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ladytelephagy

24 septembre 2008

Les saisons aussi sont ailleurs

Je n'ai plus parlé stats depuis quelques temps, croyez bien que je m'en veux, mais en ce moment elles ne sont pas drôles. Du cul (de préférence avec Amanda Tapping !), du téléchargement (de préférence 90210... EH BAH NAN !), de sombres histoires de post-it encore et toujours... rien d'intéressant.
Sauf UNE. Celle-là, je ne pouvais pas passer au travers. Et je m'en voudrais de vous en priver.

- "pourquoi il n'existe pas de saison 6 sur x files"
Elle m'a coupé le sifflet, celle-là. Il n'y a pas de saison 6 ?! Vous voulez dire qu'on passe directement du cliffhanger à la fin de la saison 5, au season première de la 7 ? Sans déconner ? Ou alors elle a existé mais elle s'est fait enlever par des extraterrestres, peut-être ? Sérieusement ça pose question.

Merci d'avoir attiré notre attention sur cette anomalie, cher visiteur.

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24 septembre 2008

Un autre regard

Telle que vous ne me voyez pas, là, j'ai les mains qui tremblent, et la larmouchette à l'œil. Il est de notoriété publique que j'aime bien chialer devant ma télé, mais ça n'arrive plus aussi souvent qu'autrefois. Je me suis endurcie, sans doute. Et puis je me mets peut-être aussi moins en danger qu'autrefois...
Mais je ne suis pas seulement sous le coup de l'émotion, je me déteste aussi sincèrement.

Vous le savez, je suis une grande pilotovore devant l'Eternel. Mais du coup, je suis devenue quelque peu expéditive. C'est tout de suite, maintenant, dans la première minute ou presque, qu'il faut me conquérir, me persuader de me laisser faire, me laisser emporter, me laisser charmer. Je ne dis pas tout-à-fait que je veux l'excellence dés l'ouverture du pilote, mais je veux croire rapidement qu'elle est possible, en tous cas. Je crois au coup de foudre téléphagique.
Jusque là, je n'avais eu à le regretter qu'une seule fois. Depuis plusieurs années que je suis pilotovore, c'est quand même pas si mal... Boston Justice était l'objet du délit, et grand bien m'a pris, un peu plus tard, de lui redonner sa chance, puisqu'aujourd'hui elle fait partie de mon top 10. Bon d'accord, 25. Bon ok, j'avoue, 50, mais pour ma défense ce sont 50 séries ex aequo.
Aujourd'hui, voilà un second cas de précipitation dont j'ai à me repentir.

C'est vrai que j'ai jugé Side Order of Life un peu rapidement, je le reconnais sans problème, je ne lui ai donné que six minutes pour m'apâter. Il lui en fallait un peu plus, c'est comme ça, ça arrive. Je n'ai pas su attendre.
Cette fois-ci, par curiosité (qui a dit "par ennui" ?), j'ai repris le pilote, et je suis courageusement restée au-delà des fatidiques six minutes. Je maintiens ce que j'ai dit : elles ne sont pas convaincantes. Néanmoins, la suite commence à prendre une excellente tournure... Ce qui a tout changé ? Je vous explique ça en trois captures, pas une de plus. Eh oui, c'est un post La preuve par trois !

SideOrderofLife_1
"I have cancer". Jusque là, on n'en avait pas grand'chose à faire des tribulations de cette blondinette. Une blonde qui s'appelle Jenny, en plus. Plus cliché tu peux pas. Et puis, voilà Vivy, Vivy avec sa robe de demoiselle d'honneur, ses cheveux dans tous les sens, son dessert en entrée et cette franchise dans les yeux, et on sent qu'on tient quelque chose. Tu m'étonnes. Et là on est à 200% avec Vivy, tout en compatissant franchement à l'anéantissement qui s'abat sur Jenny. Tout est dans les deux regards, vous voyez ? Ya un truc qui se passe. "I have cancer !". Et on rit, on pleure, tout en même temps, l'auriez-vous deviné, on est sur Lifetime.  Talk about a tear jerker.

