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ladytelephagy

4 janvier 2009

lady, fille de pub

"L'ADN de-" *-ding ding ding, jingle !*

Vous savez, je ne suis pas du genre à me réjouir de la disparition de la publicité à compter de demain sur la télévision publique. Je trouve que la publicité fait partie de l'industrie de la télé et que l'en évincer c'est s'exposer à rouler sur trois roues au lieux de quatre : sans compter le bruit d'essieu désagréable, la machine est forcément déséquilibrée.

Mais quand je vois comment les chaînes privées sont toujours incapables, après des années, de faire une coupure pub sans charcuter un épisode (comme, ce soir encore, avec New York Unité Spéciale), j'ai quand même un peu envie de sauter de joie sur place à l'idée qu'au moins, ça n'aura plus aucune chance de se produire dans le public. D'un autre côté, ça faisait déjà plusieurs années qu'on n'y découpait plus les fictions pour y intercaler de la pub, alors...

Nan, sans rire, si moi je peux enregistrer mes épisodes parfaitement, en coupant le magnéto pile avant le jingle de début de pub, et pile après celui de fin, pourquoi les mecs de TF1 et M6 n'y arrivent pas à intervalles réguliers ?

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2 janvier 2009

[GAME] Noël, c'est fini

Pendant un moment, j'ai bien cru que freescully allait gagner par défaut. C'est pas des frayeurs à me faire, ça, j'ai le cœur fragile ! Non pas que j'aie quoi que ce soit contre le fait que freescully remporte la Pitchenette ~Christmas Edition~ m'enfin, bon, par défaut, ça n'apporte de gloire à personne, on est bien d'accord.

On se rappellera, au besoin, des ingrédients de ladite Pitchenette, des ingrédients qui sentaient un peu le pain d'épices vu la saison, mais un peu seulement puisque l'idée, c'était de justement sortir des poncifs du genre et d'essayer de ne pas utiliser les rennes qui volent, les lutins joyeux et le traineau volant, tous déjà usés jusqu'à la corde par des dizaines de films et téléfilms (dont la moitié avec Tim Allen).

Sans plus attendre, le cookie à la myrtille du gagnant est décerné à...

cookie_freescully

freescully a donc bien remporté la partie, mais pas par défaut... Cela dit, ni Naka ni Jérôme ne sont passés loin, puisque Naka nous prépare un Harper's Island avant l'heure, et Jérôme nous la jouait famille dysfonctionnelle (on ne peut pas rêver plus Noël).

Voici les quelques Pitchenettes auxquelles j'avais pensé :
- La mini-série en douze épisodes suit les aventures de Conrad Niklaus Kringle, Père Noël de son état, pendant l'année qui le sépare de la tournée suivante. Les préparatifs de Noël durent en effet douze mois au Pôle Nord, et pire encore, en dépit de la crise financière, il faut maintenir l'illusion que la magie existe. Il est donc entouré de scientifiques au physique particulièrement ingrat qui tentent par exemple d'incorporer des moteurs à réaction sous le traditionnel traineau en bois, ou qui calculent la tournée à la seconde près de façon à ce que tout le monde soit livré le 25... En plus de gérer le petit personnel, Conrad doit également supporter les humeurs de sa femme qui n'en peut plus du climat polaire, et souhaite déménager à Miami.
- Hilde est une vieille fille un peu acariâtre et qui, depuis 12 ans maintenant (date du décès de sa soeur avec laquelle elle vivait), reste recluse dans sa petite maison. Son seul plaisir (et qui lui permet aussi d'apaiser son aigreur) est de cuisiner. Lorsque ses neveux et nièces lui annoncent qu'ils sont finalement partis passer les fêtes de fin d'année dans le Vermont, elle se retrouve avec des dizaines de plats sur les bras. Elle entreprend donc de les amener dans le foyer pour SDF le plus proche, et se lie d'amitié avec un clochard sur place. Petit à petit, c'est lui qui va lui faire reprendre goût à la vie.

Les bons sentiments, ya que ça de vrai ! Ou bien ?

Bon, la Pitchenette repart en vacances, nous, on se retrouve bientôt pour un jeu d'illustres inconnus... ya des gens qui ont gagné un cookie aussi, je crois, non ?

2 janvier 2009

Service après-vente

On ne le dira jamais assez mais les soldes commencent dés janvier. Pour vous qui n'avez pas forcément eu la possibilité de tester nos premiers produits de la rubrique A vendre, joli, pas cher, une seconde chance s'offre à vous. Je vous promets en effet un échantillon, gratuit et sans obligation d'achat.

