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ladytelephagy

13 mai 2009

[DL] Queer As Folk (US)

"Car elle entendra l'appel du téléphage qui n'a jamais vu ce générique
Et pour le lui offrir, à la fourbe HADOPI elle fera la nique".
~ Épître pendant la pub ; 12, 5.

QueerAsFolk_US
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Les possibilités de captures faciles étaient infinies, j'ai opté pour le discret.
C'est bien, ça fait pas du tout spot publicitaire. Je m'attendais à tout moment à lire un slogan à la fin genre, chais pas moi, disons : "Just do me", voire "Même mouillés, ils sont sex", ou tout simplement "United Colors of Television". Et le tout semble très politique (je ne sais pas, je n'ai vu que la version britannique, et encore seulement une partie, mais s'il faut se fier au générique c'est en tous cas l'impression que ça donne).
Je me mettrai peut-être en quête d'une autre version citée par Nakayomi, si vous vous levez comme un seul homme pour me le demander.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Queer As Folk (US) de SeriesLive.

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12 mai 2009

[DL] The L World

Je ne vous en parle pas souvent mais comme il s'avère que c'est dans la droite lignée de mon post d'hier (et que tout ça va finir en semaine spéciale gay, à tous les coups, si je continue comme ça) et que j'ai le générique, on va pas faire les médisants simplement parce que je ne n'aime pas la série (ou plutôt son pilote, qui a réussi à me dégouter de la série à un tel point qu'elle n'a même pas été ne serait-ce qu'une fraction de secondes dans mon rétroviseur). On va se contenter de dire que le générique, lui, est bon. Eh, faut le prendre avec philosophie, ya des séries qui n'ont même pas ça.

TheLWord
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

L'anecdote qui fait rire (ou pas) : The L Word est diffusé au Japon sous le titre de L no Sekai, soit... The L World. L'abus de L est mauvais pour la santé, à consommer avec modération. Ou en prenant des cours d'anglais.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The L Word de SeriesLive.

11 mai 2009

[DL] Noah's Arc

On se calme, dans les rangs... vous croyez quoi, que ça va être la fête du slip ? Bah ne retenez pas votre souffle, le générique de Noah's Arc, c'est vraiment pas la panacée. Au moins, c'est à l'image de la série : sage comme une image. Ou plutôt, comme des images, qui défilent en un ravissant petit diaporama... l'imagination, c'est juste beau, vous ne trouvez pas ?

NoahsArc
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Ce qui est bien, c'est qu'au moins, on vous résume tout ce qu'il y a à savoir sur la personnalité des protagonistes en un générique, grâce aux quelques petites bandes de texte qui passent rapidement avec les images (oui, il faut essayer de ne pas loucher sur les sourires adamantins et se concentrer sur ce qui est écrit, mais c'est faisable, juré). Je pense d'ailleurs que c'est en fait la totalité des indications données aux acteurs qui apparaissent ici...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Noah's Arc de SeriesLive.

11 mai 2009

Those were the gays !

Woah, attendez, que je sois certaine d'avoir bien compris... il existe quelque part dans l'univers une série gay dont Nakayomi n'a pas encore parlé ? J'ai forcément loupé quelque chose au moment de ma recherche, c'est pas possible.

Alors permettez que je vous présente à Noah's Arc, série américaine de deux saisons, dont à l'instant précis je suis sûre que d'aucuns se demandent comment diable ils ont pu ne pas en entendre parler plus tôt. C'est pourtant une jolie histoire que je m'en vais vous raconter ici, car le pilote de Noah's Arc a été tourné de façon entièrement indépendante (= attention, c'est cheap), avant de remporter un franc succès en festival et sur le circuit indépendant (je ne savais même pas qu'il existait un circuit indépendant pour la télé jusqu'à ce que Wikipedia me le dise) et de finir par se voir offrir une carrière télévisuelle presque digne de ce nom. Presque parce que, bah, je répète, qui ici en a entendu parler ? Normal, reprenons les choses au commencement : qui connait la chaîne LOGO ? C'est bien ce que je pensais.

J'ai attaqué le pilote de Noah's Arc sans a priori : c'est pas parce qu'une série est labellisée "gay" qu'elle est forcément nulle. Je veux dire par là que tout le monde n'est pas Dante's Cove, quoi (d'un autre côté Dante's Cove est sorti en DVD même en France alors, bon, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres à partir de là...).

Mais c'est hélas à ce stade qu'on bascule dans la tragédie, quand ce post se change en mauvaise nouvelle de plusieurs milliers de caractères sur votre écran. Bah croyez bien que j'en suis désolée.
Parce qu'une chose était sûre, en tous cas : c'est que je n'avais pas besoin de Wikipedia pour m'expliquer que la série fait amateur. Notamment au niveau du jeu des acteurs. C'est d'une fluidité assez spéciale, quand même... Non, n'y voyez pas là un jeu de mot. Disons que tout ce petit monde a autant de talent à eux tous à l'écran qu'un ongle incarné de Miley Cirus, ce qui est pas loin d'être la pire insulte que j'aie en stock... Et puis, comme ils sont bourrés de talent, ils sont aussi d'un naturel épatant... ou pas. Car chaque personnage est stéréotypé au possible, et c'est assez vite lassant. Le scénario n'aide pas, je vous l'accorde. Mais les acteurs, ils s'embourbent, les pauvres.

Alors d'un côté, il me faut quand même l'avouer, c'était largement moins chiant que The DL Chronicles (rien à voir avec ce que vous pensez... ni avec ça non plus) qui par rapport, se prenait beaucoup plus au sérieux, peut-être aussi parce qu'un thème commun aux deux séries, l'homosexualité dans la communauté afro-américaine, poussait à un peu plus de militantisme que dans Noah's Arc, qui a décidé de tout simplement nous servir un Sex & the City gay, black, et situé à Los Angeles (donc oui, ça n'a plus grand rapport avec Sex & the City, je l'admets, mais j'ai trouvé la séance de drague sur le canapé assez ressemblante), bref de ne pas chercher à démontrer ci ou ça, dénoncer un problème de société ou un cas particulier de la condition homosexuelle, mais juste de raconter des histoires où tous les personnages sont gays, blacks, et avec des T-shirt fashion parce qu'il faut pas déconner non plus.
The DL Chronicles, on va faire d'une pierre deux coups, était l'occasion de montrer du doigt les hommes qui n'assument qu'à moitié leur sexualité pour de bêtes raisons culturelles, ce qui n'empêchait pas, dans mon souvenir (mais le test du pilote remonte à des mois de cela... cela dit j'ai ptet un générique quelque part, faut que je regarde), quelques léchouilles d'usage dans ce type de fiction. Mais à trop vouloir dénoncer une certaine omerta, The DL Chronicles devenait épouvantablement rasoir avant même que le pilote soit fini, ce qui, dans une série comportant quelques scènes à peu près affriolantes, est quand même désolant. Voilà, ça, c'est fait, comme ça on n'aura pas à y revenir.

D'ailleurs on retrouve aussi la même politique côté sexe que dans la célèbre série de HBO : laaaaargement moins explicite que Dante's Cove, Noah's Arc se contente de pitits bisous mouillés, de torses nus (et épilés, pffff...), et deux trois parties de jambes en l'air surtout pas trop choquantes, alors que bon, c'est pas comme si on imaginait que le public n'ait pas vu la chose venir dés les premières scènes du pilote. Bref, rien d'affolant à l'horizon, bien que je ne sache dire s'il s'agit là d'un bon ou d'un mauvais point pour la série. C'est sûr que ça lui évite de tomber dans le racolage facile, mais d'un autre côté, vu que côté scénario c'est le vide intersidéral, et que les performances d'acteurs ne valent pas tripette, il ne reste plus grand'chose à regarder.

Louable était pourtant l'intention de Noah's Arc de simplement nous divertir gentillement, mais son manque de moyens (conduisant à un casting au rabais, à commencer par l'interprète de Noah qui a VRAIMENT besoin d'une chirurgie des lèvres TTU, car, non, retrousser les babines au lieu de sourire, ça n'est pas du tout sexy quand on se cogne le bout du nez avec) et ses personnages épouvantables exténueront jusqu'au plus courageux d'entre vous. Quoique, quand on s'est tapé les 3 saisons de Dante's Cove, on peut tout tenter. Donc si vous n'êtes pas Nakayomi et sa légendaire ouverture d'esprit sur les séries mal gaulées, faites au plus simple : lisez la fiche Wikipedia, ptet la fiche sur tv.com histoire de, et puis hop-là, considérez-vous éduqués. C'est bien d'être curieux, mais on ne vit qu'une fois, alors ne perdez pas votre temps, en plus attention les yeux, le pilote est double, ça fait 45mn de votre vie que vous ne reverrez pas, moi je vous dis ça, c'est un conseil d'amie, hein.

Au pire, je dois envoyer une salve de fiches à SeriesLive la semaine prochaine, bah, revenez sur le post, et vous aurez un lien vers un condensé de mes recherches, quoi. Voilà, c'est aussi simple que ça. Sauf Nakayomi qui, j'en suis sûre, a déjà lancé les recherches qui s'imposent pendant que je papotais, pour vérifier de ses propres yeux, un vrai Saint Thomas. Sacré toi, va.

Non, mais faut bien avouer quand même : entre Dante's Cove (qui ajoutait au fanservice le fantastique de basse extraction), The DL Chronicles (et son cast morose) et Noah's Arc (avec ses personnages à peine tapettes), on ne pourra pas dire que j'ai pas donné à leur chance à des séries sur le sujet. Autre que Queer As Folk, que tout le monde connaît forcément, mais, pardon : Queer As Folk, ya Aidan Gillen dedans, je peux pas en dire du mal. Oui, j'ai pas l'air comme ça, mais je m'éduque.
Bon, je pense que j'ai fait le tour des séries à thème gay, j'ai d'ailleurs aussi exploré le côté lesbien de la chose avec Nikki & Nora et The L Word, donc on va dire que le sujet est clos jusqu'à nouvel ordre, ok ? A moins que...
Et sinon, qui veut du générique ? J'ai de quoi faire la semaine, là...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Noah's Arc de SeriesLive.

11 mai 2009

Flou artistique

C'est une news que je viens de lire sur le Twitter de Critictoo (car attention, certaines news sur le Twitter n'apparaissent pas sur le site, et vice versa !), et je l'avoue, je trouve que c'est la meilleure blague du moment.

Attention les yeux, on est partis : les deux producteurs de la série ont quitté le navire. Bon, ça, à la rigueur, ça fait de la peine (si par exemple vous avez un coeur d'artichaut). Mais ce qui fait rire, c'est qu'ils s'en vont pour le sublissime motif des "différents artistiques".

Mais si, vous savez : les différents artistiques ! La version édulcorée du "fuck you" qu'on brandit au patron avant de claquer la porte ! Ce qui est bien c'est que, les différents artistiques, ça peut être absolument tout et rien, en fait.

Dans ce cas précis, ce n'est évidemmennt qu'un grand rien vu que, artistiquement, Gary Unmarried, hein... j'me comprends. Sincèrement, il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser. J'aurais honte de qualifier ça d'artistique si je bossais sur le projet. Et pourtant j'aime bien Jay Mohr (si, souvenez-vous, vous le savez, parce que je vous ai parlé d'Action!, déjà. Vous avez ptet regardé la série en DVD depuis, d'ailleurs... je sais pas, ahem.), alors imaginez.

Nan parce que, franchement, s'il y a bien quelque chose qu'on apprend devant cette série, c'est que même quand on prend un comique, habitué au stand-up, qu'on lui fourgue des acteurs de second rang comme faire-valoir et qu'on lui écrit un rôle quasiment sur mesure... le résultat n'est pas garanti pour autant. Les qualificatifs qui viennent à l'esprit sont certainement "rasoir", "ressucé" ou encore "miteux", mais "artistique", non, à aucun moment.
Surtout quand on filme ça comme n'importe quel sitcom de bas étage, alors que même La Guerre à la Maison est une série plus originale (d'ailleurs j'ai découvert le pilote ce weekend, ya de l'idée, hein... c'est juste que c'est pas drôle mais sinon on sent bien que l'intention y est... j'ai même ri. Sur l'aparté de fin, vous voyez ? Si-si, vraiment. Il faut dire que j'adore les procédés narratifs de type aparté, ça fonctionne toujours sur moi), et pourtant on part de loin.

Bref, donc artistiquement, arrivés à la fin de la saison, ils ont des différents, les pauvres petits.
Un peu comme moi depuis le début de l'année, en gros.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Gary Unmarried de SeriesLive.

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10 mai 2009

[DL] The Lost Room

L'avantage d'avoir acheté le coffret, c'est que le regret de ne pas l'avoir enregistrée sur le coup a complètement disparu. Je vais pouvoir revoir cette mini-série, peut-être que les incohérences qui j'y ai vues au premier visionnage vont disparaître en m'apercevant de choses qui m'avaient d'abord échappé, et surtout je vais voir la série en VO.

TheLostRoom
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Le générique à lui seul m'intrigue suffisamment pour me rappeler pourquoi il faut vraiment que j'y jette un œil à nouveau. Par contre, niveau bonus, ça a l'air un peu pauvret, mais pour une mini-série d'environ 3h, on peut difficilement s'attendre à mieux, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Lost Room.

