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ladytelephagy

29 mai 2009

Privé de télé

Ce midi, pour une fois, j'étais devant ma télé. C'est cool d'être en vacances, me disais-je. Et puis je suis tombée sur ce sujet de L'Edition Spéciale de Canal+, un petit sujet de quelques minutes, trois fois rien, avec une chroniqueuse qui lit sa fiche et deux interviews de trois phrases (en tout, pas chacune) sur un sujet... "de plus en plus d'enfants de 10 ans ou moins regardent des séries télé pour adultes".
Ah, ce bon vieux troll, ça faisait longtemps !

Et la journaliste de commencer par des chiffres de Médiamétrie (et comme ici, on est pas des trolls, on va pas entrer dans le débat de la pertinence des chiffres Médiamétrie... c'est juste que, filez-moi un appareil à audimat, et vous allez voir comme je vais vous les torcher moi, les audiences) :
- pour une quelconque soirée NCIS, on avait enregistré sur 3 millions de spectateurs que 100 000 étaient des enfants de moins de 10 ans (il s'agissait apparemment d'un braquage du service de médecine légale qui poussait le vieux pépé à déballer les intestins d'un mort pour en sortir de la cocaïne)
- pour une autre quelconque soirée Les Experts, sur 8,5 millions de spectateurs, 314 000 étaient des enfants de moins de 10 ans et, au 2e épisode, ils étaient 266 000 à aller jusqu'au bout de la soirée, sachant que ça finit à 22h20 et qu'en plus ya de rediffs le dimanche après-midi.
Moi je fais que citer, hein. D'ailleurs elle aussi, jusque là. Certes, on passait deux photos des scènes de NCIS en question (je sais pas si c'est représentatif, j'ai pas regardé l'épisode, mais il y avait d'une part un mec qui brandissait un flingue, et de l'autre un truc vaguement rouge et gluant pour montrer les entrailles), mais ça se cantonnait à ça, et je me suis dit que, jusque là, bon, on restait intellectuellement honnêtes, dans l'ensemble. J'ai même entendu la phrase "à 22h20 les enfants devraient être couchés", ce qui avait quelque chose de sensé.

C'est alors que le mot a été lâché. "Accro". Les enfants sont "accros" à ces séries. Alors là, j'ai su qu'on n'allait pas être copines, la journaliste et moi. Parce qu'être accro, pardon, mais je sais ce que c'est. C'est d'ailleurs ce qui occupe largement les 3/4 de ces colonnes : parler de mon addiction et ses manifestations. Ça a toujours été mon crédo, si vous vous souvenez de mon premier post. Alors être accro aux séries américaines, on ne me fera pas la leçon dessus.
Et donc là je m'insurge, ou du moins je commence à m'échauffer. Si on veut partir du principe qu'on fait du journalisme, déjà, il y a un problème de méthode : le fait qu'un mouflet de moins de 10 ans regarde un épisode, ou deux, jusqu'à la fin, ce n'est pas de l'addiction. Rien dans les chiffres donnés ne permettait d'employer ce terme, donc. Une partie importante, certes, de la population des moins de 10 ans, certes, regarde ces séries qui ne leur sont pas adressées, certes. Jusque là on est d'accord. Mais parler d'addiction ? Ça me fait mal au derrière, ou alors faut étayer un peu.

Arrive l'argument d'autorité, le psy. Ah, les psys. Je les aime de tout mon coeur (ne vous ai-je pas fait l'apologie de Huff à plusieurs reprises ?), hein, mais les psys dans les sujets de ce type, on les connait. Première chose : les propos rapportés : apparemment, les conséquences sur les enfants sont que, d'une part, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir entrer dans la police scientifique (ce qui comme chacun sait est absolument terrifiant, un enfant qui veut entrer dans la police, c'est complètement à contre-courant de notre bonne culture française, ça !!!) (PS : quand je vois Grissom j'ai plutôt envie que ce soit la police qui entre... j'ai dit ça à voix haute ?!), et plus inquiétant encore, les enfants sont de plus en plus "angoissés" et ont "peur d'être assassinés ou enlevés". Sans compter qu'en plus ils deviennent violents (oh le beau troll, c'est quoi ça, le point Godwin de la télévision non ?).
Voilà ensuite un pédopsychiatre qui se pique de redire la même chose en une phrase, histoire d'apporter du crédit à cette connerie, si, j'ai dit un gros mot, et j'assume. D'un autre côté je serais étonnée qu'un enfant de 10 ans soit arrivé aussi loin dans ce texte, si jamais l'un d'entre eux, hautement imprudent, se risquait sur ce blog quasiment sans image.