SideOrderofLife_2
Ce qui est précieux dans cet épisode, c'est que tous les personnages secondaires sont impeccables. On aboutit à des scènes très vraies, très puissantes, et bien mises en image ce qui ne gâche rien, sans s'embourber dans les présentations. Ainsi, la scène où Jenny fait connaissance avec les trois maris de l'héroïne de son photo-reportage est hallucinante de camaraderie, de naturel. Pour une fois qu'il se passe quelque chose de touchant au Seattle Grace Hospital ! Et au moment où on a le sourire aux lèvres, bam ! C'est là que Jeff Perry, sans un mot, nous brise le coeur. Je ne sais pas comment tout ce petit monde a accompli ce miracle tant, dans tellement de séries, il est d'usage de laisser à chacun le temps de s'installer, sans quoi on tombe dans la superficialité. Mais ici, rien de tout ça. Des espèces de chrirurgiens de la télévision, tous ces acteurs. Chacun est précisément à sa place. C'est ce qui fait aussi l'efficacité de ce pilote.

SideOrderofLife_3
C'est pour des moments magiques comme celui-là que la vie est belle. Je défie quiconque de ne pas être saisi, en voyant cette scène, d'une envie soudaine d'aller se promener dans un endroit calme, un appareil photo en main, pour essayer de saisir ce genre de miracle anodin. On est rendus au bout du pilote, à présent, ou presque, et on a déjà plein de raisons de penser du bien de Side Order of Life, mais c'est typiquement le genre de scène qui vous dit que ça va être un délice d'en découvrir davantage. Il y a à la fois du mystère et du naturel dans tout ça. C'est simplement la vie, une rencontre, comme ça, plus ou moins au hasard, deux personnes qui au lieu de se croiser sans se voir, ont pris le temps de se parler, et c'est ça qu'on devrait tous faire ! On devrait tous sortir de chez nous, maintenant, et aller parler à des inconnus !
J'en fais trop ? Peut-être. Mais c'est ce qui fait tout le charme de cette série, cette sensation de proximité. Avec, avouons-le, un sens graphique qui de temps à autre, pointe son nez, et permet des scènes comme celle-ci. Devant des séries comme celle-là, on n'est vraiment pas à plaindre...

Bon, j'aurais évidemment voulu vous en dire plus, mais puisque c'est la règle, il ne sera pas fait mention des appels anonymes, ni du dîner consacré à Vivy, ni des superbes opportunités offertes à Debra Christofferson de faire démonstration de sa beauté et son talent (et dont elle s'est saisie avec l'humilité qui est si souvent la sienne). Mais sachez que je n'en pense pas moins.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Side Order of Life de SeriesLive.
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22 septembre 2008

[DL] The Unit

J'ai testé The Unit, il y a des lunes de ça. Les deux premiers épisodes. Ce n'était pas une série pour moi. Pas assez engagé, quelque part. Mais j'ai été contente d'y retrouver Scott Foley. J'avais déjà repéré le générique, je me l'étais gardé dans un coin, je n'y avais plus repensé.
Et me voilà à farfouiller dans mon dossier de génériques, puisque comme vous le savez je fais du rangement dans mon chez moi informatique depuis plusieurs semaines, et je me retrouve à me dire "put*in, c'est absolument génial !". Je peux l'écouter en boucle, sans déconner. Je le fais en ce moment-même. Depuis près d'une demi-heure.

TheUnit
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

C'est pas tant d'ordre visuel que musical, en fait. Ce genre de chansons m'éclate complètement. C'est viril, addictif... ya des uniformes kakis pour les yeux, quand même (ça marche complètement sur moi, l'uniforme kaki), bref tout ce que j'aime. Ah non, trop court, j'aime pas ce qui est court. Mais le reste y est.
Ya pas une version longue, un CD avec la B.O. de la série, quelque chose ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Unit de SeriesLive.

22 septembre 2008

Trop facile

Je perds la boule. Je n'arrive pas à me souvenir si je vous ai déjà parlé de Raising the Bar. Les tags me disent que non (hein que c'est utile, ces bidules ?). Je recouvre un peu de ma santé mentale. Très peu, vu la série dont je m'apprête à vous parler et qui me rend dingue...