10 mai 2009

FNUC you

Pour la cagnotte Life, il y a un euro de moins. J'ai résisté plusieurs fois mais hier, ma frangine m'a emmenée dans une FNUC. Elle avait des bons de réduction, je peux pas lutter contre ça !!!

Bon, ça fait un donc un euro de moins pour le mois prochain, et puis quelques autres dépensés pour mon obole au dieu FNUC.
Mais le plus contrariant c'est que je suis allée dans une FNUC que je ne connaissais pas, et qu'elle était assez dépourvue en séries télé. On n'y trouvait en fait quasiment que les nouveautés... et encore.

Par exemple, on pouvait y trouver le verdoyant DVD de la 4e saison de House, mais pas les trois premières. Super logique. Une chance que je ne tienne pas à investir dans House. Mais du coup, là où j'aurais pu me laisser aller à me lancer dans une série ou une autre, eh bien, il s'avérait que je ne pouvais pas acheter la 1e saison. Décourageant au plus au point.
Et puis, il y avait des nouveautés dramatiquement manquantes, comme le coffret La Belle et la Bête qui m'était pourtant destiné à bien des égards (c'est une des premières séries dont j'ai parlé ici, je la regardais déjà toute petite... et puis, ne serait-ce que le package violet !), qui pourtant était mon objectif de départ.

Démunie devant ces absences éhontées, j'en suis venue à me poser des questions... J'ai l'impression de passer mon temps à acheter des DVD mais, pourtant, devant ce rayon, c'est comme si je n'en avais aucun. Ou plutôt comme si aucun ne me concernait. De quelles séries je peux bien suivre la sortie en DVD, finalement ? Battlestar Galactica ? Et à part ça ? Boston Justice (mais il n'y avait que la saison 2 et même pas la 3), bon, d'accord. Mais sinon ?

Des séries qui m'attiraient dans les rayons, y compris parmi celles que j'ai déjà à la maison, je tirais la leçon suivante : il ne s'agit que de mini-séries (The Lost Room, Jekyll) ou de saisons uniques (Action!, Angela, 15 ans), de séries à deux doigts d'être finies (Pushing Daisies, Battlestar Galactica), ou, dans le meilleur des cas, de séries au rythme de sortie si lent qu'il vaut mieux que je ne retienne pas mon souffle (Une Nounou d'Enfer, The Practice).

En rentrant à la maison, j'ai essayé de regarder le palmarès de mes plus récentes acquisitions. Seul le coffret Gilmore Girls me donne un peu d'espoir, mais la série n'est pas prioritaire sur ma liste, d'autant qu'il est assez rare que soit en stock la saison que je cherche.

Ca m'a un peu désespérée, tout d'un coup. Je me suis dit : "mais en fait, en-dehors des pilotes que je découvre chaque semaine, je regarde quoi sur le long terme ?", et le bilan a été effrayant.
Sur le long terme ? Je finis tranquilement mais sûrement mon intégrale de Titus, la saison 3 de Three's company, j'ai entamé Voilà! et j'y deviens accro... je vis dans le passé ! Je regarde des séries que de toutes façons je ne trouverais pas en DVD (surtout moi qui n'ai pas de lecteur zone 1).
Je fais du rangement dans mes cagoules et je m'aperçois qu'il y a soit des vieilleries de ce genre, soit des nouveautés dont la sortie en DVD en France n'est vraiment pas pour tout de suite.

Mais alors qu'est-ce que je fais en magasin ?! Pourquoi je suis si contente de ces bons de réduction soigneusement offerts par ma soeur ? Pourquoi j'ai déjà sorti ma jolie carte FNUC ? Pourquoi je suis contente d'être dans ce rayon si rien ne m'y attire spécialement ? La pauvreté de l'étal y était certainement pour quelque chose (et le prix de la saison 2 de Big Love, aussi), mais j'ai eu un coup de blues terrible.

J'ai longtemps hésité avant de prendre quelque chose. Oui, The Lost Room, mais il n'y a pas urgence. Oui, Boston Justice saison 2, surtout à un prix vert. Mais j'étais mal à l'aise. La perspective de retourner dans quelques semaines à la FNUC pour Life, alors que la série vient d'être annulée, l'absence de La Belle et la Bête, l'absence de la saison 3 de Gilmore Girls, y étaient évidemment pour quelque chose. J'étais venue en me réjouissant à l'avance de ces quelques acquisitions, qui me trottaient dans la tête, et ne pas les y trouver, et surtout être incapable de m'enflammer pour d'autres sorties, m'ont rendue toute chose. C'est vrai qu'il y a aussi des séries dont j'ai la première saison, comme Heroes ou Babylon 5, mais dans ces cas-là je ne m'estime pas assez fan pour faire l'investissement de saisons supplémentaires dans l'immédiat.