A ce stade mes cheveux se sont dressés sur mon crâne un à un, et je suis prise d'une violente crise d'urticaire. Oui parce que, vous savez, quand ils regardent le journal avec les parents, ils n'entendent pas du tout parler de Marc Dutroux (la mode est un peu passée, il est vrai) ou de la disparition de Maddie ; ils ne voient jamais les alarmes Alerte Enlèvement avec leur sirènes pas du tout effrayantes, et les parents, c'est bien connu, eux non plus ne réagissent pas à tout ça, et ne les incitent pas à plus de prudence. C'est forcément la faute des séries et uniquement elles.

Au moment où je commençais à me rendre sur des sites de vente en ligne pour acheter un fusil à pompe à l'étranger et en occas' (et pourtant je ne regarde ni NCIS ni Les Experts Khartoum, allez comprendre), une parole plus sage s'est faite entendre : c'est parce que ces séries sont binaires. Il y a le gentil, le méchant, et à la fin on sait bien qui c'est qui gagne.
Et là je tiens à remercier la journaliste pour avoir dit exactement ce que j'en pense, c'est juste qu'il aurait fallu aller jusqu'au bout du raisonnement : ces séries-là sont de la fumisterie ! C'est du divertissement de bas étage, c'est bien gaulé, à la rigueur (je parle des Experts, évidemment ; on ne me fera jamais admettre une chose pareille quant à NCIS, même sous la menace d'une arme). Eh oui, ces séries-là, c'est de la merde ! Bon non, pas de la merde, mais elles sont cons. Ya des séries pour adultes qu'un enfant de moins de 10 ans peut regarder, et limite c'est peut-être même une chose qu'il faut encourager, mais celles-là, devinez quoi : elles ne passent pas en prime time !
En fait il y avait erreur dans la formulation du sujet, puisque ces séries ne sont pas pour adultes mais pour ados et très jeunes adultes, et ça fait une grosse différence ! Toutes ces séries popcorn ne sont PAS des séries pour adultes (ou seulement s'ils ont encore l'âge mental d'un ado de 17 ans).

Je passe sur un autre détail qui m'a chauffé les oreilles, quand les propositions de solution incluaient, tenez-vous bien, qu'on fassez des séries pour adultes qui n'intéressent pas les enfants, et les découragent des séries pour adultes. On leur dit qu'elles existent mais que la plupart des chaînes décident de ne pas les diffuser ? On leur dit que c'est pas ça qui les découragera vu que des enfants regardent aussi Nip/Tuck ?

Par contre je vais m'arrêter sur une autre intervention, celle du journaliste du Monde, Hervé Kempf, qui a une proposition très intelligente : que l'écoloe propose des stages sans télé ! Qu'on explique aux gens que quand on éteint la télé, on peut "discuter, jouer, et même ne rien faire", et que c'est bien. Bon, évidemment c'est bien aussi d'éteindre la télé (sinon quand est-ce qu'on va sur internet ?), mais ce n'est évidemment pas la solution !
Mais faut être le roi des cons, quand même, là... On vit dans un monde de médias. Il ne faut pas en priver les enfants en espérant qu'ils s'en détourneront ou, plus irréaliste encore, que comme par magie, ils vont prendre du recul par rapport à elle. C'est même tout le contraire : il faut les éduquer aux milliers d'informations médiatiques que les enfants reçoivent (et reçoivent de plus en plus, qui plus est), leur donner les outils pour apprendre à gérer leur consommation médiatique.

J'ai toujours dit que la télé, c'était le royaume du libre arbitre. Avec une télécommande en main, on a le moyen d'expliciter ses décisions : si telle chose ne me plaît pas, je zappe, si telle chose ne me correspond pas, je zappe, si telle chose ne répond pas à mon besoin, je zappe. La télécommande, c'est une forme de pouvoir. Rien ne vous oblige à vous abrutir devant un programme débile, parce que vous avez une télécommande (et un bouton ON/OFF, aussi). Ceux qui usent de ce type d'argument font des proies faciles à la connerie télévisuelle, ils subissent. Une télécommande, c'est tout le contraire.
Donc quand on a une télécommande, on apprend à s'en servir. On a des parents pour ça, d'ailleurs. Et des éducateurs si on leur donnait les moyens de prendre le temps de décortiquer les médias avec leurs élèves (mais ils manquent déjà de moyens pour tout le reste, alors bon). Ce n'est pas en privant un gamin de télé pendant 10 jours qu'on lui apprend à avoir de meilleures exigences télévisuelle (et si ya bien un truc que je sais d'expérience, c'est que priver un gosse de télé ne fait que l'en rapprocher), c'est en lui expliquant qu'il a ce pouvoir suprême. Le problème commence par le fait que beaucoup d'adultes ne se servent même pas eux-mêmes de ce pouvoir.

