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ladytelephagy

19 décembre 2008

[GAME] 3x3 eyes

Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, ça va continuer ! Aujourd'hui, 3e session de notre jeu d'illustres inconnus... A mon sens, ils sont un peu plus illustres que les précédents, mais bon, dans ce genre de jeu, tout est une question de références !

Round3_1 Round3_2 Round3_3
Peter Berg
(Chicago Hope)
Maria Bello
(Urgences)
Eric Christian Olsen
(Tru Calling /
La Famille Green)

Le thème de jour pourrait être "bouak, pas du tout consommables..."
Comme les fois précédentes, je vous donnerai des indices si jamais vous veniez à manquer cruellement de culture, mais essayez de voir si vous ne pouvez pas trouver, sans moi, les noms de chacun de ces 3 acteurs, ainsi qu'au moins une série où chacun a joué... Hm, d'ailleurs, ça me fait penser qu'il faudra que je ressorte une certaine VHS pour vous parler de l'un d'entre eux. C'est presqu'indigne de moi de ne pas encore l'avoir fait.

Oh et, avant que j'oublie, voici un cookie amplement mérité : deux réponses d'un coup, dés le premier commentaire !

cookie_freescully

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19 décembre 2008

Un post d'anthologie

Je suis une téléphage désormais marquée au fer blanc. A l'instar de la télévision américaine, je vais mettre quelques saisons à m'en remettre... Oui, je parle encore de l'annulation de Pushing Daisies. Depuis que la nouvelle est tombée, je dois avouer que je n'ai plus envie de m'attacher à des personnages. D'ordinaire j'aime bien, c'est même le sel de la téléphagie, mais là, j'ai trop peur de me prendre d'affection pour une série, et d'être ensuite déçue ensuite. Ou pire, interrompue.

Du coup j'ai comme une grosse envie d'anthologie, en ce moment. C'est encore le meilleur moyen de ne pas se lier outre mesure, et puis c'est toujours tellement chouette de voir défiler tout un tas de guests plus ou moins connus, d'épisode en épisode...
Eh oui mais, problème : dans l'immense majorité des cas, les séries d'anthologie, c'est soit du fantastique, soit de l'horreur, voire même les deux, or je ne suis que modérément friande des dits genres.

Je trouve ça très intrigant, pas vous ? Comment se fait-il que ces genres soient plus propices à s'affranchir des codes plus feuilletonnants de la série télé, on va dire, "traditionnelle", et pas d'autres ?
Est-on obligés de s'impliquer sur le long terme avec des personnages pour que les autres genres télévisuels fonctionnent ?

J'ai donc commencé quelques recherches pour vérifier si j'avais la berlue. Eh non, c'est pourtant vrai : des séries d'anthologie policières ont existé (Police Story, notamment, qui a donné naissance à Police Woman qu'on a déjà évoquée, mais ça remonte aux années 70), d'espionnage même (mais la bien nommée Espionage date cette fois des années 60) et même une série d'inspiration chrétienne (This is the Life... entre les années 50 et 80, bon, on progresse au niveau chronologique, quand même, mais c'est pas la panacée).
Mais j'ai beau regarder, les (rares) anthologies récentes que je vois appartiennent toutes aux genres les moins réalistes. Je ne peux m'empêcher d'être surprise.

D'autant qu'on a vu fleurir de nombreuses séries, avec la fameuse vague des experts en tous genres, qui ne nécessitaient justement pas d'être feuilletonnantes, et s'en gardaient bien souvent au maximum, comme les franchises des Experts ou des Law & Order qui en disent en général le moins possible sur leurs personnages (de sorte qu'on trouve encore des fils ou des demi-frères cachés, ou bien encore des traumatismes d'enfance bien des saisons plus tard, ça fait un peu effet de manche, mais bizarrement ça ne choque personne dans ce contexte). En quoi une série comme Les Experts a-t-elle besoin de ne pas être une anthologie ? Quand on voit qu'ils sont capables de décliner un même modèle de cast à volonté pour deux spin-off (c'est bien ça, on en est toujours à deux, rassurez-moi ? ils n'ont pas encore lancé Les Experts Bratislava ?), on se dit que rien n'est impossible et que l'anthologie n'est finalement pas si loin.
Et pourtant non.
Une série policière d'anthologie, ça ne marcherait pas ? Mais je me demande bien pourquoi...

