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ladytelephagy

6 mai 2009

Le futur, c'est dans 22 jours !

"C'est la crise", "la grippe-avec-plein-de-noms nous tuera tous, fais tes réserves de Tamiflu", "tu as reçu ta feuille d'impôts ?", "le DVD de Life sort en juin !!!".
Tout m'incite a garder précautionneusement mes petits sous par les temps qui courent, histoire d'être raisonnable. Mais si j'étais raisonnable, ça se saurait. Je ne pense pas qu'un téléphage soit raisonnable, par définition, de toute manière.

Donc me voilà l'autre jour à flâner dans les rayons de Surkuf (qui après la FNUC est probablement l'entreprise que je fais le mieux vivre depuis que j'ai un salaire), et regarder les prix de ci, de ça, et d'autre chose, et surtout, du Saint-Graal. Ca fait des années que j'en rêve, et de voir que le prix n'était pas aussi élevé que ce à quoi je m'attendais (toutes proportions gardées évidemment) n'est pas non plus pour m'aider.
Donc ça y est, après en avoir rêvé, c'est décidé !

Creator
Mais qu'il est beau !!!

Désormais, plus rien ne pourra m'arrêter ! [insérer un rire à la Fantomas ici] Le monde m'appartient !
Toutes mes VHS finiront numérisées, soigneusement rangées ! Adieu les rageantes problématiques dues à la VHS : adieu l'étiquettage barbare que j'ai commencé en 2001, adieu les 800+ cassettes à porter à chaque déménagement, adieu les fois où je vous parle d'une série que vous n'avez aucun moyen de découvrir, adieu les génériques que je cherche désespérément au format numérique, adieu les heures passées à avancer, reculer, avancer, reculer, jusqu'à trouver enfin le début de l'épisode que je cherche, adieu les VHS avec jusqu'à 10 séries différentes dessus ! C'est fini ce temps-là !
A la fin du mois, il sera à moi, rien qu'à moi, mon précieux !

Et alors cet été, pendant que d'aucuns se farciront les insipides nouveautés de l'été (voir post d'hier), moi, je vous proposerai le pilote d'Une Maman Formidable (en VF en plus), la fin de Corky, enfin un épisode de Working, et plein d'autres bonnes choses encore ! Depuis le temps que j'en parle, il y aura deux génériques de Rude Awakening, celui de Cop Rock, celui de Leaving L.A., et des tonnes d'autres encore ! A moi le générique de The War Next Door en guise de réveil le matin ! Vous avez raté les Screenings de 2001, pas de problème, je les aurai ! Revoir certaines séries ne tiendra plus de la gageure numérique ! Et cela sans exploser mon ratio sur Demonoid en plus ! Enfin la possibilité de redécouvrir de vieilles perles qui sont si compliquées à atteindre actuellement sans une à deux heures de fouilles archéologiques préalables dans ma telephage-o-theque !
Tous mes classiques, enfin, à portée de main ! Et tous les autres !

Et tout ça, sous la main, dés ma prochaine paye ! Courage, plus que 22 jours à tenir...
Ah, l'été va être chouette, c'est moi qui vous le dit !!!

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5 mai 2009

Quand il reviendra, le temps des surprises...

Ça vous dit, un petit coup de stabilo bleu ? Je me suis dit que j'allais jeter un oeil à ce que l'été nous prépare. Vous me connaissez, moi, dés qu'il est question de pilotes...
Voyons donc ce qui a été prévu pour nous gâter cet été !!! Nan mais, parce que là, vous vous moquez, j'ai l'air de m'y prendre exagérément tôt, mais songez que l'été, c'est dans même pas deux mois, quand même. Hein. Bon. Donc il est amplement temps de faire le nécessaire pour préparer l'arrivée de ces nouveautés. D'autant que certaines chaînes commencent à parler de programmation d'été dés la fin mai, alors bon...

Stabilo bleu : prêt. Mauvais esprit : prêt. Biais envers Dylan McDermott : prêt. On peut y aller !

- Showtime
Dans la famille "personnalité barrée avec de gros problèmes psy à régler", je demande... l'infirmière ! On a déjà abordé le sujet, Nurse Jackie vient pour vous faire une piquouse dés le 8 juin, et attention, ça risque de faire mal. Personnellement je ne suis pas emballée par le cast, mais surtout ce qui m'énerve c'est qu'en-dehors du personnage mal-aimable en milieu hospitalier (toute ressemblance avec le personnage d'une autre série serait purement fortuite), pour le moment, il ne me semble pas y avoir grand'chose pour démarquer la série des multiples autres qui l'ont précédées dans la catégorie "personnages décadents auxquels on va s'attacher quand même parce que ça fait de la peine". Mais si, je suis enthousiaste ; pourquoi, ça ne se voit pas ?

- NBC :
On n'attend plus grand'chose de la part de NBC depuis un sacré bout de temps. Eh bah moi je dis, on sait pas, on pourrait être surpris. Par exemple, imaginons que The Philantropist soit aussi prometteur que le pitch veut bien le dire, eh bah on tiendrait ce qui pourrait être l'une des meilleures nouveautés de l'année (c'est-à-dire aussi qu'on part pas de très haut, en 2009 pour le moment, c'est un peu craignos dans la majorité des cas, il faut bien le reconnaître). Vérification possible à partir du 24 juin, si ABC ne rachète pas la série dans l'intervalle, évidemment...

