Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

ladytelephagy

18 septembre 2009

Résignés, on était tous les deux résignés...

Une série presque pas diffusée sur le hertzien français ? Aucune promo autour ? Pfff, aucune chance que les DVD se vendent bien.
Et pourtant : Brothers & Sisters, saison 2, 6e coffret de série le plus vendu par la FNUC.

Resignes

Un petit pas pour la téléphagie, une grande claque dans la gueule de TFHein. Comme quoi les spectateurs sont d'ores et déjà résignés, ils savent qu'il ne sert à rien de fonder des espoirs en l'intelligence des diffuseurs pour leur offrir leur série de façon décente, donc ils sont passés à autre chose ! Finalement l'industrie du DVD ne sera jamais vraiment en crise tant que les diffuseurs seront encore plus cons que les distributeurs...
Et quant à moi, j'ai pas le temps ce mois-ci, donc je l'ai commandé, et hop !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Brothers & Sisters de SeriesLive.

Publicité
18 septembre 2009

Why not regarder The Vampire Diaries

ReasonsWhyNot_VampireDiaries

Voici les les 10 raisons de ne pas regarder The Vampire Diaries :

1 - Parce qu'il y a des vampires
2 - Parce que Ian Somerhalder
3 - Parce que c'est diffusé sur la CW
4 - Parce qu'il y a des vampires
5 - Parce que les triangles amoureux, c'est cliché
6 - Parce qu'il y a des vampires
7 - Parce que vous opposez une saine résistance à la mode des vampires
8 - Parce qu'il y a des vampires
9 - Parce que déjà qu'on a du mal à échapper à la mode Twilight...
10 - Parce que le suicide n'est pas une solution
Libre à vous d'en ajouter, étant bien entendu qu'il n'y en a aucune à retirer.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Vampire Diaries de SeriesLive.

16 septembre 2009

Désir d'avenir

Je me souviens qu'il y a un an de ça, je vous vantais les mérites de Brothers & Sisters, découverte avec un peu de retard au motif que je raffole des familles dont on suit les évolutions sur plusieurs années. D'où mon régal à enchaîner première, puis seconde, puis troisième saison en quelques semaines. Il est vrai que j'ai interrompu le visionnage de la saison 3 (rappel des faits : avec l'hiver 2008-2009, j'ai pris ABC en grippe à cause de l'affaire Pushing Daisies) et je n'ai pas regardé de nouvel épisode depuis quelques mois maintenant, mais une autre série a ravivé mon intérêt sur le sujet, depuis, et je me suis dit que j'allais accorder quelques lignes de plus à ce phénomène.

La raison de mon intérêt pour les histoires de familles est probablement à chercher bien au-delà de ma seule téléphagie.
Mais une chose est sûre, ses manifestations aujourd'hui dépassent elles aussi très largement les quatre coins de mon écran de télévision. Par exemple lorsque je joue au Sims, l'un de mes modes de jeu favori est de créer d'immense arbres généalogiques, si possible s'entrecoupant avec d'autres immenses arbres généalogiques. Plus anciennement, quand ma soeur et moi étions petites, et que nous jouions à la poupée (on a été élevées comme des filles, que voulez-vous que je vous dise... mais ceci n'est presque pas un post sur le déterminisme), nous créions souvent une famille nombreuse, et tout l'enjeu était de savoir qui des filles (jouées par Skipper 1, Skipper 2, etc...) se marierait et aurait à son tour des enfants la première (d'autant que le nombre de Ken était limité). Adolescente, je lisais L'Esprit de Famille goulûment, attendant qu'une des soeurs ait des enfants, créant ainsi des ramifications avec la famille de protagonistes masculins encore inconnus 1 tome plus tôt (Janine Boissard m'ayant offert ce que Louisa May Alcott m'avait refusé). Bref, voir une famille se développer sur plusieurs générations, ça me fascine. Plus il y a de pièces rapportées, plus j'exulte.

On comprendra mieux comment j'ai réussi à accomplir le tour de force de regarder plusieurs saisons de 7 à la Maison (la gamme d'âge des enfants Camden permettant une sensation de renouvellement des générations et pièces rapportées quasi infinie), et comme Brothers & Sisters a capturé mon cœur, donc (avec d'autant plus de force que les intrigues sont largement meilleures).

Sauf que le weekend dernier, en finissant l'ultime épisode d'un dorama japonais, j'ai réalisé que cette passion pour les arbres généalogiques à rallonge avait sans doute contaminer ma façon de regarder des séries où une famille est au centre des attentions scénaristiques (vous avez jusqu'à la fin du paragraphe pour trouver de laquelle je parle ; elle a déjà eu droit à un post sur ce blog ces dernières semaines). C'est d'ailleurs fou comme un bon dorama remet bien les choses en places après des années de formatage occidental.