Là, évidemment, obligée, je brandis mon expérience personnelle comme un étendard et je m'insurge : la première série que je me souvienne avoir regardée, c'était L'Enfer du Devoir. A la rigueur, ex aequo avec V, La Belle et la Bête et MacGyver, si on veut chipoter. Pas des séries absolument réjouissantes sur le papier. En suivant les tags sous ce post, vous vous apercevrez par exemple que dés le pilote de La Belle et la Bête, l'héroïne se fait défigurer. Et les plus anciens d'entre vous se souviendront des polémiques autour de MacGyver, qui était super dangereux et subversif parce que les jeunes essayaient de l'imiter et de créer des bombes artisanales, et que tout le monde était ultra-choqué. Quant aux deux autres, rappelons que c'étaient chacune à leur façon des séries de guerre.

Je regardais tout ça, et il ne m'en est resté aucune séquelle. Euh, bref. Non, je veux simplement dire que je ne suis pas plus endommagée par ces séries-là que je ne l'ai été par mon expérience de la vie. Pas de traumatisme, en tous cas. Et j'avais entre 10 et 12 ans, confirmation apportée par ma matriarche à l'instant par téléphone, oui je vérifie mes sources, moa. Est-ce que je suis hantée par l'idée de sauter dans une explosion, terrifiée à l'idée de me faire charcuter dans une rue sombre, ou encore angoissée par la perspective de tirer sur le fil d'une mine planquée dans la végétation ? Non.

Et pourquoi ? C'est là que c'est intéressant, c'est là tout l'objet de mon post : parce que ma mère était là. Elle regardait avec moi, et elle m'expliquait. Elle analysait avec moi le contexte historique de L'Enfer du Devoir, elle me donnait les références qui me manquaient pour comprendre les parallèles avec la résistance devant V, elle m'apprenait aussi, et c'est au moins aussi important, la différence entre fiction et réalité, pourquoi avec un chewing gum, du liquide vaisselle et un trombone, je n'aurais pas pu faire de bombe, et que de toutes façons ça ne servait à rien d'essayer. J'ai peut-être pas eu l'éducation dont je rêvais sur d'autres aspects de ma vie, mais télévisuellement, ma mère, elle a assuré. Elle ne m'a pas dit que ce n'était pas de mon âge (ça aurait pourtant suffit vu qu'il n'y avait qu'une seule télé à la maison et qu'elle était dûment gardée), elle m'a ouverte sur le monde et sur le monde télévisuel, m'a appris à faire relativement la part des choses, m'a donné du recul.
Tous ces gens qui se gargarisent de "les chaînes pour enfants/bébés, c'est odieux, on laisse la télé servir de nourrice", ils me cassent les pieds, voilà. Déjà parce qu'il faudrait se décider : soit les programmes pour les enfants c'est pas bien, soit les programmes pour adultes qu'on laisse les enfants regarder c'est pas bien. A un moment il faut choisir. Et surtout, ce n'est pas parce qu'on met les enfants devant la télé qu'il faut les y laisser seuls. Il faut les accompagner.

Je revendique que la télévision m'a éduquée sur de nombreux aspects, m'a ouverte au monde (tout ironique que ça puisse paraître), m'a permis de sortir de chez moi plus qu'on ne pouvait l'imaginer, m'a permis de voir à quoi ressemblait la vie ailleurs, et ce par le biais plus accessible de la fiction notamment. Je revendique avoir moi aussi grandi dans une boîte en carton découpée de façon à regarder la télé quand mon père n'était pas là. Je revendique mon addiction aux séries. Rien de tout cela n'est antithétique et rien de tout cela n'est honteux. A condition qu'on ait la bonne éducation pour ça.

Mon conseil : quand vous regardez L'Emission Spéciale de Canal+ avec vos enfants, expliquez-leur ça.
Et ensuite mettez-leur un bon DVD de Pushing Daisies, comme ça tout le monde tombe d'accord.

PS : je vois que SeriesLive en a également fait un article, tiens.

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29 mai 2009

Please go gentle into that good night

Je vous disais récemment de vous méfier des pitchs. J'aurais sans doute dû écouter mon propre conseil... Laissez-moi vous traduire la fiche de DramaWiki : "Shinjuro est un embaumeur, et à travers ses rencontres avec différents cadavres et personnes, il acquiert une plus grande compréhension de la mort, et ce que cela représente réellement de vivre". Bon, moi, je vois un pitch comme ça, je fais quoi ? Bah je regarde, obligé. En plus, la fiche spécifiait aussi "Genre: Psychologique, suspense". Franchement. Hein ? Dites, on est d'accord, j'ai été piégée. Ah, ah, et aussi, il y avait cet avertissement comme quoi les scènes de nus faisaient que la série n'était pas recommandée aux moins de 18 ans. Vous voyez ? Tout était fait pour que je m'attende à une version nippone de Six Feet Under !