- ABC
On cherche les problèmes, chez ABC. Pour une fois qu'ils diffusent des trucs qu'ils n'ont pas piqués aux voisins pourtant, ça partait d'une bonne intention... A commencer par la mini-série Impact, avec qui on a rendez-vous le 21 mai, qui n'annonce rien de bon (et pour cause, c'est encore une fois la fin du monde ! encore des météorites tueuses ! cette fois elles s'attaquent à la Lune ! mais attention aux effets secondaires sur notre planète ! pourquoi je ponctue comme ça ?! j'ai dû trop regarder la bande-annonce à la Armageddon), et surtout pas niveau casting où on a vraiment l'impression que ces 4 heures vont être très longues et très pénibles... De toutes façons ne vous en faites pas, un peu de patience et TF1 diffusera ça par un samedi après-midi pluvieux.

- FOX
Ce qui est bien avec la FOX, c'est que quand on n'a pas le temps pour ses nouveautés, on sait qu'on peut s'en passer sans avoir trop à y perdre. La preuve par l'exemple cet été avec Mental, un drama médical qui débarque dés le 26 mai (je vous avais dit que l'été approchait !) et qui fleure bon le concept original, ici un repompage de House sans la canne, mais aussi sans la variété de maladies potentielles, puisqu'on va plutôt lorgner du côté psychiatrique de la profession, histoire de varier un peu les (dé)plaisirs. Vous me voyez agiter mes fanions "wow, c'est original" ? Non ? Normal, c'est pas le cas. Franchement, la FOX cet été, une fois de plus, on saura s'en passer.
Au mieux, il y aura la preview de Glee le 19 mai (histoire de se laisser le temps de réviser sa copie ?) pour ceux qui attendent un peu de sang frais, et c'est vrai que pour une fois l'idée de départ est un peu originale, mais méfiance, les séries exploitant leur côté musical ne finissent pas toutes avec la qualité d'un Cop Rock, surtout à l'ère d'Hannah Montana et autres Camp Rockeries (ne pas confondre, merci). Mais même si ça vous plaît, il faudra alors attendre l'automne pour la suite, alors bon...

- TNT
D'une part, on a droit au retour de la vengeance pour Dylan McDermott dans Dark Blue, à compter du 15 juin. C'est marrant comme le titre de la série est assorti à l'image publique de Dylan suite à son rôle dans The Practice : un mec sombre avec de beaux yeux bleus. Du sur-mesure ? Espérons que la série ait un peu plus à offrir que ça, même si pour le moment, on n'a qu'assez peu d'espoir : on va avoir droit à des flics. Vous me voyez déjà grogner, mais non, il faut quand même admettre que le pitch offre un peu plus que ça, puisqu'il s'agit de flics spécialisés en travail en sous-marin. Et ça c'est bien quand même. C'est quasiment original. C'est intéressant. J'ai dit "Dylan McDermott", donc on sait déjà que je vais regarder.
Et puis d'autre part, dans la veine de The Closer et Saving Grace (de son propre aveu), TNT tente de se créer une marque de fabrique avec des personnages féminins qui en ont, avec HawthoRNe, qui commence le 16 juin, et qui sera drama médical  (comment ça Urgences c'est fini, ha boooon ? bah on essaye pas de récupérer les spectateurs désoeuvrés, c'est promis) tournant autour de Jada Pinkett Smith, qui sera chef des infirmières et qui tiendra tête à un hôpital plein à craquer de médecins se prenant pour Dieu et d'administrateurs obtus. On a déjà hâte... heureusement, l'incontournable Cloris Leachman devrait y apparaitre, c'est toujours bon à prendre. Mais si elle n'est pas là dés le pilote, je risque d'être très, très difficile à convaincre.

Comment ça, je suis négative ? Nan mais vous avez vu ce qu'on nous fourgue cet été ? Bon bah moi je m'en fiche, en juin j'aurai mon DVD de Life, et plein de rediffs perso à me faire, sans compter Dieu sait combien de découvertes qui peuvent se faire dans l'intervalle, alors franchement, pas besoin d'inédits.
Vu que quasiment tout sent, au mieux la variation sur un thème connu, au pire la redite de ce qu'on a vu et revu et rerevu cent fois, franchement, l'été, on va pouvoir faire l'impasse dessus.

Les pilotes de cet été ? Pfff, ça va même pas un peu me manquer !!!
Nan mais, bon, on en reparle dans quelques semaines, on sait pas...

5 mai 2009

[DL] Space Precinct

Ouhlà, gros dossier. Ne me demandez pas comment je suis tombée sur le pilote de ce truc intitulé Space Precinct, je ne m'en souviens plus, mais je sens qu'en me contentant de stocker ça sur une pelote de laine pour plus tard, j'ai failli passer à côté d'un truc carabiné ! Franchement, ça vaut le coup d'oeil. Quand on pense que ça date des années 90, on a peine à le croire...
Je vous ai laissé le trailer de l'épisode à venir en fin de générique, parce que c'est trop bon. Battlestar Galactica, à côté, c'est de la rigolade.

SpacePrecinct
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Non mais franchement, c'est tellement risible que j'hésite à me lancer dans le visionnage du pilote. Au choix : soit je vais prendre un coup de vieux monumental parce que ça a 15 ans (à deux ans près, c'était un contemporain de SPACE 2063, non, mais c'est impossible !), soit je vais avoir mal au ventre à force de rire pendant des semaines. Bon alors, la circonstance atténuante sera sans doute que Gerry Anderson est plus connu pour avoir oeuvré dans les années 70 et qu'il lui en est forcément resté de vieux réflexes cheap, mais quand même.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (c'est pas comme ça que ça va s'arranger) : la fiche Space Precinct de SeriesLive.

