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ladytelephagy

3 décembre 2008

lady, ne vois-tu rien venir ?

Vous trouvez pas que c'est la déprime en ce moment ? Moi, si. Plus de pilote, plus rien. Ah, non, là j'ai vraiment du mal. Comment voulez-vous être pilotovore en une telle période de l'année ?! C'est comme être un bonhomme de neige en juillet...

La bonne nouvelle, c'est que dans quelques semaines, la midseason commence, et alors, côté pilotes, les affaires vont reprendre. Je m'en régale d'avance. D'ailleurs, tellement en avance, que j'ai bien envie de commencer à me demander ce que je vais surveiller du plus ou moins près. Vous êtes avec moi ? Allez, on y va.

The Unusuals - ABC : il y a quelques semaines de ça, Amber Tamblyn, je m'en battais un peu l'oeil. Non que j'ai détesté Joan of Arcadia mais, enfin, avouons-le, je ne suis pas ultra-fan. C'est c'est au même niveau qu'Everwood, pour moi : il y a toujours eu un truc qui ne collait pas, même si je reconnais que c'était une série de qualité. Et puis j'ai vu The Sisterhood of the Travaling Pants 1 et 2 (on en a parlé dans le post sur America Ferrera, rappelez-vous) et maintenant j'ai bien envie de voir ce que ça va donner, car l'actrice, en fait, me botte bien. L'histoire largement moins. Ce ne sera pas ma priorité mais je vais garder un oeil dessus.

Castle - ABC : vu que j'ai pour Nathan Fillon une certaine affection (et qu'elle se passe très bien de l'entendre parler), et que oui, de toutes façons, je mange du pilote le matin au petit déjeuner (dans un grand bol de lait), évidemment je vais regarder la série quand elle débarquera. Mais Seigneur, qu'est-ce que c'est encore que ce concept de merde ? Je ne donne pas cher de ma réaction là-devant.

Dollhouse - FOX : franchement, j'ai l'impression que ça fait des mois qu'on nous bourre le mou avec cette série, et je suis déjà lassée. C'est quand même un peu tragique. En plus, je dois dire que le principe, bon... pourquoi pas mais ça fait quand même un peu réchauffé. Faut voir, quoi. Je suis pas acquise par avance, en tous cas.

Courtoom K - FOX : je viens de découvrir l'existence de ce projet sur la liste des nouveautés de la FOX, et je lis qu'il s'agit d'avocats, et que le producteur exécutif en est Paul Attanasio. Stop ! Say no more, je vais jeter un oeil. Mais Naka devait déjà être au courant, Michael Landes est au générique...

Outnumbered - FOX : tiens, un sitcom. Tiens, une adaptation de série britannique. Je réprime un bâillement et je mets ça tout au bas de ma liste.

Lie to Me - FOX : alors, bon, sentiments mêlés sur ce coup. Le côté pour, c'est que j'aime bien l'approche (se baser sur le language non-verbal pour réfléchir, c'est bien, c'est pas trop cerveau gauche). Le gros côté contre c'est évidemment que c'est encore pour des enquêtes (ce serait marrant que tous ces gens-là mettent leurs capacités au profit d'autre chose, pour changer... je sais pas, un assureur ou un employé du service social, enfin, qu'on trouve autre chose que les éternelles enquêtes criminelles, zut à la fin). Je n'en verrai sans doute que le pilote, et il faudra qu'il soit au-delà du brillant pour que je continue ensuite.

The Listener - NBC : première réaction, l'ennui. Le personnage principal peut lire dans les pensées des gens. On redoute les enjeux de type enquête criminelle, encore. L'espoir n'est que faible quand on apprend que pour une fois, le monsieur n'est pas flic, ou détective, ou enquêteur... non, il est ambulancier. Si New York 911 ou Preuve à l'appui nous ont appris quelque chose, c'est que ça n'empêche absolument pas d'être partie prenante dans des enquêtes. Je crains donc le pire.

The Philantropist - NBC : en voilà une idée originale, quand même ! Non seulement un monsieur riche va jouer les Robin des Bois, mais en plus apparemment, il va aller le faire dans le Tiers-Monde ! Il faut quand même les avoir bien accrochées pour proposer une idée pareille (qu'évidemment 1 spectateur sur 100 pourra suivre, pour les mêmes raisons testiculaires). Allez, franchement, ça fait plaisir, voyons ça !