Actuellement, de par mes goûts personnels mais aussi à cause du syndrome de l'annulation douloureuse, dont je parlais plus haut, j'aimerais bien dénicher une série d'anthologie de type dramatique, et me l'envoyer paisiblement en attendant que cicatrisent mes blessures téléphagiques. Mais, rien à faire, c'est simplement introuvable !
Alors je comprends bien que, d'une certaine façon, le drame surgit de l'attachement personnel, de ce lien assez inexplicable qu'on tisse avec certains personnages, mais d'un autre côté, maintenant que je regarde des films, je peux dire qu'on n'a pas besoin de suivre un personnage sur le long terme pour l'investir émotionnellement, j'ai vérifié, promis, juré !

Ou alors je prends le problème dans le mauvais sens.
Peut-être que ma définition de la série d'anthologie est en fait trop limitée. Pour moi, une série d'anthologie, c'est Au-delà du réel. Avec, à chaque épisode, un cast différent et une histoire sans lien aucun avec la précédente. Et, bon, puisque ce semble être un passage obligé, un narrateur.
Mais en réalité, je pourrais très bien décider de considérer Les Routes du Paradis comme une anthologie ! Qu'en dites-vous ? Semaine après semaine, un type se déplace à travers l'Amérique pour constater l'histoire (sentimentale, familiale, personnelle...) d'une nouvelle poignée de personnages ; finalement, c'est une anthologie, non ? Ou bien c'est le caractère interventionniste de Johnattan qui le disqualifie ?
C'est vrai que si on va par là, ensuite, on n'a pas fini. A ce tarif-là, dés qu'un formula show s'arrange pour en dire le moins possible sur ses rares personnages réguliers, on peut le qualifier d'anthologie, et cette dénomination devient alors un joyeux bordel, qui ne ressemble plus à rien et donc, qu'il ne nous sert plus à rien d'employer.

Bon, alors j'en reviens à ma problématique de l'investissement émotionnel : pourquoi aurions-nous besoin d'être en présence de personnages réguliers pour recevoir la somme d'émotions qu'on ressent dans une série dramatique, d'ordinaire ? Pourquoi ne serait-ce pas faisable ?

Là encore, je prends peut-être encore une fois le problème dans le mauvais sens. Peut-être que nous n'avons pas besoin d'être familiers des personnages pour ressentir l'impact d'une histoire dramatique, mais que celle-ci nous donne envie d'accompagner ces mêmes personnages vers leur avenir. Peut-être qu'en fait, nous regardons des séries dramatiques non pas pour voir un évènement se produire dans la vie des personnages, mais bien pour regarder comment ils vont le surmonter, s'en remettre, et avancer.
D'ailleurs c'est exactement de cela dont ABC m'a privée : d'un avenir avec les personnages de Pushing Daisies.

L'anthologie ne fonctionne-t-elle que parce que chaque épisode apporte une conclusion fermée à chaque intrigue ? Je ne parviens cependant pas à en être certaine. J'ai souvenir de certains épisodes dont au contraire, la conclusion était ouverte, et c'est justement ce qui était laissé à mon imagination qui me laissait suffoquer de peur, devant le générique de fin d'un Au-delà du réel, le samedi soir sur M6...

En fait, je pense que pour être vraiment convaincue qu'une série d'anthologie de type dramatique ne fonctionne pas, il faudrait que je puisse juger sur pièce, et vérifier qu'effectivement, c'est inefficace. D'ailleurs, peut-être que tout simplement, le vrai problème, c'est que je parte du principe que, parce que ça n'existe pas dans les grilles des saisons récentes, ce n'est pas faisable. Peut-être tout bêtement que personne ne s'est suffisamment penché sur le sujet, en fait. Peut-être que toutes les têtes pensants du paysage audio-visuel américain croient que justement, ça ne marcherait pas.
Vous suivriez une série d'anthologie de type dramatique, vous ?

19 décembre 2008

L'histoire se répète

Un jour. Un jour par siècle, je me tiens volontairement éloignée d'internet, et entreprends d'avoir une vie.
Et ce jour-là, précisément, mon cauchemar se réalise : une constellation s'éteint.

Majel

Je vous avais bien dit que le mois de décembre était toujours chargé.

Adieu, donc, à Majel, dont j'ai pour ma part découvert l'existence tardivement avec et dans Invasion Planète Terre, et qui sans le savoir (le pire, c'est qu'ils ne le savent jamais) a été de ceux qui m'ont ouvert les portes de la téléphagie. Serais-je ici sans elle ? Je ne le pense pas. Je passerai une journée comme celle d'hier, où les séries n'existent pas.
Mon Dieu, que ce serait triste.