Mais, moi qui aime tant les séries, et qui aime tant les avoir en DVD, au lieu de l'embarras du choix, il ne me restait que l'embarras.

9 mai 2009

XOXO

La meilleure news de la semaine (ça compense presque l'annulation de Life... juste presque), c'est cet espoir merveilleux : de spin-off de Gossip Girl, il n'y aura peut-être point. Parce qu'il y a quand même un semblant de justice en ce bas-monde, voyez-vous.

Certes, rien n'est officiel à ce stade. Mais quand une rumeur rampe comme ça, en de multiples endroits (ici, ici...), surtout en ces temps troublés où personne n'est à l'abri, et où les investissements se font centime par centime, on n'a pas trop besoin de se poser de questions. Seules les audiences de l'épisode flashback de Gossip Girl devraient servir de confirmation, à ce stade. Si elles n'accomplissent aucun miracle, on sera fixés et je sortirai définitivement mes banderoles "victoire sur la médiocrité" que j'avais soigneusement pliées et rangées dans un tiroir depuis l'annonce de la suppression de Roommates. 'Faut pas jeter, ça peut toujours resservir ; la preuve.

Normalement, je suis du genre à ne pas me réjouir de la mort d'un pilote, surtout avant même qu'il ne voie le jour. M'enfin là, vous admettrez que les circonstances s'y prêtent. Franchement, quand on voit le navet qu'est Gossip Girl, qui figure parmi les plus pathétiques teenageries qu'il m'ait été donné de voir ces dernières années (ex-aequo avec 90210, cela dit, mais pas exactement pour les mêmes raisons), on ne peut qu'avoir le sourire.

D'ailleurs, à l'instar de l'exécution de Roommates dont je parlais plus haut, ces nouvelles sont particulièrement prometteuses : si, en réalité, peu de projets sont réellement originaux et enthousiasmants à l'heure actuelle, au moins, la survie de concepts affligeants est limitée par écrémage. Certes on a une impression d'hécatombe, mais ce n'est qu'une version un peu plus sophistiquée de l'élimination des déchets par voie naturelle. Ne vous inquiétez pas, bonnes gens !

Car la conclusion que je tire de telles décisions, c'est que, même si la saison prochaine ne parvient pas à être meilleure que celle-ci avec son lot d'annulations et de nouveautés fadasses (et le business télévisuel c'est comme tout, il y a des bas et des hauts, les uns succèdent aux autres), au moins elle ne saurait être pire. Consolons-nous de cela en attendant un retour à la normale : les affaires finiront bien par reprendre à un moment, et ce n'est qu'un mauvais moment à passer ! Et voyez, déjà, il y a un peu de lumière au bout du tunnel.

Alors, vu la tournure que prennent les choses, je suis prête à sacrifier un Better Off Ted (hélas hélas, c'est mal barré), si ça nous garantit de n'avoir jamais à voir le spin-off de Gossip Girl. Quoi ? Ça n'a rien à voir ? L'un ne garantit pas l'autre ? Ah, bon, mais, je pensais que ça marchait comme les rituels païens, moi : un sacrifice en échange d'une faveur divine... Zut.

Enfin bon, surveillons la chose, il se pourrait bien qu'on sabre le champagne bientôt.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche... ha ha ha, il n'y aura jamais de fiche !

8 mai 2009

[DL] Designing Women

Ce qui est très marrant quand on regarde une vieille série, c'est de voir ce que les acteurs sont devenus. Avec le générique de Designing Women, vous aurez une petite idée de la réflexion que je me suis faite hier soir en regardant le pilote : eh bah, merci à l'inventeur du Botox ! Parce que depuis, c'est bien simple : Delta Burke a grossi, maigri, grossi, grossi, vaguement maigri, et s'est faite tirer la peau une bonne douzaine de fois. Même chose pour Dixie Carter et Annie Potts, sans les changements de poids. Par contre, Jean Smart, on dirait que le temps s'est figé pour elle, incroyable non ?