4 mai 2009

Unpleasant pas avec mon coeur de téléphage !

Il y a quelques mois, je tentais de me préparer à faire le deuil de Pushing Daisies. Je suis pas encore tout-à-fait remise, il faut bien le dire. Les séquelles sont là. Ils ont osé annuler l'une des rares séries du moment qui permettait de faire plus que simplement me divertir, qui me rappelait pourquoi j'aimais passionnément la télévision, à une époque qui me semble de plus en plus lointaine. Il y a les séries qu'on regarde d'un oeil distrait, celles qu'on regarde avec amusement, celles qu'on suit goulûment, et celles qui résonnent en vous comme un gong tibétain entre deux montagnes de glace centenaire.

Pushing Daisies est de celles-là, et ça faisait longtemps qu'une série n'avait pas réussi à m'atteindre de la sorte.
Mais j'ai tenté de me remettre en piste. De reprendre du poil de la bête (pas du poil de Pigby, en ce moment c'est pas conseillé). De ne pas me laisser atteindre par ce qui m'a semblé être l'une des annulations les plus stupides et cruelles de ces dernières années.

Ca m'a pris du temps, mais j'ai essayé.
Et après quelques mois, j'ai découvert Life (sur le tard, certes, mais vaut mieux tard, etc.) et son personnage principal, non promis, pas juste son acteur principal, vraiment le personnage de Charlie Crews, a réussi à m'atteindre, et j'ai retrouvé la foi. Je ne l'avais jamais vraiment perdue, dans le fond, mais quand une série dans laquelle on avait tant investi émotionnellement disparait, on ne s'attend pas à en réinvestir une autre si vite.

Life avait tout ce qu'il fallait pour me séduire, me fendre le coeur et me faire rire dans un même mouvement. Et aujourd'hui, évidemment, qu'est-ce qu'on apprend ? Que la série est annulée. Seulement deux saisons. Comme par hasard.

Réfléchissons, qu'est-ce que je regarde d'autre et qui fait battre mon coeur de téléphage, qui puisse être annulé aussi cette saison, tant qu'on y est ? Nan parce que, j'aime pas qu'on fasse les choses à moitié. Tiens, CBS par exemple, ou FOX, ils ne peuvent pas trouver un truc pour me casser les pieds eux aussi ? Ah bah non, eux c'est encore mieux, ils ne diffusent rien du tout qui m'intéresse, comme ça c'est réglé.

Donc voilà, je tenais juste à dire que : je boude.

Dfaconsjeboude

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Life de SeriesLive.

3 mai 2009

Caprica, c'est fini ! (air connu)

La question vitale depuis plusieurs jours pour moi, c'est : peut-on ou ne peut-on pas regarder Caprica si on n'a pas vu la fin de Battlestar Galactica ?

Non parce que, bon, la question ne se pose pas tellement pour le spectateur américain, pour commencer. La série s'est finie fin mars, ont regardé ceux qui le voulaient, connaissent la fin ceux qui le voulaient.
Bien.
Et en fait, on peut même élargir jusqu'à dire que, vu que Sci-Fi France s'apprête à diffuser la quatrième saison à son tour, la question ne se pose pas pour les spectateurs français de la chaîne. Là aussi, ils peuvent se permettre de se garder le pilote de Caprica au chaud, en attendant de voir la fin de la série (si ce n'était encore fait) qui ne devrait pas tarder à être clôturée sur cette chaîne également.

En revanche, pour ceux qui attendent la sortie en DVD, la question se pose de façon plus patente.
Pis encore, pour quelqu'un qui attend de finir la saison 3 (Rei, reviens passer un aprem à la maison, et finissons cette fichue saison, j'en ai marre de t'attendre !!!), est-il envisageable de regarder tout de même le pilote de Caprica à ce stade ?

Vais-je être spoilée ?
Vais-je tout comprendre ?

Je sais bien que Caprica est censée être un prequel. Bon, c'est pas la question.
La question, c'est que je sais aussi qu'il s'agit d'un prequel qui a été étudié alors que la série originale n'avait pas fini d'être diffusée. Donc méfiance. Je sais aussi qu'une série comme Battlestar Galactica, qui s'auto-référençait déjà à intervalles réguliers avec la série originale, peut imbriquer des éléments dans son spin-off prequel (est-ce que je parle encore français, à ce stade ?), à plus forte raison quand il est évident qu'elle en a la capacité scénaristique parce que sa mythologie et ses intrigues sont suffisamment complexes et fouillées pour cela (comment ça, "alors que j'ai un gros doute dans le cas du spin-off prequel de Gossip Girl" ? Mais j'ai rien dit, moi !).

De fait, la question se pose : j'ai un joli, ohlala oui, très joli, pilote sous la main, là juste là, faut-il que je me le mette sous le coude, et si oui, combien de temps la torture durera-t-elle ?
Avouez qu'il y a de quoi devenir chèvre pour une pilotovore de mon espèce !

