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ladytelephagy

25 juillet 2008

Next stats

Wow, vous vous êtes déchaînés dans les mots-clé ! D'une certaine façon, on sent que c'est l'été... Je me comprends !
Un ptit tour d'horizon ?

- cachet acteurs francais
Je crois qu'ils veulent qu'on appelle ça un "traitement", en fait. Euh, ah non, je confonds avec un autre corps de métier. Orf, c'est du pareil au même...

- comment berger plaque-t-il carrie
Un an et demi après, et toujours aussi ignares. Vous avez de la chance que je ne sache pas qui vous êtes !!! Vous devriez avoir honte...

- prononciation "desperate housewives"
Je vous souhaite bien du courage ! (c'est mignon de demander ça à Google, vous trouvez pas ?)

- suite de my so-called life / my so called life saison 2
Hoho, eh bah dis donc, yen a qui ont de l'espoir ! Hélas, mon bon ami... vous êtes assis ? Il n'y aura pas de saison 2, je pense. C'est assez mal parti vu que la série est annulée depuis un paquet d'années. Mais vous avez raison, ne vous laissez pas démonter.

- envie de mordre interprétation
Je trouve ça au contraire plutôt clair.

- pourquoi hannah montana sourit t'elle tout le tant ?
Parce qu'en fait elle a 54 ans et le lifting est très réussi, mais un peu tendu. Contente d'avoir pu vous aider sur le fond. Maintenant, sur la forme... euh...

- carré a casser sur VHS
Dans mes bras, mon frère de VHS ! (les BASF, sur la fin, elles avaient un autre système, c'était juste un petit loquet vert)

- ladytelephagy army wives
Ça va devenir une blague récurrente, alors ? D'accord. Mais faites mieux que Army Wives, ok ?

Bien, si je ne vous donne pas de nouvelles de mes essais répétés de regarder Generation Kill d'ici là, on se retrouve donc lundi avec les résultats de la première Pitchenette. Chuis contente, ça participe bien. Faut continuer !

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25 juillet 2008

Guerre interne

Des séries de guerre, il faut bien reconnaître qu'il y en a moins que, mettons, des séries sur les ados (certains argueront que les deux reviennent au même ; ceux-là auront trop écouté Whedon parler de Buffy). Et il y en a moins qu'il n'y a de films de guerre, aussi. Il faut dire que sur le principe, c'est moins déprimant pour le spectateur de regarder 2h de carnage une fois, que 45mn de carnage chaque semaine pendant plusieurs mois, je le conçois parfaitement.

Et pourtant, la première série qui m'ait marquée, celle par laquelle je pense que tout a commencé, c'est L'Enfer du Devoir. J'avais moins d'une dizaine d'années alors, mais c'est elle qui a semé les germes de ma téléphagie d'aujourd'hui ; laquelle se caractérise, dans 90% des cas, par une quête des situations les plus déprimantes et/ou douloureuses, précisément. C'est après L'Enfer du Devoir que je suis devenue téléphile. Le problème c'est que j'avais un mal de chien, par la suite, à trouver ailleurs les mêmes sensations. La difficulté était double : d'une part, en tant que petite fille, une partie des programmes qui auraient pu me plaire m'étaient inaccessibles, et d'autre part, je n'avais pas, au début des années 90, les moyens d'information qu'on a maintenant et qui permettent de chercher des renseignements ou des références sur un thème spécifique ou des critères précis.
Et puis, pas loin de 10 plus tard, SPACE 2063 est arrivée. Ma quête a trouvé là, à la fois, un aboutissement et un élément déclencheur : je savais que j'avais trouvé de quoi faire battre mon coeur, et en même temps, j'ai su que plus jamais cette soif de souffrance par procuration ne s'apaiserait. Et c'est donc comme ça que je suis devenue téléphage.

Ainsi donc, deux des séries fondatrices de mon parcours téléphagique se déroulaient en temps de guerre.
J'ajouterai qu'il y en a eu une troisième, qui, elle, m'a fait découvrir le monde de l'internet téléphagique : Band of Brothers. C'était quasi-orgasmique, une telle série, pour moi !

Aussi, lorsque se présente une nouvelle série du genre, je n'ai pas besoin de réfléchir à deux fois pour décider de l'essayer ; c'est instinctif, ça me donne envie.
Ce que je préfère, ce n'est évidemment pas de voir des mecs se faire dézinguer à longueur d'épisode (non ça c'est juste un bonus). Ce sont les vivants qui m'intéressent, ceux qui, dans toute bonne fiction sur la guerre, se posent des questions sur son utilité (et qui bien souvent ne lui en trouvent pas). Oui, on pourrait dire, en un sens, que j'aime les séries de guerre parce qu'elles n'en font justement pas l'apologie, paradoxalement !

Mais dans tout genre donné, il y a des moutons à cinq pattes. Et aussi surprenant que ça puisse paraître, de la même façon qu'il existe quelques bonnes séries pour ados, il existe aussi quelques mauvaises séries de guerre.