Je le prouve aujourd'hui avec cette offre de la nouvelle année : l'un de nos fournisseurs diffusera sur son antenne The Good Shepherd, film avec Matt Damon et Robert De Niro, bon, limite, on s'en fout, film permettant d'entr'apercevoir Lee Pace à plusieurs reprises. Certes, il s'agit d'un rôle plutôt secondaire, mais il est tout de même récurrent en plusieurs points du film, et surtout il y a un moment où il pisse sur Matt Damon, ce qui fait toujours plaisir. Ah, là, les comparaisons avec Pushing Daisies vont être difficiles, quand même.

IAmGonnaPeeOnYa

Si vous pouvez voir Canal+ demain soir, faites-vous une nouvelle idée de notre produit-phare de l'automne !

Toujours pas de réaction sur les épisodes SPACE 2063 que je vous avais gentillement offerts ? Bien bien bien, bah écoutez, je ne sais même pas si je vais vous donner les résultats de la Pitchenette si c'est comme ça. Je suis une Artiste, moi, je ne peux pas travailler dans ces conditions !

28 décembre 2008

On l'a perdu pour de bon

Vous le savez, Jay Mohr est le seul acteur blond que j'accepte de regarder sans avoir un sac en papier à portée de main.
Vous le savez peut-être aussi, mais cet imbécile s'est cru obligé d'épouser ce truc, pensant vraisemblablement faire une affaire sauf qu'il était arrivé 10 ans trop tard et que le produit s'était très largement défraîchi dans l'intervalle.

Donc là, on se dit : "ok, il est cinglé, mais ça va s'arrêter là".
Non. Ce n'était pas encore assez.

Il a fallu ensuite qu'il aille se commettre dans Ghost Whisperer (où il a ramené son ersatz d'épouse d'ailleurs, comble de l'horreur), puis dans Gary Unmarried... et on pensait qu'il ne descendrait pas plus bas.

Jusqu'à ce qu'on apprenne ça.
Ça y est, on l'a perdu pour de bon. Jay Mohr est bon pour l'asile. Sans espoir de rémission.

PS : oui, les posts sont light en ce moment, falalalala, tout ça tout ça... Pis personne ne commente le pilote de SPACE 2063, donc je vous snobbe.

26 décembre 2008

Et le pire, c'est que j'y ai vraiment cru

Cette année, ma liste de Noël n'était pas longue, mais elle était détaillée. Une sorte de deux en un incluant un tutorial, si vous voulez. Hélas, le vieux barbu ne m'a pas offert la seule chose qu'on pouvait m'offrir pour me faire plaisir, cette année, en dépit de mes indications pourtant si précises. J'ai réalisé que tous les autres cadeaux de ma liste ne m'auraient pas autant plu que celui-ci, même s'ils m'avaient tous été offerts.

Mais il y a des gens, on a beau leur donner toutes les indications, ils s'entêtent à mettre à côté.

PieNoel

J'avais pourtant bien spécifié :
"Cher Pie Noël, pour le 25 décembre, je voudrais un renouvellement surprise ; pour ce faire, contacte Variety et TVGuide pour leur dire que finalement, tu as réfléchi et vu que les signatures de la pétition ont plus que quintuplé en un mois, depuis l'annonce, tu t'es ravisé ; puis fais vite signer des petits contrats à tout le monde pour que, quand la série de David E. Kelley subira d'invariables changements de casting (Kelley, on l'aime aussi pour ça), tout le monde n'ait plus qu'à retrouver le chemin du Piehole..."
Mais rien à faire.

Avec le décès d'Eartha Kitt, c'étaient vraiment les plus mauvaises nouvelles de ce Noël.

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25 décembre 2008

Les 58 coups de minuit

C'est la belle nuit de Noël, et ce soir je vous propose un post un peu spécial : un post La preuve par six. Ce sont en effet deux épisodes qui vous seront présentés ici, et je suis certaine que vous saurez apprécier ce cadeau à sa juste valeur...

En dépit de bientôt deux ans d'existence, c'est le premier Noël que je fête sur ce blog, et je souhaitais marquer le coup ; et quelle meilleure façon pour cela que vous faire découvrir l'une des séries avec lesquelles je vous bassine depuis des lustres ?
Ce soir, un cadeau qui vient vraiment du cœur : SPACE 2063.