Ces dernières semaines, j'ai pris grand soin d'éviter au maximum les trailers, les infos au goutte-à-goutte, les spoilers, bref, en-dehors d'une fois où, peut-être (et encore, j'en suis pas sûre), j'ai permis à un peu d'information d'entrer dans mon cerveau malade, je n'ai touché à rien. J'attendais de voir. Mais force est de constater que ceux qui se sont rués les premiers sur Caprica ont déjà vu la fin de Battlestar Galactica depuis belle lurette, donc retour à la case départ. C'est facile pour la Sorcière de faire une review de cet épisode (je l'ai même pas vraiment lue tellement j'ai voulu me préserver... mille pardon à la Sorcière, m'enfin, des fois, sa belle prose et ses 20Go de captures, on fait mieux de ne pas les lire si on tient à la surprise), mais moi ? Dans quoi je me lance si je regarde ce maudit pilote ?

Il y a un espoir, pourtant ; vous, oui, VOUS, vous pouvez m'aider, j'en suis sûre !
Pouvez-vous oui ou non me confirmer que je peux regarder ce pilote sans craindre pour mon allergie au spoiler concernant Battlestar Galactica ? Et que je vais y comprendre quelque chose ? Et que je ne vais pas perdre la moitié de l'intérêt de ce spin-off prequel ?
Un avis, quelqu'un ?

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Caprica de SeriesLive.

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1 mai 2009

Et voilààààà !

Eh non, les amis, ce n'est jamais un jour férié pour la téléphagie ! Surtout que le 1er mai tombe cette année un vendredi, jour du post ladytelephagique par excellence, alors j'allais pas vous laisser comme ça, sans post, sans rien, avant de gambader dans les verts sous-bois à la cueillette du muguet (ou entamer mon coffret Sleeper Cell, j'ai pas décidé).
A plus forte raison parce que nous sommes au beau milieu d'une semaine thématique, et que je n'ai pas dit mon dernier mot ! Ni mes trois dernières captures car, eh oui, encore une fois, il s'agit d'un post La preuve par trois. Pour les petits nouveaux sur ce blog, qui par exemple sont allergiques au muguet, je précise que pour tirer le maximum de ces posts, il faut avoir la bonne idée de cliquer un peu partout.

JustShootMe___1
Aaaaaah, alors, c'est comme ça qu'on fait une série dans le monde des médias avec un personnage féminin central plein de charisme et qui mérite qu'on lui accorde son attention à chaque minute de chaque épisode ? Ah, bah vous savez quoi, je comprends mieux, maintenant, ce que 30 Rock a tenté de faire. Et échoué à faire. Et ce, dés la première scène. Car Maia Gallo, vraiment, irradie dés les deux premières minutes de ce pilote (et les épisodes suivants) de sa présence, son humour, son charisme (ah zut, je l'ai déjà dit, charisme), et de son minois plein de malice. Ce personnage est vraiment parfait pour ce genre d'exercice où on plonge un corps étranger dans un univers comme celui des magazines de mode, et parfait pour porter un show sur ses épaules, sans toutefois chercher à voler la vedette au reste du cast.
Vous savez, j'avais vu quelques épisodes de Voilà! (pendant ma très courte mais très agréable période "boules de fromage") et je regardais ça d'un œil distrait, amusé mais distrait, mais je regrette maintenant de ne pas m'être jamais dit qu'il faudrait m'y remettre plus sérieusement un jour. J'ai loupé, vous savez. C'est comme si je connaissais la série sans la connaître. Quand le pilote a commencé, je me suis dit "tiens, dans le pilote les locaux du journal étaient carrément pourris", et puis après j'ai réalisé que j'avais pris la série en cours de route, de façon passagère, il y a des siècles, et que j'en avais gardé quelques vagues souvenirs (Enrico !!! ahem...), mais que j'étais vraiment passée à côté de quelque chose. Allez, on continue, je ne voudrais pas vous faire subir la même chose, dans l'éventualité où vous n'auriez même pas eu de période "boules de fromage".

JustShootMe___2
Il ya beaucoup de choses très positives à dire sur les scènes qui se déroulent dans le locaux du magazine Blush : le cast (qui, comme on l'a dit cette semaine à propos notamment de Newsradio, est constitué de façon assez habituelle de caractères variés et un peu stéréotypés, mais fonctionne très bien), le rythme, les fulgurants dialogues, le cast (je l'ai déjà dit, peut-être ?), de vie, d'humour, de légèreté, d'intelligence, de vannes incisives et... d'Enrico. Ahem. Non, ce que je voulais dire aussi, c'est que le monde des magazines de mode est perçu à travers une lentille juste ce qu'il faut critique, sans être militante (on est loin du vitriol qu'on peut trouver à propos des coulisses du cinéma dans Action!, par exemple), avec quelques bonnes répliques sur la maigreur des mannequins, la superficialité assumée du propos, le besoin irrépressible de parler de sexe au moins une fois par numéro, etc... C'est absolument fantastique parce que ça se fait sans dénonciation directe et frontale, juste avec quelques petites piques noyées au milieu des piques que s'envoient les personnages ad hominem, c'est pas pour le boulot, juste pour le plaisir.
Et dans cet univers, il est aussi très agréable de constater que Maia, qui pourrait ressembler à une nana trop intellectuelle et à cent lieues de ce qui se passe au magazine, est quand même une femme et qu'elle reste réceptive à la fourbe manœuvre de son père, qui lui permet d'obtenir notamment des chaussures gratuites (à côté, Carrie Bradshaw dans les bureaux de Vogue, c'était du chapardage de bas étage). Bref elle reste humaine, pas stéréotypées, c'est quand même une femme et cela donne aussi un autre regard sur la publication : Maia n'aura pas autant de mal qu'elle veut bien le prétendre à travailler à Blush, tout simplement parce que dans le fond, toutes les femmes sont des gonzesses, et qu'on a toutes au fond de nous, quelque part, une nana qui a envie de chaussures gratuites. Finalement, le propos est équilibré, et c'est aussi ce qui fait que ça fonctionne.