Ma première déconvenue a été avec Over There. C'est rageant : je n'ai jamais pu aller jusqu'au bout du pilote. Pas faite de lui avoir donné sa chance par trois fois, pourtant. A chaque nouveau visionnage, je réussissais à tenir une minute de plus, grand maximum. Je trouvais le langage ordurier "trop facile", les scènes d'action trop présentes. Ni dans un sens, ni dans un autre, je ne trouvais de message. En un mot, Over There m'a paru vide. Je me suis souvent demandée, depuis, si en persistant j'aurais changé d'avis, et/ou découvert des qualités insoupçonnées, au moins au pilote. Mais rien à faire, ça ne passe pas. "Pas de panique", me suis-je alors dit, "c'est simplement Over There qui ne passe pas". Après tout ça arrive !

C'est donc avec délice et appréhension que j'ai abordé Generation Kill. Je revenais d'une expérience assez négative, mais néanmoins, je me disais que je ne pouvais que trouver là une série plus... je ne sais pas. Plus, quoi ! Plus intéressante. Plus accessible. Plus touchante ? Plus mieux, en somme.
Fatalitas ! Pas du tout. Rien à faire là non plus : Generation Kill n'a pas su m'atteindre. Je lui reconnais cependant des qualités que je n'avais pas pu concéder à Over There sans piétiner mon honnêteté intellectuelle. Le travail de photographie me semble par exemple plus abouti. Le rythme est mieux maîtrisé. Cependant, tout réussi que soit, finalement, le contenant, le contenu m'a une fois de plus paru lacunaire. Certains personnages parviennent à revêtir un vague intérêt, mais il reste négligeable. L'intrigue est surtout sans saveur, on ne ressent pas d'enjeu.

Je m'interroge. Peut-être faut-il alors marquer une distinction entre les séries de guerre (Over There, Generation Kill...) et les séries sur la guerre (Band of Brothers, L'Enfer du Devoir...). Le sang gicle dans les deux cas mais le second propose un peu plus de recul et de profondeur que le premier.
Je me demande aussi si l'intérêt d'une série de ce genre n'est pas proportionnel à la charge émotionnelle qui nous lie à la guerre dont il est question. Par exemple, j'ai été très tôt sensibilisée à la Seconde Guerre Mondiale et, dans une moindre mesure, au Vietnam, de par l'histoire de ma famille. Ce n'est pas du tout le cas du Moyen-Orient. Je n'ai par contre pas d'explication pour le cas de SPACE 2063...!

Peut-être aussi que nos goûts changent, mais ça, je refuse de l'admettre. Non, c'est pas possible.
Bon en fait, vous savez quoi ? Je vais lui donner une autre chance, à ce pilote de Generation Kill. On n'abandonne jamais un Marine tombé au combat (c'est SPACE 2063 qui me l'a appris).

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Generation Kill de SeriesLive.
Bonus : les fiches L'Enfer du Devoir, SPACE 2063, Band of Brothers et Over There. Où j'ai mis le somptueux générique de Band of Brothers, moi ?

21 juillet 2008

[GAME] Introducing... la Pitchenette !!! (applause)

On va jouer à un jeu. Mais si ; c'est l'été, on joue à des jeux ! La preuve, que vous propose votre magazine télé ? Un supplément jeux, tout juste. Vous voyez bien que c'est de saison. Mais comme par ici on est téléphage (du moins, on essaye), il ne s'agira pas de faire des mots cachés (quoique, j'en ai quelques uns en réserve, cela dit), ni de dénicher un petit baigneur. Non, ce sera un jeu à vocation téléphagique, ou ce ne sera point. Ainsi donc...

Dans cette nouvelle catégorie, intitulée Pitchenette parce que je n'avais pas de meilleure idée, je vous donnerai quelques ingrédients, et à partir de ça vous ferez votre petite cuisine, et vous proposerez le pitch d'une série imaginaire. A vous de vous montrer créatifs, et de proposer un pitch de votre invention !

Et comme le téléphage est un être matérialiste (sinon comment se fait-il qu'on trouve chez lui autant de DVD ?), qui ne fonctionne donc qu'à la récompense, le pitch que je jugerai être le plus alléchant se verra remettre l'un de mes fameux cookies à la myrtille.
Attention, que je ne vous surprenne pas à utiliser tel quel le pitch d'une série existante ! Ou gare ! Vous pouvez faire mieux que ça quand même...
Bon, maintenant que j'ai employé 5 fois le terme "pitch", je suis bien obligée de vous expliquer de quoi il s'agit, ne serait-ce que pour ceux qui ne suivent pas, dans le fond. Un pitch est... oui bon, outre la brioche fourrée... en fait c'est un synopsis, mais qui tient une phrase. Et qu'est-ce qu'un synopsis ? Mais quelle bande d'empotés, Google est votre ami, quand même ! Et ça se prétend téléphage, nan mais laissez-moi rire quoi...

