados (c'est dire si elles sont nombreuses) nous promet que ce n'est le début alors qu'on sait pertinemment qu'on sera séparés des personnages pendant minimum trois mois (ou carrément définitivement), Felicity tient cette promesse : les choses ne font réellement que commencer. Non seulement la série commence, mais l'éveil de Felicity est là, au bout de cette cérémonie qui la laisse de marbre, il est dans quelques mots que Ben, l'obsession amoureuse de sa vie d'adolescente, va écrire dans son livre-souvenir,  et il la conduira jusqu'à New York pour qu'elle se révèle à elle-même.

Oscillant entre teenageries (rappelez-vous, c'était ça qui alimentait le budget des chaînes à l'époque !) et moments de grâce, Felicity est un peu comme nous tous lorsque nous avons commencé à grandir : une quête un peu malgré nous, un peu à cause de nous, un peu parce que nous y aspirions.

Notre Felicity a fait quelques milliers de kilomètres mais elle est déjà très loin de celle qu'elle était quelques mois plus tôt : la fin du pilote montre le dîner avec ses parents, sûrs que ce n'était qu'une phase et que leur fille va comprendre qu'ils avaient raison. Leur condescendance (tu as fait une bêtise, nous allons tout régler et ça rentrera dans l'ordre) n'est pas armée de mauvaises intentions, mais elle met la jeune fille face à elle-même : c'est risqué de prendre une telle décision, elle a sans doute été prise sur le vif et sans trop réfléchir, mais c'est la bonne, et surtout, c'est la sienne et tout ce qu'elle fera à présent sera bien à elle.

Notre héroïne au beau regard limpide est encore réservée, mais quelque chose dans son regard s'allume au moment où elle comprend que sa vie ne peut lui appartenir que si elle fait ce choix un peu étrange, un peu risqué, et un peu inquiétant, de changer du tout au tout et de se faire à sa nouvelle vie d'étudiante à New York.

On a beau ne plus être ado, et ne plus en passer par là, on ne peut tout de même qu'être touché par les possibilités d'un tel parcours. Et touché par la douceur, la gentillesse, la pureté de Felicity. Et on ne peut qu'avoir envie de suivre un peu de son chemin.

C'est quand même vachement ironique que je tombe sur le pilote de Felicity et en apprécie ces qualités précises, après avoir vu le si négligeable October Road pas plus tard qu'hier. Ou bien il y a un Dieu des séries télé qui veille sur nous, quelque part ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Felicity de SeriesLive.

27 mars 2007

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle...

Commençons la semaine d'un bon pied, avec un pilote ! C'est ce que je me disais hier soir lorsque j'ai lancé October Road. Résultat je n'en ai vu que 20 minutes, et je n'ai regardé la fin que cet après-midi. Manque d'intérêt, tout simplement.

Pas de méprise, je reconnais à October Road plusieurs qualités, la première et plus importante à mes yeux étant son charme esthétique et ses jolies couleurs rousses. Bon, d'accord, avoir de la gueule ça ne fait pas tout, mais quand on n'a pas été capable d'innover beaucoup sur d'autres choses, c'est toujours bon à prendre. Il y a fort à parier que si, dans une sorte de réalité parallèle, je décidais de suivre cette série plusieurs épisodes encore (on n'est jamais à l'abri d'un imprévu après tout), cette qualité tomberait de la série comme les feuilles dorées des arbres, et que le manteau de neige ou l'éclat ensoleillé que prendraient les décors finiraient de me décevoir, car on ne peut pas éternellement préserver cette belle ambiance d'automne qui me plaît tant.
Bon, donc dommage, ma principale raison pour avoir quand même fini le pilote ne tient pas. Me faut-il en trouver une seconde ?

Si tel était le cas, il ne s'agirait pas de la présence de Laura Prepon, dont la façon de jouer est toujours aussi grossière que dans That 70's Show, ce qui ne poserait pas tellement de soucis à la base, sauf que, problème : October Road n'est pas un sitcom potache. Merdouille. Et ce ne serait pas non plus l'extrêmement sous-employé Tom Berenger qui pourrait non plus m'attirer dans les filets de ce show pour plus d'un épisode.