The United States of Tara - Showtime : on va être honnêtes, c'est un projet que je suis du coin de l'oeil depuis un bout de temps (il en était déjà question à la saison précédente mais, vous savez bien comment les choses ont tourné l'an dernier). C'est en tous cas une idée originale, même si je ne sais pas trop à quoi m'attendre au final, le pitch laissant imaginer aussi bien de la comédie facile que du drame copieusement dérangeant. Quand le pilote va passer, vous allez y avoir droit, ça c'est sûr.

Harper's Island - CBS : sur le principe, j'aime l'idée de base : un Dix Petits Nègres moderne pour se donner des frissons faciles. Après, il faut voir ce que ça donne, que ça ne vire pas à la série B voire Z. La bonne nouvelle, c'est qu'on ne pourra pas rajouter de nouveaux personnages à tuer tout le temps, donc on devrait éviter de trop tourner en rond. C'est ma plus grosse crainte vis-à-vis de cette série : que ça tourne à la mords-moi-le-noeud, sur le modèle LOST.

Concrètement, ce sont les nouveautés qui ont le plus attiré mon attention. J'en oublie peut-être, et peut-être que tous ne verront pas forcément le jour. Mais, bon, voilà à quoi va ressembler la deuxième partie de la saison. C'est pas hyper brillant... mais ptet aussi qu'il faut que j'arrête de rechercher un remplaçant à Pushing Daisies ?

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2 décembre 2008

La vie de notre belle famille d'abord

Régulièrement, la télévision nous envoie un message très clair : la famille, c'est bien. La famille c'est important. C'est bon pour ce que vous avez.
La famille, c'est même le plus important.
Oui, aujourd'hui, on va parler de valeurs familiales. Mais si ! Vous savez bien : les valeurs familiales ! Ce truc dont on vous parle chaque fois qu'on veut que vous appliquiez ces valeurs à autre chose que votre famille ! Les politiciens veulent que vous les pratiquiez vis-à-vis de l'Etat, les chefs d'entreprises veulent que vous les consacriez à votre travail... et la télé ?

Dans une immense majorité des cas, à la télévision, la famille, c'est sacré. Et c'est le centre d'un grand nombre d'attentions scénaristiques, selon le schéma suivant : la famille, c'est important, donc on en parle, donc c'est important.

Une proporition démesurée de séries s'y intéressent à un tel point, que ce seul postulat leur sert de pitch. Une famille. Point. Voilà, on avisera à partir de là.
Et je ne parle pas simplement des séries gentillettes type 7 à la Maison, non, c'est également vrai de tout un tas de sitcoms variant (à peine) autour de la thématique familiale : la famille avec trois enfants, la famille avec seulement deux enfants, la famille étrangement nombreuse, la famille avec plein d'adolescents, la famille où le père est en première ligne, la famille où c'est la mère, la famille recomposée, la famille avec un parent célibataire, la famille propre sur elle, la famille soi-disant atypique... Je continue ?
Bon, franchement, si avec ça vous n'avez pas fait de la famille votre priorité numéro 1, c'est que vous le faites exprès. On vous dit que c'est important, quoi, merde, à la fin !

Dans une immense majorité des cas, la famille, nous, on la regarde bien volontiers à la télévision. Et vous savez pourquoi ? Parce que c'est important, la famille. Vous, vous en avez une. Vous, là, aussi. Moi, pareil. Chacune est évidemment différente, chacun a une expérience de la leur différente des autres, mais on en a tous. C'est biologiquement obligé ! Et justement, la famille, c'est bien l'un des rares thèmes qui touchent nécessairement chaque spectateur de façon personnelle.
Si votre famille est heureuse, si elle est malheureuse, si elle est éclatée ou même inconnue, de toutes façons, vous en avez une. Vous imaginez ça ? A la télé, il y a forcément une famille comme la vôtre. Super, non ?