Attention les yeux : comme je suis super motivée cet été, la Pitchenette se tiendra chaque lundi en plus du post hebdomadaire. Et si ça vous plaît, que vous m'ovationnez et que vous me harcelez (en particulier les messieurs), il se pourrait que la Pitchenette survive à l'automne. Mais ça dépendra de vous parce que si je dois faire ça toutes les semaines sans réponse, franchement, ça va pas durer. Si je voulais jouer toute seule, je connais des jeux bien plus exaltants pour ça !
Donc vous avez une semaine pour proposer des Pitchenettes, ça me semble jouable !

Donc, première Pitchenette, voilà les ingrédients, à vous de donner votre recette !
- le personnage principal est un homme
- ça ne se passe pas aux Etats-Unis mais la majorité des personnages sont américains
- c'est soit un drame, soit une dramédie

Lundi prochain, lorsque je décernerai mon premier cookie de Pitchenette, je vous en proposerai également quelques uns de mon cru. D'ailleurs si vous êtes particulièrement en forme, rien ne vous empêche de proposer plusieurs pitchs ! Mais un seul survivra.
Prêt à prouver qu'un téléphage n'a pas forcément échangé la matière grise contre du cola ? GO !

18 juillet 2008

Post-it

Vous avez pu le voir dans l'épisode de Sex & the City de ce soir, Berger a plaqué Carrie.
Sur un post-it.
Maintenant que c'est clair, j'ose espérer qu'on n'y reviendra plus.

18 juillet 2008

[DL] Les Routes du Paradis

Alors là oui, là par contre d'accord : au rayon tendresse, le générique des Routes du Paradis se pose là. J'ai pas de nostalgie envers la série, mais j'adore son générique. La musique, la façon dont il est fait (loin, très loin des poncifs du genre), sa lenteur et sa simplicité... Du beau boulot.

LesRoutesduParadis
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Mais, pour voir du vrai jean moulant des années 80, faudra quand même regarder un vrai épisode, désolée.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous êtes sûr d'être téléphage, dites, au moins ?) : la fiche Les Routes du Paradis de SeriesLive.

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18 juillet 2008

Car j'étais sur la route toute la sainte journée...

Nous avons tous grandi en regardant certaines séries. Oui, même moi qui n'avais qu'un accès restreint (voire fliqué) à la télévision ! (je vous raconterai la genèse de ma téléphagie, un jour, si vous me le demandez gentillement). Et comme la plupart des enfants des années 80, j'ai connu Ma Sorcière Bien-Aimée, La petite maison dans la prairie, Madame est Servie, The Cosby Show, ou un peu plus tard Notre Belle Famille et Dr Quinn. Bref toutes ces séries que M6 diffusait. Et diffusait. Et diffusait encore ! A bon nombre d'entre elles, j'associe le souvenir de l'assiette refroidissant sur mes genoux, le canapé du salon et ma mère faisant les aller-retour depuis la cuisine, surveillant d'un oeil la porte du garage (je vous raconterai ça aussi). L'autre jour j'ai revu le pilote de Notre Belle Famille (et bizarrement, en VO, j'ai trouvé ça drôle ! Un peu.) et immédiatement j'ai eu envie de coquillettes au beurre ; c'est pavlovien, je suppose, après tant de tendres années passées à manger à la va-vite devant ces séries familiales. Surtout que je déteste les coquillettes au beurre (et euh, non, ya pas besoin que je vous raconte ça un jour).

Alors, quand j'ai lancé le pilote des Routes du Paradis, que de surcroît je savais être en deux parties, je ne me suis pas crue moi-même ! Comment imaginer que j'en redemande ? J'avais des années durant été gavée comme une oie d'épisodes de cette série, et attention, ce n'était même pas au point de la considérer comme l'un de ces classiques précieux qu'on revoit avec tendresse et nostalgie, non même pas, j'avais même pas cette excuse. Mais qu'est-ce qui m'a donc traversé l'esprit à ce moment-là ? Le post précédent peut éventuellement être une piste de réponse, puisque j'étais en train de préparer sa rédaction.
Toujours est-il que je l'ai fait.

Et c'était bien.

Malgré toutes les diffusions de la série, je ne suis pas certaine d'avoir déjà vu le pilote de la série. Dommage, j'aurais aimé confronter mon regard de petite fille téléphile, et de jeune femme téléphage, sur un même épisode. Mais j'ai quand même été agréablement surprise à plusieurs égards.

D'abord, et c'est peut-être le plus important, nombreux sont ceux qui ont tendance à considérer Les Routes du Paradis comme le prédécesseur des Ahem! du Bonheur, et autres Destins Croisés. C'est peut-être vrai sur le papier, au niveau du pitch, mais ce n'est pas si évident dans les faits. Songez qu'il faudra attendre la seconde partie du pilote (soit largement plus d'une heure) avant que Johnattan n'évoque sa nature angélique et Dieu !
Mais surtout, il le fait sans chercher une seule fois à nous catéchiser. "Dieu est partout" et nulle part à la fois dans ce double épisode pilote : certes, il ya quelques signes, mais c'est nous qui finalement les interprétons, parce que nous savons que Johnattan est un ange (et notez qu'on le sait parce que tout le monde le sait, pas parce qu'il a un gros projecteur lumineux au-dessus de la tête... et pourquoi pas une pancarte tant qu'on y est ?!), et bien avant qu'il ne nous le dise. Comme l'illustre très bien la fin de la première partie, les petites choses curieuses à propos de Johnattan pourrait aussi bien être explicables rationnellement : c'est ce que cherche à démontrer Mark Gordon qui enquête sur la façon dont, par exemple, Johnattan a pu se procurer les deux vélos. Ca pourrait s'expliquer logiquement, c'est juste que ce n'est pas le cas, voilà tout.