Eh bah rien du tout ! Car une fois qu'on se retrouve devant Shigeshoushi, la série dont je vais donc vous parler aujourd'hui, on déchante très vite. On a droit à absolument toute la panoplie de ce qui peut rendre une série nippone complètement indigeste : les personnages grand guignolesques et stéréotypés (le jeune mec qui ne pense qu'à palper de la petite nana bien roulée, la petite nana bien roulée qui ne tient pas à se faire palper... mais qui va finir par y passer dés qu'elle aura réalisé que le mec a un côté plus sérieux), les situations burlesques (et vas-y que je joue au pervers, que je fais l'idiot, que je drague tout ce qui bouge... et de l'autre côté vas-y que je pique des colères toutes les 1mn10, que je prends des airs outrés et que je crie dans tous les sens avec une voix insupportable), sans compter la musique qui est toujours dans l'exagération, avec alternance brutale de violons, de musique soi-disant terrifiante, d'airs vaguement badins, etc... TOUT, tout est au summum du ridicule.

En plus de son accumulation de clichés, Shigeshoushi sacrifie également à tous les travers d'une série prévisible de bout en bout. Dés qu'on aperçoit la meilleure amie de l'héroïne, et qu'on apprend qu'elle réalise simultanément son rêve d'être ballerine et de se marier, on sait qu'elle va crever. Et désolée de vous spoiler, mais ça ne fait pas un pli. 'Fallait pas en rajouter dans la scène devant la boutique de mariages, non plus, ça s'appelle tendre le bâton pour se faire battre !

Shigeshoushi, le dorama japonais qui donne mauvaise réputation aux dorama japonais.
J'hésite même à envoyer la fiche à SeriesLive, du coup.

Mais bon, si, allez, pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Shigeshoushi de SeriesLive.

28 mai 2009

[GAME] En plissant les yeux, peut-être ?

Ça faisait un bout de temps que nous n'avions pas fait mumuse avec les tronches pas possibles d'acteurs qui n'en demandaient pas tant, eh bien aujourd'hui je vous propose de remettre ça avec une nouvelle édition des Illustres Inconnus, pour une série spéciale "si vous les reconnaissez, je mange mon chapeau". Étant bien entendu qu'il s'agit d'un chapeau métaphorique.

 

Round8_1 Round8_2 Round8_3
Nikki Cox
(Nikki / Las Vegas)
Jonathan Lipnicki
(Meego)
Keshia Knight Pulliam
(The Cosby Show)

Le poids des années, un relooking inattendu et/ou le recours à la chirurgie esthétique, vous les avez forcément déjà vus à la télé, mais arriverez-vous à vous souvenir de la tête qu'ils avaient avant transformation ? Voilà qui est d'autant plus difficile qu'avec cette tête-là, ils se sont faits beaucoup plus rares (et pour l'Illustre Inconnue 1, j'ai envie de dire que c'est tant mieux).  
J'ajoute que, si ça peut aider, j'ai déjà posté une autre photo du cas n°1... Pour le reste, il faudra vous débrouiller tous seuls, mais vous êtes d'ordinaire si bons à ce jeu-là que je ne me fais aucun soucis pour vous !

Pour qui le bon cookie à la myrtille ?

27 mai 2009

Fiching

Un quatrième post aujourd'hui (quelle santé, quelle jeunesse !), mais plus mineur que les précédents, un tout petit 3615 My (So-Called) Life, histoire de tirer mon chapeau à Eske pour sa patience. Il a en effet mis en ligne sur SeriesLive une partie des fiches que je lui avais envoyées, et qui sont les suivantes :
- Dante's Cove
- Guiding Light
- Noah's Arc
- Space Precinct
- The DL Chronicles
- The Lair

Evidemment, les posts sur ces séries ont été mis à jour, et si ce n'était encore fait, vous pouvez aller y jeter un oeil en suivant les tags... Quelle petite machine bien huilée, tout ça !
Prochaine fournée dans quelques jours, avec cette fois les fiches de séries nippones que j'ai envoyées...

Et tant que j'en suis aux messages personnels, félicitations à rei, ma frangine, qui s'est hissée à la 4e place du quizz de SeriesLive cette semaine. Bravo soeurette ! Continue à tenter de ramener les biffetons à la maison, je suis toujours en désintoxication...

27 mai 2009

Crazy dreams linger on, as I face an empty dawn...

Inévitablement, ce post consacré à Mental, la nouvelle série médicale de la FOX, va entrainer des comparaisons avec House, bien qu'il soit intéressant de souligner que beaucoup tendront, ironiquement, à opposer l'un et l'autre. C'est la dure loi qui régit l'accueil de nouveautés : elles ne peuvent jamais être prises hors-contexte. Se démarquer des séries préexistantes est à la fois leur objectif et leur pire cauchemar, et avec ce nouvel volet de la rubrique La preuve par trois, nous allons en avoir une nouvelle preuve. (Et je pressens que cette rubrique va être très active dans les semaines à venir...)

Mental___1
Dans cet hôpital présentant de curieuses similitudes architecturales avec le Seattle Grace de Grey's Anatomy (la série ne s'encombrant nullement d'un univers clairement identifiable, comme ce peut être le cas pour Nurse Jackie), les données de départ son les mêmes que pour House : un médecin (anglais...) peu conventionnel, une équipe complètement obtue qui va devoir se mettre à son pas, des patients aux cas étranges... Donc à la base, rien de très follichon. Le pilote s'ouvre justement sur une de ces scènes ultra-atypiques comme on n'en fait que dans ce cas-là, où tout le monde est dépassé par un patient violent (n'oubliez pas qu'on se limite aux maladies mentales dans cette série), et où tel un chevalier blanc en armure, ou plutôt sans armure, le nouveau médecin (qui lui au moins ne boite pas...) vient sauver la situation, et la santé de ses futurs collègues par la même occasion, en intervenant à sa manière. Tout est là : le médecin futé aux méthodes originales, le reste de l'équipe médicale pas du tout prêt à affronter les changements qu'il amène avec lui, et des situations abradacabrantesques histoire de surenchérir un peu.

Mental___2
A intervalles réguliers, Mental nous propose donc de vérifier à quel point ce charmeur de Dr Gallagher peut être à contre-courant : il impose des pratiques peu orthodoxes, fait ami-ami avec les patients, et en plus il n'hésite pas à se montrer enjôleur (ça change un peu des éternels râleurs...). Il va aussi faire irruption dans la vie privée de son patient afin de comprendre un peu mieux le cas auquel il a affaire (ce qui à la limite s'avère aussi cohérent que dans le cas des cambriolages médicaux de House, mais j'ai des réserves à ce sujet quand même... rendez-vous sous la 3e capture). Bref il a la panoplie intégrale, la seule chose qui lui manque, c'est d'être intéressant par lui-même, comme son compatriote Hugh Laurie a eu l'opportunité de le faire très vite. Évidemment il a droit à quelques petits flirts, à peine prévisibles, mais c'est pas grand'chose pour le moment. Le Dr Gallagher a un côté pile, celui du gentil médecin taquin qui parvient à ses fins parce qu'il ne suit pas les règles du jeu de trop près (et dans son domaine, c'est sans doute le mieux ; on notera qu'il a une fois de plus droit à une bonne conscience féminine pour le gronder lorsqu'il sort trop du droit chemin), mais il manque dramatiquement d'un côté face (enfin, si, mais il est balancé de façon précipitée au tout dernier moment). C'est d'ailleurs le cas de la série en général : elle a un aspect médical relativement intéressant à proposer, mais côté perspectives dramatiques, personnages secondaires et tout le toutim, c'est le désert du Gobi.

Mental___3
Sur la méthodologie, je reste cependant très sceptique, et c'est, en plus des problèmes déjà évoqués, mon plus gros bémol. Je ne suis pas au fait des techniques en matière de soins psychiatriques, mais il me semble que le plus important, c'est quand même ce qui se passe dans la tête des gens. A ce titre, chercher une "vérité" absolue sur le contexte dans lequel le patient vit, sur sa famille, et ses antécédents, n'a que peu de sens. Quand on parle de maladies de ce type, on se rend souvent compte que la maladie ne trouve qu'une source indirecte dans les faits, mais tient surtout de leur perception par le patient. C'est tout l'objet des thérapies psy : aider le patient à comprendre ce qui se passe dans sa tête pour parvenir à le gérer, le surmonter, que sais-je (que ce soit avec une aide médicamenteuse ou pas n'étant pas le problème à proprement parler). En cela, il aurait vraiment fallu s'affranchir de House, et pas juste la décliner dans un nouvel univers : la recherche du diagnostic ne suffit pas. En matière de maladies mentales, le traitement est bien plus compliqué que le diagnostic, il ne suffit pas de faire des examens pour trouver le bon médicament à administrer et qui, dés qu'il a fait effet, suffit à guérir le malade ; cela implique un suivi à long terme, et en l'occurrence, Mental ne se préoccupe à première vue pas tellement de suivi, et d'ailleurs dans cette scène que je vous ai capturée, la série nous annonce plus ou moins clairement que ce ne seront pas ses oignons. Ces enquêtes médicales trouvent leur conclusion avec la fin de l'épisode, et on passera vraisemblablement à autre chose, ce qui est extrêmement frustrant vu la particularité du thème choisi.

Voilà donc un divertissement médical, un de plus, qui a beaucoup de peine à passer derrière House dont il s'inspire tellement qu'il n'a pas réussi à couper le cordon. A ce stade, autant avouer très franchement qu'on était face à un spin-off, on en attendrait moins.
Trop nombreuses sont les similitudes, trop rares sont les tentatives de se trouver une personnalité propre... un comble quand on parle de psychiatrie.