Je vais donc, en toute logique, vous faire aujourd'hui ma Trekkophile, et vous sortir une citation de l'épisode I, Mudd, de Star Trek :
"Behind every great man, there is a woman -- urging him on."
Car qui d'autre pouvait aussi bien rendre hommage à Majel que Gene Roddenberry lui-même ?

Merci à Jérôme pour l'info. Même si, évidemment, on préfère encore apprendre des horreurs comme le renouvellement de Clara Sheller. Et voilà, j'ai souillé ce post.

17 décembre 2008

Stephanie's Baby

J'avais deux possibilités, aujourd'hui. Soit me plaindre de la disparition de ma pelote de laine avec toutes les séries du monde (moins les DVD dont j'ai déjà parlé ya pas une semaine), soit vous parler d'un film que j'ai vu ces derniers jours (oui, les films, je les regarde en deux fois 45mn, j'ai encore cette faiblesse). Et comme bah, justement, côté nouvelles séries à vous présenter, je suis un peu en galère...
Parce que, oui, en fait, des films, j'en vois 'achement plus souvent maintenant que je me suis lancée dans les posts A vendre, joli, pas cher, et quelque part je pense que c'est une sorte de petite hygiène mensuelle qui me rafraîchit la cervelle, qui fait du bien, limite qui m'est nécessaire. Je n'ai jamais autant regardé de films que depuis cet automne (je veux dire : 26 ans et demi de ma vie d'une part, et les trois derniers mois d'autre part), mais finalement c'est pas si mal. En fait, ça m'offre aussi un regard complètement différent sur les séries que je regarde et que je pensais connaître sur le bout des doigts, pour être honnête.

Comme aujourd'hui, tiens. Juste quand je commence à me dire "Oh, tiens, j'ai loupé un des épisodes de New York Unité Spéciale, ce weekend... et ça me rend même pas un peu triste", je tombe sur un film dont je ne savais rien (j'aime bien faire ça : lancer un film pour une raison obscure, en ignorant jusqu'au pitch...), et je suis bluffée, et je me dis que finalement, non, j'ai ptet pas fait le tour de tout ça, de ce genre de sujets. Et que j'imagine très bien B.D. Wong conduire un interrogatoire de ce genre pendant un épisode à huis clos, par exemple (enfin, sitôt que B.D. Wong pourra tomber enceinte... mais il est gay, pas transsexuel, on ne peut pas être partout).

C'est quoi le nom du film ? Stephanie Daley
C'est plutôt quel genre ? Drame dramatique
Qui on connaît là-dedans ? Amber Tamblyn, vue dans Joan of Arcadia et prochainement The Unusuals, et Tilda Swinton, vue partout sauf à la télé donc c'est déjà bien gentil de ma part d'avoir retenu son nom
Ça date de quand ? Le film date de 2006, mais il a été distribué de façon très limitée... je ne sais même pas s'il est sorti en France !
En résumé, de quoi ça parle ? D'une jeune fille qui, dans le cadre de son procès, est amenée à voir régulièrement une psy. La psy est enceinte, et la jeune fille est accusée d'avoir tué son bébé à la naissance.

StephanieDaley___1 StephanieDaley___2 StephanieDaley___3 StephanieDaley___4 StephanieDaley___5

En moins résumé, de quoi ça parle ? On dit que 16 ans, c'est le bel âge, mais pour Stephanie Daley il s'avère bien plus sombre, lorsqu'elle est découverte, dans la neige, une trainée de sang derrière elle ; dans les WC de la station de ski où on l'a trouvée, le corps sans vie d'un nouveau-né... Dans le cadre de son procès, Stephanie est amenée à recontrer une psychologue qui doit évaluer son cas pour les services du procureur, et pour ce faire, elles se rencontrent à plusieurs reprises dans son bureau. Autant d'occasions pour Stephanie de raconter comment tout cela s'est déroulé, ou plutôt comment elle suppose que ça s'est déroulé puisqu'elle prétend ne pas avoir su qu'elle attendait un enfant, sous les yeux horrifiés de la psy qui est enceinte et a ses propres questionnements vis-à-vis de la grossesse à gérer... notamment parce que sa grossesse précédente n'a pas été menée à terme.
Et ça finit comment ? Dans les larmes (des deux côtés de l'écran). Mais pouvait-il en être autrement ?!