Alors, quoi ? Les intrigues initiées dans ce pilote ? Qui est l'enfant de qui, qui a trompé son mari avec qui, etc... oui mais non. Personnellement, ayant à domicile un adepte des Feux de l'Amûûûr, je sais où trouver toutes ces petites storylines mesquines sans faire l'effort de cagouler une série qui n'est pas encore diffusée en France. Faut pas pousser, quoi.

Que reste-t-il... eh bien, pour ceux que ça intéresse, il reste toujours cette thématique décidément si récurrente du "retour aux sources". Une thématique déjà empruntée, pour ne citer que ces exemples, par Providence, ou plus près de nous, Men in Trees : la vérité est hors des grandes villes ! La vérité que nous cherchons, le sens que nous cherchons à donner à notre vie, les leçons que nous avons besoin d'apprendre, la Paix intérieure que nous sollicitons de tout notre être, se trouve dans une petite ville où tout le monde est plus terre-à-terre que dans les métropoles, plus simple, plus franc... Elle est là où on l'a laissée.

Je dois dire que cette façon de voir les choses, développée si régulièrement dans diverses séries, ne me satisfait pas. Elle rassure sans doute une partie du public qui habite dans ce genre d'endroits et qui aimerait penser qu'aller de l'avant et retourner en arrière tendent vers le même objectif, mais je ne pense pas que cette espèce de retour aux sources soit plus porteuse que lorsque les personnages font l'effort d'aller vers l'inconnu, de prendre le risque de changer leur vie plutôt que d'avoir ce réflexe de se lover dans ce qui leur est déjà connu et tenter de s'y refaire une place. Il y a quelque chose d'oedipien dans cette notion, et je n'ai jamais vu aucune série reposant sur ce postulat qui parvienne jamais à me satisfaire. Peut-être simplement à cause des valeurs que ces séries véhiculent, et qui ne sont pas tellement les miennes. Mais aussi parce que ça me semble contraire à ce qu'une bonne série peut proposer : que le scenario se mette au service de l'évolution intérieure des personnages. Quel genre d'évolution peut se permettre un personnage qui tente de retrouver le monde qu'il a quitté il y a 10 ans et qui espère s'y glisser à nouveau ?

October Road semble compter sur notre souhait à tous de rester dans une sorte de confort sécuritaire, comme si la réponse à ce qui nous préoccupe et ce qui nous blesse était dans une sorte de compromis entre la stase et le retour en enfance. October Road semble s'intéresser à ceux d'entre nous qui auraient voulu ne pas bouger de leur salon depuis ces dernières années. October Road relève d'un certain désir de se refermer sur ce qui est connu plutôt que d'admettre que ce qui a changé doit nous pousser à aller de l'avant. October Road serait-il arrivé sur nos écrans quelques 5 ans trop tard ?

Idéologiquement et scénaristiquement, October Road est aussi stérile que ses belles feuilles d'or.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche October Road de SeriesLive.

25 mars 2007

Super naturel

Où est passée cette sacrée fichue recommandation du CSA demandant aux chaînes de télé de franciser le nom de ses séries étrangères ? Il y a deux ans environ, on ne parlait plus que de ça. Tout le monde frissonnait à l'idée d'un "Perdus", d'un "L'anatomie de Grey" (les Espagnols, par exemple, n'y ont pas coupé) ou d'un "Ménagères désespérées". Et on se disait tous "putain, ce truc, c'est vraiment débile, ils nous font chier avec des conneries alors que pendant ce temps certaines diffusions sont toujours aussi calamiteuses". Oui on était très vulgaires, mais il faut dire qu'on était fâchés.

Vous vous rendez compte ? D'après ce qui se disait à ce moment-là, seuls les noms propres et noms de lieux ne seraient pas touchés par la francisation des titres de séries. On était à deux doigts de subir l'affront fait aux séries d'animation japonaise. Certains d'entre nous en étaient déjà à imaginer des prénoms de personnages francisés également. C'était la panique.

Et puis en fait, en ce moment, je n'en finis pas de me laisser encore surprendre par la programmation en France de Desperate Housewives (dont la seule prononciation est l'une des rares justifications de la francisation des noms de séries), LOST (sous-titré Les Disparus mais personne ne l'appelle jamais comme ça, évidemment), Grey's Anatomy, Commander in Chief ou encore Supernatural, plus près de nous. Il me plaît à penser que ça énervait les chaînes autant que nous.

Il faut dire qu'à l'heure où les séries sont célèbres avant même d'arriver sur notre territoire national, sous des appellations anglophones faisant 15 fois le tour du net avant que les chaînes ne pensent à leur prêter attention, il est un bien meilleur calcul de préserver cette appellation d'origine (et trajectoire) contrôlée plutôt que de la rebaptiser et recommencer la promo à zéro.

Mais alors, quid de ladite recommandation ? A-t-elle été mise à la corbeille par le CSA ? Nenni, elle est toujours , mes amis, là et bien là, les chaînes télé doivent franciser leurs noms de programmes... mais l'alinéa IV de la chose nous explique simplement que "trois dérogations sont toutefois prévues par la loi : les titres d'émissions dont ces sociétés ont acquis les droits de diffusion et dont la conception leur échappe ; les titres constitués d'un terme étranger dont il n'existe aucun équivalent en français ; les titres qui ont été déposés à titre de marque avant le 7 août 1994". Concrètement. Ouais, donc en fait, on fait ce qu'on veut niveau séries. Et donc tout le monde a tremblé pour rien, TF1 a sous-titré le titre de LOST pour le plaisir ou quasiment, etc...

Mais en y réfléchissant, pourquoi sommes-nous si accrochés à ces titres, pour la plupart d'entre nous ? Qu'une chaîne tente de préserver le travail de communication déjà effectué outre-Atlantique (et ailleurs) autour de cette série, ça se comprend, mais quelles sont nos raisons, à nous téléphages, pour espérer que les titres seront traduits seulement si des vies doivent en dépendre ?

Est-ce parce que sur les sites, les forums et les blogs, nous parlons actuellement de Dirt, The Riches et autres Ugly Betty (et non pas d'Ordure, Les Richards et Betty la Laideron) et que nous n'avons pas envie de changer nos habitudes ? Ca se tient.
Est-ce parce que nous nous voulons puristes en appelant une série par son nom original ? Après tout, pourquoi traiter les séries différemment, par exemple, d'une "oeuvre" musicale ? Personne ne songerait à appeler la chanson de Nelly Furtado "Mangeuse d'homme", ni parler du premier album des ridicules Tokyo Hotel en le nommant "Crie (aussi fort que tu peux)". Ca se tient.
Est-ce par sentimentalisme, parce que nous nous sommes appropriés la série (et son univers) sous ce nom ? Ca se tient.

Par curiosité, pour la beauté de l'étude scientifique rigoureuse pourrait-on dire, j'ai fait une enquête sur 1 téléphage, et je me suis sondée pour savoir comment j'appelais les séries que je regarde. Et je penche pour la 3e possibilité (bien que je persiste à penser que les deux premières sont toutes aussi valables) :
- lorsque je découvre une série lors de sa diffusion française, je l'appelle par son titre local (ex : New York Unité Spéciale, Les Experts...). Même en apprenant rapidement le nom original, je ne change pas mes habitudes.
- exception à la règle ci-dessus : lorsque vraiment j'ai développé un certain niveau d'addiction et/ou d'affection (ex : Fran pour Une Nounou d'Enfer, Corky pour Corky, un enfant pas comme les autres
...).
- lorsque je découvre une série lors de sa diffusion américaine, je l'appelle par son titre original (ex : bah, il suffit de voir ce blog !). Même lorsque je finis par regarder la série en France (car il est rare que je m'en empêche) je ne m'adapte pas au nom choisi par la chaîne en France.
C'est ainsi que je finis par mélanger les titres originaux aux titres adoptés par le diffuseur français dans mes posts divers et variés, comme l'un d'entre vous ne s'est pas gêné pour me le faire remarquer. Comme vous, non ?

Les chaînes françaises (qui décidement sont meilleures en marketing qu'en diffusion) l'ont bien compris et ne suivent donc pas la directive, ou alors seulement si vraiment, elles ont un peu trop châtouillé le CSA ce mois-ci et que ce n'est pas le moment de s'attirer un blâme pour une connerie pareille, ma foi, si ça peut aider à faire passer les écarts sur d'autres sujets, on peut bien sacrifier un titre de série à l'occasion.

Du coup, même quand ce serait super facile de franciser un titre, on ne s'en donne plus la peine. Inutile de dire que la directive, le CSA peut s'en faire un sandwich et se la manger.

Où j'essaye d'en venir ?
Nulle part. C'était juste une petite réflexion, comme ça, le dimanche soir. Faut dire qu'il n'y a rien d'intéressant, côté séries, à cette heure-ci.

23 mars 2007

[DL] L'Enfer du Devoir

Voici l'une de celles qui m'a mis le pied à l'étrier en matière de téléphagie... Je suis loin de me souvenir avec précision des épisodes vus à l'époque, mais je me souviens de mes émotions en les voyant, et de l'empreinte laissée sur moi, même si aujourd'hui, dans ma téléphage-o-thèque, il n'y a que le pilote à ma disposition. Hélaaaas.

Difficile de résumer en quelques mots la fascination qu'exerce encore sur moi cette série, et notamment son générique. Je bondis chaque fois que ce titre des Rolling Stones passe à la radio. Des frissons me parcourent la chair à tous les coups. Côté mise en image on a un condensé absolu de la série, efficace, touchant parfois, c'est absolument parfait.
Moi, partiale ? Oui. Et puis ?

LEnferduDevoir_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Qui pense que Band of Brothers a repiqué l'idée du dernier plan pour son propre générique ? Levez la main !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (c'est quand même un classique, bon sang !) : la fiche L'Enfer du Devoir de SeriesLive.

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23 mars 2007

The life next door

Bon allez, on est partis pour ce petit exercice qui désormais vous est bien connu : celui de résumer mes impressions sur une série en trois captures. Au programme ce soir : The Riches, eh oui encore, je suis tombée amoureuse, ça vous dérange ?

TheRiches_pilot_1
Je n'avais pas vu Minnie Driver depuis longtemps. Damned, elle a vieilli ! Mais elle est extrêmement émouvante. Plus précisément, cette scène où Wayne retrouve Dahlia est superbe. Les scènes qu'ils ont en tête à tête sont trop rares, mais sont merveilleuses de réalisme et de tendresse. Ce qui les unit est merveilleux et j'espère que cette relation ne se décomposera pas...

TheRiches_pilot_2
La scène où tout bascule. Loin de tout de suite le voir comme une opportunité, comme on aurait pu s'y attendre vu leur façon de voir les choses, la famille Malloy considère la tragédie avec horreur, effondrée. Nul doute que chaque membre de la famille a compris la portée de cet évènement, et qu'elle restera gravée en chacun. Wayne y est absolument formidable, c'est lui qui va voir l'accident au départ, et c'est lui assumera chaque décision prise à partir de là. L'accident n'est pas vraiment de leur faute, mais d'une certaine façon, tout le monde l'assume comme tel.

TheRiches_pilot_3
Voilà une voisine que je vais beaucoup aimer, je le sens. Je pressens qu'elle va permettre à Dahlia de guérir, qu'elle a des choses à lui apprendre sur la vie en banlieue chic, mais aussi qu'elle va lui montrer que sur le fond, Dahlia a plus en commun avec ses voisins qu'elle ne le pense. Va-t-on vers une jolie aventure humaine ? Assurément !

Comme vous le savez, je tiens à jouer le jeu et ne poster que trois captures, donc vous ne me verrez pas ici poster de capture pour mentionner "Dahling", non plus que du fils cadet de la famille et de son peché mignon ("mais ça pourrait être pire"), ni la très bonne baston avec le cousin de Dahlia. Voilà, c'est pas dit.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (faut pas pousser, je viens d'en parler, m'enfin !!!) : la fiche The Riches de SeriesLive.
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23 mars 2007

Riche à l'intérieur

Ca fait une semaine que je n'ai pas posté, c'est normal, j'étais en convalescence : crise de foie de séries. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme pour le chocolat : sur le coup on se goinffre comme pas permis, et après, on a l'estomac barbouillé et on peut plus rien avaler (le jeûne, ce sera certainement pour ce week end). La semaine a donc été riche de mon côté ; j'ai rattrappé un peu de retard çà et là, et en prime, j'ai essayé de me tenir au goût du jour sur les nouveautés. C'est là qu'on comprend pourquoi téléphagie et insomnie vont si bien ensemble.

Mais rien ne pouvait améliorer ma semaine (pas très reluisante par ailleurs) comme le pilote de The Riches, nouvelle série que FX, dans son immense bonté, a bien voulu commander. Autant vous avertir : je n'étais pas motivée outre mesure pour ce pilote, à l'origine. La news de SeriesLive au sujet du series premiere ne m'avait même pas donné envie d'en savoir plus sur la série, et même pas d'en lire la fiche ! Je m'attendais à une série dans l'esprit de Desperate Housewives, pour être honnête, une sorte de dramédie dans une jolie banlieue avec des personnages grossiers qui tentent de s'y intégrer...

Alors, découvrir que plus de la moitié de l'épisode est consacrée à montrer la vie de cette famille de gens du voyage, inutile de vous dire que ça m'a surprise. Mais dans le bon sens. En dépit de ce que je savais du synopsis, je me suis même surprise à tout de même espérer que cette famille reste dans cet univers. Car c'est si bon d'avoir un regard sur cette "autre Amérique" qu'on nousdépeint si peu souvent à la télévision, ou seulement si on est très attentifs, au détour d'un épisode. Cette Amérique qui vit dans des caravanes (pas forcément itinérantes, d'ailleurs), celle qui a fait le choix de vivre différemment. Celle qui incarne aussi une partie du rêve américain, finalement, d'être pleinement libre, marginal s'il le faut, mais libre. Cette Amérique. Le style de vie de cette famille n'est évidemment pas un modèle à suivre : violence, arnaques, pauvreté... prison ! Et encore je ne vous dis pas tout. Mais elle a aussi sa propre poésie, son propre charme. C'est un mode d'existence dont il fait bon avoir des nouvelles à la télévision. Les personnages sont attachants, aussi cradingues et malhonnêtes qu'ils soient.

Le personnage le plus marquant, c'est le père, Wayne, magistral, tout en creux et en bosses, mais à vrai dire, toute la famille est écrite de façon véritablement brillante, et interprétée avec le même brio. La seule exception serait éventuellement le fils aîné, mais quelque chose, dans la fin du pilote, laisse présager que ce qui se prépare va lui permettre de se révéler.

Evidemment, en dépit de mes prières, nos gaillards finissent (dans des conditions bien moins vaudevillesques que je ne l'anticipais) par prendre la place d'une famille riche dans une banlieue aisée. Et là encore, on ne tombe pas dans les gags faciles et autres situations convenues. Les surprises ne viendront certainement pas seulement de nos Malloy, et d'intrigues visant à préserver leur secret, mais aussi certainement des voisins parfois hauts en couleur, et puis, naturellement, de la lente progression vers une vie "normale" qui, pour une grande partie de la famille, est une véritable découverte. Retour à la civilisation ? On pourrait presque le dire, tant cette famille est brisée sans le savoir, et tant son mode de vie est différent de celui qu'elle s'essaye à adopter. Personne ne se doute des crises qui semblent couver, et même les parents (et c'est plutôt normal lorsqu'on a passé deux ans sans se voir) n'ont pas idée du ressenti l'un de l'autre. Une famille de bombes à retardements !

