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ladytelephagy

22 février 2009

Putain, 10 ans !

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de quelqu'un : Kyle MacLachlan a 50 ans.

Mon Dieu, déjà !
Il y a dix ans de ça, il était tout-à-fait ma pointure.

Je crois que ma génération de téléphages féminines a plutôt fantasmé sur des gars comme Jason Priestley, puis James Van Der Beek j'imagine. Je sais pas, j'essaye de me souvenir de ce qui faisait mouiller mes copines, je dois dire qu'en général ça ne m'intéressait pas d'ailleurs ; la plupart avaient des physiques de minettes... le visage fin, souvent imberbe, la mèche rebelle et souvent claire. De gentils garçons dont on aurait dit que la période de croissance n'était pas tout-à-fait finie, genre encore un peu hybride, tendance "mon ami gay avec lequel je risque rien mais sur lequel je fantasme quand même". L'archétype, c'était ce satané Leonardo Di Caprio. D'accord, il n'y a qu'un rapport limité avec la télé dans son cas, mais c'était lui le canon de beauté quand j'étais ado. Oh oui, j'ai vécu mon adolescence en des temps troublés...

Au lieu de ça, mon type, c'était... nan, vous allez vous moquer.
Moi, tout ça, ça n'a jamais été mon genre. Tant qu'à baver devant un mec qu'on ne rencontrera jamais, autant que c'en soit un vrai. Je comprenais bien : en tant qu'adolescente, il était plus facile de pencher pour des minets qui ne semblaient pas trop virils, donc pas trop dangeureux, parce que toute ado en effervescence qu'on soit, on n'a pas encore vu le loup et on balise un peu, et on espère quand même un peu en une sorte de romantisme tiède de seconde zone, genre Harlequin. Mais à la télé, on risque rien, alors autant cibler du vrai mâle, du mâle qui sent la mousse à raser, la transpiration et qui a le regard un peu dur.

Pour me fanservir, il suffisait de prendre un acteur à la mâchoire taillée à la serpe, au nez un peu cassé, et dans les 40 ans. Kyle MacLachlan ? Complètement mon genre. Jon Tenney ? Je me serais damnée pour lui (et grâce à Brooklyn South et Au-delà du réel, de délicieuses images sont gravées dans mon cortex à jamais). Kevin Kilner ? Il a été mon premier. Je vous épargne la liste exhaustive... Personne dans mon entourage ne les connaissait il y a dix ans quand j'ai découvert leur existence, un à un, et aujourd'hui encore, même si un grand nombre est encore en activité, parfois dans des séries connues, leur nom éveille rarement l'intérêt du grand public. Kyle a eu la chance de cumuler Sex & the City et Desperate Housewives, mais les autres, c'est déjà moins garanti. Et pourtant Jon est dans The Closer. Et Kevin, eh bien, il est parti se rhabiller, le pauvre.

Pourtant la voilà, la vérité. Ça fait dix ans que Kyle et moi, on est comme ça. C'est juste qu'il ne le sait pas.
Dix ans.

Il y a dix ans, la quarantaine, c'était loin. Ce n'était pas vraiment grabataire, mais c'était loin quand même. Aujourd'hui je réalise que quarante ans, c'est 13 ans de plus que moi. Mais que de toutes façons ces acteurs que je trouvais tellement à mon goût, eh bien ils en ont cinquante maintenant, fini de rigoler. J'ai franchi un seuil psychologique, si vous voulez...

Je ne dis pas qu'il ne m'arrive pas, encore maintenant, de me réjouir les mirettes devant un acteur qui ne fasse pas partie de l'équipe "historique". En général c'est d'ailleurs pour m'apercevoir qu'il approche de la quarantaine aussi, d'ailleurs.
Mais ce que ça veut surtout dire, c'est que ça fait 10 années de ma vie que j'ai passé devant la télé, à regarder certains acteurs en me disant yummy, et que je suis toujours là. Je n'ai pas juste 10 ans de téléphagie à mon actif, j'ai 10 ans de téléphagie tout en étant sexuellement active ou à peu près. Ca me donne un coup de vieux comme vous n'imaginez même pas.