Oishii Gohan sacrifie à un certain nombre de passages obligés, c'est sûr. Si vous vous souvenez bien, je n'ai jamais crié au génie, après tout. Mais la série développe des personnages si attachants que le spectateur occidental (c'est moi, ça) ne peut s'empêcher de commencer à former des projets d'avenir. D'ailleurs, le scénario nous y encourage une fois ou deux en lançant quelques hameçons habiles. Mais le fait est qu'à l'avant-dernier épisode, il devient clair qu'Oishii Gohan prépare ses adieux. Voir à pas oublier qu'il s'agit d'un dorama ici ! Huit épisodes et puis s'en vont, et pas de Piemaker en vue pour une petite résurrection des familles.

Si dans le cas d'autres intrigues, je peux sans problème accepter cette particularité locale, sous l'angle de cette famille adorable, c'est plus difficile d'admettre que la série n'aura jamais qu'une durée de vie limitée.
Oishii Gohan a en plus le charmant vice d'employer des flashbacks et des outils de datation (musicaux notamment) pour créer rapidement à la famille Kasugai un passé vieux de 10, 15, 20 ou même 25 ans. De sorte qu'on a l'impression (bien-sûr erronée) d'avoir déjà passé beaucoup de temps avec cette famille.

Pour autant, une série familiale n'est pas obligée d'être une saga à rallonge. Oishii Gohan, dans son format 8 x 45 mn, a eu le temps de beaucoup dire sur la famille Kasugai, et sur la famille tout court. Le twist de l'épisode final est à cet égard très parlant (et je me suis laissée avoir comme un bleu, je le reconnais). Je suis ressortie de l'expérience de ce final, outre la larme à l'œil (mais je l'ai dit, j'ai été élevée comme une fille), assez transformée. Comme si certaines œillères avaient disparu.
Bien des auteurs occidentaux, finalement, gagneraient à apprendre du nombre de singularités que le dorama peut avoir. Pour bien décrire la vie d'une famille sur le long terme, nul besoin de jouir soi-même de temps.

Certes, en raison de mes habitudes et préférences, j'ai ressenti un certaine frustration à abandonner Tae, Kaede et les autres. Mais j'ai aussi l'impression d'avoir appris quelque chose.

Passez un mois sous le signe de la fiction japonaise, et remplacez avantageusement n'importe quelle cure détox...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Oishii Gohan de SeriesLive.

12 septembre 2009

No-stalgie

Je me souviens assez bien ce que j'ai pensé du pilote de 90210 : j'y cherchais des références. Mais des références faciles à saisir parce que je n'avais pas suivi la série originale. En tous cas je m'attendais à ce qu'on joue uniquement avec ma mémoire. C'est un peu la même chose qui s'est passée devant Melrose Place, suivie des mêmes causes et des mêmes effets d'ailleurs.

Parce que si ces dernières années de télévision nous ont appris quelque chose, c'est que le revival est obligé de tirer sur la corde nostalgique et sentimentale du spectateur, là où le remake n'y est pas forcé (étant doté d'une plus grande liberté), mais quand même bien enclin. Bref en ce moment, la télévision joue sur nos souvenirs de téléphages, et tout le pari, c'est que nos souvenirs soient assez frais, précis et affectueux pour que le revival soit regardé autant que la série d'origine, et qu'un attachement vieux d'une, deux ou trois décennies rende le spectateur suffisamment patient pour excuser les balbutiements du début, et prenne le temps de s'attacher aux nouveaux personnages quand même.

C'est un sacré challenge parce que la majorité des spectateurs ne sont pas des téléphages, leur mémoire est moins remplie de souvenirs télévisuels qu'un amoureux des séries (logique mais bon à rappeler), et qu'en général le spectateur lambda aime aussi vite qu'il oublie. En ce qui me concerne, je n'étais qu'une apprentie téléphage lorsqu'étaient diffusées Beverly Hills et Melrose Place. Je me rappelle qu'au collège tout le monde adorait Brendon et Brenda, et moi je n'en avais rien à cirer, pour moitié parce que je ne pouvais pas regarder, et pour moitié parce que les rares fois où j'avais vu des épisodes, j'avais trouvé ça extrêmement indigent.

Et c'est du coup assez improbable que je m'attache aux revivals, que je leur donne une chance. Parce que moins que les autres encore, je n'ai une base d'affection pour la série dont le revival pourrait tirer partie.
Alors j'ai regardé le pilote, et ça a un peu glissé sur moi, je dois dire.