SPACE2063___1
La structure de ce pilote est bien l'une des rares choses dans lesquelles Battlestar Galactica n'a pas pioché (sinon, la ressemblance Cylons/IA, le look du Galactica et celui du Saratoga, certaines thématiques, ça, ils n'ont pas hésité, et tout le monde n'y a vu que du feu). En effet, une énorme partie de ce pilote est consacrée à comprendre pourquoi les personnages centraux (j'ai nommé Nathan West, Shane Vansen et Cooper Hawkes) se sont engagés dans les Marines. Cela peut d'ailleurs sembler d'autant plus étonnant que ces axes ne seront employés qu'avec grande parcimonie par la suite (et seul Nathan y trouvera une à-peu-près-conclusion), mais la vérité, c'est que SPACE 2063, avant de se présenter comme une série de science-fiction, avant même de se présenter comme une série de guerre, se présente comme une série dramatique. Du coup, on apprend d'abord à faire connaissance avec les personnages, à les apprivoiser, et à prendre la mesure de leur personnalité. Immédiatement, on est touché par la rudesse de Shane, la loyauté de Nathan ou encore le côté immature de Cooper, chacun de ces traits de caractère ayant, on le pressent, autant d'avantages que d'inconvénients.

SPACE2063___2
Chacun de ces trois personnages a, je l'ai dit, une bonne raison d'entrer dans les Marines, mais il est bon de noter qu'aucune n'est belliqueuse. Cependant, chacune nous donne un excellent éclairage sur le cadre dans lequel se situe SPACE 2063 qui, vous n'allez pas le croire... se déroule en 2063. Du coup il y a toute une époque à présenter, un contexte auquel nous familiariser ; plutôt que de parier sur ses effets spéciaux pour montrer qu'elle se déroule dans le futur (effets spéciaux qui, bien qu'ayant vieilli, n'avaient vraiment pas à rougir), la série nous parle donc d'un contexte social, scientifique, historique, et même politique. D'ailleurs, les histoires de Nathan et de Cooper se répondent entre elles : Cooper est un sans-ventre (comprenez : un être créé in vitro et né à l'âge de 18 ans, ex-race d'esclaves et de chair à canon), qui bien que libre, est confronté à un racisme violent, alors que Nathan fait les frais d'une politique de discrimination positive et est évincé du programme de colonisation Tellus, et ainsi séparé de sa fiancée. Inutile de dire que leur relation ne commence pas exactement sous des auspices favorables ! Quant à Shane, elle nous offre l'occasion de mieux comprendre la partie historique de la chose, ayant vécu de très près la guerre contre les IA (ou Silicates). Trois histoires, et surtout trois façons de nous présenter non seulement les personnages, mais aussi le contexte de la série. Je sais pas pour vous, mais je trouve ça brillant.

SPACE2063___3
C'est peu après leur arrivée parmi les Marines que ceux qui deviendront le 58e escadron vont apprendre la destinée funeste de la colonie Tellus, sonnant le glas d'une époque de Paix qui n'aura pas duré très longtemps. C'est le moment pour le pilote de s'éloigner des aspects les plus introductifs de sa trame, pour se concentrer sur le lancement de la saison. A travers ce message, on apprend cependant que la Terre est désormais fédérée, et qu'elle possède un Président (en fait un Secrétaire Général, mais vous saisissez l'idée). Ce ne sera pas du tout anodin arrivé à un certain stade de la série, puisqu'à l'occasion, SPACE 2063 se transformera également... en série politique. Et dire que vous m'avez prise pour une allumée quand j'ai comparé Battlestar Galactica à la série ! Si-si, j'ai bien vu votre air, allez.
Il ne faut pas, en effet, oublier qui est derrière SPACE 2063 : James Wong et Glen Morgan, deux hommes qui ont très largement contribué au succès et à la renommée de Chris Carter (ce sont aussi eux qui ont introduit les arcs mythologiques de Millennium, sauvant ainsi la série du chaos dans lequel elle s'était embourbée pendant sa 1e saison) de par leur amour des imbroglios à vocation conspirationnistes et/ou politiques, et qui n'ont jamais reculé devant la perspective d'inclure de nombreux axes variés dans une seule et même trame au départ fantastique ou SF. On sent d'ailleurs, à un certain point de la série, que s'ils avaient eu l'opportunité de continuer, nos deux lascars auraient, sans le moindre doute, également travaillé ce côté-là de leur histoire... notamment avec celle qui deviendra en cours de saison Madame la Présidente, un personnage complexe qui se préparait à développer des intrigues non-militaires, en dépit (ou grâce à) ses ennuis de santé. Non mais, quand je vous dis des trucs, ya une raison...

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Il faudra attendre d'être entrés dans la seconde partie du pilote pour voir arriver les Chigs (les ennemis sans visage, cachés sous leur armure), et c'est ce qui démontre qu'on n'est pas du tout dans une logique guerrière ; car la première rencontre Homme/Chig, elle ressemble à quoi ? A une étrange comparaison. Le Chig pris en otage pas le 58e est en effet très semblable à eux, à bien des égards : il porte sur lui un objet familier, semble paniqué par la situation, et finit par mourir par honneur. Dans une série qui appuie tant sur le code de l'honneur des Marines et leur sens du devoir, inutile de dire que cette première scène a de quoi étonner. Les Chigs ne sont pas dépeints comme de simples êtres sanguinaires, les vilains méchants de service, c'est juste une autre nation, et s'ils ne sont pas humains (parce qu'ils ne le sont évidemment pas...!), ils ont en tous cas des traits de caractères qui en font des personnes. Ce sera aussi cela, l'enjeu de la série : affronter la guerre avec des êtres qui, finalement, ne sont pas si différents de nous. Et devoir parfois les tuer avec cette donnée à l'esprit. C'est pour des séries comme celle-ci que je dis et répète à l'envi que la science-fiction est un genre métaphorique, vous comprenez : on parle de tuer des extraterrestres mais en fait, on parle de tuer, point barre. Les questions se poseraient, et se sont posées par le passé ce que là aussi la série n'hésitera pas à évoquer, tout autant s'il s'agissait d'humains. D'ailleurs, avec ses multiples références militaires et/ou stratégiques, notamment à la Seconde Guerre Mondiale, SPACE 2063 montre bien que ses enjeux sont de parler de la guerre en général, et pas juste de faire péter l'hémoglobine.

SPACE2063___5
A ma droite : Colonel McQueen. Rrrrraw. A ma gauche : une pauvre table innocente. Pour bien donner le ton, celui qui ne s'était pas spécialement distingué au sol pour sa franche camaraderie montre qu'il ne va pas s'en laisser compter. Le Colonel McQueen et son numéro de table volante, c'est un peu un grand classique (les personnages n'hésiteront pas à en rire ensuite, à leurs risques et périls), je dois dire. Un de ces petits moments où, vous savez ? On se cale au fond de son fauteuil parce qu'on est chez soi. Reste que ce qu'il dégage a de quoi impressionner, et c'est sans conteste le personnage le plus charismatique (bien que souvent taciturne) de la série. Aaah, le colonel McQueeen... j'en fais des rêves encore aujourd'hui, vous savez. Son regard bleu, son air fermé, ses cicatrices et sa tendance à philosopher en plein espace... Et sa femme a divorcé ? J'y crois pas un seul instant.
Cependant, ce qui se passe dés cette scène, c'est que McQueen va immédiatement et définitivement s'adjuger l'admiration et le respect du 58e escadron, pas juste parce que la table était méchante et qu'il l'a bien punie, mais véritablement parce qu'il déborde de charisme et d'expérience, ce grand bonhomme. Ils lui deviendront très rapidement fidèles, et c'est l'une des relations les plus touchantes, celles de cet escadron de têtes dures avec leur supérieur qui n'est guère plus tendre. Dés le pilote, on voit d'ailleurs comment Hawkes et McQueen fonctionnent tout de suite très bien ensemble, par des jeux de regards et un ou deux dialogues brefs mais qui en disent long, parce que ces deux hommes partagent quelque chose : leur nombril. Je me comprends.

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Est-ce la fin ? Mais non... Ça ne fait que commencer ! (celui qui trouve de quel film ce dialogue est tiré gagne un cookie à la myrtille) Il y a à la fois tout un univers, et presque rien, une seule saison, entre ce pilote et la fin de la série. Arrivée à la fin de ce pilote, pourtant en deux parties, j'ai l'impression de ne pas en avoir assez dit, et je brûle de l'envie de vous parler des épisodes suivants... De l'ambiance de peur de L'Ennemi, du sentiment d'abandon de Reste avec les morts, Pearly, Poussière d'étoiles ou Qui pilote les oiseaux ?, de comment Le Cinquième Element a tout pris dans La Permission (Coolio étant alors remplacé par Chris Tucker), des questions de spiritualité et de croyances des Silicates dans Le Cheval de Troie et La Face cachée du Soleil... Il y aurait tant à dire sur la mythologie, sur les personnages, sur les axes, sur les différentes lectures...!
Tant de choses se sont passées, depuis ce moment du pilote où Nathan a levé les yeux vers le ciel. Et puis, plus rien. Je suis partagée entre l'envie de vous parler des courriers de Shane à sa soeur, du cri de terreur de Wang dans l'épisode final, de Chiggy Von Richtoffen, de Patsy Cline et bien d'autres... et l'envie de vous faire tout découvrir par vous-mêmes, comme ç'a été le cas pour moi voilà maintenant, doux Jésus... ça fait 13 ans.

Parce que parfois on a peur que notre propre passion ne soit pas contagieuse, ou le soit trop.
En fait voilà, j'aurais dû vous en dire du mal, et vous auriez été surpris dans le bon sens... ou non, ne pas vous en parler du tout, juste vous donner votre cadeau, et ne plus rien dire.
Comme ça : favicon favicon

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture, mais c'est Noël et je sens qu'un miracle va se produire : la fiche SPACE 2063 de SeriesLive.
Et gloire aux posts qu'on peut programmer à l'avance !

24 décembre 2008

[GAME] Falalalala

C'est les vacances pour plusieurs d'entre nous (pas moi, mais ya pas que mon nombril qui compte), Noël est à quelques heures et... je vous propose la Pitchenette ~Christmas Edition~ ! (c'est joli toutes ces couleurs, on dirait un skyblog)

Ne l'attendiez-vous pas avec impatience depuis des mois... comme le Père Noël ? Eh bien, vous voilà exaucés et, avantage non-négligeable, pas besoin d'aller trifouiller sous le sapin et se planter des aiguilles dans les doigts pour profiter de ce cadeau, ni de devoir aller remercier Tante Gilberte qui pique toujours un peu et exhale une curieuse odeur de vin chaud et de pastilles pour l'haleine (et parvient à quand même puer de la gueule), ni de vous infliger une énième bûche dégoûlinante de crème au beurre... Bref c'est Noël avec rien que des avantages !!!

Pour ceux qui n'étaient pas là cet été, ce jeu consiste à inventer un pitch à partir de quelques éléments imposés, en étant le plus original possible (interdiction formelle de copier une série déjà existante !). Vous pouvez soumettre autant de Pitchenettes que vous le souhaitez, mais une seule survivra ! (les autres ne se feront pas couper la tête, promis)

Voilà donc les ingrédients de cette Pitchenette hors saison :
- il s'agit d'une mini-série
- ça se passe à Noël
- il n'y a ni magie ni élément fantastique d'aucune espèce

Les résultats de cette Pitchenette hivernale seront donnés le 2 janvier, avec, à la clé, un cookie spécial Noël ! Vous avez donc le temps de réveillonner joyeusement ET de concourir...
Joyeux Noël à tous !

23 décembre 2008

Pour tout l'or du monde

Une téléphage de ma connaissance m'a invitée à dévaliser la FNUC en sa compagnie (histoire de finir l'année en beauté... vous pensez qu'ils ont un record de facture au rayon DVD qu'on peut essayer de battre ?), et j'ai bien envie d'accepter, bien qu'en général je sois très réticente à l'idée de mêler internet et vie perso. Mais bon, une invitation à dépenser mes derniers deniers de 2008 (au 1er janvier, juré, je deviens économe), ça ne se refuse pas.

Mais, au préalable, j'ai voulu me demander ce que j'allais faire à la FNUC. J'ai tellement dépensé (je ne vous dis pas le montant, c'est indécent) que c'est à se demander ce que je pourrais bien y trouver, d'autant que Noël et mon anniversaire approchent et qu'il ne s'agit pas d'anticiper bêtement sur ce qui a été mis sur ma liste au Père Noël. Pitié, que le Père Noël soit belge cette année, d'ailleurs.
Je me suis donc surprise à imaginer pour quelles séries je pourrais sortir mon chéquier, d'autant que, reconnaissons-le, j'ai quand même acquis pas mal de raisons d'être pleinement satisfaite de ce côté-là ces dernières semaines.

Et pourtant.

Et pourtant, il y a effectivement des séries que j'ai bien envie d'acheter en DVD. Le problème c'est que, laisser son imagination divaguer sur ce genre de sujets, sans garder les pieds sur Terre avec par exemple DVD Séries sous les yeux, finit par causer plus de mal que de bien. Je me mets à rêver d'acheter des DVD qui n'existent tout simplement pas.

Car enfin ! Où sont mes DVD de thirtysomething, cette série que je ne pourrai sans doute pas découvrir avant d'avoir l'âge de ses protagonistes (et encore, dans le meilleur des cas) et que je me désespère de découvrir depuis près de 10 ans déjà ; où sont mes DVD de Rude Awakening ou The War Next Door ; où est mon coffret DVD de SPACE 2063 en édition française parce que, je les aime, moi, les voix françaises, et puis, franchement, mon lecteur DVD, il est zone 2, voilà tout ; où est mon DVD de La Famille Green non vraiment, il me le faut, ne serait-ce que pour vous présenter le pilote, ou plutôt le final, enfin il sera toujours temps de choisir quand je l'aurai en main ; et tant que j'y serai on parlera des trois épisodes ultimes de Corky, pour vous faire comprendre...

J'en ai le souffle coupé : comment ai-je pu acheter autant de DVD quand ceux qui comptent vraiment n'existent même pas ?
Evidemment, il n'y avait aucune raison de résister à Battlestar Galactica ou Boston Justice, mais... les autres ? J'avais vraiment besoin des autres ?
Oui. Mais là n'est pas le propos.

Vous savez quoi ? Je serais prête à dépenser l'équivalent de ces deux derniers mois de pillage de FNUC dans un seul de ces coffrets.
Prête à parier que ça ne m'est pas spécifique, d'ailleurs. C'est pas vrai ? Je suis sûre que vous aussi, vous seriez prêts à dépenser... bon, peut-être pas autant, ce serait indécent, mais en tous cas des sommes folles pour vos séries préférées.
Enfin, sauf qu'évidemment on râlerait parce que les coffrets sortiraient à un prix exorbitant, mais on les payerait quand même. Heureux que ça existe. Enfin !

PS : Notez bien que, dans le fond, j'ai quand même quelques petites idées de ce que je pourrai acheter à la FNUC...

20 décembre 2008

Six choses ne vont guère sans une mauvaise fin

Vous le sentez venir, le prochain acteur qui sera à l'honneur dans A vendre, joli, pas cher ? Non, même pas une petite idée ? Cela va sans doute vous apparaitre de façon plus claire après ce nouveau post à vocation à peu près cinématographique... C'est déjà le quatrième de son espèce, vous vous rendez compte ? Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça m'effraie un peu. Je suis certainement trop influençable cinématographiquement. Il y a plein de films que je n'aurais même pas l'idée de regarder s'ils m'étaient proposés sous la forme de séries (ou alors, hm, bon, le pilote peut-être...!), qui m'impactent bien plus en format long, comme si je pardonnais plus facilement les faiblesses et/ou la médiocrité. Il serait peut-être intéressant de se demander d'où vient cette différence.

En attendant, voilà donc le film du jour... Ou plutôt le téléfilm du jour (oui, Lifetime diffuse aussi des films où il n'est pas question de vieille actrice de 50 ans qui ne trouve plus de rôle ailleurs qui gère sa vie de femme mature), mais pour moi, si ça fait plus d'une heure, c'est à mettre dans le même sac. La seule chose qui les différencie, de toutes façons, c'est le budget de départ, et les bénéfices attendus à l'arrivée. Et encore, même ça ne veut plus rien dire. C'est pourquoi je décrète que dans Comme au cinéma, il y aura aussi des téléfilms. Après tout c'est ma rubrique, je fais ce que je veux... Tiens, je vous en remettrai peut-être une couche sur Soldier's Girl, du coup.

C'est quoi le nom du film ? Normal Adolescent Behavior
C'est plutôt quel genre ? Teen movie regardable
Qui on connaît là-dedans ? Amber Tamblyn, vue dans Joan of Arcadia et prochainement The Unusuals, ça, ça change pas, mais aussi ce bon Raviv Ullman vu dans Rita Rocks, dont on parlait il y a peu, ou même, mais moins pour que je n'aie pas trop de spasmes interstinaux, Hillarie Burton de One Tree Hill... Il y a aussi Kelli Garner, je ne sais pas d'où je la connais et ça m'a énervée pendant tout le film ! Ou bien c'étaient ses lèvres qui m'ont tapé sur les nerfs ?
Ça date de quand ? Wikipedia nous dit 2007. IMDb aussi. Je n'ai aucune raison de ne pas les croire.
En résumé, de quoi ça parle ? De six ados qui sortent ensemble. Tous ensemble. Le drame viendra du chiffre impair.

NormalAdolescentBehavior___1 NormalAdolescentBehavior___2 NormalAdolescentBehavior___4 NormalAdolescentBehavior___3 NormalAdolescentBehavior___5

En moins résumé, de quoi ça parle ? Ça ressemble à un pitch de film porno : 6 ados plutôt bien faits de leur personne se retrouvent tous les samedis pour sortir ensemble (= euphémisme). Comme ils sont amis depuis l'enfance, ça dépasse le stade de la partouze : il y a une vraie relation entre eux. Le problème survient lorsque Wendy fait la rencontre de son nouveau voisin, Sean, et qu'il tente de la corrompre : comprenez qu'il essaye de la rendre monogame (ah, le dégoûtant !). La chose est assez compliquée pour Wendy qui ne connait que cette étrange relation à plusieurs, cela dit elle essaye de gérer tout de même car elle tient au petit rouquin (c'est pas moi qui la blâmerais) mais ça va être plus compliqué encore lorsque ses 5 amis vont s'apercevoir qu'elle les trompe.
Et ça finit comment ? Très cliché, cette fin. J'ai pas aimé la fin. Je suis en général bonne cliente mais, là, juste pas.

Pourquoi c'est bien ? En premier lieu, je m'attendais à un teen movie bête et méchant, avec ce qu'on aurait pu imaginer de voyeurisme et de temps de cerveau rendu disponible, et finalement les dialogues étaient plutôt bons, le scénario pas trop linéaire (à part l'acte final, je l'ai dit... l'épilogue était par contre plutôt sympa). L'un dans l'autre, je ne voyais pas trop où le film voulait en venir et c'était assez agréable, cette absence de prévisibilité. Disons que Normal Adolescent Behavior parvient à accomplir le tour de force de parler de sexualité en tombant dans plusieurs clichés, et en nous disant : regardez, c'est cliché, on peut faire différemment. En fait ce film est une ode à l'expérimentation sexuelle et amoureuse : ce que vous faites, c'est bien, bon, pourquoi pas, ça vous regarde, ce sont vos fesses, mais imaginez que ça pourrait être autrement. Les monogames, les polygames, et tous les autres, personne n'a la réponse, l'essentiel c'est de sentir bien. Bon, c'est un sujet comme un autre, pourquoi pas, c'est plutôt bien troussé et pas tellement moralisateur, finalement, on s'y retrouve. Les six acteurs incarnant les personnages principaux ont en plus une bonne compatibilité à l'écran (ça pose la question des répétitions, ahem), et c'est vraiment fun de les voir dans leurs scènes de groupes, c'est très vivant, ça donnerait presqu'envie, pour un peu ! Et puis, enfin, à titre personnel, j'ai aussi beaucoup aimé le film parce qu'il m'a nourrie d'éléments intéressants pour une histoire que j'ai commencé à écrire il y a quelques années, et il y a eu deux ou trois scènes en apparence anecdotiques (notamment quand Price avoue qu'il s'est fait refaire le nez pour plaire à ses 5 amis) où je me suis dit qu'il y avait des idées à creuser...
Pourquoi c'est pas bien ? Il y a longtemps, j'ai eu 17 ans, moi aussi. Ça fait 10 ans, pas 50, cela dit. Donc j'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi tous ces ados ont le slip qui les démange autant, dans tous ces films (et ces séries, mais ce point a déjà été abordé par la râleuse que je suis). Même quand le film est plutôt intéressant, je me pose la question. Franchement, c'est le plus gros inconvénient ici : c'est qu'il s'agit d'adolescents. Alors, bon, je comprends bien, c'est plus vendeur, et puis l'âge de l'apprentissage sexuel c'est une époque toute trouvée, mais en même temps cette soi-disant critique des relations sexuelles à la va-vite que nous sert Wendy à un moment, ou l'idée qu'on peut sortir d'un certain nombre de normes en matière de relations sociales, amoureuses et/ou sexuelles, ç'aurait autant de poids, voire même plus de crédibilité, avec des adultes. Attendez un peu que je finisse mon script, ça va s'arranger. Et puis, franchement, esthétiquement, il est moche, ce film. Une ou deux scènes ont bénéficié d'un certain soin (j'en ai capturé une ci-dessus, par exemple), mais le reste est épouvantablement quelconque, et je dois dire que je trouve ça très redhibitoire, et même, c'est pire vu qu'une ou deux scènes ont justement fait l'objet d'un peu d'attention. D'accord, il y a un certain goût, dirons-nous, mais il n'y a pas de recherche, ni au niveau des éclairages, ni des couleurs, ni des angles... Je comprends que ce soit un téléfilm et que Tim Burton n'était pas libre pour diriger cette merveille pour Lifetime, m'enfin il devrait y avoir un juste milieu.

Ah, les joies du cinéma ! Quand on est acteur, on a souvent des rôles qui permettent de tâter d'autres acteurs pas moches (sauf exceptions), au point que parfois je me dis même que si je devenais actrice, je me ferais une petite liste et je cocherais tous les acteurs que j'aurais à tripoter pour le travail (eh, si c'est pour le boulot, faut bien...). Mais là, ça devait être le festival ! Ca devait cocher des listes, sévère ! Et j'ai comme l'impression que Raviv Ullman s'en est donné à coeur joie, notamment...
La réplique qui tue : Sean a embrassé Wendy une fois et, eh bien, il y prend goût, l'animal. Sauf qu'elle persiste à lui dire qu'elle est déjà prise (pff, comme si elle en était à un mec près !). Il tente donc de la convaincre en lui faisant comprendre qu'ils pourraient être ensemble, "normalement". Sauf que, la normalité, Wendy en a une vision bien à elle...
"I don’t live in that world...
- Oh yeah, and what world is that ! The world of boyfriends ? Of holding hands ? Of first dates ?
- No, you jackass. Of disposable girlfriends and bracelets for blowjobs, and making out and macking and hooking up and going down and text-messaging some guy who will cum all over my shirt. That world."
Dit comme ça, évidemment...
La scène qui tue : Vous voulez un passage juteux ? Bon bah, je vais être honnête, il n'y en a pas vraiment (c'était bien spécifié dés le début du script, en même temps). D'ailleurs, comme je l'ai dit, ce n'est pas le propos du film, qui s'en tire très honorablement de ce point de vue en évitant tout voyeurisme inutile : il n'y a que ce qu'il faut pour ne pas finir dans la mièvrerie et situer les enjeux clairement, mais c'est tout. Alors voilà justement une petite scène pour vous faire un peu mieux voir quelle est la relation de départ entre Wendy et les cinq autres membres de sa clique. Ah, c'est sûr, les samedis soirs chez eux, çane ressemble pas à ceux que je passe chez moi (la preuve, je suis ici à vous faire ce post)... Vous pensez que ça pourrait marcher, une relation comme ça ? Ça me laisse songeuse.
En fait, ce qui est intéressant ici, c'est que même s'il s'agit d'une relation qui peut sembler un peu perverse de prime abord, on nous la présente comme quelque chose de, finalement, beau et tendre, avec une réelle complicité, et chaleureux, et pas juste du sexe pour le sexe (contrairement à la scène qui précède celle-ci, où le reste du lycée batifole dans la luxure à quelques pâtés de maisons de là). Évidemment, on nous expliquera plus tard dans le film que la relation entre nos 6 fringants jeunes ne se limite pas à cette tendresse, mais la scène a le mérite de bien définir cette étrange relation quand même. Et puis, on en profite pour semer les graines de la discorde, l'air de rien, lors d'un petit échange entre les filles...

NormalAdolescentBehavior___Extrait

Une note ? CagoulesCagoulesCagoules 'Tain je suis gentille en ce moment, moi, on voit que Noël approche !
Trois cagoules. Faut rien exagérer. Mais avouons-le, le temps que ça a duré, c'était... comment dire ? Divertissant ? Un film pas trop simpliste, mais pas exagérément intelligent non plus, plein de visages connus (je sais pas pour vous, mais je trouve que ça fait toujours plaisir), et puis évidemment Amber Tamblyn au sommet de sa forme, ce qui ne peut pas nuire, mais on en reparlera, de toute évidence.
Bilan : Je vous ai encouragés à regarder The Fall, je vous ai proposé de vous marrer devant H2G2, j'ai suggéré que vous pourriez décider de tomber en dépression suite à Stephanie Daley... Bon, là, j'avoue, si vous ne regardez pas Normal Adolescent Behavior, je n'en ferai pas une crise (je serai mortellement vexée, évidemment, mais ça s'arrêtera là). Cela dit, vu le sujet, je me suis dit que j'allais quand même en parler, ça peut en intéresser certains d'entre vous dont peut-être les samedis soirs seraient aussi captivants que les miens (la preuve), voire même plus ennuyeux encore. Et puis, ça change, quoi. Sans compter que le mot partouze est génial pour mes stats.
Après... après, est-ce que je reparlerai de film dans quelques mois ? Et vous, est-ce que vous m'en parlerez dans les jours qui viennent ? Ce sont les vraies questions que pose ce film, finalement !

20 décembre 2008

Point VERY Pleasant

En cette période festive de Noël, on s'attend à ce que les cadeaux pleuvent, mais seulement de notre côté de l'écran. Sauf qu'aujourd'hui, c'est Noël avant Noël !!! Nous fêtons en effet aujourd'hui, à cet instant précis, le dernier épisode de Sous le Soleil !

Il faut fêter ça ! A la vôtre !!!

Alavotre

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de cult-...ha ha ha, même pas en rêve.

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