Ah, si mes ex pouvaient parler, ils vous en diraient des choses sur Kyle ! Qu'est-ce que je les ai fait chier avec lui. "Kyle est guest dans cet épisode de NY SVU" par-ci, "Kyle a joué dans un téléfilm de merde où pour la première fois il ne se teint pas les cheveux" par-là... ah ils en ont bouffé, du Kyle. Parce qu'il n'était pas question de louper une seule de ses apparitions. Ils ont tous eu droit à Showgirls, même, c'est pour vous dire. Et yen a un, je crois, même, il y a eu droit plusieurs fois.
On a tous nos fétiches, c'est juste que, jusqu'à aujourd'hui, j'étais restée discrète à leur propos sur ce blog, ne me regardez pas comme ça.

Mais voilà, vieux frère, ça fait dix ans que je te mate suis ta carrière, le temps a passé, t'as eu le culot de te marier, t'as poursuivi ta carrière d'acteur, j'ai poursuivi ma carrière de téléphage, et aujourd'hui, dix ans après, où en sommes-nous ? Bah, les choses n'ont pas si mal tourné, c'est sûr. Mais merde mon vieux, dix ans, quoi.
Dix ans de téléphagie acharnée pour moi. Dix ans de jobs plus ou moins d'acteur pour toi.

Espèce de vieux con, t'as osé me faire vieillir en même temps que toi !

. . .

On dit qu'on repart pour dix ans, et on regarde où ça nous mène ?

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche de Kyle MacLachlan de SeriesLive. Qui m'avait poussée à m'enrôler chez eux à l'époque... (et puis celle de Tracy Middendorf aussi, mais rien à voir avec la choucroute, puisque vous le savez, j'aime pas les blondes)

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20 février 2009

Fake Blood

Si l'achat de la plupart des coffrets DVD ne nécessite pas un long processus de sélection préalable (selon le schéma : "série que je veux > coffret en bon état > étiquette au montant le plus bas des fois qu'une vieille promo traine > série que je prends" et hop, étagère suivante), en revanche le coffret de Jekyll requiert un minimum d'attention avant le passage en caisse. Pourquoi ? Étudions ce cas étrange d'un peu plus près.


En théorie, le coffret
devrait ressembler à ça...
Ooooh, que c'est beau.
Bon, on est d'accord, c'est la théorie.
Parce qu'en pratique, en fait,
ce serait plutôt ça...
Jekyll Hyde

Bon sur ma photo on n'a pas le détail, mais on voit bien que dans le coin en bas à gauche, c'est pas catholique, quoi.
Avec un infographiste, ça a l'air plus propre, tout de suite. Dans la réalité, on a l'impression qu'il y a eu du sang, et que depuis... depuis il s'est cristallisé en un drôle de truc (j'ai pas l'habitude de garder du sang séché à la maison mais je dirais a priori que ça ne forme pas de petit cristaux blancs).

Le génie qui a pondu la royale idée de la poche de sang n'avait sans doute pensé qu'à la tête que ça aurait le premier jour sur la gondole de la FNUC, et pas nécessairement à la gueule que le DVD finirait par faire au bout de plusieurs mois coincé entre un DVD de Derrick (franchement, ya des gens qui ont besoin de se refaire cette série en DVD ? J'hallucine) et Jericho (euh, même question ?). Donc la poche de sang cristaux de sel, tout de suite, ça fout moins les chocottes.
Mais il y a pire. En rayon, sur certains DVD, le sang s'est cristallisé sur le côté du package. Oui, tout va bien, quand on tient le DVD le sang a juste l'air de se maintenir de façon verticale. C'est du sang magique ! Ce doit être le sang de Claire, ya un truc pas clair là-dedans. Tout ça parce que les coffrets ont été stockés n'importe comment dans les tiroirs de la FNUC... Avouez que ça le fait pas trop.
Du coup, ce qui était une excellente idée au départ devient assez laid (un peu comme LOST, si vous voulez...).

En général, je suis très peu attentive aux packages. Je cherche rarement l'édition limitée de la mort qui tue avec des bonus en veux-tu en voilà, oh tiens ya un poster limité à 50 000 exemplaires dedans, je m'en fiche. Franchement. Que le package soit inventif ou pas, ça ne fait pas faillir d'un iota ma décision première d'acheter ou pas un coffret. Nan mais sans blague, s'il est pas beau mais que vous adorez la série, vous allez quand même l'acheter, on est d'accord ? Avec le cagoulage, aujourd'hui, si on vient en magasin, on sait très bien comment ça va finir, donc la question ne se pose pas juste parce que le titre est en relief ou si ya un super sticker en 3D made in Chocapic sur le boîtier (Heroes, this one is for you).
Si, évidemment, quand je vois la gueule des DVD de V, je dis "ah ouais, bonne idée", mais ça ne change rien à la décision d'achat telle que prise lorsque j'ai vérifié que mon chéquier et ma carte FNUC étaient dans mon sac avant de partir. Quand je vois la forme des DVD de Stargate, en forme de porte des étoiles, effectivement, je me dis que bon, c'est assorti. Mais l'appareil de Betty Suarez sur le coffret d'Ugly Betty, ça ne change rien au fait que ce coffret est sur ma liste secondaire (sachant que la liste primaire est déjà bien longue).

Le seul truc qui me fait vraiment, vraiment plaisir, c'est les boitiers en dur. Le coffret métal d'un Jekyll ou d'un Band of Brothers (enfin, je l'ai pas eu en édition métal, celui-là, mais je constate), la bonne grosse boîboîte en plastique jaune, rouge ou bleu vif d'un Star Trek... Ca c'est de la boîte. Là d'accord. Ca pèse lourd dans le sac FNUC, ça cogne le mollet sur le chemin du retour, là on parle la même langue. On peut les empiler sans craindre d'abimer le carton au premier effondrement félin. C'est tactile, c'est pratique, c'est tout ce que j'aime.
Mais le reste du temps, franchement, on s'en fout.

Surtout si ça ne supporte pas le poids des ans comme les cristaux de sel de Jekyll.

Note : non c'est gentil de vous proposer mais je vais le garder quand même, j'ai déjà vu la série deux fois (yavait une rediff en nocturne le weekend dernier), je me sens prête.

14 février 2009

Le gag

"Tiens, ya Dollhouse, là... ah oui tiens c'était hier (ça fait jamais qu'une semaine que j'attends)... Est-ce que je regarde ?"

dollhouse

Ha. Ha. Ha. Ouh pinaise je suis en forme, moi.

13 février 2009

Papounet !

Jekyll aura brisé tous mes préjugés : ceux que j'avais sur la programmation d'arte, ceux que j'avais sur les séries britanniques...

C'était aussi la première fois depuis longtemps que je regardais une série de façon hebdomadaire en sentant les semaines passer de façon aussi concrète. Pourtant on ne peut pas dire que je ne sois pas habituée à attendre qu'une semaine se passe pour avoir ma dose, je le fais pour d'autres séries depuis des années, mais là, l'attente avait un goût particulier... voir arriver le vendredi, rester à l'affût de l'heure, c'était comme avoir des lunettes neuves et voir les choses un peu plus clairement alors qu'on les a toujours eues sous les yeux.
Ce furent donc six longues semaines, et finalement ce n'est pas grand'chose, passées à attendre, à guetter, à se laisser surprendre. Et en-dehors de quelques images d'horreur que je voudrais bien oublier au plus vite, par exemple lorsque je voudrai dormir dans un avenir que j'espère proche (à l'instar de la toute dernière image de la série qui m'a fait allumer toutes les lampes de l'appartement dans un cri horrifié), je pense que c'est une expérience qui va m'impacter durablement.

J'ai eu la sensation, semaine après semaine, que quelque chose de réellement nouveau, et j'ai presqu'envie de dire novateur, s'offrait à moi. Six semaines de surprises, en fait.

Jekyll n'est pourtant pas exempt de défauts, loin de là.
Pour une série qui n'avait que six épisodes devant elle, on y trouve pas mal de remplissage, des scènes prévisibles notamment dans la recherche de l'action pour l'action, et des questions martelées d'épisode en épisode de façon à faire perdurer artificiellement le suspense (allez, on se la refait encore une fois, pour la route : "mais Jekyll n'a pas eu d'enfant ?!"). Par moments, on se dit que quatre épisodes suffiraient à dire l'histoire si on prenait la peine de nous épargner toute cette confiture.
Mais parfois, la série emprunte aussi des raccourcis pour aller droit à son histoire, et du coup, sacrifie des axes qui auraient pu être intéressants, parce que, bah écoutez, on n'avait pas le temps. C'est notamment le cas de la belle assistante (dont je suis infichue de retenir le nom, je confesse) qui, après avoir été le centre de toutes les attentions (et grâce à qui, en fait, j'ai été pour la première fois impressionnée par ce que la série avait à offrir), est mise au rebut, allez hop, avec les deux enquêtrices lesbiennes, à ce tarif-là, moi je dis autant les liquider, à un moment donné il faut assumer. On prend trois nanas au fort potentiel, on les met aux oubliettes au bout de quelques épisodes, on leur offre une scène çà et là histoire de dire, et ce n'est que frustration pour le spectateur. Atteintes du syndrome du boulet, elles sont devenues des poids morts pour l'intrigue... mais c'est pas grave, on les garde.

Mais dans ces reproches qu'inévitablement j'adresse à Jekyll, je remarque aussi tout ce que la série a fait pour m'épater semaine après semaine.
A contrario des trois drôles de dames, le personnage de Claire a pris une saveur insoupçonnée et époustoufflante sans même qu'on le voie venir. Celle qui semblait au départ n'être condamnée qu'à être l'imbécile épouse qui ne comprend rien à rien a eu vite fait de prendre les choses en main. Parmi les scènes qui m'ont donné envie de me proterner devant ma télé, il y a celle où Claire fait la connaissance de Hyde dans la cave, et se montre digne de lui. Elle ne s'en laisse pas compter ni par lui, ni par qui que ce soit d'autre d'ailleurs, faisant la nique à tous les personnages féminins tête-à-claque qui l'ont précédée dans ce genre de rôle. La révélation finale sur son identité (quoiqu'elle aussi juteuse) ne change rien à cet état de fait : ce personnage est simplement grand. Pour sûr, la série aurait aussi bien fait de s'appeler Jekyll & Claire, d'accord, on se serait salement fait spoiler sur pas mal de rebondissements (un peu comme si on avait regardé les bande-annonces d'arte "Jekyll n'est qu'amour" dés le premier soir, ahem...), mais comme tête d'affiche, ça le faisait complètement.
Le personnage de Claire est à l'image de toutes les fois où la série a su prendre une direction imprévisible, sortant des sentiers battus. La prise d'otage, les enfants jumeaux, tout le monde pouvait prédire que ça se passerait à un moment où à un autre, mais même en passant inévitablement par là, la série arrive à nous faire dire "ah bah merde alors, les personnages ne réagissent pas du tout comme je l'avais pensé".

D'ailleurs la qualité numéro un de Jekyll, bah, c'est Jekyll. Ou plutôt non : on a tous, j'en suis sûre, une petite préférence finale pour Hyde, n'est-ce pas ? Ce personnage si charismatique, drôle (épouvantablement génialement formidablement drôle), avec son côté super-héros parce que bon, fallait pouvoir la vendre à des spectateurs des années 2000 cette série, hein, et puis surtout avec son âme d'enfant, ce mec que forcément on veut voir apparaitre pour torturer un grand gaillard de 2m ou décapiter un petit connard trop vantard, dont on guette les apparitions dés qu'une lampe clignote, bref, Hyde, ce demi-dieu. Enfin, l'autre moitié, la geignarde, la mollassonne, n'est sans doute pas si mal non plus, même si son côté pleurnicheur tapait sur les nerfs à plusieurs reprises, il a su lui aussi évoluer... l'homme qui au départ était effrayé par son ombre (au propre comme au figuré) a su ouvrir le dialogue avec lui, et cohabiter totalement, pour devenir plus fort et parvenir à son but. C'est vrai que je ne sais pas trop comment interpréter la fin de l'histoire pour lui : pourquoi fallait-il que ce soit le faible qui survive ? Qu'a-t-il à offrir à présent ? Pour être totalement honnête, il faut aussi saluer bien bas la prestation de Nesbitt dans ce double-rôle. Dés que j'aurai fini l'interminable tournée des films d'Amber Tamblyn, il pourrait bien être ma prochaine victime, tant ce mec est impressionnant et juste de bout en bout.
Ca reste quand même bien fun de se dire qu'à la fin, papa est le nec-plus-ultra de la race humaine, maman est un clone, et les jumeaux son maléfiques. Ptain, dans la famille surenchère, ça se pose là, mais ça a un côté délicieux.

Comme souvent, ce que je retiendrai de Jekyll, ce sera plus facilement ses personnages que ses retournements de situation, en fait. Ils avaient leur piquant, évidemment, mais ce n'était pas l'essentiel.

De ces six semaines vraiment rafraîchissantes dans mon panorama téléphagique, que restera-t-il ? Un thème musical angoissant gravé à même mon cortex, assurément. La conviction qu'une fois de temps en temps, il faut peut-être quand même tenter la fiction british (mais ptet en VF dans un premier temps ?). Et surtout, cette petite question obsédante : "dis, lady, quand est-ce que tu achètes le DVD de Jekyll ?".
Quand je penserai avoir le cran d'affronter la scène finale une seconde fois.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Jekyll de SeriesLive.

10 février 2009

Histoire de ne pas perdre la main

Ce lundi, j'avais un rendez-vous super important. Et comme il s'est bien passé, je me suis dit que j'allais m'arrêter à la FNUC avant de rentrer... Entendons-nous bien, c'était juste pour tester la carte FNUC flambant neuve que ma sœur m'a offerte à mon anniversaire, afin de vérifier que tout fonctionne bien pour le jour J, à savoir mercredi 11 février, ENFIN ! Pas question qu'il y ait le moindre cafouillage le jour de la sortie de Pushing Daisies.
Direction le gros centre commercial que je sais être tout proche pour la grande répétition !

Première déception, ce n'est pas une FNUC mais un Vergin Megasture qu'on y trouve. Je remballe ma carte d'un geste rageur, elle restera vierge encore deux jours, tant pis mais... mais bon, il y a un rayon DVD et il est hors de question de ne pas lui faire honneur.
C'est pas grave !
Je sais exactement ce que je veux : la première saison de The Practice. Je sais qu'elle est sortie depuis un bout de temps mais l'autre jour, j'ai eu envie de revoir des épisodes.

En fait ça m'est arrivé en revoyant ce weekend pour la énième fois Instinct de survie, et je me suis dit : "pourquoi m'arrêter là ?". C'est probablement, de tous les épisodes de la série que j'ai vu, mon préféré (avec L'Esprit de l'Amérique, pour lequel j'ai eu une pensée émue en voyant le Criminal Minds de cette nuit, et que je reverrais volontiers aussi) mais du coup j'en voulais plus. D'ailleurs The Practice, c'est le genre de séries qui me manquent sans que je m'en rende compte, jusqu'à ce que soudain je me dise que, mais merde, qu'est-ce que j'attends ?
Et donc, dans ce cas précis, je me suis dit que j'avais attendu ce fameux lundi. C'était ce jour-là, ou jamais.

T... The... The Office, non... The Shield, non plus... Hein ?! Bon, allons voir à P, alors... P... Point Pleasant, certainement pas... Prison Break, courageuse mais pas téméraire... Allons bon.
Mais enfin, j'étais venue pour ça !

A votre avis, j'ai fait quoi ? J'en ai pris mon parti, j'ai tourné les talons et je suis rentrée les mains vides, parce que c'est la crise et que, nom de nom, elle le dit bien, Super Nanny : "on est venus pour un truc, et juste celui-là !". Mais le drame c'est que je n'avais pas Super Nanny avec moi. Et que les DVD m'ont regardée comme si je m'apprêtais à leur faire un affront difficile à laver... je déteste quand ils me font ce regard-là, ça me brise mon petit coeur de téléphage.

Alors je me suis prise par la main, et je me suis dit que ce n'étaient pas les idées qui manquaient ! Sauf que Vergin Megasture, ça m'a l'air plus chair que la FNUC, parce que, pinaise, 59€ la première saison de The Riches, nan mais on délire, là ? Bon allez, la comédie avait assez duré, j'ai pris la direction de la sortie...
...
Et puis quelque chose a accroché mon regard. 39€99 la première saison de Big Love ?

Ahem... Hé hé... Hé hé hé hé... Bon, bah, voilà, quoi.

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6 février 2009

[DL] Into the West

Qu'est-ce qui peut bien pousser les gens à dire "ah tiens, toi qui es téléphage, tu as forcément vu... Non ? Ah bon, bah tiens, voilà ma cagoule". Ça m'arrive un peu trop souvent ces derniers temps, et en plus ça m'arrive sur des séries où de toutes façons, si je n'ai pas regardé, c'est que j'ai mes raisons. Cette fois, c'est ma mère qui m'a fourgué des devoirs avec Into the West. On est d'accord, c'est toujours mieux que Le Rebelle ou Walker, Texas Ranger... enfin, je n'ai pas encore regardé mais ce serait difficile de faire pire. Mais reste que, bon, zêtes gentils les gens, mais ya que 24h dans une journée et j'ai encore deux saisons de Titus à regarder, moi, et c'est sans parler de Big Love...

IntotheWest
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Non et puis soyons sincères deux secondes : c'est typiquement le genre de trucs pour lesquels j'y vais à reculons. Même si là, bon, le générique n'est pas mal gaulé, il faut quand même bien avouer que c'est toujours le même problème que pour Rome, par exemple. J'ai l'impression que la prod avait envie de se vanter : "vous avez vu, ça fait vrai, hein, ça fait vrai vous trouvez pas, nous on trouve que ça fait vrai, ça fait vraiment authentique, voilà c'est vraiment le mot : authentique, ah non c'est bien franchement, on est contents de nous, là". Et rien que ça, ça me les brise...
Connaissant ma mère, ya une interro de 10 pages comprenant un QCM et une rédaction qui m'attend, en plus. Obligée d'y passer.
J'ai pas enviiiiiiie...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous voulez une cagoule, peut-être ?) : la fiche Into the West de SeriesLive.

6 février 2009

Analyze this

J'avais promis à un grand timide de ma connaissance de donner une seconde chance à In Treatment, dont j'avais regardé le pilote il y a quelques temps mais qui m'avait mise mal à l'aise. C'est en voulant retenter ce pilote que je suis tombée sur Huff, et je me suis souvenue que je voulais vous faire découvrir la série...

Huff___1
Là par où le drame arrive. Huff mène une vie parfaite, avec sa gentille femme, son beau cabinet où il reçoit ses clients, son meilleur ami avec qui il déjeune dans des endroits sympas... Evidemment, aucune série digne de ce nom ne laisserait ça durer trop longtemps. On n'est pas chez les Camden, ici, nom d'un chien ! Huff se reprochera de n'avoir pas pu empêcher les évènements, mais pour ma part, j'avoue n'avoir rien vu arriver. Effet garanti. Enfin, plus maintenant, puisque je vous l'ai dit. Et zut.
Mais de toutes façons, cet évènement fondateur de la série ne tient pas tant par son effet de surprise que par ses implications sur le mental de Huff...

Huff___2
Un psy dépressif, nan mais sérieux... Franchement, la télévision n'est-elle pas un monde merveilleux ? On y trouve des psy dépressifs, des enquêteurs aveugles, et même bientôt des infirmières malades ! Mais d'une certaine façon, je trouve que ça fait d'autant plus de bien que ce soit ce genre de type qui déconne un peu. Je veux dire que quand un croque-mort parle à des macchabées, on se dit que vu son métier, c'est normal qu'il ait une araignée au plafond (de toutes façons c'est soit ça, soit les émanations de formol), quand un prêtre se met à faire un brin de causette à Jésus, on se dit que de toutes façons, croire ça ou autre chose, ce type avait déjà un pied dans le surnaturel... mais quand un esprit rigoureux commence à pencher du côté où il va tomber, c'est forcément un régal. D'ailleurs dans quelle mesure Huff est-il en train de lâcher la rampe ? N'a-t-il pas lui aussi des hallucinations ? On n'en est pas sûrs, en fait.

Huff___3
C'est quand on pense qu'on a déjà eu l'occasion de connaître en long, en large et en travers les problèmes qui jalonnent la vie de Huff qu'on découvre qu'il y en avait encore en réserve. Cette scène finale est poignante, d'abord parce que la relation que Huff a avec son frère est touchante, mais aussi parce qu'on comprend que notre pauvre psy ne trouvera décidément d'oreille compréhensive nulle part. Il est tout seul dans cette galère. Il faudra qu'il trouve le moyen de gérer tout ça. Le soucis, c'est que de toute évidence, son monde est plutôt habitué à ce que ce soit lui qui indique aux autres comment régler leurs problèmes...

Evidemment, j'aurais voulu en mettre plus, mais ce ne serait pas un post La preuve par trois s'il y avait plus de trois captures. Je passe donc sous silence la rencontre avec le compositeur hongrois, le fils de Huff qui vient lui remonter le moral (on aura tout vu), ou encore la sublime altercation entre sa femme et sa mère (et moi je dis qu'il y a de l'Oedipe à régler). Vous voyez ? J'ai rien dit.