En dehors du jeu pathétiquement affligeant d'Ashlee Simpson, du couple cul-cul qui veut se marier, et du grain de beauté de l'étudiante en médecine, je n'ai en fait pas remarqué grand'chose qui sorte de l'ordinaire. D'ailleurs les personnages ne faisaient aucun mystère de leur manque de profondeur, comme avec fierté, puisqu'en quelques minutes tout le monde a déjà dévoilé sa part d'ombre et donné une idée de ses petits secrets, il ne reste rien à découvrir ou si peu. Tout réside dans les histoires de cœur, de cul, d'argent et d'alcool qui vont se mêler et s'entremêler jusqu'à ce que mort du cerveau s'en suive.

Mes reproches à Melrose Place, dans le fond, ne lui sont pas propres. C'est au contraire assez habituel que j'aie l'impression qu'on m'évide la matière grise avec une cuiller parisienne. Ce n'est pas propre à la série, ni à son ancêtre, ni au genre du revival CWien. Et en fait, j'ai même moins de reproches à adresser à Melrose Place que je n'en avais envers l'imbu de lui-même pilote de 90210.
Mais je ne suis clairement pas le bon public, il faut juste l'admettre.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Melrose Place 2.0 de SeriesLive.

11 septembre 2009

[DL] Densha Otoko

Ça fait quelques jours que je regarde un épisode de Densha Otoko par-ci par-là, et ce que j'apprécie le plus, c'est sans doute le générique. Bon peut-être pas "le plus". Mais c'est ce qu'on peut appeler un générique original, et c'est rien de le dire. Pour ceux qui ont échappé à la popularité de ce show (ce qui jusque là m'avait plutôt incitée à m'en tenir à l'écart, d'ailleurs), c'est l'histoire d'une sorte de nolife, 24 ans toujours puceau, obsédé de l'anime, complètement otaku pour ceux à qui ça parle, qui rencontre la fille de ses rêves, belle, douce, délicate... et qui parvient à ne pas se faire jeter comme une merde par elle lors de leur première rencontre. C'est un peu le fantasme de tous les cas de son espèce, mais bon.

Et donc ce générique, au lieu de nous présenter les personnages en bon petit générique pépère... bah en fait c'est le générique de l'anime dont le héros est superfan. Sauf que, comme dans l'esprit de n'importe quel otaku, la réalité et la fiction se mêlent, et on retrouve donc un univers également peuplé de trains, puisque Densha Otoko ("le type du train") voit le lancement de son intrigue dans un train. Gloire aux carottes, et surtout au chou !!!

DenshaOtoko
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

A cela s'ajoute un excellent choix musical, à cent lieues des coutumes du genre (aussi bien en matière de dorama que de comédies romantiques en général, bien qu'il soit évident devant l'épisode que Densha Otoko a fait son possible pour ne pas être une comédie romantique comme les autres de toutes façons), à la fois retro et futuriste dans ce contexte, une vraie merveille.
Alors bon, je vous ai laissé les quelques secondes du pré-générique du coup, pour avoir l'intro... Car oui, le pilote commence plus ou moins avec nos deux protagonistes (la belle et la bête, autant le dire) qui regardent le même feu d'artifices. Cheesy ? Si peu ! Mais Densha Otoko jongle justement entre un tempérament bien à lui (le ton, le montage, l'écriture... cette plus qu'intelligente façon de retranscrire les rapports d'une communauté sur internet ) et le chamallow le plus total.

Je comprends que tout le monde me l'ait recommandé, même si parfois je m'impatiente un peu devant les tours et détours de l'intrigue, parce qu'effectivement c'est une bonne surprise qui sait jouer avec les clichés sans s'avachir dedans.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Densha Otoko de SeriesLive.

Publicité
5 septembre 2009

D'une tour à une autre

Prévisions : 1 pilote de 57mn = 57mn où je suis injoignable.
Réalité : le pilote de Tokyo Tower de 57mn = 72mn où je suis injoignable.
Mais ça s'explique très facilement, vous allez voir.

Tokyo Tower est l'adaptation de l'autobiographie de Lily Franky, et oui, je sais, ça ne vous dis rien, alors disons pour simplifier qu'il s'agit d'un comédien japonais, de son vrai nom Masaya Nakagawa. Ça ne vous parle pas tellement plus mais faut pas que ça m'empêche de continuer. Et en dépit de l'anonymat à vos yeux de Lily Franky, il s'avère que cette autobiographie a ému les foules au point que l'histoire soit adaptée en téléfilm, en série puis en film, on ne s'en lasse pas apparemment.
Du coup à un moment, quand on prétend regarder des fictions japonaises, il faut bien regarder celles qui ont soulevé un tel engouement, aussi, bien que l'histoire m'inspire peu, je m'y suis finalement mise.

Parce que l'histoire de Tokyo Tower, c'est un type qui a grandi à la campagne et qui part poursuivre ses études à Tokyo. Je veux pas faire mon Droopy, mais l'enthousiasme du spectateur à la lecture d'un tel pitch est forcément modéré.