JustShootMe___3
Enfin, dernier élément de la longue liste de compliments que j'ai envie de faire à ce pilote, c'est que Voilà!, c'est aussi l'histoire d'un père et sa fille, qui n'hésitent pas à se lancer des répliques cinglantes au visage mais qui ne sont, une fois de plus, pas dans la caricature, au sens où on sent bien qu'il leur est autant difficile de s'aimer que de se détester. La relation est très bien décrite, notamment grâce à une très bonne scène finale pleine de tendresse et d'honnêteté, et ce que promet la série à travers cette scène, c'est justement de n'être pas tout le temps aussi superficielle que l'univers dans lequel elle se déroule.
Ca permet aussi de ne pas être dans le gag permanent, ce qui place immédiatement la série dans la moyenne hautement supérieure des sitcoms, ce qui fait que je ne peux qu'apprécier. D'ailleurs, je m'aperçois que cette semaine, on a passé beaucoup de temps à parler de sitcoms, comme si dans les fictions, on ne pouvait parler des médias que sous l'angle de l'humour et/ou de la dérision. Hm, il faudrait voir ce qu'une série qui ne serait pas un sitcom pourrait nous proposer sur ce sujet... ce qui tombe bien, la semaine n'est pas finie. Mais ça pose quand même question, je trouve.

Enfin bon, bref, bilan ultra-positif en ce qui me concerne, ce n'est pas tellement étonnant vu la réputation de la série, évidemment, mais ça fait toujours plaisir de s'en apercevoir par soi-même. Comme le veut la tradition, il n'a donc que trois captures pour trois passages clé, donc je ne citerai ni le passage sur la sculpture de David, ni les excellentes scènes du plus qu'excellent David Spade, non plus que l'obsession de Nina Van Horn (et ses interminables jambes !) pour son ego et son rôle au sein de Blush. Moi ? J'ai rien dit.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Voilà! de SeriesLive.
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30 avril 2009

So I listen to the radio

Je crois qu'on est en train de battre tous les records en ce qui concerne le nombre de posts La preuve par trois en une seule semaine. De mémoire, hein, mais je pense pas que vous ayez déjà été aussi gâtés (parallèlement, vous avez rarement été aussi peu bavards... enfin bon, moi je les ai vus les pilotes, une prochaine ce sera tant pis pour vous, et voilà tout).

Et comme on est en plein dans la semaine thématique (un peu par hasard mais ça n'ôte rien à son mérite) dédiée aux médias vus par les médias, aujourd'hui, on a rendez-vous avec Newsradio, dont Jérôme a deviné hier soir qu'il serait question tôt ou tard. Eh, à aucun moment j'ai dit qu'on ne parlerait que d'émissions télé, relisez bien.

Newsradio___1
On retrouve assez facilement l'ambiance qu'on avait vue ces derniers jours avec Sports Night ou Back to You... en plus pire, j'ai envie de dire. Le pilote de Newsradio est sans pitié, et le dirigeant de la chaîne, Mr James, n'y est sans doute pas pour rien. En effet, en bon patron sadique qu'il est (tiens, voilà une réplique que je ressortirai demain aux camarades pendant les défilés du 1er Mai), a engagé un nouveau directeur de l'information... sans que le poste soit vacant. A charge pour le petit nouveau de virer son prédecesseur : ce sera sa première tâche. On imagine aisément combien la perspective peut le mettre mal à l'aise, d'autant que notre petit bonhomme (un rouquin, chouette !) n'est pas exactement débordant de charisme...

Newsradio___2
Comme souvent dans les séries se déroulant dans une entreprise (et là ça m'a notamment fait penser à des séries que je ne pourrai hélas pas vous montrer dans l'immédiat, parce que je n'ai pas les pilote au format numérique, dont Une Fille à Scandales et Suddenly Susan, qui se seraient pourtant si bien intégrées dans notre semaine thématique... mais je pourrais en citer encore bien d'autres), les personnages sont hauts en couleur et tous un peu timbrés. A commencer par l'éternelle assistante qui n'a pas la langue dans sa poche, le pseudo-loser pas très sex, le love interest potentiel, en plus de l'incontournable patron tyrannique. Enfin, vous connaissez le truc. Et pourquoi on retrouve ce genre de cast si souvent ? PARCE QUE CA MARCHE ! Et la dynamique des personnages fonctionne très bien ici, moitié parce que les codes du genre sont suivis à la lettre, moitié parce que les personnages ont tous leur petit truc sympa qui fait que l'énergie qui se dégage de l'ensemble est très vivante.

Newsradio___3
Le pilote est rythmé par les rendez-vous avec les auditeurs : voilà une série sur le travail où, pour une fois, on ne passe pas son temps à papoter dans les bureaux ! On y travaille réellement, et ça fait plaisir à voir, même si le rythme n'est pas aussi soutenu que dans Sports Night où l'ambiance est galvanisante, on sent que la série est là pour parler boulot et pas juste babiller. Bon, si, c'est quand même un peu bavard (c'est un sitcom, au nom du ciel ! où placer des gags si les personnages ne discutent pas ?!), mais le travail n'est pas juste un prétexte à faire rire, le cadre de l'entreprise est bien utilisé, et comme en plus les différents postes d'enregistrement sont vitrés, ça permet de ne pas sortir des locaux de la rédaction même quand l'un des personnages est au micro, une chose bien pensée qui, dans les émissions portant sur la télévision, n'est pas possible de la même façon.