Une dernière chose, à propos des petits écrans de transition dont la série se sert de façon trop redondante, mais qui ferait une bonne base (j'ai dit une base, pas l'intégralité) pour le générique. On me prolonge ça d'une quinzaine de secondes minimum, on me fait du beau boulot et on se trouve un thème musical qui a de la gueule, et au moins on tiendra déjà un générique original. Merci d'avance de ne pas rater ça aussi.

Mental___Bonus

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Mental de SeriesLive.
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27 mai 2009

[DL] Profit

Je sais qu'en cette semaine où commencent tant de séries estivales, j'aurais a priori mieux à faire que de plonger le nez dans mes vieilleries favorites, mais l'appel du pilote de Profit n'attend pas. Ni celui de second épisode, ni... vous voyez le truc. J'ai un peu la capacité d'attention d'un enfant de 5 ans, en ce moment, d'ailleurs. Une vraie girouette. Il faut dire qu'après la soirée The Tudors d'hier, j'avais besoin de me changer les idées.

Profit
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

C'est comme ça que je me suis aperçue, non sans un glapissement de terreur, que je n'avais jamais mis le générique à votre disposition, eh bien c'est désormais chose faite. J'adore toujours autant la musique. Visuellement, ça a vieilli, c'est sûr (et encore, si yavait que le générique qui avait pris plus d'une décennie dans la tronche...), mais au niveau du ton, des personnages et de tout le reste, c'est toujours aussi brillant.
Que ceux qui n'ont pas encore sacrifié sur l'autel de la chambre en carton se dépêchent d'y remédier, pareille lacune est absolument impardonnable en ces lieux.

Et pour ceux qui manquent cruellement (c'est rien de le dire) de culture : la fiche Profit de SeriesLive.

27 mai 2009

Mauvaises rencontres

Critictoo ayant la bonne idée de nous donner un planning très clair des séries de l'été, je me suis aperçue qu'une série allait alors entamer sa seconde saison alors que je n'avais pour ainsi dire ni vu la première, ni même, osons le dire, entendu parler de la série. Et comme j'ai le sens du sacrifice, hein, vous me connaissez, bah je me suis dévouée pour aller voir de quoi il retournait. Voici donc ma rencontre avec les Browns, ou plutôt, de son nom complet, ma rencontre avec la série Tyler Perry's Meet the Browns. Et si votre curiosité vous titille, pas de soucis, c'est un post La preuve par trois !
Avant de commencer, je tiens juste à souligner mon admiration devant une série qui a commencé en janvier 2009, et qui va déjà entamer sa seconde saison. A ce rythme, les exploits de House of Payne (même coupable, même chaîne), créée en 2006 et comptant déjà 6 saisons, ne sont pas loin d'être battus...

MeettheBrowns___1
Qui est Tyler Perry ? En France, personne, autant le dire. Aux Etats-Unis, c'est le Bill Cosby des temps modernes. Bon, en synthèse, disons, hein. C'est même pour ça que le titre de la série indique clairement son appartenance à l'oeuvre du bonhomme. Une fiction estampillée Tyler Perry, c'est une sorte de label rouge de la télévision afro-américaine, quoi. Et si je vous dis tout ça, c'est pas juste pour me vanter de quelques connaissances fraîchement acquises sur le sujet, mais bien pour vous prévenir : si vous faites une allergie aux sitcoms par les blacks, avec des blacks, pour les blacks, ça va être très compliqué d'aborder Meet the Browns l'esprit serein. Parce que dans la collection "caricature", ça se pose là, comme souvent avec les sitcoms du genre (si on peut parler de genre). Le personnage principal, Leroy Brown, est pas mal dans son genre, et ajoute à l'accent typique une voix de fausset à faire pâlir Farinelli.

MeettheBrowns___2
Parlons un peu de l'histoire, à présent. Meet the Browns propose un contexte au moins un peu original, pour une fois, dans le contexte de la plupart des sitcoms, même si on pourra arguer que quand on adapte à la télévision une histoire qu'on a déjà plus ou moins portée sur les planches et sur grand écran, l'originalité reste toute relative. Bref, dans Meet the Browns, notre Leroy Brown a hérité d'une vieille bicoque, qu'il retape afin d'ouvrir avec sa fille Cora une maison de retraite. Les deux personnages ont déjà été introduits au spectateur par le biais des oeuvres sus-mentionnées, et le pilote ne permet pas immédiatement de le savoir, mais en fait père et fille ont une histoire un peu compliquée, qui explique que leur relation soit l'objet de nombreux gags. En plus de cette cohabitation, il faut donc compter sur la gestion de la maison de retraite, et donc les employés, les retraités eux-mêmes, et les difficultés (comme par exemple la concurrence d'un autre foyer, la paperasse administrative, etc...). Bref pleins de ressorts qui permettent de relativement s'en sortir côté intrigues potentielles, ça change quand même un peu.