La fin du pilote de The Riches est pourtant pleine d'espoir. Elle donne véritablement envie de suivre la série, de suivre les personnages, et donc de subir (mais je suis préparée à la possibilité d'être agréablement surprise sur ce terrain) les inévitables intrigues autour de l'identité volée de notre belle famille. Comptez-moi parmi les téléphages fidèles de cette série dés à présent : vu les qualités qu'elle présente, je ne vois pas comment elle pourrait me décevoir.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Riches de SeriesLive.

16 mars 2007

Ronnie à tout prix

Quelle est la dernière invention de la CW ? Renouveler des séries en changeant le contexte, le concept, les personnages... mais en gardant le nom ! Dans n'importe quel autre domaine, ce serait mal vu. Un yaourt aux fraises est un yaourt nature, si on enlève les fraises, les colorants et le sucre. Vendre le second sous le nom du premier serait considéré comme une tromperie du consommateur, ou en tous cas une sacrée pirouette. Mais pas en télévision.

On pourrait se dire que c'est une façon malhonnête de commander une nouvelle série en récupérant quand même les spectateurs de la série originale, ici Veronica Mars. On pourrait se dire que c'est une façon poussive de prolonger une série qui de toutes façons, ne survivra pas. On pourrait se dire que vraiment, c'est une des pires idées de la Terre !!!

Pourtant arrêtons-nous deux minutes pour réfléchir. Oui parce que, c'est vrai, les préjugés négatifs ne sont peut-être pas de mise. Ou alors seulement après y avoir mûrement réfléchi !

Déjà, n'importe qui souhaite qu'une bonne série (qu'on la regarde ou pas n'entrant même pas en ligne de compte) soit renouvelée. Parce qu'on sait toujours ce qu'on quitte, et jamais vers quoi on va. Une série lâche un créneau horaire qu'elle occupait intelligemment, et la saison suivante, le même créneau est occupé par une série plus idiote qu'une production Wayans. Ce sont des choses qui arrivent. Garder une série comme Veronica Mars à l'antenne ne mérite-t-il pas qu'on accepte quelques conditions ?
Bon ensuite, soyons sincères, tant qu'à avoir une nana qui fait des enquêtes, autant que ce soit son job et qu'elle puisse surfer sur la vague des enquêteurs à temps complet, et qu'on n'ait moins de teenageries (même de qualité) pour rameuter un peu du peuple qui regarde les autres blockbusters du genre. Vous avez aimé CSI mais Grissom n'est pas à votre goût ? La blonde Veronica se charge d'arranger ça ! Ah c'est sûr, visuellement ça vaut plus le coup !
Et puis... bah, merde, je crois que c'est tout. Mais le calcul n'est-il pas simpliste de la part de la chaîne ?

Ou alors voilà ce qu'on s'est dit chez la CW : "Veronica Mars on l'adore, mais on pourra pas passer plus de trois ans comme ça, avec des audiences pareilles. Alors voilà ce qu'on va faire : vous vouliez arriver à une certaine évolution de votre personnage ? On va la précipiter. Vous pourrez avoir la conclusion qui a toujours été prévue pour Veronica, mais sans les cinq ou six saisons qu'elle aurait mérité". C'est mieux que rien, non ?

C'est vrai qu'on a peine à croire que le public tombe massivement dans le panneau. Avec d'une part, "Oh, tiens, ça s'appelle pareil, ya la même minette au générique, mais maintenant je vais regarder parce que c'est super différent" ? Non, pas vraiment. Et d'autre part, "Oh, tiens, cette série que j'adore, même titre, même actrice, tout le reste a changé mais je vais quand même regarder" ? Non plus, non.

Bon, ça fera sans doute un season premiere à vous décrocher la mâchoire à tel point que vous aurez probablement des bleus sur les genoux, mais derrière ?

Qu'est-ce qui peut bien pousser une chaîne, à notre époque où pourtant les bonnes séries sortent à foison, que ce type de recyclage peut tout de même contenter des spectateurs plus exigeants (et amenés par la concurrence à mettre la barre plus haut) ?