C'est donc pas le regard du siècle, mais quand même définitivement un angle nouveau que nous apporte cette série sur la radio. Comme le pilote tourne autour d'un quiproquo et de ses conséquences, on n'a par contre pas trop le temps d'étudier en détail les spécificités de l'univers de la radio, mais l'avantage c'est que cette rédaction spécialisée dans l'information permet de parler aussi bien de sport que de trafic routier ou de politique, et en cela, les promesses sont grandes sur ce qu'on pourra attendre de la série ensuite, et sur les thèmes dont elle se plaira à se moquer gentillement. Car qu'on se le dise, avec Newsradio, on n'est quand même pas trop dans la satire, mais plus dans l'humour bon enfant.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Newsradio de SeriesLive.
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29 avril 2009

IL est de retour

On continue notre petit voyage dans l'univers des médias vus par eux-mêmes... En toute sincérité, je n'avais pas prévu de passer la semaine sur ce thème, mais bon, une chose en entrainant une autre : je regarde une série, ça me fait penser à une autre... et de fil en aiguille je me suis dit : "pourquoi pas ?". Donc voilà, ça tombe cette semaine : rien que des posts pour parler des médias américains traités par la fiction ! Je suis aussi surprise que vous, mais voilà, c'est comme ça.

Bon alors, vous allez me dire : on a vu Sports Night, on a vu le Larry Sanders Show, on a déjà parlé de 30 Rock, tous dans des posts La preuve par trois d'ailleurs (cf. tags pour le vérifier), bon, on a un peu fait le tour du sujet, non ?

Non. Car après l'émission sportive, le talk show tardif, et le divertissement hebdomadaire, il reste encore autre chose : l'émission d'information pure. Parce que l'émission d'information, aux States, c'est toute une culture, vous voyez. Le summum de la ringardise et l'ambition dévastatrice qui parviennent à fusionner en coulisses, pour donner comme résultat à l'écran de sublimissimes émissions au contenu calibré pour flirter avec l'entertainement, sans jamais vraiment en être, mais sans jamais être tout-à-fait de l'information non plus.
Bienvenue, donc, dans cet univers, avec aujourd'hui Back to You.

BacktoYou___1
Le personnage principal est tout-à-fait le genre de gars qu'on s'attend à retrouver dans pareil univers : il a les dents qui rayent le parquet, il est complètement egocentrique, il accorde une importance immense à l'image qu'il renvoie... sauf qu'en fait, bien-sûr, il a raté un tournant de sa vie. Il était présentateur sur une chaîne locale, il est parti "vers de plus verts paturages", pour au final revenir dix ans plus tard la queue entre les jambes après avoir pété les plombs en direct (le phénomène des videos virales précipitant quelque peu sa chute dans le précipice de la célébrité). Le revoilà donc, revenant en perdant, mais se comportant en vainqueur qui a tout vu et tout fait, dans la chaîne qui l'a fait connaître, et il y retrouve ses anciens collègues qui, forcément, n'accueillent pas son arrivée avec les meilleurs sentiments. A commencer par son ancienne partenaire, autrefois faire-valoir à ses côtés, et aujourd'hui devenue présentatrice à part entière. Les années ont passé et elle n'a pas l'intention de retourner en arrière...

BacktoYou___2
C'est d'ailleurs du rapport entre ces deux personnages que naissent les meilleurs dialogues : sous les dehors d'une convivialité de bon teint, toute professionnelle, tout simplement, se camoufle en fait une animosité remontant à des années en arrière. Le petit enfoiré qui tente de donner l'impression qu'il nous joue le retour du fils prodigue se fait recevoir par une harpie bien décidée à ne pas lui céder un pouce de terrain, parce qu'elle, elle est restée là pendant tout ce temps.

BacktoYou___3
Sauf qu'une révélation (que, j'avoue, je n'avais pas vue venir) va venir bouleverser ce pitch pour le moment très habituel. Je vous spoile ou pas ? Disons simplement que les choses ne sont pas telles qu'elles en ont l'air. Non, ce n'est pas sur une seule rivalité professionnelle (bien que ce soit aussi un peu le cas) que repose la tension très électrique dans le bureau de l'émission. Il ya 10 ans, notre héros est parti et a laissé bien plus derrière lui qu'il ne le pensait. Voilà, je ne vous en dis pas plus, mais vous verrez que ce petit twist donne un peu de piment à ce qui aurait pu être un pilote extrêmement convenu. Je ne suis pas en train de clamer que ce retournement de situation tient du génie, mais ça varie un peu de ce qu'on a pu voir plus tôt, métissant ce sitcom en milieu médiatique avec un autre genre, voire, et c'est finalement assez rafraîchissant de ce point de vue. Et puis cela donne une épaisseur au personnage principal qui, il faut le dire, tenait jusque là de la caricature et gagne ici en intérêt (toutes proportions gardées).

Tiens, pour ceux que les séries à vocation médiatique intéressent, on a aussi vu par le passé Pepper Dennis, je viens de m'en souvenir. Mais vous allez voir que la semaine n'est pas finie et que j'en ai encore un peu en réserve...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Back to You de SeriesLive.
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28 avril 2009

Live from...