Pourtant, la surprise vient du traitement. En alternant les (longs) flashbacks et les sursauts dans le présent (un présent qui se situe en 1989 quand Masaya, qui n'est pas encore Lily Franky, quitte le nid familial), Tokyo Tower remplit largement sa mission. Le portrait de ce jeune garçon, qui ressemble un peu à tous les jeunes garçons, et de sa mère, qui ressemble un peu à toutes les mères, est très fin et réussi.

Plusieurs années plus tôt, Masaya s'installait avec sa mère dans la ville natale de celle-ci, après qu'elle ait divorcé du père, un alcoolique notoire qui ne se préoccupe quasiment pas de lui. Alors petit garçon, il était timide, collé à elle en permanence, craintif et peu sociable. Aujourd'hui devenu lycéen, il ne supporte plus l'empressement de sa mère à lui donner des conseils, lui poser des questions, s'occuper de lui... Il rêve de prendre le large, de respirer.
On se reconnaît tous, quel qu'ait été le parcours, dans cet adolescent qui n'est pas certain de savoir ce qu'il veut, mais qui le veut, ça c'est sûr, sans sa mère. Mais qui en même temps, se rend bien compte de ce que sa mère fait pour lui : les deux emplois qu'elle occupe pour le nourrir, le mal qu'elle se donne pour l'aider à être à l'aise dans la vie, les multiples attentions dont elle l'entoure.
Quand plus tard dans le pilote, finalement, Masaya se résout à poser sa candidature pour une école d'art à Tokyo, avec patience et tendresse, et bien qu'on sente que ça lui brise le coeur, sa mère va l'encourager, le soutenir, puis le féliciter lorsqu'il réussit l'examen de passage.

Finalement mère et fils ont toujours une relation fusionnelle, même si Masaya voudrait s'en défaire, on sent bien que sa véhémence n'en est que l'indice le plus récent. Et la fin du pilote est à ce titre révélatrice.

Quand on regarde Tokyo Tower, on est submergé par une vague de simplicité et de tendresse dont on a peine à imaginer qu'elle soit si forte en moins d'une heure d'attachement avec une série. La réalisation est sans fioriture, m'ais d'une grande justesse. On aurait envie de se dire que la mère de Masaya réagit comme toutes les mères. L'espace d'un instant, on se rappelle des vagues similitudes entre elle et votre propre mère. On a envie de croire qu'on connait si bien ce genre de relation, qu'on est passé par là.
L'espace d'un instant, j'ai laissé de côté tous les mauvais souvenirs, et je me suis juste dit qu'il y avait quelque chose que je devais impérativement faire. J'ai essayé mes larmes et...

Prévisions : 1 pilote de 57mn = 57mn où je suis injoignable.
Réalité : le pilote de Tokyo Tower de 57mn = 72mn où je suis injoignable. Coup de téléphone à ma maman inclus.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Tokyo Tower de SeriesLive.

4 septembre 2009

HOME MADE Kazoku

Ah, la famille ! On y revient toujours. Dans le fond c'est forcément là que ça a commencé.
D'ailleurs, c'est vrai : la fiction japonaise, c'est quasiment par les comédies familiales que ça a commencé. Le genre home dorama a été lancé avant bien d'autres, dés les débuts de la télévision nippone, avec une particularité qu'on appelle le kitchen sink, c'est-à-dire que tout se passe dans la cuisine (à l'époque c'était techniquement plus pratique d'avoir un seul décor, et ça permettait des histoires entre belle-mère et bru qui tentent de cohabiter, les histoires de belle-doche c'est universel !). Les Japonais, qui décidément ont tant en commun avec nos amis iliens les Britanniques qui en avaient fait leur marotte télévisuelle aussi, ont lancé ce type de dorama avant même les histoires d'amour et autres triangles impossibles, dans les années 50, en même temps que les séries d'enquêtes (les deux étant au tout début filmés en direct).
C'était le paragraphe à peu près instructif du jour.

Donc, fort d'une longue tradition de home dorama, le Japon se doit d'en créer encore de temps à autres, histoire de ne pas perdre la main, et c'est toujours ça que ces saloperies d'adolescents n'auront pas. Aujourd'hui le genre est largement moins en vogue, ou alors on le transforme pour le mettre au goût du jour, genre Oniyome Nikki, et les home dorama typiques ont quasiment tous disparu.
Tous ? Non ! Car la chaîne TV Asahi résiste... en même temps c'est vrai que c'est la même chaîne qui a plus ou moins abandonné l'idée de s'adresser à une clientèle qui ne sait pas servir de Fixodent. M'enfin quand même.

Alors laissez-moi vous présenter Oishii Gohan (délicieux riz/délicieux repas), une série que pour tout vous dire, j'ai regardée parce que je le pouvais, sans lire une seule ligne à son sujet. J'ai vu le nombre de cagoules actives, j'ai foncé, des fois c'est aussi simple que ça, et on a vu récemment que ça me faisait de bonnes comme de mauvaises surprises. Aujourd'hui, c'est une bonne surprise, c'est indiscutable.