Autre point positif, mais la petite fille que j'étais alors ne pouvait pas vraiment s'en apercevoir : DIEU DU CIEL ! Mais Michael Landon est un pur canon ! (il y a quelques années, j'avais vu sur TF1 un téléfilm biopic qui confirmait qu'il était beau gosse et très au courant de son succès auprès des femmes, vous l'avez vu ?) Alors d'accord, il joue un peu avec, prenant bien soin de planquer son début de ventre pour mouler ses petites fesses dans un jean sur mesure, mais il faut bien le dire : YABON LANDON ! Grmbl, je suis encore une fois née trop tard et trop loin.
Je devrais peut-être pas dire ça d'un mort, si ? C'est vrai que Landon, c'est le premier acteur de séries télé dont j'aie été avertie du décès en temps quasi-réel (par opposition à ceux dont j'ai appris en me renseignant qu'ils étaient morts ya 10 ans), et à l'époque j'étais déjà une petite fille très attristée. La jeune femme que je suis aujourd'hui l'est aussi, mais plus pour les mêmes raisons. Bref bref bref.

Bon alors, évidemment, pour la subversion, on repassera !
Encore que.

Aussi inégal que soit le jeu de leurs interprètes, les personnages des retraités sont touchants. La thématique des vieux abandonnés par tous (et méprisés par le directeur de leur maison de retraite) me semble pourtant relativement osée, surtout dés un pilote. Oh, je vous rassure, c'est fait sans pathos excessif : on est dans les années 80 et les séries restaient souvent dans les clous, sans chercher la dénonciation sociale frontale, mais c'est quand même dit sans détour : eh, oh, prenez garde à vos vieux, c'est pas parce qu'ils vont clamser qu'ils sont déjà morts. Les vieux ont des sentiments aussi ! Oui enfin, vous saisissez l'idée, quoi. D'ailleurs tout finit bien et les petits vieux finissent par tous rire ensemble à la fin, ha ha ha tout va bien (c'est sans doute ça la parenté avec Les Ahem! du Bonheur & co), m'enfin, si au passage vous pouviez vous demander à quand remonte la dernière fois que vous avez passé un coup de fil désintéressé à votre grand'mère, hein... Moi je le ferais bien mais j'aurais besoin d'avoir recours à un extralucide. Allez, lâchez deux secondes votre souris et passez-lui un coup de fil de ma part. Si-si, maintenant. Je vous attends, allez-y.

. . .

Ça, c'est fait...
Les Routes du Paradis, contrairement sans doute à l'image qu'on en garde, ne cherche pas à donner de leçon : concluez vous-même à partir de ce que vous voyez. La série peut très bien être regardée comme un gentil divertissement familial, avec son lot de bonnes répliques, de regards de Johnattan vers le ciel et de Mark Gordon bourru. Et puis on peut aussi en profiter pour se poser des questions, et elles n'ont pas besoin, d'ailleurs, d'avoir de rapport avec la religion.
Il y a à boire et à manger pour tout le monde : une intrigue sympa et pas trop simpliste (la scène avec le milliardaire est à la fois marrante, caricaturale et touchante), des personnages attachants (peut-on vraiment ne pas aimer Victor French ?), et le reste, bah, vous gérez ça de votre côté. Croire, ne pas croire ? Libre à vous de penser que le "truc" de Johnattan n'a rien à voir avec Dieu, après tout. Ce qu'il fait, au final, relève plus de la gentillesse que de l'intervention divine, et si ce n'était pour quelques tours de passe-passe (des fleurs qui poussent vite, un steak qui apparait dans le frigo, des babioles, quoi... et c'est même pas fait pour vous impressionner, normalement les protagonistes ne s'en rendent même pas compte !), son action, vous pourriez aussi bien la mener vous-même si vous étiez de bonne volonté.

Pas de sermon, pas de démonstration miraculeuse, pas de laïus sur l'Amour de Dieu/Jésus/Marie (rayez la mention inutile), nul prosélytisme : Les Routes du Paradis vous proposent simplement de passer un bon moment avec des personnes bien intentionnées, qu'elles croient ou non en Dieu étant finalement relégué au second plan, ainsi que le montre la réaction finale de Mark Gordon, et il n'a pas besoin de croire en Dieu pour ça (en fait il le fait parce qu'il a été touché par la gentillesse de Johnattan, et qu'il a pris conscience qu'il ne pouvait pas continuer comme ça, pas du tout parce qu'il a eu une révélation d'ordre religieux) qui suit notre ange favori, à la fois pour ne plus être un poids pour sa soeur, et à la fois pour améliorer le monde, un peu, à son échelle.