Pourquoi c'est bien ? Parce que c'est un de ces films empreints d'une infinie délicatesse, ne cherchant pas à faire de la démonstration de moyens techniques, ou même de démonstration sociale de quelque ordre que ce soit. Aussi aberrant que ce puisse sembler être pour un sujet aussi sensible, le film ne juge pas, ne juge rien, pas un seul instant. Le milieu très religieux, le côté mère imparfaite de la psy, la façon dont Stephanie est tombée enceinte, rien, on ne vous livre pas une pensée en kit, faites votre cuisine de votre côté, tirez les conclusions que vous voulez. De même, les rencontres entre Stephanie et la psy donnent lieu à plein de flashbacks, mais sans effet de flashback inutiles, juste un sens aiguisé de la photographie, qui fait son oeuvre tout au long du film. C'est juste beau, et si on ne fait pas attention, ça peut ressembler à n'importe quelle chronique de la vie ordinaire, avec des instants de flottement, des moments de rires ou de larmes, mais en fait on ne cherche pas à nous impacter et c'est pour ça que ça marche. On ne joue pas non plus sur la corde sensible avec de la musique tristoune partout. En fait, tout est d'un suprême doigté...
Pourquoi c'est pas bien ? Bah, du coup, vous comprendrez bien que c'est un tantinet bavard, quand même. Il y a des passages... walou ! C'est long. Mais c'est bon. Mais c'est long. Mais c'est bon...

Ah, les joies du cinéma ! Jamais aucune actrice n'aura offert une aussi impressionnante performance dans des toilettes qu'Amber Tamblyn (à part Pamela Anderson lors de ses castings).
La réplique qui tue : Toute la question qui se pose pour la psy, c'est de savoir si Stephanie savait qu'elle était enceinte. Pour son travail (et pour elle aussi, mais elle ne se l'avouera pas), c'est la seule question qui compte : les autres interrogations trouveront alors leur réponse à partir de là. Lors d'une séance, la psy insiste pour savoir si Stephanie s'était posé la question de la grossesse, et n'obtenant pas de réponse convaincante, elle aboutit au dialogue suivant :
"You could have found out.
- I thought I was being punished.
- Last year I lost a little girl, at 23 weeks. They found out her heart had stopped beating, they induced labour, it took 6 hour and a half to deliver her, she came out looking like her father... What was I being punished for ?
- You tell me."
La scène qui tue : Au début du film, j'étais impressionnée par le premier flashback, doux-amer à souhait et d'un calme à la fois réconfortant, et très éprouvant vu ce qu'on nous laissait comprendre sur l'histoire du film (autant dire : le strict minimum). Cette scène m'a beaucoup touchée, et c'est pour cela que je vais vous la livrer, mais avant, je veux vous  parler un peu plus de l'autre scène, la vraie scène, celle qui marque vraiment, mais que ne vous montrerai pas, il faudra voit le film, et c'est évidemment la scène de l'accouchement. Je vais en faire des cauchemars pendant des années de cette scène. J'ai eu envie de hurler de douleur, non par empathie mais parce que c'est là où le drame se joue, évidemment, et que ça donne la solution à la seule question qui avait de la valeur : Stephanie a-t-elle tué le bébé ? Atroce. Énorme. Déroutant, renversant, brutal, et en même temps, plein de tact... J'en suis retournée pour longtemps.
Mais bon, pour le moment, prenez celle-ci, fameuse scène de la première consultation chez la psy, et du premier flashback... elle vous donnera une bonne idée de l'ambiance du film, c'est déjà ça. A partir de là, vous aviserez.

StephanieDaley___Extrait

Une note ? CagoulesCagoulesCagoulesCagoules
Une fois de plus j'ai hésité à mettre une demi-cagoule supplémentaire mais, vous savez quoi ? En fait non, 4 cagoules, c'est bien. C'était très éprouvant et, non, je ne regarderais pas ce film pour le fun, même moi. C'est vous dire.