Il s'agit de l'histoire d'une famille qui, 15 ans après une brouille qui les a séparés (et dont on ne nous dit pas l'objet), se retrouve à cohabiter à nouveau dans la même maison. Le personnage-phare en est le patriarche, un homme dur et pas très avenant qui tient un magasin de riz dans une ville assez traditionnelle et conservatrice, et qui y travaille seul avec son employé dévoué, la maison étant par ailleurs entièrement vide. Mais lorsque pépé commence à avoir des ennuis de santé, l'employé Gorou va demander au fils de la famille, Shinpei, un écrivain tokyoite entre deux emplois dirons-nous, de bien vouloir tenir le magasin pendant que le vieux est à l'hôpital. Sauf que d'une part, pépé n'est pas au courant, et d'autre part, le fiston jure que dés que son père est sur pied, il retourne à Tokyo sans même le voir.
N'importe qui à ce stade aura deviné que ça ne va pas tout-à-fait se passer comme ça.
Mais tout cela est vu avec le regard de la femme de Shinpei, Tae, qui n'a jamais su pourquoi la famille s'était disloquée 15 ans en arrière et qui essaye de rabibocher père et fils, ce qui donne beaucoup de fraîcheur à cette comédie familiale.

Deux choses.
D'abord, il faut avouer que Tae est adorable. Elle donne l'impression de vrombir dans tous les sens avec bonne humeur. On sent déjà dés sa première scène que sa relation à son fils (le petit Shouta) est pleine de complicité et de tendresse, mais de toutes façons on verra ensuite qu'elle est toujours agréable à vivre (sauf quand elle cuisine où là, c'est un bourreau qui s'ignore), qu'elle est pleine de vie, et franchement, un personnage si positif, c'est un bonheur.
Ensuite, ce qui est vraiment génial, c'est que si chacun a fait sa vie de son côté, la génération de Shinpei est pétillante à voir interagir : il y a la fille aînée, Madoka, qui a la langue bien pendue, Shinpei donc, l'auteur au chômage ("j'avais trouvé une super idée mais c'est quelqu'un d'autre qui écrit le livre"), et enfin Kaede, la frangine gothique. On sent que même si leurs rapports sont distendus, en tous cas ils ne se sont pas perdus de vue. Lorsqu'ils réinvestissent la maison familiale pendant que leur père est à l'hôpital, on s'amuse de les voir tous ensemble, à la fois en train de ressortir quelques vieux souvenirs comme s'ils essayaient de se raccrocher à quelque chose qui n'est plus, et en même temps prendre du plaisir à passer du temps ensemble sans se soucier de rien. Il y avait pendant la scène du déjeuner dans la maison (un déjeuner improvisé) une atmosphère vivante qui donnait l'impression qu'on avait atterri au milieu d'une vraie famille.
Et enfin, la petite famille évolue dans une maison splendide (un jour je vais finir par ouvrir un album pour les captures des logements les plus chouette, ça vous tenterait ?), et ils passent leur temps à parler de vieilles chansons des années 70 et de nourriture (quand ce n'est pas l'avaler tout court). En même temps, quand on vend du riz, c'est normal quelque part, mais vraiment, ça m'a donné envie, tout ça.

Bon d'accord, ça fait trois. Mais de vous à moi, quand une série s'appelle Oishii Gohan (avec une ambiguïté sur le sens du mot gohan puisqu'il veut aussi bien dire riz que repas ; culturellement ça a du sens, je ne vous fais pas un dessin), il va nécessairement y être question de riz et de bouffe. Et là, comment vous dire ? J'étais assise face à l'écran et mon chat, assis à mes pieds, jouait avec ma langue.
Hm ? Quoi ? Non, vraiment ? Bon, d'accord, puisque vous insistez, je vous fais des captures.

OishiiGohan_1

OishiiGohan_2

OishiiGohan_3

OishiiGohan_4

OishiiGohan_5

OishiiGohan_6

Faaaaaaaim.

Bon, donc voilà, Oishii Gohan, c'est l'essence-même des repas de famille, des rires, des disputes, des vieux dossiers, et de la bouffe. J'ai regardé ce pilote en ayant l'impression d'assister à un Brothers & Sisters, mais en moins pété de thunes, quelque part, plus humble. Les comparaisons avec la série américaine ne s'arrêtent d'ailleurs pas là, mais je vais pas tout vous spoiler non plus.