Je pourrais le faire, moi aussi, et je crois même pas en Dieu !
Si possible avec la frimousse bronzée de Michael Landon sous les yeux.

Et bah voilà, c'était pourtant pas si compliqué...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Les Routes du Paradis de SeriesLive.

18 juillet 2008

L'impératif progressiste

Sujet que déjà, je voulais aborder il y a des lustres lors que j'ai abordé la série Les Ahem! du Bonheur (je ne voudrais pas encourager Google à m'amener des gens à propos de cette série !). Pourquoi donc le faire aujourd'hui ? Vous allez vite comprendre que c'est en lien direct avec une série dont je vous ai parlé récemment, ainsi que plusieurs réactions lues çà et là.
Lorsque j'ai lancé cette rubrique Série de valeurs, qu'est-ce que je vous ai dit ? Qu'elle servirait, entre autres, à se demander si on peut regarder une série sans se reconnaître dans les valeurs qu'elle véhicule. Aujourd'hui, je reviens là-dessus, parce que la question s'est posée de façon très frappante avec l'arrivée de The Secret Life of the American Teenager ; mais ce post n'est pas rédigé que pour cette seule série, cela dit.

Quand une série part d'un postulat à connotation vaguement politique, par exemple, nombreux sont les téléspectateurs, surtout français, à n'attendre d'elle qu'un point de vue le moins possible conservateur. J'ai failli dire "de gauche", la bonne blague, la gauche aux Etats-Unis, ça n'existe quasiment pas (et en France à peine plus ces derniers temps...). Mais spontanément, le spectateur français a tendance à être pro-démocrate, et donc progressiste. Et il attend que les séries venues des Etats-Unis le soient aussi, et s'offusque lorsque ce n'est pas le cas.

Pourquoi ?
Pourquoi sitôt qu'un série a le malheur de représenter la frange républicaine de la population (c'est vrai, ils n'ont jamais eu que le dernier mot aux deux dernières présidentielles, après tout, pourquoi auraient-ils une télévision qui s'adresse à eux ?), crie-t-on à la bienpensance ?

Déjà, distinguons deux situations : quand le postulat d'une série s'adresse au public de droite conservatrice, quand il s'adresse au public de droite conservatrice chrétienne.
Si c'est "juste" la droite, le spectateur français encaisse à peu près sans trop ruer dans les brancards. Disons qu'on peut être de droite et ne pas forcément mériter le bûcher. On critique, mais on tolère. Mais adressez-vous à la droite chrétienne, et vous allez voir ce que vous allez prendre ! Le téléphage français fondra sur vous comme un hibou sur une souris imprudente.

Du coup, on a un peu l'impression qu'à entendre ledit public téléphage français, une série se doit d'être la plus modérée possible sur un certain nombre de sujets de société pour avoir ses chances en France. Et surtout qu'elle doit, soit prôner l'athéisme, soit si elle parle de religion, souligner son excessivité (puisqu'évidemment, tout pratiquant est forcément excessif).

Petit Frenchies, what's wrong with you ?!
Vous êtes pour la diversité.... à condition qu'on en exclue les positions d'une partie de la population ? Un personnage est contre l'avortement, et boom, la série est immédiatement taxée de "bienpensante", ou, insulte suprême, de "moralisatrice" ! Encore une fois à confondre laïcité et athéisme, pas vrai ?

Mais d'abord qui vous oblige à appliquer la prise de position d'un personnage de séries ? Pourquoi le prenez-vous comme une critique de votre mode de vie ? On ne peut pas simplement dire que ce personnage a ses propres opinions, qui n'ont ni plus ni moins de valeur que d'autres, et à cet égard, il a le droit de les exprimer dans une série ? Ca ne semble pas acceptable parce que...? Ca vous semble offensant parce que...?
Vous regardez des séries américaines, mais vous refusez d'y voir toutes les sortes d'américains : les conservateurs chrétiens n'ont droit qu'à votre mépris. C'est d'autant plus vrai que dés qu'une série s'adresse directement à eux, elle est souvent qualifiée de naïve ou de prêcheuse, au choix, alors que, qui est naïf ? Celui qui croît à des valeurs chrétiennes, ou celui qui pense qu'une série sur la même longueur d'ondes que la frange la plus conservatrice du public américain ne peut avoir aucune vertu par elle-même ? La série est immédiatement disqualifiée, traitée parfois d'évangéliste, alors que ça ne nous vient pas à l'esprit de dire qu'une série parlant de la vie sexuellement libérée de célibataires cherche à pervertir ceux qui veulent rester vierge jusqu'au mariage, par exemple ! Pourquoi ça ne marcherait que dans un sens ? Pourquoi les séries s'éloignant d'un certain carcan moral sont-elles considérées comme "normales", au détriment des autres qui dissimuleraient forcément une sorte de perversité : soit prosélyte, soit appliquant une vue déformée du monde
Petit Frenchies, êtes-vous aussi arrogants que vos voisins le disent, pour proclamer la supériorité de votre mode de vie ? (lui-même pas aussi uniforme qu'il vous plaît de le penser)