DesigningWomen
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Après avoir entendu parler de la série de nombreuses fois, j'avoue que ce n'était pas tellement ce à quoi je m'attendais (même si j'ai à présent du mal à expliquer ce à quoi je m'attendais). L'ensemble n'était pas mauvais, et il m'a donné un éclairage tout autre sur ce qui avait été tenté avec Hot Properties, je comprends mieux maintenant (et je comprends aussi pourquoi ça a foiré). C'est fou comme il peut parfois nous manquer une référence qui nous permet de comprendre un peu mieux certaines choses...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Designing Women de SeriesLive.

7 mai 2009

So play we all

Ma frangine Rei et son homme ont une passion quasi-démesurée pour les jeux de société. A chacun son vice, je ne me permets pas de juger. Le problème, c'est qu'à chaque réunion de famille, quand les jeux sont déballés et qu'il faut choisir, tout le monde sait très bien que je vais voter pour les jeux de type quizz, questions culture générale, pop culture et autres choses du même genre (s'il y avait un quizz de SeriesLive au format jeu de société, vous pouvez être sûre que je voterai pour, les deux mains levées). Pourtant, des jeux où il faut deviner des titres de film, trouver des chansons contenant tel ou tel mot, ou évidemment, citer des séries, c'est fun, non ?

Le gros problème c'est qu'à ce stade, mon père tire la tronche parce qu'il va perdre (ou au mieux, devoir intégrer mon équipe pour n'avoir pas trop l'air de ramer), et que le copain de Rei a d'ores et déjà déclaré forfait parce qu'il ne joue pas pour réfléchir. Allons bon.

Pour remédier à cela, il est déjà arrivé qu'on m'offre de quoi m'amuser à me triturer la cervelle dans mon coin, histoire qu'après je vienne jouer à des jeux pas trop compliqués en communauté avec la sensation d'avoir quand même fait quelque chose de ma matière grise. Je me suis retrouvée par exemple avec un ouvrage pompeusement intitulé Brain Coaching, récupéré dans une brocante (sans le DVD) pour me museler et réussir à jouer au 6 qui prend.

Mais pour mettre ma frangine et même mon futur beau-frère dans mon camps : j'ai un plan.

Les deux lascars m'ont en effet délestée de mon coffret saison 3 de Battlestar Galactica, et semblent s'en donner à coeur joie sur la série (bien que prenant leur temps pour me le rendre). En règle générale, je serais heureuse d'avoir participé à une contagion aussi efficace (deux d'un coup !), mais ici ce qui m'ennuie, c'est que d'une part, c'est mon coffret et que j'ai pas dépassé les 3 premiers épisodes environ, et d'autre part, qu'à un moment ce serait bien de passer à Razor et la saison 4.

Donc, leur offrir ce jeu atteint un double (et machiavélique) objectif : non seulement je les pousse indirectement à me rendre mon coffret saison 3, mais en plus je peux jouer à un truc qui me plaira à la prochaine réunion de famille, ce qui tombe d'autant mieux que... Ah oui parce que, attendez, encore mieux : les anniversaires de Rei et de sa moitié tombent en juin, à quelques jours d'intervalle, et je n'avais pas d'idée cadeau ! Donc je leur offre et, le jour-même, on y joue ! Impec !
Aux prochaines réunions de famille, démocratie oblige, on aura ce qu'il faut de votes pour imposer de jouer à un jeu sur les séries télé ; de quoi traumatiser mon père à vie, certes, mais ce sera jouissif. Pas forcément super intellectuel (quoique le site reste finalement assez obscur à ce sujet), mais au moins, j'aurai remporté une bataille.

Qui sait, ça peut entrainer encore d'autres formes de contagion ? Je me demande si ma mère serait du genre à regarder de la science-fiction, tiens... elle regardait bien V avec moi, quand j'étais petite, alors pourquoi pas ?
Une fois qu'on a réussi à faire regarder Battlestar Galactica à quelqu'un, les horizons s'ouvrent sur des possibilités quasi-infinies, d'ailleurs. Prochaine étape, A la Maison Blanche ! Et peut-être qu'à partir de là on pourrait même envisager de faire cap sur encore plus abstrait, genre OZ ! On peut tout imaginer...

Et tout ça pour un investissement finalement minimal... c'est si beau, une opération de contagion dont tout le monde bénéficie au final !
Enfin, oui, sauf mon père naturellement. M'enfin, personne n'a prouvé qu'il était mon père, si on y pense. Ca expliquerait pourquoi sur lui, mes opérations de contagion restent désespérément infructueuses. Je vous ai déjà parlé de mes opérations de contagion sur lui, je me souviens plus ?

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