Et puis, il y a des familles pas comme la vôtre, aussi. Et c'est peut-être le plus important. Lequel d'entre nous n'a jamais regardé une série montrant une famille différente à un tel point, qu'elle nous fasse un peu rêver ? La famille idéale sans problème ici, la famille complètement barrée là... selon votre propre schéma, vous fantasmerez un peu sur cette famille si différente et, là aussi, il y en a forcément une pour vous. Ah, si ma famille avait autant d'humour que les Conner de Roseanne ! Ah, si ma famille était aussi joviale que les Brady du Brady Bunch ! Ah, si ma famille était aussi volcanique que les Walker de Brothers & Sisters ! Je continue ?
La télévision joue alors autant avec l'identification que l'imagination, et là encore, c'est une des rares thématiques qui le lui permette.

Il n'y a rien qui vous choque ? A force de boucher de la famille à toutes les sauces : la sauce entreprise familiale des Fisher de Six Feet Under, la sauce famille idyllique des Ingalls de La petite maison dans la prairie, la sauce famille déglinguée des Bundy de Mariés, Deux Enfants... Je continue ? Eh bien, à force, on commence vraiment à penser que la famille, c'est tellement important... qu'il vous en faut une.
Et là, au risque de passer pour une féministe enragée, je m'insurge : on n'est pas obligé de vouloir une famille.

Pourtant, toutes ces affaires de famille, où mènent-elles ? A agrandir la famille, à fonder une famille, à se créer une famille.
Les exemples se comptent à la pelle : le personnage le plus indépendant de Sex & the City, Miranda, est la première à fonder une famille. La plus volage d'Ally McBeal, Elaine, se découvre un désir d'enfant dans un épisode de Noël. Et quand les Desperate Housewives vieillissent, que font-elles ? Des bébés ! Même Gabrielle ! Je continue ?!
SEGA peut se rhabiller : la famille, c'est plus fort que toi ! Ne luttez pas, vous finirez par en avoir une, un jour, bien à vous, avec plein de petits bébés !

C'est là que je dis stop ! La famille, ce n'est pas le Saint Graal, enfin !!!
Mais si on en croit la télévision, la famille, ce n'est pas juste important. C'est obligé.

Comble de l'ironie, pour que j'en fonde une, il me faudrait éteindre la télé et sortir de chez moi.

2 décembre 2008

C'est la crise, baby !

Fatalitas ! A peine vous parlais-je d'un dorama ce weekend (Bokura no Yuuki, pour ceux qui auraient loupé quelque chose au milieu du jeu des génériques) que je tombe sur une mauvaise nouvelle : la chaîne TBS supprime deux créneaux horaires habituellement dédiés aux séries daytime à l'avantage d'émissions d'actualité.

Même si je n'ai pas, en matière de télévision nippone, le niveau d'expertise suffisant pour vous faire une analyse de fond de la question, son impact, ses implications... je pense que ça montre de façon quand même assez évidente que la "crise de la fiction" n'est pas réservée à l'hécatombe d'après-grève aux Etats-Unis ou aux tentatives désespérées de la France pour faire illusion.

Je me demande si Arslaan n'a pas aussi été victime de cette crise mondiale de la fiction télévisée, tiens !
...Euh, non, ptet pas Arslaan.

30 novembre 2008

Je vois pas le rapport

Récapitulons.

D'une part, on a ceci.

Cybill
Cybill Shepherd, pourquoi pas.

D'autre part, on a cela.

Collants
Des collants. Et là encore pourquoi pas.

Mais là, par contre, je saisis mal.
"les collants de cybil sheperd"

Vraiment, je vois pas le rapport. Et surtout, le rapport avec ce blog.

30 novembre 2008

[DL] Robot Chicken

J'avais regardé avec délice toute la première saison de Robot Chicken, et puis, je ne sais pas pourquoi, j'avais fini par arrêter, probablement parce qu'il fallait cagouler les épisodes et que la vie est une question de priorité. Pourtant, son humour odieux n'a rien à envier à d'autres séries.

RobotChicken
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Mais ici, non seulement la série est drôle (méchamment drôle, oserai-je dire), mais le générique également. Cette version revue et corrigée de Frankenstein nous place dans le rôle du poulet, cet être improbable qui regarde tout ce qui passe à la télé pour des raisons absurdes. Et moi, je trouve ça ignoble et hilarant à la fois. Mais je pense que si le générique ne vous plait pas, il ne vaut peut-être mieux pas essayer la série...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Robot Chicken de SeriesLive.