Bilan : Stephanie Daley, ce n'est vraiment pas le film que vous allez regarder entre amis, un soir où vous vous faites un fond de popcorn. Ça, déjà, c'est clair. Mais si vous vous y risquez, il y a une récompense à la clé. Ce qui est impressionnant avec ce film, c'est que d'une part, il ne cherche pas à se présenter sous la forme d'un thriller (si par exemple, il s'était montré sous la forme d'un procès, on aurait établir clairement que le propos était de définir si oui ou non Stephanie avait tué le bébé, là c'est plus un questionnement tacite qu'autre chose, et pourtant la réponse tarde énormément à venir, et on n'est pas sûrs, pendant tout le film, de ce qui s'est vraiment passé), et d'autre part, il parvient à brosser le portrait de deux femmes, Stephanie et sa psy, avec une donnée essentielle : la place des certitudes dans leur vie. Les certitudes qui s'effondrent, ou qu'on cherche à garder au contraire, ou celles qu'on ne remet pas un seul instant en question... c'est un film qui parle avant tout de certitudes, et pas de la mort d'un nouveau-né. J'ai trouvé ça très fort. Et les deux femmes se renvoient des certitudes l'une à l'autre et c'est ça qui fait la force de Stephanie Daley. Bref, c'est très fort, mais c'est vraiment, vraiment pas marrant.

Je ne me fais pas d'illusion : peu de monde aura vu Stephanie Daley, et je ne m'attends pas à des dizaines de commentaires de votre part commençant par "moi aussi j'ai vu ce film". Mais les plus curieux (et anglophones, hélas) d'entre vous, j'en suis sûre, sauront en faire l'expérience.
Parce que, en fait, après ces premiers posts dans la rubrique Comme au cinéma, il semblerait que je sois mal, très mal partie pour vous parler du Disney de l'hiver, ou du prochain film de Shia LaBeouf qui fait comme si on ne se souvenait pas qu'il était dans le calamiteux La Guerre des Stevens, en fait non, ya peut de chances que je vous parle de tous ces films-là, que tout le monde attend, que tout le monde ira voir. Déjà parce que je ne vais pas les voir au cinéma, pour commencer, et la démarche, du coup, change la donne. Et aussi parce que je suis tellement inculte en ciné, qu'il m'a fallu faire des recherches pour savoir qu'un film avec Shia LaBeouf sortait le 24 décembre : je n'y connais rien de rien, je vous l'ai dit. Je ne sais pas, avant d'avoir lu les critiques de tout le monde, quels sont les films attendus ou non, et je ne les regarde même pas de toutes façons même une fois que j'ai lu les 200 blogs qui parlent tous de tel ou tel film.
Je choisis mes films sur d'autres critères et ça me fera certainement en évoquer plein qui n'éveilleront que de très vagues souvenirs, dans le meilleurs des cas, pour la plupart d'entre vous. Je suis désolée, je pense qu'il faudra vous y faire : je ne parle pas tellement des séries les plus populaires ; ça ne risque pas d'être très différent pour les films, finalement. J'espère que vous serez suffisamment curieux pour me suivre dans ces découvertes-là aussi, malgré tout...? La survie de cette rubrique dépendra de vos réactions.

17 décembre 2008

[GAME] A la demande générale

Non, amis téléphages, hélas, je n'ai pas de jeu de génériques à vous proposer avant quelques temps. Alors, bon, j'essaye de surcompenser, si vous voulez. Un peu comme les mecs qui s'achètent une grosse bagnole. Je vous présente donc un nouveau jeu d'illustres inconnus ! Je vous sens joueurs cette semaine... ça doit être l'excitation à l'approche de Noël, je sais pas.
Bref, voilà déjà une seconde édition de notre jeu, pour vous faire patienter en attendant le post du vendredi.

Je rappelle rapidement les règles du jeu : retrouvez les noms de chacun de ces trois acteurs, ainsi qu'une série dans lequel on a pu le voir, et celui qui a le plus de bonnes réponses remporte un cookie ! Allez, sans plus attendre, voilà pour vous : trois visages que vous avez forcément déjà vus, trois noms que vous avez forcément déjà lus, mais voilà : qui et où ? La parole est à vous !

Round2_1 Round2_2 Round2_3
Erika Christensen
(Six Degrees / L&O SVU)
Zack Ward
(Terminator / Titus)
Alicia Witt
(L&O CI / Ally McBeal)

J'ai pas fait exprès, mais le thème du jour, c'est : miam, j'en ferais bien mon quatre heures.

Et, chose promise, chose due : un cookie au gagnant de la session précédente... Jo, nouvelle arrivée (dans les commentaires, en tous cas), qui a décroché deux points d'un coup ! Prenez-en de la graine, et méfiez-vous : on dirait qu'il y a une sérieuse compétition dans les parages...

cookie_Jo

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15 décembre 2008

[GAME] Les yeux sans visage

Puisque la journée est placée sous le signe de la mauvaise nouvelle (voir post précédent), je me suis dit que j'allais vous livrer l'effroyable vérité sur la calamité qui m'est tombée dessus vendredi. J'espère que vous êtes assis.
Voilà, ma toute nouvelle pelote de laine, que j'avais achetée en septembre, m'a lâchée. Je sais pas ce qui s'est passé, en tous cas mon chez moi informatique ne la reconnait plus, ça m'a l'air très mauvais signe.
Et dessus... bon, beaucoup de laine de Jmusic, certes... mais aussi toutes mes séries non-gravées. Et tous mes génériques.
Vous m'avez bien lue.