Préambule : notez bien que je suis extrêmement bien disposée, sur le papier, à l'arrivée de cette série. Je n'ai qu'une affection modérée pour les séries policières, mais les séries judiciaires ont d'avance toute ma sympathie. J'allais y retrouver la délicieuse Jane Kaczmarek, en plus ! Et puis Gosselaar, même avec le cheveu long et gras, reste Gosselaar... un bon petit eye candy qu'on ne peut décemment pas refuser. Même si son jeu est pourri, il présente bien, quand même !

En dépit de tous ces a priori positifs (ou peut-être justement par leur faute), Raising the Bar a démontré que Bochco ne plaçait pas... non, attendez. Je ne vais pas m'amuser à ça. Pas de jeu de mot sur le titre (lui-même étant déjà un pun), ce serait trop facile. Ce serait entrer dans le jeu de la série. Non, je ne vous donnerai pas cette satisfaction, Môssieu !

Parce que franchement, c'est la raison pour laquelle je n'avais pas parlé de Raising the Bar plus tôt : cette série est simplement pathétique ! C'est une dramédie à la Kelley, mais sans le génie de Kelley... pour autant que je sache Bochco n'a jamais eu son génie lorsqu'il s'agissait d'intégrer dans une même série autant de folie que de raison. Bochco ne sait pas nous éberluer devant la fantaisie de ces personnages, et je le soupçonne d'en manquer beaucoup trop lui-même pour pouvoir faire illusion. Ce type a des qualités mais la démence n'en fait pas partie, or c'était une qualité essentielle si l'on voulait faire de Raising the Bar une vraie réussite.

Non qu'il soit nécessaire d'être Kelley pour faire une série à la fois judiciaire et déjantée, je suis sûre que d'autres peuvent le faire, et pas strictement sur le même modèle d'ailleurs, simplement il leur faudrait la même capacité que lui à sortir des poncifs du genre, et des rigidités habituelles des personnages. A les rendre réellement désaxés. Ici, les personnages de Raising the Bar sont d'une banalité affligeante, ils sont... beiges, oui, je pense que c'est le mot. Tristement passe-partout. Et ce n'est pas d'apprendre les coucheries des uns et des autres sur la fin (surtout que ça ne surprend personne, l'effet est entièrement raté) qui change la donne.
Celui de Jane Kaczmarek, effectivement, retient à peu près l'attention. L'actrice semble s'y donner avec délectation, et l'écriture semble lui offrir les seules opportunités d'originalité, mais tout ça manque de logique. Les personnages d'une bonne dramédie sont bizarres, mais on peut les comprendre ou compatir à leurs tribulations, bref se lier avec eux de façon à leur pardonner leur étrangeté, voire même la voir comme une qualité charmante. Ici rien de tout ça, dans Raising the Bar c'est en fait exactement l'inverse, les personnages sont on-ne-peut-plus normaux, mais ils semblent inconsistants. Comment voulez-vous vous lier avec eux dans ces conditions ? Et si on ne peut pas établir de lien avec toute cette clique, comment les supporter jusqu'au bout de leurs argumentations ? Comment espérer avec eux la relaxe du client ?

Le problème c'est que ni l'émotionnel, ni le rationnel, n'ont d'attrait ici. Les plaidoiries sont fades (bah oui mais quand on passe derrière d'autres séries du même genre, il faut savoir relever le défi !) et sans surprise. Pas un avocat, même Gosselaar qui pourtant semble avoir été désigné personnage principal, avec ce que ça semble comporter obligatoirement d'idéalisme et de passion (Alan Shore me manque...), que tout cela est prévisible, ne se revèle être spécialement brillant devant la Cour. Et c'est le personnage avec le plus de temps d'antenne, alors imaginez le peu de répondant en face ! Non, sérieusement, on essaye de faire quoi, ici ?

Tout cela n'a nullement empêché la série de très bien fonctionner et de faire partie des premiers renouvellements de la saison, pour une raison qui m'échape encore. Ca doit être ce même genre de motivation qui fait que les gens s'intéressent quand même à la suite de True Blood. Comme une sorte de papillon attiré par l'espoir lumineux de finir par voir une amélioration, j'imagine.
Eh bah brûlez-vous les ailes, si tel est votre bon plaisir, mais ce sera sans moi.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Raising the Bar de SeriesLive.

21 septembre 2008

Les deux font deux paires

Ne cherchez pas la fiche de Nikki & Nora sur SeriesLive, n'essayez même pas sur tv.com : la série n'a existé que le temps d'un pilote, et encore, ce dernier n'a jamais atteint les écrans... mais il semble, si j'en crois mes recherches, alimenter l'imagination de bien des gens, des années plus tard.
Ce n'est que l'un de ces nombreux projets avortés dont on ne sait pas grand'chose, voire moins que ça, et sur lesquels nous sommes bien obligés de faire une croix, même quand ils semblent prometteurs. De temps à autres, un Nikki & Nora, un Pretty Handsome, s'échappent, mais combien de merveilles insoupçonnées sommes-nous voués à rater ?

Alors, de quoi parle Nikki & Nora, pour commencer ? Si l'on en croit la plupart des présentations que j'ai pu lire, il s'agit de deux lesbiennes qui travaillent dans la police de la Nouvelle Orléans. Si on vous le demande, ma version serait plutôt la suivante : il s'agit de deux femmes-flic de la Nouvelle Orléans, qui s'avèrent être lesbiennes.
Non que leur homosexualité soit implicite, loin de là. Non que leur histoire d'amour ne fasse pas l'objet d'un peu d'attention scénaristique, non plus. Simplement c'est loin d'être l'axe central de ce pilote.

En fait, le badinage entre Nikki et Nora (l'auriez-vous deviné, ce sont elles les héroïnes de cette série) dans les rues de la Nouvelle Orléans m'a rappelé celui de Flic de mon coeur. Wow, j'adorais cette série ! Bon, cela dit, je ne me rappelle pas de scène de bain entre Remy et sa blondinette collègue... un point pour les lesbiennes, donc.
J'ai eu l'impression qu'il y avait le moins possible de voyeurisme, et que la façon qu'ont ces deux-là de s'asticoter gentillement (je veux parler de piques verbales, bande de gros cochons !) reste suffisamment secondaire pour qu'on ne se dise pas, comme c'est si souvent le cas, que leur condition d'homosexuelle est un élément purement raccoleur. C'est juste une relation amoureuse, et il s'avère que c'est entre deux femmes, et on n'en fait pas tellement plus que pour tout autre couple de télévision hétéro qui bosserait ensemble.

Le vrai hic, c'est... à peu près tout le reste. Un peu comme si l'équipe derrière Nikki & Nora s'était donné tant de mal pour en faire un couple équilibré, que le reste avait été expédié à la va-vite. L'intrigue policière n'est vraiment pas convaincante. Les personnages masculins secondaires n'ont pas grand'chose à se mettre sous la dent (une fois, juste une fois je voudrais être bluffée par Shemar Moore pour autre chose que sa constitution physique). Les clichés sur la Nouvelle Orléans sont d'une banalité désoeuvrante (mais ce qu'il y a de bien c'est qu'on peut s'en servir à titre d'archives documentaires, maintenant... quoi ?! depuis quand on n'a plus le droit à l'humour noir ?!).
Bref, ces faiblesses provoquent très exactement ce qu'il était prévu d'empêcher : la seule chose revêtant à peu près de l'intérêt dans cet épisode, c'est le couple central. C'est ballot quand même !

Heureusement, Christina Cox et Liz Vassey portent formidablement bien leur rôle. Vassey, en particulier, est toute en finesse, en taquineries, bref, charmante de bout en bout. Cox est... disons... fidèle à elle-même. Ce n'est pas une mauvaise actrice mais depuis, quoi, dix ou quinze ans que je la vois opérer ici ou là, on dirait qu'elle ne s'interprète jamais qu'elle-même. En l'occurence ça colle au personnage, mais c'est un peu fatigant à la longue.

Donc oui, il y a Cox et Vassey dans ce pilote, le torse de Shemar Moore aussi, qu'on se le dise, une façon plutôt intéressante de montrer les flashbacks concernant la scène du meurtre (la première salve de flashbacks montrant un viol avait même quelque chose d'à la fois suggestif et très violent), et puis la Nouvelle Orléans, une des villes sur lesquelles j'ai fantasmé pendant des années dans mon adolescence, ce qui, avouons-le, joue pas mal à mes yeux... mais ça ne rattrape pas les multiples imperfections dont ce pilote est constellé. On ne s'étonnera donc pas tellement, du coup, que la série n'ait pas été retenue par UPN.

Plus que le pilote lui-même, c'est finalement son retentissement qui a le plus d'intérêt, en fait. On apprend par une interview de la créatrice sur AfterEllen (traduction sur Univers-L pour les non-anglophones) que le processus pour faire aboutir le projet a duré deux ans, par exemple, mais son impact s'est finalement étendu bien au-delà, notamment dans la communauté gay comme on peut se l'imaginer, qui s'est réjouie de ce projet, même abandonné en cours de route. J'ai trouvé des projets de fanfiction, divers articles, et même des propositions de revente du pilote, pourtant jamais diffusé à la télévision (c'est encore moins légal que d'avoir mis la main dessus, les gars !).
N'est-ce pas le genre de situation qui tombe typiquement sous la rubrique "culte", des fois ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture... je ne pense pas que SeriesLive accepte les fiches pour ce genre de cas, pour être honnête, mais je me renseignerai à l'occasion.

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21 septembre 2008

[DL] The Big Bang Theory

Par cooooontre... on tient ici un générique très sympathique. Rythmé, bien construit, et même, sortant courageusement des poncifs du genre (présentation des personnages un à un, extraits répétés jusqu'à écœurement total, etc...). Un bon générique, il faut le reconnaître.

TheBigBangTheory
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je m'interroge... est-ce que les spectateurs créationnistes regardent quand même cette série ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (encore !) : la fiche The Big Bang Theory de SeriesLive.

21 septembre 2008

The Big Empty Theory

La nature et mon écran ont ceci en commun que tous deux ont horreur du vide.
Après les adieux larmoyants faits à Reba il y a quelques heures, je me retrouve dans cette situation difficile où on se cherche quelque chose à regarder en sachant qu'on va mettre du temps à être aussi enthousiaste pour une autre série.

Déjà, je sais qu'en ce moment, je suis plus encline à regarder des comédies ou disons, au moins, des séries plutôt légères. Ce qui, attention, ne me prive nullement du plaisir d'entendre parler de 4 viols à la suite en un seul épisode de New York SVU, ne confondons pas, simplement je suis en quête d'un remplacement, en ce moment ; je n'ai pas encore atteint le stade où je suis totalement sevrée de mon obsession précédente et j'en suis encore au moment où on cherche la même série que celle qu'on vient d'achever, mais en inédit.
Inutile de dire que c'est pas un défi, c'est une utopie.

C'est exactement la raison pour laquelle j'ai excavé la première saison de The Big Bang Theory, dont le pilote ne m'avait pas fait rire outre mesure lorsque je l'ai regardé il y a des mois de ça. J'ai choisi cette série parce que je sais qu'elle ne comblera pas le vide laissé par mon obsession précédente, et que je ne vais donc pas bêtement passer à côté de quelque chose de bien juste parce que j'ai un déficit en accent texan à combler. D'accord, c'est tordu, mais vous devez bien admettre que ça se tient.
C'est un sitcom, cela dit, et c'est donc ce qui lui donne trois longueurs d'avance sur les quelques autres séries que j'ai à ma portée, qui me semblent trop sombres en ce moment, bien que de toute évidence, nombre d'entre elles soient de bien meilleure qualité. C'est tout le paradoxe de la chose...

Je sais que plein de monde en dit du bien, de cette série ; il y a une semaine encore ma soeur s'exclamait "bah quoi ? c'est super drôle ! toi qui est une geekette tu devrais adorer !". GG, frangine...

Mais au fait, pourquoi je ne trouve pas The Big Bang Theory drôle ?
D'une... oui bon bah ça va, effectivement, je suis téléphage ascendant geekette (mon thème astral n'est pas écrit en 1337 mais presque). Donc ces blagues-là, permettez, sont ultra-éculées.
De deux... Kaley Cuoco. Ne fait sans doute rire que ceux qui sont forcés de la regarder à moins de 50cm de distance, avec sa bille de clown.
De trois... oh je vous en prie ! C'est d'un convenu tout ça ! La blondinette un peu simple, au grand coeur, qui se heurte au monde étrange de tout un tas de nerds, geeks et autres scienteux aux moeurs et tics ridicules... mais combien de fois faudra-t-il voir ça, encore et encore ?
De quatre... même avec un pitch éculé, on peut faire des gags originaux. A condition d'y mettre du sien. D'employer un dialoguiste de talent. De ne pas lire uniquement les blagues Carembar. Mais non, rien à faire, la moitié des gags sont usés jusqu'à la corde.
De cinq... d'épisode en épisode, ce sont toujours les mêmes scènes, interminablement. Cette montée d'escaliers, je la vomis. Je sais pas qui a trouvé le gimmick hilarant dans l'équipe de production mais je veux sa tête sur un plateau.
On va ptet s'arrêter à cinq, vous ne croyez pas ?

Si The Big Bang Theory avait été mon premier sitcom, je ne dis pas, j'aurais peut-être ri aux éclats. Peut-être. Enfin faut voir.
Mais là, rien à faire. Quand un épisode m'a tiré un sourire, c'est déjà énorme. La prévisibilité des gags comme des situations fait peine à voir.
Mais en même temps, c'est ce que j'ai pour le moment sous la main côté comédie, en attendant que ma normalement grasse paie de septembre m'autorise à faire main basse sur la suite de Roseanne, que j'ai en ligne de mire (et la transition avec The Big Bang Theory est finalement toute trouvée !). J'aurai alors juste le temps de m'enfourner une poignée d'épisodes pour faire la transition jusqu'à l'arrivée de la seconde saison de Samantha Who?, début octobre, et on pourra ainsi dire que je suis prémunie contre les effets de manque pour un bon bout de temps, du moins en matière de comédies. Après quoi je ne suis pas à l'abri d'un nouveau coup de coeur qui me permettrait d'aller à nouveau de l'avant, et ainsi de suite.

Reste que The Big Bang Theory n'est pas de ces séries qu'on suit amoureusement : on les regarde, parce qu'on n'a rien d'autre sous la main, parce que ça passait pendant qu'on zappait, qu'importe. Rien d'addictif sur le long terme et, vous me connaissez, je cherche au contraire à remplacer une came par une autre.
Et si je me permets ce jugement aussi tranché, c'est parce que j'ai passé les dernières 24h à m'envoyer l'intégralité de la première saison. Comment ça, ça démolit entièrement ma belle démonstration ? Et alors ? Je suis une téléphage tendance geek, moi, pas une physicienne !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Big Bang Theory de SeriesLive.

20 septembre 2008

[DL] Fringe

Bon, tant que j'y pense puisque j'ai le nez dans mon dossier de génériques, je vous offre aussi le générique du pilote de Fringe, puisque je vous avais sorti celui du preair il y a quelques temps. Sincèrement, celui-ci est plus léché graphiquement, mais pas absolument meilleur pour autant. C'est un peu trop facile, d'une certaine façon...

Fringe
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je sais pas pour vous, mais cette main, là, comme ça, qui s'éloigne, ça me rappelle quelque chose... mais quoi ? Un générique que nous aurions tous vu au moins une fois, et même souvent, plutôt cent fois ? Genre, je sais pas, un truc un peu paranormal ?

Fringe_prints    X_Files_prints

Fringe                                          X-Files

Comment, quand on est déjà tellement comparé à une série aussi connue que X-Files (à tort ou à raison), on peut faire une référence aussi évidente que celle-là ? Je veux dire, c'est le seul truc qu'ils pouvaient mettre dans leur générique, Abrams et compagnie ? Moi je dis : ça ne peut pas être une coïncidence.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Fringe de SeriesLive.

20 septembre 2008

[DL] Tabitha

Ben oui, parce que figurez-vous que Tabatha s'appelle en fait Tabitha en VO ; de la même façon, j'imagine, que Darren était devenu Jean-Pierre en traversant l'Atlantique... on en apprend des choses, ici, non ?
Donc voilà le spin-off qu'on n'a, à ma connaissance, jamais vu en France (alors que pourtant, on en a bouffé, de la série originale), et très franchement, j'aimerais bien faire main basse sur le pilote, ça ne doit pas être triste vu la gueule du générique !

Tabitha
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je sais que ça vous fera de la peine, mais, non, ce n'était pas Lisa Hartman qui jouait la petite chose blonde de Ma Sorcière Bien-Aimée... mais à l'époque, Erin Murphy était encore trop jeune pour jouer ce rôle de jeune adulte.
Bon, allez, c'est pas le tout, il faut que j'aille frotter de la peau de chamois magique sur ma coccinelle, moi aussi.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture... va-t-il donc falloir que j'envoie 3 fiches par semaine à SeriesLive ?!

20 septembre 2008

Home is where the DVD is

Ces derniers jours, j'ai un peu bricolé par-ci par-là... Je vous propose donc quelques petites améliorations au niveau de ce blog. Rien d'extraordinairement bluffant, m'enfin, je pense que ça peut être utile. N'hésitez pas à me donner votre avis sur ces menus changements !

- J'ai refait le portrait à Grace Park : l'ancienne version de la bannière lui faisait un front un peu radioactif... la voilà donc ressemelée, un peu plus sombre et légèrement plus violette aussi, et surtout, j'ai gommé les poches sous les yeux, c'est ma marque de fabrique à moi, ça, voleuse !!! Du coup j'en ai profité pour faire une bannière un peu plus haute, parce que ça me plaisait plus comme ça, même si on ne peut pas cliquer sur le bas de l'image. On s'en fiche, dans le fond, pas vrai ? Je suis sûre que de toutes façons, instinctivement, vous cliquiez déjà soit sur "ladytelephagy", soit sur Grace.

- Le flacon à médicaments génériques ressemble enfin à quelque chose : parce que ces deux colonnes de 20 km de haut, ça m'était devenu insupportable. En plus la navigation n'était vraiment pas pratique là-dedans, on se sentait comme isolé du reste du blog, maintenant on a accès plus ou moins à la même chose que lorsqu'on se situe sur les posts, les liens en moins. Par contre, Linda Hamilton fait toujours sa Juliette sur son balcon, ça, ça ne bouge pas.

- Les médicaments sont moins durs à avaler : c'est encore un peu la loose, ces pages, m'enfin moins que ça ne l'était il y a quelques heures avant que je mette les mains dans le cambouis. C'est pas encore idéal mais au moins on a accès au calendrier et aux flux RSS, ainsi que... voir ci-dessous.

- Pages Violettes, vous cherchez, nous trouvons ! La page des archives étant ce qu'elle est, je l'ai transformée en outil de recherche super-performant : better, stronger, faster. Cette page Steve MacQueen vous permet donc de trier les posts par mois de publication, par catégorie, mais aussi par série ! Pas besoin de ces moteurs de recherche tous moches dans ces conditions, tout est sur place, en chronologique ou thématique. Et ceci grâce à...

- Tag beaux yeux tu sais : je m'y suis mise, bien que réticente au début. Les tags font donc leur arrivée sur ce blog. C'est bien simple : chaque fois que j'ai cité une série, elle est taggée. Le nuage de tags, bien qu'immensément laid, permet ainsi de retrouver facilement les posts mentionnant une même série, de voir celles avec lesquelles je vous rebats les oreilles régulièrement, tout ça tout ça. Vous trouverez le nuage de tags en bas de la page des archives. C'est moche, ça bouffe de la place, mais reconnaissons-le c'est quand même bien pratique !

Bon, soyons honnêtes, hein, il n'y a rien de révolutionnaire dans ces modifications, mais un peu d'entretien ça fait du bien.

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