Sans compter un truc qui me plaît énormément, c'est qu'à chaque épisode, on nous ressort une vieille chanson que la famille écoutait quand tout allait bien, et alors croyez-moi, ces chansons japonaises qui ont entre une et deux décennies, c'est du bonheur en barres. Je sais qu'on n'est pas nombreux en Occident à en raffoler, mais personnellement j'adore ça, et même moi qui n'en écoutait pas il y a 20 ans (même pas il y a 5 !), ça me rend toute joyeuse et nostalgique de voir ça, surtout que la famille déconne en écoutant les vieux vinyles, et que ça participe énormément à l'ambiance de la maisonnée.

D'ailleurs le titre de chaque épisode de la série fait référence à un plat familial et une chanson rétro, ça vous donne tout de suite le ton.

Donc maintenant que je vous ai fait pareille présentation, où je vous ai pour ainsi dire vendu un autre Lunch no Joou à découvrir, quand même, écoutez, c'est bien simple, si ce post-là, il ne vous met pas l'eau à la bouche, alors je rends mon tablier et je me mets à reviewer un par un tous les épisodes de The Beautiful Life cette saison.
Soyez chics, les gars, me laissez pas tomber sur ce coup.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Oishii Gohan de SeriesLive.

3 septembre 2009

Profit à la japonaise

Ce que j'aime, quand j'ai une période de boulimie comme celle que j'expérimente en ce moment, c'est que dans le flot quasi-continu de nouveautés qui m'arrivent chaque jour, il y a des surprises qui sortent du lot comme ça, sans que j'aie rien demandé. Moi, j'ai juste pioché un peu au hasard, et les merveilles surgissent sans prévenir, c'est merveilleux d'être téléphage.
Par exemple je cagoule le pilote de Koishite Akuma et... brrr, non, mauvais exemple. Je reprends : je cagoule le pilote de Zeni Geba, le genre de titre qui même à moi ne parle pas du tout, et je tente, et une heure plus tard, je suis sur le c*l.
Oui, la téléphagie, c'est magique comme ça. En une heure, vous pouvez avoir le coup de foudre.

Pourtant pendant les 10 premières minutes, j'étais assez circonspecte. Pas déçue, car l'ambiance sombre et désolante m'avait déjà conquise, mais en tous cas je me demandais sérieusement ce que je faisais là. Il faut dire qu'en-dehors d'un ouvrier muet et l'impression d'assister à un Germinal asiatique, il n'y avait pas grand'chose à voir ni à penser des débuts du pilote. Le scénario fait preuve du même mutisme que Futarou, le personnage principal, et on ne comprend pas très bien où on a atterri.

On commence mieux à cerner les choses lorsque les flashbacks commencent, prenant largement plus de sens que les scènes du présent. Et plus le contexte prend du sens, plus le sang se glace. On comprend que ce petit ouvrier, il a l'air renfermé, mais en réalité il est bien pire : il est complètement cassé.

En apparence complètement larmoyante, le pilote devient vite une histoire d'horreur moderne.
Futarou a grandi dans une maison où il n'y avait pas d'argent (ou plutôt le peu qu'il y avait était bu par son père), et c'est cette absence d'argent qui fait de lui un oprhelin de mère par la suite. Mais plutôt que nous la jouer Dickens plein de pathos, genre Innocent Love, Zeni Geba est une histoire de haine, de revanche et de rage. Futarou ne va pas faire de son mieux pour être heureux malgré tout et avec le sourire, non c'est pas le genre de la maison ; il va devenir un animal assoiffé d'argent. Il ne veut pas vivre dans le luxe, il veut juste avoir de l'argent. Il est prêt à tout pour ça, même à tuer... et plus l'épisode avance plus on voit à quel point.

Il est possible que Zeni Geba m'ait fait hurler d'horreur parce que je suis, comme beaucoup d'entre nous, terrifiée à l'idée d'être pauvre. Parce que quand on a vécu avec quelques euros (pas quelques dizaines d'euros) par mois, on connaît cette angoisse, elle s'inscrit dans la chair. Je ne pouvais même pas vraiment reprocher à Futarou d'être un tel monstre. Mais c'est aussi en cela que l'histoire est terrifiante. Quand j'ai découvert Profit, il y a de ça 8 ans environ, je me trouvais avec effroi quelques points communs avec Jim (mais je ne couche pas avec ma belle-mère... d'un autre côté mes parents n'ayant pas encore divorcé, il est vrai que je n'ai pas encore de belle-mère), et j'ai un peu ressenti la même attirance familière avec Futarou, à mon grand désespoir.

Je pense que la comparaison avec Profit, à ce stade, n'est pas galvaudée. Si vous étiez téléphage dans les années 90, ou si vous vous êtes montré curieux depuis, vous verrez que les deux séries présentent des similarités assez incroyables, sans pourtant que l'une soit la redite de l'autre. Jim Profit veut contrôler Grace & Gracen pour prendre une revanche sur sa vie de misère, lorsqu'il vivait dans un carton estampillé de leur logo, et Futarou veut avoir sa place dans l'entreprise Mikuni, parce que c'est symboliquement cette famille qui l'a rendu à la fois heureux et malheureux jadis.