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30 novembre 2008

Tomber pour The Fall

Je pense qu'il y aura toujours un avant et un après The Fall. C'est bizarre parce qu'on arrive à presque 27 ans de téléphagie en se disant qu'on a déjà vu suffisamment d'images pour être plus ou moins blasée, et, en fait, non. Pour mon premier (et dernier ?) post à vocation à peu près cinématographique, je voulais donc parler de ce film qui m'a vraiment touchée au cœur. J'en ai déjà glissé un mot lorsque je vous ai brossé le parcours de Lee Pace, mais ce n'était vraiment pas assez à mon goût. Ce sont des films comme celui-ci qui me rappellent au bon sens, et me permettent de me souvenir que le cinéma ne mérite pas toujours mon plus royal mépris, simplement parce que je suis avant tout une téléphage. D'ailleurs, la télévision ne pourrait pas nous offrir The Fall.

J'expérimente donc une nouvelle forme de post, lançons-nous dans cette nouvelle aventure ensemble !

C'est quoi le nom du film ? The Fall
C'est plutôt quel genre ? Épopée initiatique.
Qui on connaît là-dedans ? Lee Pace, de Pushing Daisies. Et, en ce qui me concerne, juste lui.
Ça date de quand ? Le film a commencé à être tourné en 2004, il n'a été prêt qu'en 2006, date à laquelle il a commencé à être projeté dans divers festivals, mais il n'est sorti en salles aux States qu'en 2008. Je n'ai rien trouvé côté sortie en France.
En résumé, de quoi ça parle ? Une petite fille, Alexandria, s'est cassé un bras. Un jeune homme, Roy, s'est cassé les deux jambes. Tous deux tuent le temps dans un hôpital des années 20 en Californie.

TheFall___1 TheFall___2 TheFall___6 TheFall___3 TheFall___5

En moins résumé, de quoi ça parle ? A la petite Alexandria qui rôde dans les couloirs de l'hôpital où il est cloué au lit, Roy raconte une histoire qu'il invente au fur et à mesure, et que la petite fille imagine en y incorporant les éléments et personnes qu'elle connaît. La démarche de Roy n'est cependant pas tout-à-fait désintéressée puisque le jeune homme, qui s'est cassé les deux jambes alors qu'il effectuait une cascade pour un film (et qui a le coeur brisé parce que sa petite amie l'a aussi largué pour l'acteur principal dudit film), est dépressif, voire suicidaire. Il espère que la petite, qui elle, peut circuler dans l'hôpital, lui volera de la morphine à la pharmacie. Pour la tenir en haleine, il invente donc le personnage d'un bandit masqué qui s'entoure d'une équipe d'autres comparses d'horizons divers, tous ayant en commun d'avoir une dent contre le gouverneur Odius, qui porte incroyablement bien son nom, et leur a joué à tous des tours pendables et cruels. La route pour aller régler son compte au gouverneur est semée d'embûche, l'homme étant très puissant. Plus tard, Alexandria parviendra à pourvoir Roy en morphine, d'abord timidement puis sans retenue, ce qui fera perdre de son self-control au conteur. A travers la fiction, il racontera donc beaucoup plus sur lui, créant ainsi un lien avec la petite fille.
Et ça finit comment ? Ni bien, ni mal. Mais de très belle façon quand même.

Pourquoi c'est bien ? On sait tous que la raison numéro un pour laquelle j'ai regardé ce film, c'était Lee Pace, donc ce sera de façon un peu prévisible l'une des raisons qui me l'ont fait aimer. Mais pas seulement. La petite qui joue Alexandria est par exemple très impressionnante. Et puis surtout, The Fall raconte en fait 3 histoires en une : celle de Roy et Alexandria, à l'hôpital, où se jouent pas mal de choses très dramatiques, celle du bandit masqué et de son équipe, dans des décors, wow, simplement somptueux (et ce, sans image de synthèse, peu d'effets spéciaux, que des décors naturels dans divers pays du monde, un vrai présent pour les yeux), et une troisième... une troisième histoire à demi-mots, mais sitôt qu'on donne toute son attention au film (où il se passe, quand, quelques petits détails... et évidemment son final), on s'aperçoit que cette troisième histoire est au moins aussi passionnante que les deux autres. The Fall est un film très humain, mais aussi magique, un peu morbide mais définitivement onirique, réaliste et fantaisiste, une magie de tous les instants. J'ai découvert ce film il y a environ deux mois, et je l'ai déjà regardé sept fois. Je crois que c'est assez révélateur, surtout venant de moi. C'est une telle obsession qu'un passage du film est devenu ma sonnerie de portable (moi qui met d'ordinaire toujours mon portable en vibreur... d'ailleurs j'aimerais tellement avoir plus d'appels, depuis deux mois !).
Pourquoi c'est pas bien ? Je peux concevoir qu'il y ait des passages qui rendent les choses assez indigestes. Dans ce flou artistique qui domine (parce que les lignes entre les trois différentes histoires se brouillent, la plupart du temps à dessein), on ne sait plus où donner de la tête ; bizarrement, d'un autre côté, il y a certaines longueurs dues au fait qu'on regarde avant tout Roy et Alexandria évoluer ensemble, tisser quelque chose, le but étant de ne pas juste montrer que Roy utilise Alexandria, mais que c'est plus ambigu, et pour l'ambigu, il faut du temps. Et surtout, stylistiquement, il y a quelques lourdeurs, comme cette étrange façon de mettre du ralenti là où on n'en avait pas nécessairement besoin (appelez ça l'héritage Matrix si vous le voulez, ou juste un peu de masturbation de réalisateur, on parle du mec dont le premier film était The Cell, quand même). Et puis évidemment, les habitués des blockbusters efficaces en seront pour leurs frais, les choses y sont loin d'être aussi lisses, oscillant entre conte fantastique pour enfant (parfois un peu linéaire) et scènes parfois assez dures (en général quand on commençait à se détendre), bref, je le sens, ça ne plaira pas à tout le monde.

Ah, les joies du cinéma ! Souvent, quand je regarde un film, j'imagine ce qu'il a fallu faire pour aboutir à ce résultat. Ici, je note surtout qu'une gamine de, quoi, sept ans, a dû embrasser Lee Pace, que plusieurs acteurs ont dû nager avec un éléphant, et que tout ce petit monde s'est baladé en Inde, en Espagne et probablement d'autres pays sublissimes. Je n'ai pas encore décidé de quoi j'étais la plus jalouse.
La réplique qui tue : Alexandria à Roy qui fait subir mille tortures à ses bandits imaginaires, vers la fin du film (c'est pas un spoiler si même la bande annonce du film en fait mention !) : "You're making that up". Une réplique simplement magique dans ce contexte !
La scène qui tue : Je veux vraiment vous offrir un extrait du film, parce que selon moi, on ne peut jamais être convaincu par le simple usage de l'écrit quand le résultat est en images et en musique. Ce n'est pas pour rien que dans ce blog, je vous propose souvent plus que mes simples mots pour vous donner envie d'être curieux ! Mais d'un autre côté, le choix est rude, car entre les scènes visuellement sublimes mais pas nécessairement très attrayantes sur les autres aspects, les autres plus intimistes mais pas forcément compréhensibles hors-contexte, et celles que j'adore juste par goût personnel maintenant que je connais le film sur le bout des doigts... non, vraiment, c'est pas gagné de choisir. J'ai donc opté pour cette scène où, ayant été attirés dans un piège par un prêtre, les bandits sont attachés en plein désert en attendant la mort. Apparaît alors, pour la première fois, l'avatar d'Alexandria dans l'histoire, profitant que Roy est en train de sombrer suite à l'absorption massive de morphine pour s'arroger le rôle de la fille du bandit masqué, et le sauver par la même occasion d'une mort certaine. On ressent la désorientation du bandit masqué, le soleil de plomb et surtout on tombe sous le charme d'Alexandria, si ce n'était encore fait.