Voilà, considérez-vous éduqués sur cette série, si ce n'était encore fait. Ma mission ici est finie, je repars cape au vent vers ma première saison de Big Love !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Huff de SeriesLive.
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5 février 2009

Canal+ est une chaîne cryptée

Oui, ce post commence par un scoop, et pas qu'un peu : Canal+ est une chaîne cryptée. Parce que ladytelephagy, votre première source d'info télé sur le net, c'est mon nouveau slogan, voyez-vous. Et si j'ai décidé de vous en informer, c'est parce que, après réflexion, je pense qu'en fait tout le monde n'était pas nécessairement au courant.

Par exemple quand je regarde Le Grand Journal (la quotidienne access primetime de Canal+, donc... oui j'ai aussi une fonction programme télé, maintenant), et que je tombe, oui-oui en clair, sur un trailer de la saison 2 de Dexter avec des gros morceaux de spoiler dedans... j'ai envie de hurler "mais vous êtes cons ou quoi ?".
La réponse étant bien évidemment : ou quoi. Eh, je ne me permettrais pas !

Donc voilà, super, merci, j'ai pas encore vu la fin de la 1e saison de Dexter, et en toute logique, si je ne suis pas abonnée à Canal+ et que je suis une gentille fille, je n'ai aucun moyen de l'avoir vue. Bon, si, il y a éventuellement l'import belge, bon. C'est pas une garantie pour autant. Je me demande bien qui achète le DVD import belge de Dexter s'il ne connaît pas un peu la série, effectivement, mais ça n'implique pas forcément que ledit acheteur ait forcément vu toute la première saison. Je peux citer plein de cas...ouais, ou, euh, disons, au moins le mien.
Mais posons qu'il est plus que probable que des gens regardent Canal+ en clair alors qu'ils ne l'ont pas en crypté, et que ces gens n'aient donc pas vu la 1e saison de Dexter, qu'ils attendent que TF1 se décide à la diffuser, parce que TF1 n'est pas une chaîne cryptée (autre scoop, c'est un festival). On est d'accord que ça peut se produire.

Je vous situe la scène : je suis vierge, blanche, innocente comme le téléphage qui vient de naître, je regarde Le Grand Journal, c'est mon droit, et là, paf ! Gros spoiler dans ma tronche, en même temps c'est ma faute, pourquoi je regarde Denisot ?
Merci, merci beaucoup.

Non mais en vrai je sais que la réponse à "mais vous êtes cons ou quoi ?" est en fait : "non, on veut juste vous décourager d'aller regarder TF1", et ça part d'une attention louable. Mais là, non, franchement. Je suis fâchée.

4 février 2009

C'est toujours le premier concerné qui est le dernier au courant

"Toi t'es le génie, et moi je suis l'assistante ?!"

Bah, non, enfin, voyons ! Ça se saurait ! Goren, un génie ? Eames, un faire-valoir ? Mais enfin, mais d'où vient cette drôle d'idée ?
Sept ans, il aura fallu sept ans à Alex Eames pour découvrir qu'elle jouait les seconds couteaux dans L&O: CI.

C'est dire si effectivement la pauvre n'est vraiment pas une flèche.

4 février 2009

[DL] Opposite Sex

Au début j'étais pleine de bonne volonté par rapport à Opposite Sex. Je veux dire par là que je n'avais pas d'idée préconçue à son sujet. Je crois me rappeler que j'avais fait la fiche de SL (mais je n'en suis pas sûre), en tous cas j'avais déjà lu des trucs sur cette série, rapport au fait qu'une actrice de Smallville s'y trouvait. Chais pas si vous vous souvenez, mais à une époque, Smallville, ça intéressait du monde. Je vous parle de ça, c'était ya longtemps... Cela dit, ça pourrait en intéresser certains d'entre vous, rapport au fait qu'on y trouve un acteur de Heroes.

OppositeSex
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Donc voilà, je me disais que ç'aurait pu être marrant d'y jeter un oeil. Et puis quand on voit le générique... ouh ! Euh, comment dire ? Eh bien... Ah si, je sais : j'ai à peu près autant envie de m'y mettre que pour Rome (mais pas pour les mêmes raisons).
J'ai pas enviiiiiiie...!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Opposite Sex de SeriesLive.

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