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ladytelephagy

11 novembre 2008

Four's company

Je dis souvent (ou je laisse entendre) que les séries françaises, c'est de la merde. Je suis un peu l'anti-Coffe de la série française, et j'assume pleinement. D'ailleurs je le pense encore dans 99% des cas, qu'on soit bien clairs. Eh bien il y a aussi des exceptions et je suis toujours contente de le souligner.

Par exemple demain, avant d'aller au boulot (puisque je commence à 13h), je vais prendre mes petites jambes, mon petit chéquier, et aller acheter le DVD de la 1e saison de Flander's Company, et là aussi j'assume complètement.
Il est rare que je rie autant devant une série française, alors vous pensez si je ne vais pas me priver.

J'aime bien NERDZ (pas forcément pour toutes les bonnes raisons d'ailleurs), mais j'adore Flander's Company pour son habilité à me fait rire. Et pour Frédéric Hogstein, dont je vous ai déjà parlé d'ailleurs, et dont le charisme et le talent n'égalent que son sens du détail, sensible à chacune de ses apparitions.

C'est pas pour rien que ceci est planqué dans ma signature sur plusieurs forums !NecassezpasKurtzman

On a des mecs comme ça, en France ! Des mecs qui se sont trouvé leur petit coin de lucarne où faire profiter quelques spectateurs de leur talent, et la plupart d'entre nous ne le savent pas. C'est dommage, non ?

On a aussi des mecs comme Ruddy Pomarede, en France, qui s'impliquent depuis 10 ans dans la fiction, et, bien que n'ayant qu'une audience relativement confidentielle, ont su affiner leur art. On sent la progression, on sent le travail, on sent l'aboutissement d'années de peaufinage, et on sent aussi le plaisir. Et ça c'est bon.

Alors quand quatre mecs qui bossent sur la Flander's Company me disent qu'ils seront ravis de participer à SeriesLive On Air, je me fiche comme d'une première chemise qu'ils ne soient pas aussi célèbres qu'un Carrazé, je leur ouvre grands les bras, et je profite de leur bonne humeur, de leur envie de bien faire ce qu'ils font avec les moyens qu'ils ont, et de leur bonne volonté.
Et ce même si je suis malade à en crever ce jour-là (et les suivants...).

Pour savoir ce que cet enregistrement (et encore, il y a du contenu pour des bonus), ça se passe sur le post de l'émission du jour !

Et pour ceux qui manquent cruellement de son : SeriesLiveOnAir_Purple_mini

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11 novembre 2008

Ils sont pas débrouillards, ces inspecteurs, aussi !

lady devant Esprits Criminels, à l'instant, ça donnait ça...

La blondasse qui était dans Cœurs Rebelles, consultant le dossier d'un criminel : "Hé, ça pourrait être ce gars !"
lady : "Bah montre sa photo, je vais te le dire, est-ce que c'est Jason Wiles ?"

Message personnel : c'est possible d'arrêter de donner la liste des guest stars au début des épisodes ? D'avance merci.

10 novembre 2008

Yatt... uh ?

Pourquoi, mais pourquoi j'ai acheté la 1e saison de Heroes, alors que j'ai interrompu mon visionnage au cours de la 1e saison, et que je ne l'ai jamais repris depuis ? Et qu'en plus c'est pas vraiment la série du siècle. Et qu'en plus, de notoriété publique, la saison 2 est lamentable. Et la 3e pas vraiment mieux. Et que Kring n'en finit plus de s'excuser.
Bon alors, pourquoi ?

Eh bien exactement pour toutes ces raisons, en fait.

- Heroes était très marrant au début. Cette série est super bien gaulée, c'est du popcorn pur beurre ! C'était une série parfaite pour suivre avec mon homme de l'époque mais justement, quand l'homme est sorti de ma vie, Heroes aussi.
- Heroes est une série popcorn, je l'ai dit. Et je n'ai qu'une affection modérée pour le popcorn. Alors très vite, j'ai trouvé des choses bien plus passionnantes à cagouler, du moins quand j'avais la place technique de le faire. Et puis les diffusions à la télé ne tombaient jamais au bon moment. Et puis je suis amoureuse de la voix de Pasdar. Tout ça tout ça. Nan, le DVD, c'était la seule solution.
- Heroes s'est embourbé jusqu'au cou avec sa saison 2, il parait. Bah je veux vérifier par moi-même. Mais pour ça j'ai besoin, déjà, de me rappeler à quoi ressemblait la première saison, et puis quand même d'avoir des réméniscences à peu près claires de l'histoire. Donc bon, la saison 1, c'est déjà un début.
- Heroes a été très pénible pendant la saison 2, qu'il se dit. Sauf que je lis des magazines, moi (oui j'ai du fric à claquer, je vous l'avais déjà dit peut-être ?). Et que dans Générique(s), eh bien le propos était plus nuancé. Apparemment, le rythme se ralentit mais peut-être finalement à bon escient, gagnant un peu de substance. Bon bah moi, je veux voir un Heroes qui gagnerait en profondeur. Ca doit faire bizarre.
- Heroes pédale dans la semoule avec sa 3e saison, à ce qu'on dit. Bah oui mais ça aussi je veux le voir de mes propres yeux. Quand on part d'une première saison d'une efficacité désarmante, un pur produit tiré au cordeau et tout, je me demande comment on peut se planter autant ensuite. A des fins documentaires, à des fins pédagogiques, même, il faut vraiment que je voie ça.
- Heroes est un produit devenu tellement honteux que son créateur Tim Kring s'est excusé plusieurs fois à son sujet. Outre le fait qu'il faudrait commencer par s'excuser pour Preuve à l'appui, et qu'après on pourrait éventuellement discuter, je trouve ça tellement fort de café que j'ai bien envie de charger la mule moi aussi, et pour ça il faut que je voie de quoi il s'agit. Surtout qu'on en parle dans le podcast de SeriesLive On Air demain, quand même... merde, c'est pas sérieux.

Voilà, maintenant vous savez pourquoi.
J'ai pas dit que c'étaient de bonnes raisons, juste que ce sont mes raisons...

10 novembre 2008

Un gros sac, hein

Je n'ose même pas vous dire combien j'ai dépensé ce weekend à la FNUC. Non, je ne vous dis rien, c'est indécent.
Il faut me comprendre : quand je suis arrivée devant cet immense rayon, mon sang s'est mis à bouillonner, et dans ma poitrine, mon coeur s'est mis à palpiter... ah non, c'était mon portefeuille dans ma veste, ça.

J'étais accompagnée d'une nouvelle connaissance, non téléphage, que j'ai essayé d'éduquer au fur et à mesure que nous avancions dans le rayon (chouette, une nouvelle victime pour mes expériences de contagion !), et qui, un peu sciée quand même même si elle sait que je suis à un stade de téléphagie avancé, me regardait faire mon marché. Parce que c'était exactement ça, il faut le dire.

"Oh, l'intégrale de Twin Peaks... elle est sur ma liste ! Oooooooh, et alors finalement, ça y est, ils ont réussi à se ravitailler en saison 1 de NERDZ après tout ce temps ? Où elles sont les intégrales des saisons 1 à 3 de Roseanne, dites, où elles sont ? Non ça c'est les coffrets individuels, où sont les intégrales ? Là, à côté de l'intégrale des 6 saisons de Oz, peut-être ? Oh et puis, si je me mettais enfin à la fin de la 1e saison de Heroes, que je n'ai jamais vue parce qu'il y a toujours mieux à cagouler ? Comme ça c'est fait... Hmmmm, ya bon Razor, vivement la sortie de la saison 4 de Battlestar Galactica d'ailleurs !"
La pile montait, montait, montait ! Mes bras se chargeaient, chargeaient, chargeaient ! Les yeux de mon amie s'arrondissaient, s'arrondissaient, s'arrondissaient !

D'ailleurs c'est assez amusant de voir que l'intégrale de Twin Peaks est quasiment aussi épaisse que celle de Oz, alors que l'une compte 2 saisons et l'autre 6 ; le package pour la seconde étant, il est vrai, moins classe, plus économe, mais qui s'en soucie ? Ce qui compte c'est ce qu'il y a dedans...

Après un petit passage au rayon jeux videos (et encore je me suis retenue de prendre Spore...) et une emplette de dernière minute près des caisses où il y avait un livre très alléchant (que j'ai d'ailleurs déjà fini de lire), j'arrive devant la machine à faire le calcul de ma nouvelle pauvreté.
"Vous avez des gros sacs ?" dis-je avec un large sourire pendant que je décharge ma cargaison sur le comptoir de la caisse. "Des très gros sacs ?"

Bon alors bilan, à la FNUC, ils ont pensé à faire des gros sacs, mais ils ont oublié de les faire résistants.
Les poignées n'ont pas résisté au poids.

Et j'étais heureuse !!! Vous n'imaginez pas. 

9 novembre 2008

Et maintenant... que vais-je faire ?

nextepisode

Le 19 Novembre ?! Tout ça ? Une semaine, bon, passe encore mais... le 19 Novembre ?
. . .
Dites, ça me fait penser, vous voulez que je vous avoue un truc honteux ?

Je n'ai pas du tout l'oreille musicale. Ce qui est un comble quand on sait que j'ai fondé un site sur la musique japonaise (QUI a dit que ce n'était pas vraiment de la musique ? ne niez pas j'ai entendu). Pour commencer je n'ai aucun, mais alors aucun sens du rythme, je chante faux, et d'une façon générale, je suis nulle dans tout ce qui touche à ce domaine. En même temps, j'ai une excuse : mon oreille droite est en panne depuis quelques années.

La plupart du temps, je suis incapable de dire si l'épisode que je viens de regarder contenait de la musique ou non, et si c'est le cas, de quel genre. Il faut vraiment que j'aie affaire à un extrême pour que ça fasse tilt chez moi. Mais comme je l'ai dit, c'est la faute de mon oreille droite : si elle faisait son boulot, l'autre n'aurait pas à se concentrer sur les dialogues, occultant ainsi la bande son afin de suivre l'histoire (ça reste quand même le plus important !).

J'ai passé des années à essayer de discipliner mon ouïe, mais rien à faire : elle reste désespérément bancale.
Sans compter que dés que j'essaye de chanter, ça donne un peu, si vous voulez, comme la fin du season première de Samantha Who?, pour ceux qui suivent...

Il m'arrive de temps à autres de m'acheter une B.O. de série pour essayer de prêter un peu plus l'oreille à l'univers musical des séries que je regarde. J'ai ainsi prêté l'oreille à Sex & the City (oubliez, une arnaque), Malcolm (fun mais en fait beaucoup des chansons de ce CD n'ont pas été utilisées plus de 30 secondes dans la série), Farscape (carrément le pied) et autres Soul Food (j'en ai déjà parlé dans un épisode de SeriesLive On Air).

Alors, quand je chante (faux) les louanges d'une B.O. de série, croyez-moi, c'est qu'elle a quelque chose de très, très spécial. Et quand je m'aperçois qu'elle est dispo alors que j'étais sûre qu'elle ne sortait pas avant un mois, forcément...

Donc écoutez bien : Pushing Daisies, la B.O. de série du siècle !!! D'accord, c'est court, mais c'est bon.
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PS : quand on écoute cette merveille, on se dit que la seule chose qui manque à cette série pour être parfaite, c'est un générique d'une minute !!!

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8 novembre 2008

Devinez devinez devinez qui je suis !

Il y a quelques jours, je faisais un petit test sur Pushing Daisies (qui n'a pas signé ?), et je me suis aperçue qu'il en existe pour plein d'autres séries. Des séries où on ne peut pas ressusciter les morts mais tant pis. Alors voilà mes résultats... je promets pas que ça veut dire grand'chose mais je me suis amusée à les faire, alors...
Pour note, j'ai reçu les résultats mais uniquement parce que j'ai dit que je n'avais pas de compte Gmail/Hotmail/Shitmail. Tentez toujours.

Quel Cylon de Battlestar Galactica êtes-vous ?
bsgcylon_cavil
En fait, à partir du moment où tu es un Cylon, tu ne peux pas être satisfait du résultat.
(j'ai fait le test avec les persos de la série mais il doit être truqué, c'est pas possible)

Quel personnage de Scrubs êtes-vous ?
scrubs_carla

Quelle déception, j'aurais préféré être le Dr Cox... avec des dents qui font pas peur, je veux dire.

Quel personnage de Brothers & Sisters êtes-vous ?
brosis_nora
Ç'aurait pu être pire, j'aurais pu être Kitty. Ou Tommy. Brrrr...

Quel personnage de Sex & the City êtes-vous ?
sitc_miranda
Oh, yeeeeees ! Je suis rousse !

On est bien d'accord que ça ne veut strictement rien dire, mais ça n'en est pas moins fun. Allez, à vous !

7 novembre 2008

It's not OK !

Et dire que ce n'est même pas encore Noël... pourtant voilà déjà un troisième post La preuve par trois en l'espace de trois jours (soit quatre en une semaine, mais on ne fait pas les comptes, n'est-ce pas ?).
C'est-à-dire aussi que, cette fois, je suis retombée sur une vieille pelote de laine, et je n'ai pas su résister. Starved fait partie de ces séries un peu trash que j'affectionne, justement parce que c'est un peu malsain (un peu ?!), pas forcément appréciable par tous mais définitivement couillu, et puis les acteurs sont bons (et je ne dis pas ça juste parce qu'Eric Schaeffer était dans Century City, ou si peu).

Je vous emmène dans un monde complètement pervers, où la nourriture y occupe une place démesurée... alors, c'est un conseil d'amie, ne mangez pas pendant la lecture de ce qui suit. Et encore moins une fois que vous aurez cliqué où vous savez.

Starved___1
Je n'ai pas de troubles alimentaires (enfin, euh... je ne crois pas ?!) mais je trouve qu'on compatit instantanément avec Sam dés la scène d'intro, où on peut voir ce pauvre bougre être complètement obsédé par son poids et sa silhouette. C'est la première chose à laquelle il pense au réveil et ça ne le quitte pas de toute la journée. Cette relation d'amour-haine avec la bouffe, qui conditionne tout ce qu'il fait (y compris son aventure avec la jolie Sarah), c'est hyper prenant. On y croit à fond ! C'est ptet aussi parce que le téléphage est un addict dans son genre, c'est vrai... mais ça fonctionne complètement. Et entre cynisme blasé et inquiète obsession, Eric Schaeffer nous permet de vraiment nous immerger dans ce monde complètement vicieux... en même temps il sait de quoi il parle, vous me direz.

Starved___2
Et n'allez pas dire que je ne vous avais pas prévenus ! Qu'on sache bien de quoi on parle : en soi, Starved n'est pas ce qu'on pourrait appeler une série "choc", elle n'est pas faite pour entrer dans la surenchère. On n'est pas dans la démonstration à coups de gourdin. En résumé, ce n'est pas une série de Ryan Murphy, c'est ça que je veux dire. Mais en même temps, la série ne se prive pas de quelques petites scènes un peu dures... à avaler, surtout si ça peut montrer l'absurdité de ces maladies alimentaires ; et on en a la preuve dés le pilote avec une exploration assez détaillée des moeurs alimentaires de chacun des personnages, comme dans la capture ci-dessus. Tout ça sans jamais vraiment s'éloigner d'une forme de comédie très pince sans rire, qui fonctionne à fond sur moi, je dois dire. Parce que franchement, le flic qui verbalise le livreur chinois en situation irrégulière juste pour lui confisquer son paquet de bouffe, c'est déjà énorme, mais après... nan, je n'en dis pas plus. Le charme et l'impact de Starved, c'est de se laisser surprendre par l'ampleur des dégâts chez les quatre protagonistes. Au juste, je ne sais pas lequel est le plus atteint, en fait !

Starved___3
Ce groupe de parole, c'est tout un poème ! D'ordinaire, ce genre de groupes, c'est plutôt un endroit où on s'épaule les uns les autres. On imagine bien les réunions des AA (sinon il y a toujours Rude Awakening... oui, quand même, j'étais obligée de citer Rude Awakening dans un pareil post !) avec les gens qui viennent dire qu'ils ont tenu le coup, ou qu'ils ont besoin d'aide, ou que c'est la faute de leur maman qui a jeté leur nounours à la poubelle quand ils avaient trois ans, ou je ne sais pas quoi. Eh bien là pas du tout, quand la fine équipe vient à ces réunions, c'est juste pour se flageller, se faire traiter de tous les noms, et se faire invectiver par la psy. Et vous pensez que ça marche ? Je ne suis pas convaincue... La psy, en plus, est un véritable régal. Je ne sais pas où ils ont été la pêcher, celle-là, mais elle est parfaite de bout en bout.
"It's not OK !".

Bon, vous êtes prévenus, je ne vous propose pas une comédie familiale, aujourd'hui, c'est le moins qu'on puisse dire. A ne pas mettre devant toutes les paires d'yeux... Mais d'un autre côté c'est vraiment une série comme je les aime, avec à la fois humour grinçant, pitch complètement hors-normes, personnages impossibles à aimer ni détester, et bien-sûr un certain goût de la prise de risque (à défaut de prise de poids). Pas étonnant avec un pitch pareil que Starved ait fait râler les râleurs avant même d'être diffusée (le sujet est sensible, mais c'est aussi ça qui fait la valeur de cette série, non ?). Et donc pas très étonnant que ce bijou dégueulasse n'ait pas duré bien longtemps.
Bon, que dire d'autre...? A table ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Starved de SeriesLive.
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7 novembre 2008

On va traire les vaches ?

Enfin, je ne sais pas trop si ce sont les vaches qui se font traire sur ce coup. Mais ça devient franchement ridicule. Et pourtant je suis lactolique.
Sex & the City devient vraiment un mauvais coup.

On dit que la télévision américaine patauge un peu dans la semoule depuis quelques temps, mais apparemment le cinéma aussi ne sait plus que faire pour faire venir les gens en salle, puisque maintenant le moindre succès donne irrémédiablement naissance à des suites à n'en plus finir, histoire de vraiment presser le citron jusqu'à la dernière goutte.
Et quand l'industrie du cinéma fait ça avec une série télé, là on sait qu'on a touché le fond.

Pendant ce temps, le film de Dead Like Me, on l'attend pour février 2009 et on en cause depuis je ne sais combien d'années ; et encore, je le croirai quand je le verrai.

Merci, hein, Hollywood, vraiment.

6 novembre 2008

Jamais deux sans toi...t

Toujours plus loin dans l'éducation des masses... aujourd'hui, et après suggestion d'un timide pathologique de ma connaissance... un post La preuve par trois ! Comment ça, "encore ?", mais vous n'allez quand même pas vous plaindre ! C'est dingue ça, soyez donc serviable...

Il ne vous sera pas nécessaire dans ce post de vous farcir tout un tas d'indications sur la série, puisqu'il s'agit de Three's company et je vous en ai déjà parlé par le passé. Mais si, souvenez-vous... bon, un effort, quand même ! Donc aujourd'hui on va faire light...

Threescompany___1
Aouch ça doit faire mal ! Dés son entrée en scène, Jack irradie le studio par sa présence... il occupe tout de suite tout l'espace avec ses singeries. Et ici commence l'efficacité de Three's company ! Pendant tout l'épisode, ce sera difficile de regarder les autres acteurs... c'est vrai aussi que c'est Jack qui a la plus belle robe de chambre, d'un autre côté.
Très vite, les trois futurs colocataires fonctionnent très bien ensemble ; ils partagent immédiatement une complicité amusante qui rend très fluide le moindre de leurs échanges. Ce sera d'ailleurs une force ensuite puisque beaucoup d'épisodes sont basés sur cette amitié qui doit absolument être à toute épreuve pour que les situations et les gags fonctionnent... sans se priver de quelques ambiguités de temps à autres, évidemment !

Threescompany___2
Aaaah, les Ropers ! Faudra que je prenne le temps de regarder leur spin-off un jour, ça doit valoir son pesant d'or ! D'une part il y a Mrs Roper, ouverte d'esprit, taquine, qui aimerait bien de temps en temps que son tendre époux le soit à son tour... et puis d'autre part, il y a Mr Roper, le grognon, le grincheux, l'empêcheur de s'amuser en rond, tellement old school que même sa femme, il ne la touche pas. Les Ropers ne se contentent pas de servir de prétexte au trio, non, ils ont aussi leurs propres petites intrigues, donnant lieu à des échanges constituées de piques que les Bundy n'auraient pas reniées, parfois même plutôt corsées ! Finalement, Al et Peg n'ont rien inventé, dix ans après !

Threescompany___3
"On devrait calculer le positif et le négatif... Il est un cuisinier génial... PLUS ! Il ferait une bonne protection pour nous à la maison... PLUS ! Il est vraiment mignon... MOINS !!!" Admirons aussi, quand même, dans cet épisode, le charme de Janet, ah Janet, la brune qui voudrait ne pas compter pour des prunes, qui craque un peu sur Jack mais a la tête sur les épaules, ett surtout un charme fou dont on se demande pourquoi il ne captive pas Jack au premier regard. Pfff, tout ça parce que Chrissy est blonde, quelle misère.
Trois configurations se sont succédées sur le pilote de Three's company, avant que ces trois acteurs ne soient réunis, et la série achetée. Et il est vrai que les deux filles sont, bon, certes légèrement stéréotypées, avec d'une part la jolie blonde un peu gourdasse, et d'autre part la brune maligne un peu girl next door, mais elles restent quand même très réalistes. C'est souvent que dans un sitcom, les personnages s'avèrent trop démesurés, mais ici ce n'est pas le cas, et ça ajoute encore plus au charme de ce pilote, lui permettant, avec ses gags très visuels, de ne pas être trop "gros", mais juste léger et divertissant.

Vais-je devoir le répéter ? Three's company, c'est bon, mangez-en ! La série n'a pas vieilli ! Bon, à part pour le papier peint marronnasse, je vous l'accorde. Mais pour le reste, ses personnages restent crédibles de bout en bout, et en nappant tout cela de scènes hilarantes qu'on ne peut pas ne pas apprécier. Sauf si on est Mr Roper, évidemment. Mais personne ne veut être Mr Roper, n'est-ce pas ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Three's company de SeriesLive.
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5 novembre 2008

ONE OK ROCK

On ne le dira jamais assez (surtout à moi qui n'ai aucune patience), mais la persistance est un bienfait. Un nouvel exemple vient de se présenter à moi et je me suis dit que j'allais partager l'expérience avec vous ! Voici donc un post La preuve par trois, et si vous êtes nouveau dans le coin et/ou que vous n'avez toujours pas compris le concept, vous cliquez sur ma bafouille dans la colonne d'à côté, et vous m'envoyez un mail !

J'avais découvert Rita Rocks il y a quelques semaines près d'une fabrique de cagoules qui proposait le pilote, mais le format de la chose ne m'arrangeait pas, et vu la gueule du truc, j'ai laissé tomber au bout de quelques minutes.
Et puis là, l'épisode est sorti sur divers autres endroits de cagoulage, dans un format plus sympathique, je me suis dit que j'allais faire main basse sur le générique (puisque je découpe toujours les génériques des séries que je cagoule) et... bah une chose en entraînant une autre, j'ai revu l'épisode et en fait, il fallait lui donner plus de temps.
Il fallait en effet prendre le temps de passer par chaque étape...

RitaRocks___1
ETAPE 1 :
Je crois que ce bon vieux Jay Mohr a dû faire cette exacte grimace dans Gary Unmarried, non ? Oh, c'est bien son genre en tous cas ! Nan, sans rire, ça fait beaucoup penser à Gary Unmarried, cette affaire : gérer à la fois les enfants, le conjoint... pour Gary il y a évidemment l'ex-conjoint en sus, et son nouveau mec, m'enfin vous saisissez l'idée. C'est le même concept banal de prendre quelqu'un, on va dire, dans la trentaine (je suis gentille aujourd'hui, vous avez vu ?), dans sa petite vie pépère de banlieue, dans sa petite maison, machin... Rha non, c'est d'un téléphoné ! On ne compte plus les sitcoms de ce genre, et à vrai dire je soupçonne que ce soit tout justement leur faute si on a tellement de mal à rire devant les sitcoms depuis quelques temps. Allez quoi, trouvez-nous un pitch plus original ! Vous êtes des scénaristes ou quoi ?

RitaRocks___2
ETAPE 2 :
Mais achevez-moi, b*rdel, achevez-moi ! Comment cette actrice a pu être embauchée ? Déjà, le simple fait de venir de Ma Famille d'abord, c'est rédhibitoire à mort, ce sitcom cumulant précisément tout ce qu'il faut faire pour ne pas me faire rire, mais alors, en plus, elle en fait des tonnes ! Ce qui ne serait, bon, disons, éventuellement, pas problématique, pas trop, si en face elle n'avait pas Nicole Sullivan, qui déjà, n'est pas exactement dans la sobriété en général (voir Hot Properties pour le vérifier). Là ça fait surenchère et j'ai envie de distribuer des baffes. Qu'on ne vienne pas s'étonner que j'aie lâché l'affaire à peu près à ce moment-là.
...
Ce qui est dommage parce que, justement, c'est là qu'il se dit un truc bien. C'est là que le personnage de Rita prend sa vraie consistance, et qu'on a en plus droit à un dialogue plutôt sympathique sur l'épanouissement personnel, le fait d'avoir des hobbies dans la vie, d'avoir plusieurs facettes, tout ça... enfin bref ça donnait un peu de substance quoi. Mais la forme (comprenez : Tisha Campbell-Martin) est tellement irritante qu'il faut vraiment redoubler d'efforts pour suivre cette scène en intégralité. Eh bien, s'y résoudre courageusement, ça mène à...

RitaRocks___3
ETAPE 3 :
Comment dire, WOW ? Une dynamique assez sympathique s'est mise en place en quelques minutes, relativement improbable (notamment avec le voisin et le copain de la fille de Rita), et donne lieu à une scène d'une énergie assez incroyable ! Et là j'ai carrément craqué. Je me suis dit que finalement, ce n'était que le début, et que Rita Rocks avait peut-être quelque chose dans le vente après tout. Ils vont peut-être réussir à trouver quelque chose à dire, ces petits gars. Et à chanter ce qui ne sera pas un mal ! Faut-il s'attendre à ce genre de boeuf à chaque épisode ? Subitement j'ai eu envie de le vérifier !

Laisser du temps, c'est ça la clé ! Tenez, c'est comme Richard Ruccolo... il y a quelques années, dans Un toit pour trois, il était juste sympa. Là il est carrément consommable. LE TEMPS, vous dis-je !
Bon, finalement, ptet que j'ai trouvé une nouvelle comédie à surveiller cette saison... Et j'ai un peu envie de vous encourager à lui donner sa chance aussi. Vous me promettez d'essayer ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Rita Rocks de SeriesLive.
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