TheFall___Extrait

Une note ? CagoulesCagoulesCagoulesCagoulesCagoules
5 cagoules sur 5, ça semble même un minimum à mes yeux. Après, je ne démens pas être devenue totalement partiale sur le sujet...
Bilan :
The Fall est un film superbe, vous y découvrirez un univers esthétiquement impressionnant, une histoire pas absolument philosophique, mais en tous cas particulièrement belle et envoûtante, deux personnages (et acteurs) d'une symbiose épatante, et évidemment, le plaisir de retrouver Lee Pace dans, en fait, deux rôles, tous deux très différents de la prestation que vous lui connaissez certainement dans Pushing Daisies. Je vous obligerais bien à le regarder, mais je ne peux pas. Par contre, je peux vous encourager de toutes mes forces. C'est l'affaire d'un cagoulage de deux ou trois heures, et ensuite vous verrez les choses autrement.

Pour être tout-à-fait sincère, je n'estimerai que ce post n'aura eu du succès que si vous répondez sur la forme de ce post comme sur le fond, ce qui implique que j'espère vivement qu'au moins l'un d'entre vous regardera le film. Je sais, j'en demande beaucoup. Mais sinon à quoi ça sert ?

30 novembre 2008

Un peu de ménage

J'avais prévenu ! J'ai fait un peu de ménage dans les catégories de ce blog. Si vous voulez les détails, je vais les donner plus bas, sinon restez encore un peu, je vous parle d'autre chose au préalable.

Vous aurez remarqué qu'autre chose a changé depuis quelques jours : la bannière dédiée à SeriesLive On Air a disparu. J'ai en effet décidé de quitter le projet (faut pas que vous, ça vous arrête, par contre), pour des raisons sur lesquelles je ne m'étendrai pas mais qui, concrètement, se rapportent à de bêtes questions de relations personnelles.
C'est dommage d'en arriver là pour des motifs si terre à terre, mais bon, il y a aussi des personnes avec qui on sent qu'on ne s'entendra pas, et qui ont le don de vous mettre hors de vous, alors que vous n'avez pourtant jamais compté vos efforts et votre investissement.
C'est la deuxième fois que j'arrête ce projet, et une part de moi s'en désole tandis que l'autre se dit que ça n'aurait pas pu se passer autrement. La première fois, c'était encore plus bête : mon ordinateur m'avait lâchée à une période où j'étais en fin de mon CDD de l'époque, ce n'était vraiment pas le moment d'investissements en matériel informatique.
On était ensuiter venu me chercher au début de l'été, et j'en était non seulement flattée, mais aussi heureuse, car on m'avait promis moins d'étouffement que la première fois (qui, déjà, avait déjà conduit à un post dubitatif). Je me disais que j'allais pouvoir m'éclater avec ce projet, enfin, je pensais être sur la même longueur d'onde qu'une partie importante de l'équipe. Ca n'a pas toujours été le cas, et quand j'ai été traitée à mots à peine couverts de menteuse pour une broutille, j'ai compris que ça n'allait jamais l'être.

Je me suis posé des questions. Je me suis dit que, peut-être, le travail en équipe n'était pas mon fort. Et puis j'ai repensé à ce site que j'ai créé il y a plus de 4 ans et où je suis entourée par une équipe épatante, qui assure autant quand je suis à leurs côtés que quand je prends un peu de distance, qui ne me reproche pas mes absences (même si je suis certaine que parfois ça leur pèse), alors que EUX, ils en auraient parfois le droit, une équipe qui me respecte, une équipe en laquelle j'ai toute confiance et avec laquelle je n'ai jamais peur de lancer de projet... et j'ai compris que le soucis ne venait pas nécessairement que de moi.
Inutile d'insister, de chercher à me battre contre des moulins à vent, à persister et m'user les nerfs pour un projet qui a déjà vécu sans moi et peut très bien recommencer.

C'est comme ça que j'ai décidé d'arrêter SeriesLive On Air. Bonne continuation à eux.
Côté série, je m'en tiendrai donc à ladytelephagy, et ce n'est sans doute pas plus mal : ma liberté y est totale.