Inutile de vous dire qu'en attendant que je recomplète ma collection (et vous indiquer que rassembler celle-ci n'avait jamais pris qu'une décennie vous donne une idée de la catastrophe), le jeu des génériques est mal barré. Ce qui est d'autant plus emmerdant pour vous que j'avais mon prochain thème en tête. Evidemment, je peux déjà récupérer tout ce qui est dans le flacon, mais croyez-moi quand je vous dis que ce n'était que la partie émergée de l'ice-berg...

Allons-nous nous laisser abattre par si peu ?
Il va sans dire que non.

Du coup j'ai pensé à un autre petit jeu. C'est un jeu purement téléphagique, le jeu auquel, je suis sûre, nous jouons tous. Mais si : le générique commence, et après lui, plus délicieux encore si c'était possible, les crédits de l'épisode ! Et c'est avec une délectation presqu'inavouable qu'alors nous regardons les noms défiler et comptons mentalement ceux que nous connaissons, et dans quoi nous les avons déjà vus. Variante : on prend un télfilm au hasard, en plein milieu parce que les histoires, hein, on les connait, et là on se demande où on a vu les acteurs et si on arrive à se rappeler de leur nom (plus pointu encore : sans se tromper sur l'orthographe !).
Hein, vous y jouez aussi, avouez.

Bon, eh bien c'est très exactement ce que je vous propose dans ce nouveau jeu (dont le nom reste à trouver, vous n'aurez qu'à faire des propositions en donnant vos réponses, tiens). Je vais vous montrer trois photos d'acteurs qu'évidemment, on a vus dans des séries télé, souvent dans des seconds rôles, ou en guests, ou dans des séries pas connues, parce que comme vous le savez je suis une grande tordue.
Et vous, pour chacun de ces trois acteurs (pourquoi trois ? parce que c'est mon chiffre préféré, on en a déjà parlé) vous n'avez qu'à me donner son nom et au moins une série de son cursus. Même s'il n'y est apparu que dans un épisode, hein, c'est juste pour le fun, et pour prouver vos dires. Cela vous fera remporter 1 point par tête de pipe ; à vous d'essayer d'essayer de trouver les trois pour remporter un de mes fameux cookies à la myrtille.

On a vu avec le jeu des génériques que, de toutes façons, vous étiez des experts, donc je ne m'en fais pas pour vous. On tente ? Allez, on verra ce que ça donne.

Round1_1 Round1_2 Round1_3
Ricky/Raviv Ullman
(House / Rita Rocks)
Tracy Middendorf
(Angel / Lost)
John Cho
(Off Centre / Charmed)

N'espérez pas que les noms des images vont vous aider... et non, ce ne sont pas des captures, ce serait trop facile !
Allez, à vous !

15 décembre 2008

Carnet noir

J'ai cette fascination un peu malsaine et morbide envers les rubriques nécrologiques de l'audiovisuel, je l'avoue. Je ne dirais pas que j'adore apprendre un nouveau décès, évidemment, mais je suis du genre à surveiller certaines pages au moins hebdomadairement pour ne pas louper la disparition d'un acteur. C'est comme ça que j'ai appris le décès de la soeur de Macaulay Culkin. Tout le monde s'en fout, mais voilà, moi, je surveille ; je m'inquiète, presque.
Je suis du genre à hésiter régulièrement à me lancer dans une rubrique nécrologique sur ce blog (ensuite je me rends bien compte que c'est aller un peu loin, et je me retiens).

Il faut dire que j'ai très mal vécu d'apprendre avec des années de retard le décès de Gene Roddenberry... Je ne m'en suis jamais vraiment remise.
Lors de l'hiver 2006, John Spencer nous a quittés. Je n'avais à l'époque pas de connexion internet, et il ne fallait pas compter sur les autres médias pour m'en avertir. Je l'ai su quelques semaines plus tard, en lisant trois lignes planquées dans un coin de Télé Loisirs. Et ça m'a sans doute touchée plus que ça n'aurait dû, simplement parce que je n'ai pas su. Cela peut sembler ridicule et je suis bien consciente que c'est exagéré, mais c'est qu'on s'y attache, à tout ce beau monde, finalement. Même si ce n'est jamais eux qu'on apprend à connaître, mais toujours leurs personnages, l'idée que leurs visages n'afficheront plus d'émotion me touche toujours. Normal, dans une indisutrie comme la télé, fondée sur la régularité et le sentiment de proximité, après tout.