En lisant cette news, je me suis rappelé avoir lu, dans je-ne-sais-plus quelle encyclopédie des séries, que la série Hill Street Blues avait été prolongée en dépit d'audience très moyennes, simplement parce que la série recevait une critique très positive et que cela améliorait l'image de marque de la chaîne NBC (ça se trouve je mélange avec autre chose, mais c'est ce à quoi j'ia pensé en tous cas). Ca serait pas possible, ça ? C'est sûr ? Ce serait tellement plus simple pour tout le monde...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (pourtant j'en ai déjà parlé, alors il va falloir y mettre un peu du vôtre, hm ?) : la fiche Veronica Mars de SeriesLive.

14 mars 2007

Des mots pour le dire

Je ne pouvais pas rester, même si le temps me manque pour un long post ce soir, sans signaler quelques mots clés qui, j'en suis sûre, vous permettront de patienter avec le sourire d'ici à ma prochaine note:

- comment être detective comme veronica mars
Merci d'avoir illuminé ma journée.
- BIBLE ET PILOTE POUR SITCOM
C'est marrant j'ai un post en brouillon sur ce sujet.
- numéro de téléphone raven symone
Tout le monde me prend pour un annuaire, on dirait. Donc pour la dernière fois : si je ne vous invite pas aux sauteries avec Jon Tenney et Chris Meloni, c'est pas pour filer les numéros perso de mes potes acteurs. Vu ?
- mort living with fran
Bon, la série est finie, ça va on va pas s'acharner, non plus ?! Pauvre Fran, elle en a pas assez bavé ???

Ca laisse bon espoir sur le public pseudo-téléphage qui hante le net, hein ?

12 mars 2007

Easy to love... hard to kill

Comment faire de moi une véritable fangirl prête à se faire tatouer le nom de son idole à même la peau ? Faites-moi voir un épisode (oh, n'importe lequel, pas de problème) de The War Next Door. Avec l'irrésistible Damian Young... alias Alian Kriegman. Maintenant, encore plus fort : hier, j'en ai regardé deux (on compte ensemble ? Un, deux).

Depuis que j'ai découvert la série sur Jimmy  il y a quelques années (ah, les merveilleux Black Sundays, je leur dois aussi Rude Awakening, et puis c'est aussi pour moi l'époque d'Action! et Manhattan, AZ... Ah, Jimmy, mon tendre amour...), j'en suis folle. Je me rappelle qu'à l'époque je faisais enregistrer la série par ma mère (qui a loupé plusieurs épisodes mais bon, quand on peut pas faire les choses soi-même...) et lorsque je revenais le week end suivant, je m'enfilais les deux épisodes avec délice (me faisant engueuler pour le niveau sonore de mes rires, d'ailleurs).
Mais cette série est une vraie tuerie. Et je pense chacun de mes mots.

De toutes façons, moi, vous savez, dés qu'on a un peu d'humour caustique, je suis preneuse ! Un peu de politiquement incorrect, de bons gags (oui-oui, visuels, ça marche aussi), des personnages hauts en couleurs, des acteurs charismatiques (Damiaaaaaaan) et vogue la galère ! Et avec The War Next Door, j'ai tout ça et même en prime, de la baston à mourir de rire. Tenez, rien qu'un exemple : hier soir, voir Alan attaquer Kennedy avec une plante en pot m'a achevée. Ouais, c'est bien gras, mais c'est bon.