Voilà donc les catégories que j'ai créées pour m'y épanouir un peu plus encore :
- Games On : concentrera tous les jeux de ce blog, de la Pitchenette au jeu des génériques, et ptet d'autres, qui sait ?
- Tell Me You Google Me : les posts sur les requêtes menant à ce blog me sont apparues comme nombreuses quand j'ai fait un peu de ménage dans les catégories. J'ai donc tout condensé dans cette rubrique qui ne parle pas tant de séries que du blog lui-même.
Dans les prochains jours, une tentative de post sur le cinéma sera eb ligne, et, selon vos retours à son sujet, peut-être qu'une troisième catégorie sera créée, on verra !

Sinon, les posts relatifs à SeriesLive On Air ont été fusionnés à 3615 My (So-Called) Life, cette chère rubrique fourre-tout ; les catégories Consipracy Theories et Point Unpleasant également entre elles, puisqu'en fait, le premier était un cas particulier du second, à bien y réfléchir.

J'ai aussi légèrement remis en forme la colonne de droite (n'hésitez pas à aller cliquer du côté de Mon beau sapin, c'est pour la bonne cause), principalement la rubrique Cagoulage. C'est pas extraordinaire mais je trouve ça moins laid. La colonne en question est encore très imposante mais je n'ai pas envie de me séparer des liens, donc pour le moment, je m'en tiens là. Quand j'aurai trouvé une solution satisfaisante, il y aura peut-être encore du mouvement !

Voilà, je pense que j'ai fait le tour... Merci de votre attention, vous pouvez revenir à la dernière ligne droite du jeu des génériques !

30 novembre 2008

Sa Majesté des Hae

En toute discrétion, mais non sans une certaine indignation, des voix s'élèvent çà et là par mail pour s'indigner contre le manque de vitalité de cette rubrique, Dorama Chick, que j'ai décidé de dédier aux fictions nippones. D'un côté, c'est mérité, puisque ça fait des mois que je n'y ai pas touché. Mais d'un autre côté, pour ma défense, dans l'intervalle, je vous ai quand même parlé de séries d'origine française (Flander's Company), britannique (Benidorm), et même indienne (Arslaan), preuve que je ne reste pas non plus obstinément américano-centrée : je fais des efforts.
Mais j'admets bien volontiers que Dorama Chick a été un peu délaissée, aussi vais-je mettre un terme à cette période de disette avec un nouveau post !

Aujourd'hui, on va donc parler d'une série nippone qui n'est ni une comédie romantique, ni une comédie tout court, et ce n'est même pas un dorama axé sur une profession non plus (vous savez, ces dorama comme Aya Ueto en a le secret : hôtesse de l'air dans Attention Please, avocate dans Hokaben... elle nous aura probablement tout fait ; sauf actrice, diront les langues de vipères). Oui, de telles séries existent au Japon aussi, et je me fait forte de vous en présenter une aujourd'hui : Bokura no Yuuki.
Ah oui ya quand même juste un petit détail, un léger inconvénient, une défaut mineur, une clause en petits caractères, c'est que la série a plus de 10 ans, quand même.

Que se passe-t-il lorsque des enfants se retrouvent seuls sur une île déserte ? William Golding a déjà répondu à ça. Nous allons plutôt nous préoccuper de savoir ce qui se passe lorsque des enfants se retrouvent seuls dans une ville japonaise déserte, ok ?

C'est en effet le postulat de départ de Bokura no Yuuki, dont j'ai découvert le pilote il y a quelques semaines. Je vous avoue que c'est justement ça qui m'a attirée vers cette série : changer un peu des comédies et autres teen shows habituels, et s'essayer au dramatique, voire au thriller.

Et en l'occurence, Bokura no Yuuki est plutôt bon à ce petit jeu de guerre des nerfs, où tout commence quand un jeune lycéen nommé Takeru apprend qu'un important séisme a eu lieu à plusieurs kilomètres de chez lui, où réside un être cher. Il entreprend donc d'emprunter son vélo pour aller voir lui-même si l'être cher en question va bien, même si, rappelons-le, il y a eu un important séisme (il est un peu buté, Takeru, dans son genre).
Chemin faisant, il rencontre Yamoto (qui roule aussi à vélo... les Japonais ne partagent pas notre sens aiguisé du jeu de mot à la Patrick Sébastien), un étudiant lui aussi, qui a décidé d'aller aussi sur les lieux du séisme pour prêter main forte bénévolement aux secours. Le gentil petit.

Le pilote se divise en fait en deux parties.
L'une, un peu taquine et cocasse, avec un côté road movie, est de compagnie correcte : on y sourit une fois ou deux, et on laisse les deux personnages principaux s'installer dans leur fonction, c'est le rôle de cette première phase qui nous introduit à Bokura no Yuuki sans faire avancer l'histoire d'un milimètre. Car tandis que nous passons beaucoup de temps en compagnie de Takeru et Yamoto, justement, le mystère reste entier : on n'apprend pas grand'chose sur ce satané séisme, un séisme d'autant plus étrange que personne n'a le droit d'approcher son épicentre, et que l'armée a même été mobilisée pour s'assurer que les civils n'approchent pas. Bon, tous ceux qui ont vu X-Files auront compris que c'est louche...!
L'autre, plus sombre, dénuée de comédie ou presque, avec un côté post-apocalyptique, commence lorsque nos deux lascars entrent dans les murs de la ville sinistrée, pour s'apercevoir... Je vous le dis ? Eh bien, que tous les adultes ont disparu de la ville. Et que seuls les enfants sont encore sur place, maintenus en quarantaine par l'armée.

J'ai beau adorer Orange Days, chialer comme un bébé devant 1 Rittoru no Namida ou me régaler devant Lunch no Joou (trois dorama dont il faudrait que je vous parle, quand même, un jour, zut à la fin), je dois dire que je suis ravie d'avoir trouvé un dorama qui ne se gène pas ou si peu pour être sombre et angoissant, et s'engager dans une voie un peu différente de l'ordinaire. J'irai même jusqu'à dire que, même si c'est loin d'être la série du siècle, je la recommanderais volontiers aux non-initiés en matière de fiction nippone, car elle est plus proche des fictions occidentales que la plupart des autres citées précédemment.

Evidemment, Bokura no Yuuki est un peu inégale, et l'interprétation des deux personnages principaux (tous les deux étant interprétés par ceux qui sont en fait d'ordinaire des chanteurs à minettes, les KinKi Kids, et dont le talent d'acteur est à prendre en gardant cette donnée à l'esprit) est un peu rigide et parfois convenue, mais les efforts déployés pour instaurer une ambiance angoissante restent très louables.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Bokura no Yuuki de Drama Wiki.

29 novembre 2008

[DL] Jack of All Trades

Vous avez déjà vu des génériques qui mettent en joie, dans le cadre du jeu des générique mais pas seulement. Bon, bah en fait, vous n'avez rien vu. Tant qu'on n'a pas découvert le générique de Jack of All Trades, on n'a pas encore vraiment ri devant un générique.

JackofAllTrades
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Là il faut bien l'admettre, tous les éléments sont réunis pour en faire l'un des plus ébouriffants génériques de tous les temps : chanson hilarante, montage hyper efficace et emprunt à la comédie musicale... non, vraiment, pas un téléphage sain d'esprit ne serait capable de se plaindre du résultat !

Pour savoir si vous rirez autant devant le pilote de la série, il vous reste encore un dernier titre à trouver dans le cadre de notre jeu des génériques ! Y parviendrez-vous avant dimanche soir ? Mystère... Angoisse... Suspense...!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Jack of All Trades de SeriesLive.

29 novembre 2008

[DL] Code Lisa

"You... make man ?
- No... Woman."
Lorsque j'ai découvert Code Lisa, c'était LA série que je ne voulais surtout pas manquer. Je cavalais à toute vitesse en rentrant du collège pour me retrouver devant GIGA et ne pas louper un épisode. Eh oui, à l'époque, les geeks, c'était déjà mon truc...
Du coup, imaginez ma surprise quand quelques années plus tard, Lee Tergesen est devenu la mauviette de la prison d'Oz !!! Je fais partie de ceux qui ont eu du mal à avaler ça pendant quelques épisodes.

CodeLisa
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Drôle, bourrée de références, absolument pas prise de tête, Code Lisa était une sorte d'électron libre que, par contre, c'est bizarre, je ne trouve plus aussi drôle maintenant. C'est peut-être parce que j'ai quitté le collège depuis une douzaine d'années ?
"She's alive ! ALIIIIVE !"

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Code Lisa de SeriesLive.

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