Tiens bah, puisque j'en parlais hier, on va aborder le Larry Sanders Show. Parce que je dois vous le dire, cette série, c'est très exactement le genre de série dont j'ai entendu parler pendant des lustres, le plus souvent en termes extrêmement flatteurs, par des personnes dont on aime à penser qu'elles font autorité dans le milieu... et puis pourtant, bah allez savoir pourquoi, mais ça ne passe pas.
Et comme j'ai mentionné la série récemment, j'ai ressorti son pilote d'une vieille cagoule histoire de me rafraîchir la mémoire à son sujet. Bon bah toujours pas. Si, il y a bien eu un moment où j'ai, comment dire, eu une sorte de mouvement musculaire au coin de la bouche, mais je pense pas qu'on puisse qualifier ça de sourire, c'était plutôt un réflexe nerveux, besoin de sommeil sans doute.

Non, rien à faire, le Larry Sanders Show, je ne comprends pas pourquoi j'en avais lu tant de bien. Attendez, non, vous savez ce qu'on va faire ? On va essayer de voir ça ensemble, pour être sûrs. Vous me direz ce que vous en pensez, vous aussi. On verra bien.

TheLarrySandersShow___1
Avec sa bonne tête de vainqueur, son sourire niais (eh, ça y est, je sais d'où François Hollande tient sa légendaire mimique !), et sa dégaine pas vraiment sex, personnellement, j'ai un peu de mal à imaginer Larry en star de la télé. Fort heureusement, et contrairement à ce qu'on croit sur la télévision américaine, on peut être un puissant laideron et quand même y faire fortune, et ce même sans qu'il s'agisse de fiction (vous avez vu la gueule à Leno ? que tous ceux qui trouvent Letterman attirant lèvent la main ! et à part moi, ça branche qui, un quarantenaire rouquin ? CQFD). Et donc même si à la base, il ne paye pas de mine, on comprend que Jerry Sanders est tout-à-fait à sa place ici, il gère bien, on dirait qu'il a fait ça toute sa vie (ce qui, venant d'un habitué du stand-up comme Garry Shandling, n'étonne qu'à moitié côté interprétation). Bref, en tant qu'hôte de l'émission, il est bien à sa place, tout en ayant ce genre de visage qui raconte des blagues avant même que l'homme qu'il affuble n'ait prononcé le moindre gag. Donc à la base, pour un animateur télé, le perso a tout bon pour s'attirer la sympathie du public, non ?

TheLarrySandersShow___2
Le problème c'est qu'en fait, on s'attend à ce que Larry, comment dire ? Mérite sa place dans ce milieu ? Qu'il bosse dur. Qu'il se creuse la tête pour son monologue. Qu'il soit malin et qu'il ne soit pas aussi à côté de ses pompes qu'il en a l'air. Or c'est le cas. Il suffit de voir sa relation avec son producteur Artie : c'est pas un producteur, c'est un chien pour aveugles, ce pauvre gars. Non, ça fait de la peine. Larry est absolument incapable de s'exprimer sans avoir recours à ce compère pour faire la traduction, parfois même dire tout simplement ce que lui-même n'aura pas les co*illes de dire à son interlocuteur. Et ça franchement, si ça peut paraître drôle au début, on a vite fait de s'en lasser. On se dit que finalement, pourquoi ce mec-là anime une émission en late night plutôt que n'importe quel autre clampin ? Qu'est-ce qu'il a de si spécial, cet asocial, pour atterrir sous le feu des projecteurs ? Comment il peut maîtriser son émission devant les caméras, et être une telle brêle dés que le boyant rouge s'éteint ? C'est simplement inconcevable ! Du coup, de potentiellement très sympathique, Larry devient vite très irritant.

TheLarrySandersShow___3
Toujours complètement à la ramasse, incapable de s'adapter au moindre élément nouveau, alors qu'il travaille quand même dans l'un des médias où la réactivité compte le plus... ce type est là, il traine ses guêtres dans les couloirs du studio, fait des petites plaisanteries à la Chandler Bing parce qu'il est mal à l'aise et a du mal à communiquer avec notre espèce autrement. Plus l'épisode avance et plus c'est lamentable.
Si ce mec en avait dans le pantalon, il défendrait ses convictions ("je veux pas faire de pub dans mon émission"), il monterait au créneau, foncerait dans le tas (no offense, Miss Parrish), et taperait du poing sur la table, mais là, non, rien. Il cherche son producteur du regard... MAIS C'EST PAS TA NOURRICE ! Virez-moi ce guignol ! Si au moins ses blagues étaient vraiment drôles, mais ce sont justes celles d'un homme complètement insécure ! Comment ce mec a pu avoir un tel succès ? Et sa femme, comment il peut se taper Meghan Gallagher, non, attendez, ça marchera pas, ça. Plus le pilote avance, plus on se demande ce que le personnage fait là, et nous aussi, par la même occasion. Il fait de la peine. Le même genre de peine que j'ai ressentie devant The Comeback, vous voyez ? Ca fait pitié.

Comme il est de coutume de prendre trois captures, et pas une de plus, il ne sera donc pas fait mention du chien de Larry, ni de l'éxquise présence de Jeffrey Tambor au sommet de son art dans une publicité pour du jardinage, stop voilà, j'ai rien dit. Les règles sont les règles, et vous me connaissez, je n'oserais les transgresser.

Nan mais, en vérité, je ne pense pas que le Larry Sanders Show soit mauvais, c'est pas ça.
Contrairement à, oh, mon Dieu, tant de séries, comment toutes les citer ? Enfin, n'importe laquelle des abominations que j'ai eu l'heur de traiter ici peuvent servir d'exemple, piochez-en une de votre choix.
Eh bien contrairement à cette série, le Larry Sanders Show n'est pas pitoyable, pas mauvais, pas mal réalisé, pas peuplé d'acteurs au QI d'huître... c'est même pas ça le soucis. Le soucis, c'est juste que j'ai pas réussi à trouver ça drôle, parce que son personnage n'a rien à offrir, en somme.

Mais en fait, le pire, c'est que maintenant que j'ai revu ça, je réalise combien Conan me manque... Encore plus d'un mois avant le début du Tonight Show, je vais jamais tenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Larry Sanders Show de SeriesLive.
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27 avril 2009

Il va yavoir du spoooort !

Il suffit parfois d'une impulsion minime pour enfin vous pousser à faire quelque chose que vous avez toujours su que vous feriez un jour. C'est en tombant par hasard sur la fiche, et parce que de toutes façons en ce moment je m'arrange pour combler mes lacunes et que la fenêtre à cagoulage était ouverte juste à côté, que je me suis dit "ça y est, cette fois j'y vais".

Cette fois, et j'ignore comment j'ai attendu mais je savais avant même de me lancer que j'aurais tort, et j'en suis sûre à présent, je regarde Sports Night. Allez, vous savez quoi ? Je vous emmène.

SportsNight___1
On en a déjà parlé avec notamment Friday Night Lights, mais je ne suis pas tellement attirée par les séries sportives. Cependant, Sports Night est avant tout une série qui parle d'une émission de télévision sur le sport, et ça fait toute la différence. Evidemment il me manquera de temps à autres des références (quoique, j'ai saisi l'allusion à OJ Simpson...) mais je crois que l'essentiel n'est pas tellement dans le choix du sujet de l'émission que dans le reste. D'ailleurs, comme le Larry Sanders Show quelques années plus tôt, et comme plus tard 30 Rock ou Studio 60 on the Sunset Strip (d'ailleurs le tandem formé par les deux personnages principaux de Sports Night m'y a pas mal fait penser), le feront ensuite avec des émissions de divertissement... ce n'est pas tant le sujet que la passion qu'on y insuffle, ainsi le regard glissé en coulisses, qui importe. Les premières minutes de l'épisode sont électrisantes, et donnent immédiatement le ton. J'ai presqu'envie de dire qu'on sait qu'on regarde du Sorkin dés les premiers instants, en fait. Ca parle, très vite, en mélangeant le travail et le personnel à une vitesse fulgurante, c'est tout de suite rythmé, bizarre, amusant, taquin et futé, on est scotché, en fait non seulement j'ai envie de le dire mais je vais le crier : c'est du Aaron Sorkin, aucun doute là-dessus !

SportsNight___2
Je savais que dans la série je retrouvrais Sabrina Lloyd (Sliders), Peter Krause (Six Feet Under) et Felicity Huffman (Desperate Housewives), mais j'ignorais que j'allais aussi y retrouver Robert Guillaume (Soap)... et plus étonnant encore Joshua Malina (A la Maison Blanche) ! Sa scène d'introduction (il a même droit à deux scènes d'introduction, si on veut chipoter) est absolument géniale ! Les personnages ont tous droit à d'excellents dialogues, et j'avais aimé la réunion un peu plus tôt par sa dynamique (qui ne laissait aucun répit, aucune envie de regarder l'heure ou même s'il reste du milk shake à la fraise), mais là on décroche vraiment la palme, on rit aux éclats, c'est juste excellent. D'une façon générale (et l'avenir l'a prouvé) le casting est tellement excellent qu'à aucun moment le spectateur ne se sent délaissé, tous les personnages même mineurs sont formidables et permettent de toujours mettre de l'ambiance même quand, en définitive, il ne se passe pas grand'chose.

SportsNight___3
Je disais plus haut que le choix du sport n'était pas forcément important. En fait, ce n'est pas tout-à-fait vrai, et cette scène où toute la rédaction de l'émission assiste émerveillée à un exploit en direct (hautement symbolique, en plus, et ce à plusieurs égards) montre bien que le sport reste l'un des rares domaines qui savent parfois inspirer les gens au-delà de toute rationalité. Je n'aime par exemple pas ces imbéciles qui se sentent obligés de klaxonner dans la rue pendant des heures le soir parce que leur équipe favorite a gagné je-ne-sais-quel championnat, mais il faut quand même bien avouer que seul le sport est capable d'enthousiasmer autant des personnes très différentes avec autant de puissance. Et moi qui n'aime pas spécialement le sport pour le sport, j'ai ressenti le même enthousiasme que toute l'équipe à ce moment-là, et je pense qu'en cela, le sujet du sport est bien choisi, il pose des questions sur la passion, le feu sacré, l'esprit de corps... et en face, tout ce que cite Casey à un moment, c'est-à-dire le business du sport, les pseudo-scandales qui l'entourent, etc.

Et c'est ainsi que même quelqu'un comme moi est tombé sous le charme de Sports Night, et a entrepris d'en découvrir la suite. Tout va bien, je n'ai que deux saisons à regarder, finalement. Parce que, en fait, vous savez quoi ? Qui a besoin de dormir quelques heures par semaine quand on peut recevoir une telle décharge d'adrénaline ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Sports Night de SeriesLive.
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