D'abord, expliquez-moi pourquoi on fait des séries féministes (applaudies pour l'image qu'elles donnent des femmes), des séries pour des communautés ethniques (dont on salue la faculté à faire progresser les mentalités), des séries pour communauté sexuelles (qui sont contentes de s'y reconnaître)...? C'est bien qu'on y trouve de l'intérêt, et d'ailleurs, même sans être dans son public cible ! Ou alors affirmez-moi qu'aucun hétérosexuel ne regard The L Word, et qu'aucun blanc ne rit devant Ma Famille d'Abord, et je me tais.
Et maintenant dites-moi pourquoi on ne pourrait pas faire la même chose pour des communautés religieuses, en présentant un ou plusieurs personnages ayant des convictions conservatrices sur la vie, la mort, le sexe, la famille... tout en ayant de l'intérêt pour qui ne partagerait pas ces valeurs ? Hein ? Dites ? Expliquez ? "Ce n'est pas qu'on ne peut pas, c'est que ça ne s'est jamais produit". Aaaaah bon ? Pourtant l'athée convaincue que je suis a su dénicher des épisodes respectables de la série Les Ahem! du Bonheur, il y a quelques temps de ça. On y parlait même (une série de network, s'adressant à cette bonne vieille ménagère, et peut-être même sa smala) de la situation politique en Chine, et de torture. Combien de séries connaissez-vous qui ont abordé le sujet, qui plus est autrement que de façon abstraite ?

Je m'interroge réellement sur les raisons qui font qu'on peut s'autoriser à discréditer systématiquement ce type de séries. Je ne dis pas que j'ai la réponse, juste mes opinions. Ca se trouve il y a de très bonnes explications à pareils comportements, simplement je n'en vois aucune. Ca ne rend pas une série moins bonne (ni meilleure) de piocher dans la culture chrétienne pour ses valeurs ou ses intrigues !
Mon opinion serait peut-être qu'il faudrait parfois songer à s'ôter les œillères qu'on porte. Evidemment, personne ne vous force à vous identifier à une série "bienpensante" à tout crin, mais au moins ai-je envie de vous demander, à l'avenir, de tout de même donner une chance sincère à ces séries. Pourquoi partir du principe qu'elles ne peuvent illustrer qu'un point de vue ? Et quand bien même, pourquoi partir du principe que ce point de vue est mauvais, même si ce n'est pas le vôtre ? Pourquoi décider de réduire votre univers sous prétexte que ces séries-mêmes seraient réductrices ? C'est un peu étrange comme comportement... On ne peut pas partir du principe que toutes les opinions sont valables et méritent qu'on leur donne les laisse s'exprimer dans diverses séries ?

18 juillet 2008

Stats life !

J'ai pas eu le temps de relever tous les mots-clés de dingues qui vous amènent ici, mais faut quand même que je souligne deux-trois trucs, parce que dans notre monde cruel, une raison de sourire, ça ne se refuse pas.

D'abord, enchantée qu'il y ait des gens qui fassent des recherches sur Frédéric Hosteing dont j'ai parlé plus tôt, et encore plus flattée que ces recherches conduisent ici. Un jour c'est ptet bien lui qui viendra me gratifier de sa présence sur ce blog !

Ensuite, les recherches ciblées avec la formule "une série + le nom de ce blog", ça fait fureur ces derniers temps, et ça me surprend. La dernière fois c'était avec Gossip Girl, cette fois on a progressé, c'est Battlestar Galactica. Ah oui le progrès est net, là, continuez.

Il y a encore quelqu'un qui était en quête de DVD Rude Awakening, et bah... non, toujours pas de nouvelles, mais cela dit, vous pouvez compter sur moi pour vous le dire à la minute où je le saurai si ça vient à se produire.

Plus tragique : "femme battue par son fils". Ne vous laissez pas faire madame.

Et puis, yen a encore un, et celui-là promis, il fait sourire, voire même rire. C'est est un qui me laisse circonspecte. Je... je sais pas, je... ça me perturbe. Je suis même doublement estomaquée. D'une part, qu'on puisse le vouloir. Et d'autre part, qu'on entre ça dans un moteur de recherche : qu'espère-t-on trouver ? Bon, donc je vous laisse avec cette révélation étrange issue d'une recherche Google (et le pire c'est quand même que ça conduit ici !) : "J'aimerais faire l'amour avec Amanda Tapping".


Oh, attendez ! Ya un bonus !!!
cookie_missL
Et c'est de bon coeur. Avec des myrtilles, en plus... ^_^
C'était peut-être un peu trop facile, je verrai si je peux trouver plus corsé pour une prochaine fois, ok ?

17 juillet 2008

Lacérée

...à coup de tessons de bouteille. C'est ainsi que je me sens après avoir vu The Cleaner, la série dont, vous le savez, j'attendais beaucoup, et dont j'ai presque tout reçu.
Vous êtes conscient que dans cette rubrique, vous allez bouffer du spoiler, pas vrai ? Alors on y va.

Je plaisantais un peu plus tôt ce soir sur l'addiction, sans avoir spécialement calculé mon coup, d'ailleurs, mais la vérité c'est que je suis extrêmement sensible à ce genre de problématiques (ce n'est pas pour rien que Rude Awakening, si longtemps après, fait toujours partie de mes séries favorites). Et effectivement, l'addiction est relativement bien décrite dans The Cleaner, avec ses phases de rémission, parfois pleines d'euphorie, et ses pentes raides plongeant dans les ténèbres. Et puis l'impression de patauger dans la mélasse mais de tout faire pour s'en sortir, sans être jamais sûr de bien s'y prendre ni de vraiment réussir à se sauver. Se sauve-t-on d'une addiction ? Je suis de ceux qui pensent que non, jamais complètement. A ma façon, je sais ce que c'est, et j'ai trouvé suffisamment de résonance dans ce pilote pour le trouver crédible.

Ce que j'attends le plus dans les épisodes suivants, c'est de voir les premières heures d'une désintox, par exemple (ça me fait saliver depuis que je connais le pitch de cette série), et quelques autres passages plus durs de la vie d'un addict, qu'il le soit de l'alcool, la drogue ou autre chose. J'espère qu'on dépassera cette phase un peu simplette de l'enlèvement et qu'on ira plus loin dans le processus. Ç'a été ma déception majeure dans ce pilote, mais vu la tournure que prennent les choses, je ne pense pas qu'on soit à l'abri de progressions dans ce sens. The Cleaner a déjà toutes les cartes en main pour vraiment nous écorcher vif, mais rien ne l'oblige à toutes les jouer tout de suite : bons acteurs (dont un qui m'a épatée en peu de temps, hélas en pure perte), bons dialogues, jolie photographie (malgré un usage un peu abusif des filtres orangés), bon sens du rythme (et du cassage de rythme), et intrigue de fond bien écrite... ça viendra, je ne m'en fais pas. On va en chier, mais plus tard. Et déjà je dois vous dire que dés le pilote, vous allez vous faire déchiqueter le cœur joyeusement. Ç'a été mon cas.

Et je hais, je hais sincèrement ce qui vient de se passer ce soir. Je hais me dire "wow, untel joue super bien, il a peu de scènes mais qu'est-ce qu'il exprime bien tout ça", je hais être prise à la gorge par l'expression parfaite, la scène parfaite... pour m'apercevoir quelques minutes plus tard qu'un scénariste sadique a joué avec ma confiance.
La plupart du temps, je repère ces trucs-là, la plupart des morts de série sont faciles à prédire surtout à 45mn d'échéance, mais c'est rageant de voir qu'on peut encore se faire surprendre. En quelques minutes, j'avais déjà tissé des liens avec ce personnage et j'ai été choquée de le voir disparaître. Je déteste quand ça arrive. Je déteste me mettre à hurler devant mon écran en voyant le regard de celui qui découvre la mort se ternir. Je déteste m'effondrer en pleurs devant mon écran en répétant bêtement "non, non, non c'est pas possible". Je déteste avoir le souffle coupé devant la violence implicite d'une telle scène.

En fait si, je mens : j'adore ça. C'est mon fix à moi, maintenant. Moi aussi j'ai troqué un fix contre un autre.
Ironie du sort, j'étais contente de retrouver la délicieuse Grace Park avec cette série, et ce sont d'autres retrouvailles (suivie d'une déchirure) qui me laissent le souvenir le plus marquant de ce pilote.

Avec quelques scènes bien senties, The Cleaner a donc su capter mon attention, et déchaîner les passions ; je suis en colère, je suis mortellement blessée, je suis hyper contente d'avoir passé 51 bonnes minutes de télévision, j'ai eu mon content, je sais que je reviendrai en demander.
Et que je voudrai augmenter les doses, évidemment.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Cleaner de SeriesLive.

17 juillet 2008

Pourquoi sommes-nous téléphages ?

Bonjour, je suis lady, et je suis téléphage.

Aujourd'hui, le psy de mon groupe de thérapie, les AA (les Appeurs Anonymes) m'a conseillé de passer à l'étape 7 de notre programme. Il dit que je suis prête.

Le cheminement de notre programme est strict, mais je m'en sors bien. Je vous résume le chemin que j'ai parcouru jusqu'à présent :
- le plus dur, c'était l'étape 1 : détruire mes cartes de fidélité pour chaque grande surface culturelle (c'est d'autant plus dur que les cartes étaient plastifiées)
- l'étape 2 n'était pas mal non plus : demander le pardon de tous ceux qui ont pâti de mon addiction (par exemple quand je leur raccrochais au nez à la fin de la pub...)
- aha, la 3 par contre, c'était facile : ne plus acheter de DVD de séries ! (c'est peut-être parce que je suis tombée au chomdu à ce moment-là... d'ailleurs il faut que je me surveille, c'est en train de revenir)
- pour l'étape 4, il a fallu que je fasse l'inventaire de toutes les séries que j'avais regardées ; j'ai bien commencé mais on m'a autorisée à poursuivre les autres étapes en parallèle, histoire que je progresse avant la fin du siècle
- le pallier suprême, c'était l'étape 5, décisive : il m'a fallu passer une semaine complète sans regarder de série (je n'ai jamais passé autant de temps sur internet que cette semaine-là, mais ne vous inquiète pas, je règle ça avec mon autre groupe de thérapie !)
- l'étape 6 exigeait de moi que je jette symboliquement une enregistrement de mon choix, et je jure que c'est complètement par hasard que j'ai jeté cette VHS à la bobine fondue que j'avais conservé ces 10 dernières années !
Donc, voilà, j'avance dans ma guérison, et j'en suis arrivée à l'étape 7, peut-être celle qui est le plus tournée vers l'introspection : je dois me demander pourquoi je suis téléphage.

Et vous ? Vous vous êtes déjà posé la question ?
Attention, je ne vous demande pas pourquoi dans le sens "qu'est-ce qui vous y a conduit", on sait tous très bien comment ça commence : d'abord on tient le DVD d'un copain, ensuite on essaye, après tout, tout le monde le fait, et puis on regarde une série, puis deux, puis trois, et on ne s'arrête plus. C'est sournois parce que c'est complètement passé dans les moeurs de regarder des séries, et on se laisse embringuer sans même s'en rendre compte...

Bon, bref, mon travail à faire, avant la prochaine réunion de mon groupe de thérapie, je dois me demander non pas comment tout a commencé, mais bien pourquoi je continue. Il y a probablement autant de raisons que de téléphages, mais tentons tout de même d'esquisser une carte du Tendre de la téléphagie, d'accord ?

Dans les raisons qui font qu'on est téléphage récidiviste, on distingue trois groupes de raisons : celles qui sont liées à la personnalité du téléphage, celles qui sont liées au contenu des séries qu'il regarde, et celles qui sont liées à la forme-même des séries. Ces trois grandes familles se combinent à volonté, selon aussi les opportunités... eh oui, un exemple : lorsque j'étais jeune, je n'avais pas la possibilité matérielle d'être téléphage, et du coup, cette composante de mon existence s'est mise en stase jusqu'à ce que j'aie à la fois le mobile et l'opportunité de devenir la téléphage déviante que je suis à présent (mais j'ai donné pas mal de signes avant-coureurs, qui, s'ils avaient été repérés, auraient permis que je sois soignée à temps).

Il y a donc, pêle-mêle...
Celui qui regarde par ennui ; c'est ce qu'il a trouvé de mieux en zappant et il y est resté.
Celui qui regarde par habitude.
Celui qui a envie de penser à autre chose.
Celui qui aime un genre en particulier, et qui peut ainsi avoir son fix régulièrement.
Celui qui espère des "émotions fortes" (scènes d'action, larmes faciles...).
Celui qui a envie de vivre par procuration des existences différentes de la sienne.
Celui qui aime les belles histoires.
Celui qui a envie de découvrir d'autres points de vue.
Celui qui a besoin de trouver une ailleurs une résonance à ce qui lui arrive.
Celui qui aime avoir un rendez-vous régulier.
Celui qui aime se poser des questions.
Celui qui aime se remuer les méninges.
Celui qui aime passer un bon moment en famille ou entre amis.
Celui qui a envie de comprendre ce qui se dit à la machine à café.
Celui qui apprécie de prendre le temps de voir se développer une intrigue ou un personnage.
Celui qui n'a pas la possibilité d'aller souvent au cinéma.
Celui qui succombe à la mode.
Celui qui veut être mis à rude épreuve.
Celui qui veut rire.
Celui qui veut se moquer.
Celui qui aime le popcorn.
Celui qui a déjà beaucoup aimé une série qui s'est finie et qui cherche un remplaçant éperdument.
Celui qui a soif de découvertes.
Celui qui suit le parcours d'un autre.
Celui qui est curieux.
...Et en plus de ceux qui cumulent plusieurs raisons, il y a aussi tous les autres !

Au regard de ce rapide tour d'horizon, je serais plutôt celle qui a envie de ressentir un maximum d'émotions différentes (parfois afin d'exorciser les miennes, parfois parce qu'il y en a que je n'ai pas l'occasion de ressentir), si possible dans le registre le plus difficile à encaisser, de découvrir des univers et/ou des modes de vie et de pensée à mille lieues de ma propre existence, et surtout, oui, surtout, j'ai besoin d'alimenter ma soif de nouveauté et d'éclectisme, étant une versatile gourmande de nature. Ne surtout pas l'étancher, juste la nourir, l'apaiser en l'entretenant...
Et vous, alors, pourquoi êtes-vous téléphage ?

PS : la rédaction de ce post m'a donné envie de revoir le truculent pilote de The Trouble with Normal. Damned, je dois faire la fiche SeriesLive d'abord, on dirait !

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