Aussi je ne résiste pas au déplaisir de vous faire part d'un nouveau deuil, quelques jours après le départ de Robert Prosky : celui de Horst Tappert, légendaire Derrick, décédé samedi. Décembre est toujours un mois chargé...

HorstTappert

Je vous dirais bien, comme je l'ai fait pour Don S. Davis, que le monde est plus gris maintenant, mais le propre de Derrick n'était pas d'apporter beaucoup de couleurs au monde, donc, euh...

14 décembre 2008

Eviter l'inéluctable

Ce n'est pas quelque chose que j'ai décidé comme ça, un matin, consciemment, en me levant. La décision s'est prise sans que je m'en rende compte, quand j'ai décidé de ne pas regarder le 9e épisode, ou plus précisément, quand j'ai décidé de regarder autre chose à la place, et que je l'ai laissé là. Cela dit, c'est une bonne décision, et je vais m'y tenir.

C'est donc décidé : Pushing Daisies ne va pas s'arrêter.

Je sais, c'est presque la fin, mais non, je suis désolée, ça ne va pas finir.

Comptearebours

Voilà, j'arrête le temps. Je regarde la première saison, la seconde, et puis je ne vais pas au bout et j'arrête là, et comme ça, juste comme ça, Pushing Daisies n'a pas de fin. Il n'y aura jamais de series finale.

C'est finalement très simple. Il suffit que j'arrête de regarder pour que ça ne s'arrête jamais.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

13 décembre 2008

La double vue courte...

Chaque fois que je tombe sur Medium, je m'aperçois que la série se concentre étrangement sur Ariel, la fille aînée des Dubois, au lieu de continuer à se préoccuper de, mon Dieu, comment elle s'appelle, déjà, leur héroïne ? Allison, voilà !

En général, dans une série, quand on choisit d'introduire et/ou mettre en avant un personnage plus jeune, surtout si c'est une fille, il y a deux explications à cette nouvelle direction :
- on a épuisé toutes les intrigues possibles avec le personnage principal et on espère redonner un coup de fouet à la série avec cette nouvelle orientation (ex : Buffy)
- on met en place une mythologie qui nous prépare, en fait, pendant plusieurs saisons, via la mère, à affronter les capacités encore plus grandes de la fille
Lequel vous semble le plus probable ?

Dans une excellente série, je n'aurais pas tellement de difficulté à me dire que nous sommes dans une phase transitoire, et que les capacités d'Ariel vont devenir quelque chose d'impressionnant. C'est vrai aussi que très tôt dans la série, on nous a préparés à ce que les filles Dubois aient également les pouvoirs psychiques d'Allison, on ne peut donc pas blâmer la prod d'avoir fait un volte-face désespéré et soudain. Cependant, dans une bonne série comme Medium, et surtout quand on connaît son étonnante capacité à ne, surtout, jamais surprendre le spectateur, on a quand même du mal à se dire que cela fait partie d'un plan à long terme. Non que les histoires soient sans intérêt, mais on sent bien que ça ne portera pas à grandes conséquences.
D'autant que cet axe, déjà, n'est pas nouveau, et semble déjà s'embourber en lui-même.

Des séries comme Medium, de toutes façons, on se demande ce qu'on est censés en faire sur le long terme. Je fais partie de ceux qui avaient aimé au début, mais comment ne pas se lasser ? Il n'y a, pour ainsi dire, aucun enjeu. Ou plutôt si, mais seulement des enjeux à court terme. Ceux pour lesquels on n'a pas d'intérêt au-delà d'une semaine.
Que nous propose, finalement, Medium, sur le long terme ? Très logiquement, il fallait qu'on en vienne aux filles, mais d'un autre côté, que feront-elles de plus qu'Allison de leur pouvoir, en étant en plus si jeunes ?

La grande question, en fait, c'est juste : où va-t-on ? Et chaque fois que je tombe sur Medium, je me dis : pas bien loin.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Medium de SeriesLive.

12 décembre 2008

Avec des DVD par milliers...

Vous le savez peut-être : le 6 décembre, c'est la Saint Nicolas. Ce jour marque pour moi le coup d'envoi des fêtes de fin d'année, étant donné qu'une partie de ma famille vient de l'Est de la France, et que nous célébrons donc le jour avec attention, puis viennent Noël, et le jour de l'An, classiques, et puis l'Epiphanie, toujours un grand moment, et enfin, après quasiment deux mois de festivités, orgies et beuveries (de vin chaud, notamment), mon anniversaire vient cloturer ces deux mois fous pendant lesquels les cadeaux n'ont de cesse de tomber de toutes parts.
Seigneur, je détesterais être née en été et résumer les fêtes de fin d'année à une dizaine de jours en décembre !

Tout ça pour dire que pour moi, non seulement le bal des pains d'épices a commencé, mais les étrennes ont aussi entamé leur progression vers ma besace. C'est pas la première raison pour laquelle j'aime cette période de l'année, mais on va pas se mentir, ça fait aussi partie du charme !

Hélas, ô combien hélas, j'ai ressenti, au moment de toucher lesdites premières étrennes de la saison, à ressentir une violente douleur à la poitrine. Plus spécifiquement : une vilaine brûlure au niveau du porte-feuille. Et puisque l'argent me brûlait, je l'ai lâché.
Ca s'est produit, comble du hasard, dans une FNUC. Je ne vous dis pas combien de billets sont tombés, calcinés, c'est indécent.

Résultat des courses, cet hiver, je vais avoir un peu plus de lecture que je ne le pensais. Je vous dis ce qui est maintenant dans ma téléphage-o-theque ? Allez, pour le fun.

- La saison 1 de Deadwood
Et encore, je me suis maîtrisée pour ne pas tout de suite acheter la seconde. Nan, mais c'est vrai quoi, depuis le temps que je tourne autour du pot, c'est presque humiliant de n'avoir toujours pas regardé. J'ai même du mal à vous l'avouer. C'est un peu comme quand je dis que je n'ai pas vu Rome. Non, ne me regardez pas comme ça...

- Le coffret de Kill Point
Alors, d'une part, j'avais promis que j'y jetterais un oeil, et d'autre part ya un truc génial qui s'est produit, c'est que, pendant que je m'appuyais à un rayon de la FNUC, considérant les cloques en formation autour de mon portefeuille, je me suis aperçue que dans le lot, à côté de moi, de DVD Kill Bill... euh, non Kill Point (à votre avis c'est fait exprès cette couleur jaune ?), trois DVD avaient une étiquette 39€, et l'un d'entre eux avait 29€. Après ça, comment voulez-vous résister ? Le caissier m'a dit que le code-barre lui indiquait 39€, mais on est bien d'accord que je l'ai pas imprimée moi-même, cette étiquette à 29€ ?! Bon, merci. Hop, j'ai même réussi à économiser 10€. C'est donc bien que je suis raisonnable !

- Le film Serenity
Oui parce que, bon, il parait que c'est l'édition collector et, là encore, je l'ai toujours pas vu. Et puis, pardon, mais du Whedon, ça ne se refuse pas. Et là il était gentillement sur un présentoir à ma portée.

- Les saisons 1 et 2 de Dream On
Quand j'étais une petite téléphage manquant cruellement de culture, on m'en disait beaucoup de bien. C'est pas un crime de vouloir vérifier, si ? En plus les deux saisons sont en un seul coffret, et j'irais me plaindre ? Non, décemment non.

- La saison 4 de Roseanne
Parce qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien.

- Le film de Sex & the City
Je me sens plus prête à l'affronter en DVD que sur grand écran. Ca me semble moins... moins difficile. Moins étranger. Moins... enfin, plus en ma possession, quoi.

- La saison 1 de Boston Justice
A une époque, j'avais le DVD. Et à cette même époque j'avais un homme à la maison. Et puis je n'ai plus eu l'homme, et bizarrement plus le DVD non plus. Cet affront est aujourd'hui lavé.

Et pis c'est tout.
Je sens que vous allez avoir des compte-rendu de lecture sous peu. Dream On, notamment, j'ai bien envie de vous le faire en La preuve par trois, tiens... Mais ça se décidera à l'applaudimètre.

Vous vous rendez compte ? On n'est qu'à la mi-décembre, et je me lèche déjà les babines. Si je vous disais ce qui est sur ma liste au Papa Noël, et qui va probablement encore arriver d'ici fin janvier...

Living in a material world
And I am a material girl
You know that we are living in a material world
And I am a material girl

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