L'histoire d'un homme profondément atteint par son passé et l'histoire d'une entreprise florissante se mélangent, et on ne peut pas vraiment en vouloir à l'homme de chercher à prendre le contrôle de l'entreprise dans ces conditions. Moi en tous cas je ne peux pas. Je ne peux pas me dire que la fin ne justifie pas les moyens. Et c'est une expérience d'autant plus horrible que de regarder ce pilote en se disant que oui, si les circonstances étaient les mêmes, je ne serais pas un meilleur être humain. Est-ce que j'aurais le choix ? Je ne suis pas sûre que Futarou ait le choix. Il a développé une névrose due à l'accumulation de chocs psychologiques dans son enfance, je ne vois pas comment il pourrait croire, comme la plupart des personnages japonais, que tout va s'arranger si on travaille dur et qu'on fait contre mauvaise fortune bon coeur. Je préfère un Futarou irrationnel à tous les menteurs des autres séries où on surmonte l'adversité avec des risettes. Même si ça fait mal de penser une chose pareille...

Et pour ceux qui manquent cruellement, si cruellement de culture : la fiche Zeni Geba de SeriesLive.

2 septembre 2009

CBS n'a qu'à bien se tenir

L'autre jour, je vous parlais de BOSS dont il ne fait aucun doute qu'elle pioche des idées dans la réalisation des fictions policières américaines du moment. Aujourd'hui je vais vous parler d'une autre série policière japonaise, mais alors elle, c'est pas de la pioche, c'est un emprunt sur 10 ans avec un énorme taux d'intérêt. Je vais vous poster le générique plus tard pour vous donner une idée de l'ampleur des "dégâts", mais avant toute chose, je vais quand même un peu rétablir la justice : j'aime Grissom, mais il est loin d'être aussi fun que Tsukumo, le personnage principal de MR. BRAIN.

D'ailleurs il y a pas mal de choses très japonaises dans MR. BRAIN, une preuve de plus que lorsqu'on donne quelque chose d'occidental à une production nippone, elle le mâche consciencieusement avant de le recracher à sa sauce ; c'est aussi pour ça que j'aime les Japonais, ils arrivent à faire les mélanges que la fiction française ne parvient pas à faire, et trouvent un équilibre entre exception culturelle et mimétisme, ils sont magiques ces Japonais, ils n'inventent rien, mais ils parviennent à tout traduire dans leur culture, quelle leçon formidable.

Bref, MR. BRAIN, c'est drôle. Un drôle beaucoup plus mis en avant que dans BOSS d'ailleurs, dont je vantais l'humour subtil dans le post évoqué plus haut, grâce à des petites scènes complètement décalées comme celles-ci :

MRBRAIN_romantic
La scène d'intro, ou comment tout a commencé comme une comédie romantique, mais non.
(cliquer pour cagouler)

MRBRAIN_lol
J'ai explosé de rire en voyant ça... et après je me suis sentie moins bête. Tout bénef !
(faudra regarder l'épisode pour la voir, celle-là)

Imaginez ça au milieu d'un épisode des Experts, franchement... Je suis pas sûre que même le clownesque NCIS oserait.

Mais MR. BRAIN n'est pas une comédie, au contraire : son heure et demie de pilote (ouais, quand même) laisse bien comprendre qu'on est dans la série policière avec tout le package : enquête, analyses scientifiques, et tentatives de confondre le suspect. Mais son personnage est largement plus loufoque (on va y revenir) et son univers pseudo-scientifique est largement moins terre-à-terre que celui des Experts, toujours mornes comme c'est pas possible, et faisant semblant de vivre dans un univers réaliste ("ah, mon analyse ADN est prête en 2h, super, je vais pouvoir rentrer border ma fille"). Dans cette série, on en rajoute dans le high tech, on colle des scientifiques dans tous les sens, etc...

Quant au personnage principal, interprété par un pilier de la fiction japonaise, j'ai nommé Takuya Kimura (hiii, je ne suis plus vierge, j'ai enfin regardé ma première fiction avec Kimutaku !), il est largement plus haut en couleurs que l'ensemble des personnages de la franchise des Experts qui se réuniraient sous une palette de filtres.
Imaginez le truc : il y a 5 ans, il était host (= gigolo qui couche pas) et il a eu un accident et a subi des dommages au cerveau. Sauf qu'au lieu d'en clamser ou de devenir un légume, en fait il s'est mis à utiliser une autre partie de son cerveau, et c'est de là qu'est née sa fascination pour le cerveau humain, dont il a fait sa spécialité, spécialité dans laquelle il est devenu expert. V'suivez ? Il a entièrement changé de personnalité, n'aime plus rien de ce qu'il aimait avant, et il a perdu l'aptitude à réagir de façon "socialement correcte", mais à part ça c'est un génie, quoi.