MeettheBrowns___3
Et là, sous vos applaudissements nourris, je demande que tout le monde se lève pour saluer l'arrivée de K Callan, oui, la K Callan de Loïs & Clark, les nouvelles aventures de Superman, plus pétillante que jamais, et surtout, bigrement relookée pour l'occasion. Assurant le quota blanc de la série (ce n'est que justice, quelque part), elle est l'un des personnages qui promettent le plus de fraîcheur et de drôlerie à la série. Si vous ne devez avoir qu'une seule raison de regarder Meet the Browns, ce sera celle-là. Son rôle d'actrice sur le retour, distinguée mais un peu raciste sur les bords, vivant complètement hors de la réalité, est vraiment génial. Alors d'accord, ce n'est qu'un rôle secondaire, mais ça suffit grandement à faire de ce pilote une série regardable là où je risquais à la base de devenir franchement maussade. En plus, côté look, ça se pose carrément là !

Bref une série honnête, sans plus mais de justesse, sauvée in extremis par quelques idées à peu près sympas mais qui n'auront que très peu de raisons de vous captiver sur le long terme si, comme moi, vous ne raffolez pas des sitcoms avec rires automatiques à intervalles réguliers, personnages trop caricaturaux pour être drôles, et dialogues exagérément grotesques. Voilà bien le genre de sitcoms dont on espère depuis une décennie qu'ils vont finir par disparaître, et en fait non, et en fait c'est pas si grave. Pour culture, c'est marrant à voir une fois, pour s'apercevoir que les codes du genre n'ont pas évolué d'un cil depuis le temps, et puis après on passe à autre chose avec la sensation du devoir accompli, et chacun vit sa vie. En l'occurrence, vous l'aurez compris, je ne vais pas guetter la seconde saison de Meet the Browns ce soir sur TBS, mais au moins, si on me pose la question, je saurai de quoi il retourne. Et du coup maintenant, vous aussi.
Et sinon, vous voulez être éduqués sur House of Payne aussi, ou...?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture... oh bah non quoi, laissez le temps à Eske de ficher ce que je lui ai déjà envoyé !!!
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26 mai 2009

[DL] Weeds

Il parait (je m'en vais vérifier ça de ce pas maintenant que je me suis trouvé des raisons de regarder la série) que le générique de Weeds est pour le moins... versatile. Bon. Bien. Je vous confirme ça bientôt bientôt, je suis en train de cagouler le second épisode, on verra bien. En attendant, voilà le premier.

Weeds_pilote
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

La musique, bon, bof, surtout la voix, mais hein, on est d'accord qu'on s'en fiche vu le contexte. Tiens, ça me fait penser : je suis la seule à trouver que la pub pour Canal Satellite est un beau repompage ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous fumez quoi pour avoir déjà oublié que je viens d'en parler ?) : la fiche Weeds de SeriesLive.

26 mai 2009

Vaut mieux (pé)tard que jamais

Mon premier tag sur cette série, c'est émouvant...
Jusque là, sur Weeds, j'avais été très sceptique. Le générique me plaisait bien, c'est sûr, mais ça ne fait pas tout, non plus.

Je me rappelle avoir regardé le pilote, ou du moins avoir essayé, il y a très longtemps de cela, probablement même dés qu'il a été disponible. Mais la première scène m'a semblé si rasoir, et la seconde manquait tant de finesse, que j'ai vite laissé tomber. Le contraste entre les deux était voulu, mais justement trop facile ; la situation semblait caricaturale et pas vraiment enthousiasmante. Bref j'ai décroché assez rapidement, et même si je ne considérais pas qu'il s'agissait d'une odieuse bouse (voir aussi : Gary Unmarried, East Bound and Down, The CW...), j'avais l'impression persistante que la série était très largement surestimée. J'avais beau en lire plein de choses (essentiellement des critiques généraliste, pas des reviews épisode par épisode, ça a peut-être eu son importance), j'avais complètement rayé cette série de ma liste des choses à surveiller.
En fait, à travers cette anecdote, je vous raconte aussi celle d'une autre hérésie, celle de n'avoir pas su apprécier Breaking Bad (mon premier tag sur cette série aussi, tiens). La crème de la crème téléphagique pense pourtant qu'il s'agit des meilleures séries du moment, je suis navrée, mais même en ayant été nourrie par des séries que je pense être de grande qualité (A la Maison Blanche, Oz...), je n'ai jamais pu m'y faire.

C'est probablement le fait d'avoir ramené hier chez moi Jonathan Rhys-Davies, ironiquement, qui m'a fait retenter le coup. J'avais sous les yeux, avec les DVD des deux premières saisons de The Tudors, une nouvelle preuve qu'il ne faut jamais dire jamais. Que peut-être, quelque part, dans le fond, il était éventuellement possible et envisageable que mes goûts aient changé en matière de téléphagie. Que certaines barrières soient tombées.
Avec la révélation que j'étais passée à côté de quelque chose pour Rome et The Tudors, est née la conviction que j'avais peut-être fait pareil avec d'autres séries ; pas des cas comme Friday Night Lights où, ayant testé tout le pilote, j'étais en droit de me dire que j'avais peut-être des raisons de réviser mon jugement, mais des cas où, ayant fait l'impasse sur tout ou (très grande) partie au moins du pilote, mon jugement expéditif, voire mes préjugés, m'avaient peut-être privée de quelque chose de très bien.

Forte de cette bonne résolution, j'ai donc regardé à nouveau Weeds, mais cette fois, lorsque j'ai poussé mon premier soupir de frustration, j'ai tenu bon, serré un peu les dents, et attendu. Sur les 31 minutes qu'a duré le pilote, mettons que les 5 premières étaient une sorte de torture douce masochiste, du style "ya pourtant la saison 2 de The Tudors qui m'attend, pourquoi je me fais du mal ?". La première scène avec les deux mioches de Nancy, dans la maison (6mn 45 à ma montre) a donné le coup d'envoi du revirement. J'ai commencé par être amusée, et c'était un bon début. Mais c'est à la 11e minute qu'enfin l'horizon s'est dégagé et que j'ai vraiment vu poindre de l'amusement. Une fois lancée, une fois ces premières minutes derrière moi, j'ai enfin apprécié. A partir de 16 minutes, j'étais en zone sécurisée et toutes mes défenses étaient tombées.

En fait, ce qu'il me fallait, ce n'était pas juste Nancy Botwin mais bien toute sa fine équipe, avec une dynamique particulièrement appréciable côté enfants, et surtout la conviction qu'elle n'était pas hypocrite, avec d'un côté le caricatural conseil de parents d'élèves, et d'autre part le deal d'herbe. Non, c'est une nana qui s'est vraiment affranchie des impératifs de son milieu, un électron libre, et ce n'est qu'une fois certaine de cela que j'ai vraiment commencé à me détendre. Tant qu'elle semblait jouer sur les deux tableaux, genre "je deale uniquement pour maintenir mon niveau de vie", je n'étais pas intéressée. Mais quand ça s'est décanté et que j'ai pu constater qu'elle avait un regard différent sur le mode de vie en banlieue BCBG, là j'ai vraiment accroché.

Une de mes séries préférées ? Peu de chances, faut rien exagérer. Une série à mes yeux réhabilitée dont je regarderai les épisodes en cas de vaches maigres ? Déjà plus.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Weeds de SeriesLive.

25 mai 2009

Size does matter

C'est très certainement en prenant en main plusieurs saisons d'une même série au même moment qu'on comprend le mieux pourquoi, des fois, quand même, le package, eh oui, ça compte.

Prenez... tiens, The Tudors. Au pif. Comment vous savez que j'ai visité une FNUC récemment ? N'en faisons pas toute une histoire, ça ne fera qu'un euro de moins dans la cagnotte Life...! En apparence, et dans les rayons savamment éclairés de la FNUC (ni trop de lumière ni pas assez, ce qu'il faut pour attirer le regard sans laisser paraitre les quelques défauts qui pourraient exister, bref, un attrape-couillon bien connu), les coffrets ont l'air assortis.

La tournure de phrase à son importance, car ils n'en ont bien que l'air.
Une fois qu'on les ramène chez soi, toute excitée, les retournant dans tous les sens dans le train, impatiente de pouvoir les insérer langoureusement dans le lecteur DVD (car qui peut douter que la téléphagie est une passion hautement érotique ?), on s'aperçoit que :
- une saison jouit d'un coffret dépliable, l'autre se contente de simples slims en plastique (et qui osera soutenir que le plaisir est le même avec du simple plastique ?)
- la charte graphique, notamment au dos du package, n'est pas du tout la même (pas la même police, pas le même style d'encadré, mise en page moins esthétique sur la saison 2...)
- ils ne font pas la même hauteur !!! C'est vrai que ça se joue à quelques millimètres, mais quand même, ça se voit ! Et c'est sans doute le plus agaçant.

Avant d'entamer la saison 2 directement sur le DVD sans passer par les préliminaires en cagoulage, j'ai donc un message personnel à faire passer à Sébastien LAPLANTE qui a signé son "oeuvre" : monsieur, la taille compte, et tout le reste aussi ! Pff, ces mecs, faut vraiment tout leur expliquer...

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