Ce que cette série a en plus, c'est effectivement cette relation Alan/Kennedy. Pour rappel et pour les néophytes (mon Dieu, dites-moi que quand même quelques uns d'entre vous connaissent, au moins de nom ? que je ne désespère pas encore tout-à-fait du genre humain ?) on a quand même un beau héros, Kennedy Smith, agent de la CIA, qui se reconvertit en desperate husband avant la lettre pour s'occuper un peu plus de sa famille, et notamment de sa ravissante femme qui voudrait bien un peu le voir, de temps en temps, si c'est pas trop demander. Hélas dés le pilote, Alan Kriegman, génie du mal (en fait, super génie du mal, il a eu son examen), ne peut supporter l'idée que leurs luttes sont finies. C'est ce qu'il appelle leur "éternelle danse de la mort". Et il est bien résolu à la poursuivre, même si pour cela, il doit mettre un temps de côté sa carrière de super génie du mal, et habiter dans une cossue banlieue de province ! Il s'installe donc dans la maison voisine de celle de Kennedy, avec comme idée derrière la tête (et croyez-moi, il ne l'a pas ailleurs !) de tuer Kennedy Smith. Mais à la fin de chaque épisode, et en dépit des ruses et efforts déployés, c'est toujours Kriegman qui meurt... et qui revient mystérieusement à la vie à l'épisode suivant (le pilote nous le montre, les autres épisodes font l'impasse dessus, du coup si on prend en cours de route on a du mal à comprendre pourquoi cet espèce de toon vivant est encore là).

Tiens, le voilà le bon mot : toon. C'est exactement ça. Lorsqu'ils se battent, Alan et Kennedy utilisent une batterie d'armes assez impressionnante (ce qui inclut les rayons lasers et les petites cuillers... si-si), se prennent des coups pas possibles, et même meurent, mais jamais, au grand jamais, cela ne les empêche de continuer leur éternelle danse de la mort. Je me demande, si la série avait survécu plus d'une saison, si ce sujet aurait été développé ou si on avait simplement gardé ce fait pour acquis ? Cela reste quand même un des ressorts de la série qui lui permet de ne jamais être redondante, tout en nous proposant de multiples rixtes entre Kennedy et Alan, toujours très inventives.

Si le nom d'Alan Kriegman a tendance à revenir régulièrement dans ce post, vous l'aurez compris, c'est parce qu'il porte le show sur ses épaules. En tant que personnage parfait (même si souvent il se trouve en porte-à-faux vis-à-vis de sa femme et lui ment sur l'identité de Kriegman), Kennedy est en effet quelqu'un de très propre sur lui, beau, jeune, fringant, séduisant même... que ce type soit agent secret est un peu un bonus, mais il avait tout pour être élu père de l'année à l'école primaire du coin de toutes façons. Mais Alan, lui, c'est le personnage qui fait tout ! Son esprit malfaisant, son humour incroyablement noir et mesquin, mais aussi son petit coeur (car on apprend vite que danse de la mort ou pas, il ne peut pas vivre sans Kennedy), et le charisme incroyable de Damian Young (relooké à la perfection) font de lui le personnage central de notre affaire. Le reste du monde tourne autour de Kriegman pour lui permettre d'être méchant et drôle... et il adore ça.

Le genre de personnage qu'on ne peut qu'aduler !

Bon bah, comme j'ai regardé hier un épisode qui est à suivre, je vais être obligée de regarder un troisième épisode aujourd'hui, hein, vous êtes d'accord... j'ai pas tellement le choix.

Quelqu'un sait pourquoi aucun éditeur video n'a jamais eu l'idée de sortir une collection avec toutes ces séries super-courtes en DVD ? Ca ne doit pas coûter cher et on n'est même pas obligés de les tirer à de larges exemplaires, il suffirait de faire un peu de pub dans les magazines spécialisés ou pendant une soirée série en prime, ça suffirait. Oh, je suis sûre que, au pire, les éditions Atlas pourraient faire quelque chose pour nous : "cette semaine, retrouvez le pilote de The War Next Door, ainsi que celui de Century City, pour 6,99 euros seulement chez votre marchand de journeaux. Et en cadeau, un coussin avec votre couleur-refuge (existe en vert ou rouge) !". Je ne plaisante pas, ce serait une super idée. Songez que même aux USA, apparemment, cette série n'est pas sortie à la vente ?!
Ya des trésors qu'on laisse perdre, comme ça, et moi, ça me donne des envies de meurtre. Kill Kill Kill !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The War Next Door de SeriesLive.

J'offre une petite cuiller à qui arrivera à me dégoter le générique video de la série en plutôt bonne qualité.

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