Contrairement à des Monk et compagnie, cette différence ne fait pas qu'il "est bien atteint mais quand même doué", juste qu'il est doué et pas facile à supporter pour tout le monde, parce qu'il pense "out of the box". C'est assez cool d'avoir un personnage comme ça, finalement assez libéré, sans qu'on cherche à lui inventer une faille quelconque qui le rendrait pitoyable. Non, il est juste différent, pas spécialement attendrissant comme une pauvre chose, un loser patenté, un geek asocial... il est juste différent et ça fonctionne à fond. Ça explique aussi les réactions qu'il suscite, soit fascination, soit extrême irritation. En cela son personnage, bien que finalement assez peu approfondi au cours de l'épisode (seulement l'intro et l'outro de l'épisode lui sont dédiées), est parfaitement bien décrit par les multiples petites bizarreries qu'il fait et qui rendent les autres absolument fous.

Pour ce qui est de l'aspect policier, qui comme vous l'imaginez n'est vraiment pas ce qui m'a captivée, l'enquête, bien qu'un tantinet longuette, était plutôt bien pensée. Ce qui est d'ailleurs assez amusant c'est que notre Tsukumo travaille dans un grand laboratoire de police, avec un service pour chaque chose (ADN ici, analyse d'images là, empreintes par là), et que tout ce petit monde a plein d'ordinateurs et de fioles et de trucs incroyables, et que Tsukumo, eh bien il travaille avec juste son cerveau (et une jolie table tactile pour éduquer ceux qui viennent le voir dans son bureau). Tout en jouant à fond la carte du high tech, MR. BRAIN a donc une particularité incroyable, celle de ne pas se reposer sur l'étude des preuves matérielles, et ce mélange fait un bien fou quand on est en overdose d'experts en tous genres.

MR. BRAIN a donc le talent de mélanger des éléments propres aux séries policières qui fonctionnent aux USA (et qui s'exportent bien dans les autres pays) et une solide dose d'anticonformisme pour rester divertissant sans avoir un sérieux goût de redite. Le bémol, c'est que l'enquête du pilote, en plus de trainer en longueur comme je l'ai dit, n'est pas très originale, et que pour bien faire il aurait fallu innover aussi dans cette direction. Mais si vous cherchez une alternative aux Experts Vegas, Experts Miami, Experts New York... bah tentez les Experts Tokyo, on se fend bien la poire et ça change du pain quotidien.
Personnellement, si je devais recommander une série japonaise de cette année à quelqu'un qui jusqu'alors ne carburait qu'à l'import US, je recommanderais MR. BRAIN, l'immersion est facile et c'est suffisamment hybride pour plaire même à des néophytes en matière de dorama.

Allez, si j'ai un peu piqué votre curiosité, montrez-le en commentaire, et ce soir vous aurez gagné le générique.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche MR. BRAIN de SeriesLive.

1 septembre 2009

[DL] Buzzer Beat

Buzzer Beat, c'est tout ce que j'aime. Pas. Du sport, des triangles amoureux à perte de vue... euh, et rien d'autre. Les dorama japonais se distinguent rarement par leurs dialogues, mais quand le scénario aussi est aussi pauvre, on touche vraisemblablement le fond.

BuzzerBeat
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Il y a bien une petite scène où quatre des membres de l'équipe de basket se mettent torse nu et comparent leurs pectoraux (ah, tiens, mais où est passé Nakayomi ? il était là à l'instant...) et quelques rebonds de ballon, mais on ne peut même pas dire que le générique soit représentatif du pilote, pour le moins. C'est largement moins bourré d'action qu'on ne veut vous le faire croire, et ça tourne essentiellement autour des amourettes des uns et des autres.

Alors il y a des moments où il y a un semblant de fond, où on nous parle vaguement de l'univers du sport professionnel (si tu n'as pas de bons résultats on te paye moins, attention parfois on embauche des joueurs qui jouent mieux que toi), ou de l'univers de la musique (j'avais un récital mais j'ai explosé une corde de mon violon, il faut s'entrainer souvent pour réussir à faire de la musique en professionnel), mais franchement, tout ce qui est raconté par ce biais nous a été dit déjà tant de fois et la conclusion est si banale (bah du coup on va faire de notre mieux... sans rire, vous avez déjà vu une série japonaise où on ne dit pas qu'on va faire de notre mieux ?!), qu'il n'y a rien à se mettre sous la dent par ce biais.
Donc si vous n'avez pas le temps et/ou l'envie de découvrir Buzzer Beat, je vous pardonne largement, moi-même si c'était à refaire...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Buzzer Beat de SeriesLive.

Publicité
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité