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ladytelephagy
8 mars 2007

MST

Depuis maintenant deux semaines, mon homme (car c'est encore de lui qu'il s'agit) ne jure que par Sex & the City. Ca fait pourtant depuis plusieurs mois que nous suivons les rediffusions de M6 le vendredi soir, mais lorsque je lui ai annoncé que nous venions d'entamer la dernière saison, les choses ont soudain changé. Depuis lors, c'est avec une gloutonnerie assez spectaculaire que nous finissons les DVD de la saison 6 (c'est Scrubs qui va en pâtir, mais, quoi, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs...), à raison de deux à trois épisodes par jour. Il est tout de même bon de préciser que j'ai en ma possession l'intégralité de la série, et qu'il le sait, mais que nous n'avons commencé à prendre de l'avance sur la rediffusion télé qu'au moment de l'ultime saison... Intéressant, non ? Nous sommes à présent sur le point de regarder les deux derniers épisodes : Une américaine à Paris...

Depuis qu'il sait que la série va finir, il cherche à deviner la fin. D'abord je trouve le concept intéressant : parce que la série va finir, les histoires le devraient aussi ? Comme s'il était logique que la vie des personnages d'une série finisse avec la série en question... Bon bien-sûr, il y a des personnages qui meurent dans les series finale de plusieurs shows, c'est une figure de style récurrente et bien utile, mais pourquoi penser, dans le contexte de Sex & the City, que les personnages auront épuisé leur quota d'expériences au terme de la dernière saison ? Un peu réducteur, non ? Des femmes qui ont passé 6 saisons à butiner, se questionner, tenter de concilier plusieurs aspects de leur vie de femmes... vont prendre une orientation nette et définitive en fin de série ? Et là je ne peux m'empêcher, à la Carrie Bradshaw, de me demander "sommes-nous formatés pour espérer que toutes les histoires doivent finir comme les contes de fées ?" (là-dessus il serait logique que je lève les yeux, et prenne un air dubitatif tout en me mordant la lèvre inférieure, pour rester dans l'ambiance).

Mais, donc, du coup, il cherche à deviner par avance comment tout cela va se finir. Le terme est important parce qu'il revient sans cesse dans ses prédictions. Et pour moi qui ai vu la série intégralement plusieurs fois (et la 6e saison plus que les autres encore car c'est ma préférée), c'est une source d'amusement inédite à l'approche d'une fin de série.

- Pour Carrie, les diagnostics sont les plus changeants : un jour elle doit finir avec Big, le lendemain elle finit seule mais reste amie avec Big, ensuite il avait décrété qu'elle se remettrait avec Berger (cette théorie n'a duré que quelques minutes)... actuellement il parie qu'elle va rester à Paris avec son Russe et que, éventuellement, une ou deux de ses amies vont la rejoindre.
- Pour Miranda, c'était corsé : après avoir distinctement entendu un "ils sont mignons tous les deux" alors que Miranda et Steeve ne s'étaient pas encore officiellement réconciliés, j'ai compris qu'il les voyait bien finir la série ensemble. Il n'a pas vu le mariage venir, non plus que le déménagement à Brooklyn, mais cela semble n'être qu'un détail dans la vie du couple. Que peut-il encore se passer ? Eh bien, au pire, il a évoqué l'idée que Miranda pourrait attendre un second enfant.
- Pour Charlotte, la sans-surprise : bien que, lorsque Harry a quitté la table pour leur premier vendredi soir en amoureux, il ait été étonné, mon homme a bien compris que ces deux-là allaient se marier et rester ensemble dés que le crâne ovoïde de notre potz préféré est réapparu à l'écran. De son côté à elle, il n'y a plus rien à espérer apparemment : elle est casée, n'en parlons plus. Ses problèmes de stérilité ne semblent pas compter beaucoup. A un moment, il a vaguement pronostiqué qu'ils devraient adopter, mais que ça se produise ou non, alors là... il s'en fout comme de l'an quarante.
- Pour Samantha, tout peut arriver : après avoir sous-estimé pendant une bonne moitié de la saison la relation entre Sam et son jeune Smith, mon homme a commencé à se dire qu'ils allaient rester un peu ensemble lorsque Smith a tenté la position de la main, et plus encore parce que Samantha est revenue à lui après avoir fauté avec Richard. Mais sa théorie la plus solide est qu'elle finira par le larguer puisqu'il n'est pas fait pour elle... Le cancer l'a pris au dépourvu, il hésite un peu : va-t-elle avoir une rechute ? Peut-être bien. Va-t-elle y survivre ? Qui sait... Il pense aussi (et ça date même d'avant le cancer) que Samantha va prendre conscience de son âge et qu'elle va mettre de l'eau dans son vin, et probablement finir seule. C'est apparemment à elle qu'il pense lorsqu'il estime que quelqu'un ira vivre avec Carrie à Paris. Mais dans le fond, il attend tout de Samantha qui est, de loin, la plus imprévisible à ses yeux.

Moi, ça fait trois saisons qu'il m'a fait promettre de ne pas le spoiler : je ne dis rien. Mais alors : rien. Si, j'ai juste dit "la fin que j'ai préférée, c'est celle de Miranda". Je sais, je l'aide pas beaucoup, mais j'ai promis. D'ailleurs c'est lui qui m'a fait promettre, même si, lorsqu'il débite ses théories, ça l'énerve un peu...
De mon côté, je savoure doublement, d'abord parce que voir ce non-téléphage être si curieux des épisodes à venir et de les anticiper dans de régulières conversations fait vraiment plaisir à observer. Et puis, cette fin de saison, je n'aurai de cesse de le dire, vaut à elle seule une septième vague d'épisodes, juste parce qu'elle est vraiment idéale. Elle parvient à être drôle, mais avec toujours en fil rouge une somme d'émotions qui souvent étaient masquées par de la comédie dans les saisons antérieures. Pour moi qui n'ai jamais pu considérer Sex & the City comme une série comique/humorisitique, c'est donc l'idéal.
Soyez mignons, ne lâchez rien sur le final dans les commentaires, il lit ce blog... et ça fait partie de l'expérience !

C'est tout de même intéressant de se dire que le simple fait de savoir que la série était sur le départ a complètement changé sa façon de la regarder. De spectateur passif, en position d'attente de l'épisode suivant, il est devenu pressé de savoir la fin. Cette fameuse fin.

Je regarde donc ce que mes expériences de contagion produisent... ses théories, sa curiosité... la façon dont il va réagir aux deux épisodes ultimes. Comment il va gérer le soudain effet de manque après ça... Restez en ligne, je ferai un compte-rendu scientifique rigoureux de ces expérimentations in vivo... Mais d'après ce que j'ai constaté, il faut bien se rendre à l'évidence : la téléphagie est une maladie sexuellement transmissible.
Carrie ne nous avait pas prévenus !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous êtes sûrs d'être téléphage ?!) : la fiche Sex & the City de SeriesLive.

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12 février 2007

Ta maladie, tu la gardes pour toi

Cette fois j'espère bien que c'est dans l'autre sens que ce n'est pas contagieux...

Mon homme a un vice, un pêché mignon, un guilty pleasure bien à lui : plus c'est nul, plus il a envie de regarder. C'est tout-à-fait le genre de mec qui serait capable de se taper une saison complète de Whoopie s'il en avait l'occasion, et vous obliger à l'accompagner. Le gars qui, si on ne le surveille pas, pourrait carrément regarder La Femme Nikita pour une autre raison que Peta Wilson, et apprendre les dialogues par coeur. Le danger public prêt à s'enfiler tous les épisodes des Feux de l'Amour qu'il pourrait voir, et à vous hurler dessus si jamais il vous arrivait de changer de chaîne.
L'une de ces phrases est du vécu, je n'ose vous dire laquelle...

Bref, je le savais depuis le début, la tâche était rude et yavait du boulot. Mais là... là !
C'est ma faute, aussi. Depuis que j'ai décrété qu'il y avait embargo sur les DVD de Battlestar Galactica et A la Maison Blanche, on sent que la famine fait rage dans les rangs. J'ai voulu tester sa volonté mais de toute évidence, le petit scarabée n'est pas encore prêt. Il s'est rabattu...
Nan, je peux pas le dire.

Il s'est rabattu sur Mutant X.
C'est la honte ! C'est comme un Jean-Claude Convenant avec un fils cultivé, c'est la fin de tout ! Tout est à refaire ! Je peux pas laisser faire ça, je peux pas le supporter !

Il a voulu regarder le pilote. C'est ma faute, j'ai pas été capable d'en dire du bien. J'ai tenté de retenir derrière mes dents ce que j'en pensais mais au dernier moment, j'ai laissé échapper "enfin, c'est n'importe quoi, en fait". Malheur à moi. Mais vous avez raison, je l'ai cherché. Et puis après tout, à bien y réfléchir, ç'aurait aussi bien pu lui servir de point de comparaison. Ce n'est pas qu'il ne sache pas reconnaître une excellente série lorsqu'il en voit une, mais une très bien, des fois, il a encore un peu de mal. C'était à des fins pédagogique.

Ca n'a pas raté. Dés les premières scènes de combat dans la ruelle sombre, les rires gras ont fusé, il s'est tapé sur les cuisses, et entre deux gloussements, j'ai distinctement entendu "oh non les pimpins, c'est pas vrai !". Et ça, c'est le signal, le signal que c'est foutu, que je suis foutue, que je n'ai qu'à appeler les secours, à me faire rappatrier, à sauter par la fenêtre (au 5e étage, oui-oui) pour échapper au pire. Mais j'étais faite comme un rat. Il en a regardé un second. C'était encore plus nul. Il a voulu regarder le 3e... Il s'est même tapé la visite du studio avec John Shea !

Le problème, c'est que cette série est plus tarte à chaque épisode, et qu'il le sait, en plus, l'animal. C'est bien pour ça qu'il continue. Et chaque seconde de plus qui s'affiche sur le compteur du lecteur DVD est comme un poignard, dans mon coeur. Il fait ça parce qu'il adore regarder des merdes, c'est sa nature, mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est juste pour me faire du tort.

Courage. Je n'ai que la première partie de la première saison. Il ne devrait plus y en avoir pour longtemps. Et après, j'enchaîne sur la mini-série de V, pour essayer de stopper ce neurocide. En espérant, dans l'intervalle, ne pas être atteinte...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Mutant X de SeriesLive.

2 février 2007

He boldly goes where no man has gone before

Quand mon homme a prétendu apprécier la SF, je l'ai mis au défi ultime : regarder du Star Trek. Parce qu'on n'a pas vu de série de science-fiction tant qu'on a pas vu Star Trek, nan mais sans blague ! Comme il a maintenant pris l'habitude de ne pas avoir d'a priori avant d'attaquer une série, il s'est plié de bonne grâce à l'exercice.

Au menu : les pilotes de The Next Generation, Deep Space 9 et Voyager. Ce qui n'est pas si mal pour un début. J'aurais bien opté pour le pilote d'Enterprise dans la foulée mais cassette import achetée il y a un siècle ne marche pas sur mon dernier magnétoscope en date (fichus standards NTSC). Pour Voyager, j'étais avec lui, pour les deux autres, je n'étais là qu'au début. Il faut dire que j'ai bien moins regardé le premier que les deux suivants et, je me connais, connaissant le déroulement des choses, je l'aurais spoilé à mort. Je suis chiante dans ces cas-là
Bon d'accord, j'avoue : ayant la crève, il me faut aussi admettre que je me suis endormie en cours de route... Là, vous êtes contents ?

La conclusion de tout cela ? Le problème de Star Trek : ce serait bien si c'était pas du Star Trek.
Explication... Derrière des intrigues plutôt solides, se cache une réalisation souvent piteuse et risible. Même en considérant que jusqu'à deux décennies nous contemplent, c'est pas follichon...

C'est vrai que je le comprends. Tout monument de la télévision que soit la franchise Star Trek (ne serait-ce que pour son nombre incroyable de spin offs et donc d'épisodes, étendus sur une si grande période dans le temps...) de par son impact, les diverses séries qui la composent souffrent des mêmes symptômes : vocabulaire spécifique et pseudo-technique utilisé voir abusé en toutes circonstances, dialogues interminables avec cadrages très scolaires, acteurs frigides dans leur grande majorité... A côté, les aliens en pyjama de la première série, c'est moins un facteur de vieillissement. Ces défauts de réalisation rendent la forme assez indigeste. Normal, qui plus est, lorsqu'on est habitué aux productions modernes...

En même temps, difficile de faire du Star Trek sans s'accorder au minimum avec les traditions de la série d'origine ; j'imagine qu'un cahier des charges rigoureux impose certaines figures pour ne pas perdre l'esprit de la série (si vous voulez mon avis, Battlestar Galactica a prouvé depuis que ça n'était pas un problème ; espérons que la prochaine série Star Trek y puise un peu d'inspiration si elle voit le jour). Ca se comprend. On essaye de perdre seulement le minimum de fans (ceux qui, invariablement, penseront que c'était mieux avant) et si possible de créer quelques nouveaux Trekkies au passage.

Et pourtant, dans Star Trek, il y a une chose formidable qui ne vieillit pas : c'est le fond. Pour avoir vu très peu d'épisodes de la série originale (deux ? trois ?) je ne me permets pas de la juger, mais les dialogues de Picard et Data, les considérations politiques de DS9... certains thèmes récurrents... tout cela est extrêmement bon ! Seulement, voilà : il faut ne pas se laisser rebuter par la forme pour en arriver là. Et ya des fois, c'est très difficile (en témoigne le pilote de Voyager qui est sans nul doute le plus caricatural des trois sus-mentionnés) !!!

Pas étonnant que j'arrive au final avec un homme particulièrement mitigé. La part de lui qui aime la SF a sans doute retrouvé ce qui fait la beauté du genre : des allégories sur la condition humaine et certains de ses grands thèmes, des personnages forts et emblématiques, des idéaux et un univers qui fait rêver ! Hélas, il a aussi trouvé des moyens dignes du pire soap ! Eh oui, ça s'appelle un space opera, ya une raison...

Pour moi qui ai découvert la série via le format papier (un recueil de citations des 4 premières séries, puis l'encyclopédie générale et celle de DS9 ; chuis pas un Trekkie, je me documente, c'est tout !) je comprends totalement cette réaction partagée. J'ai toujours dit que Star Trek, c'était mieux d'en entendre parler que de regarder. L'enthousiasme des fans, des auteurs, des acteurs (la plupart disons), de l'ensemble de l'univers de la série, est palpable et on sent qu'il y a là des gens qui sont liés par une certaine vision du monde, de l'être humain, avec des idéaux et des espoirs sur la façon dont le monde devrait se développer, et une sorte de capacité à rêver sans désespérer que ces choses puissent se produire dans quelques siècles... Une telle communauté impressionne nécessairement. Mais quand on regarde l'objet de tant d'implication, les séries en elles-mêmes, on risque nécessairement la déception. D'une certaine façon, ça force un peu plus le respect, car finalement tout ce beau monde est en quelques sortes la crème du téléphage : leur lecture de la série, leur engagement, fait de Star Trek une oeuvre télévisuelle là où le télespectateur lambda, qui ne cherche qu'à être impressionné sans avoir à réfléchir, ne voit qu'une série laborieuse sans aucune qualité.

Finalement, de la même façon que je n'ai jamais réussi à ressentir complètement l'enthousiasme des Trekkies pour la série, mon homme non plus n'arrive pas à accrocher à ce point qu'il en redemande. Mais pour qu'il regarde, la même semaine, trois pilotes de chacun une heure et demie environ, de trois séries différentes de la même franchise... je crois qu'on peut dire que la mission est remplie ! J'ai réussi à faire regarder à quelqu'un plusieurs heures de Star Trek sans qu'il ne rechigne, ne se plaigne, ou ne tente d'y échapper, et sous un certain angle, ça lui a même plu.
Et le plus drôle, c'est que j'ai eu des retours moins encourageants sur Farscape... bizarre, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture  : les fiches Star Trek, Star Trek : The Next Generation, Star Trek : Deep Space 9, Star Trek : Voyager et Enterprise de SeriesLive. Prenez votre temps, ya rien qui presse...

26 janvier 2007

Denny...

Mon homme et moi avons une histoire compliquée avec Boston Legal... Les premières minutes du pilote m'avaient laissée froide à un tel point que je n'ai pas eu la curiosité de poursuivre l'expérience au-delà de quelques minutes. Ce jour-là je me suis vraiment dit que, de David E. Kelley ou de moi, l'un de nous deux avait perdu la main. Lorsque TF1 a eu cette épiphanie qui l'a conduite à diffuser la série au printemps dernier (sous le nom de Boston Justice... comme s'il y avait la moindre once de Justice dans cette série !), je n'ai pas tellement fait attention, mais mon homme et moi sommes tombés sur un épisode totalement par hasard.

Moi : - Ah, oui, c'est du Kelley, ça. On va regarder. Il faut que tu aies vu un Kelley dans ta vie !
Lui : - Ah bon. Très bien.
A la fin de l'épisode, je regrettais amèrement (et pour la première et dernière fois) de n'avoir pas donné sa chance à la série la dés que je l'avais vue. Il y en avait un autre qui était encore plus enthousiaste ! A la suite de quoi, lorsque nos emplois du temps nous l'ont permis, nous avons regardé la série, mon homme étant définitivement ravi. Au regard de ce que je venais de voir, je pense que je l'aurais plaqué si ça n'avait pas été le cas !

J'ignore si la diffusion de TF1 a été respectueuse de l'ordre initial des épisodes (vous me direz : ce serait bien la première fois), mais de notre côté, on a fait n'importe quoi. Un épisode par semaine en moyenne (parfois un second, mais alors en se mettant en retard sur les obligations de l'un ou de l'autre), et nous n'avons jamais regardé la fin de la diffusion (la seconde saison nous a en fait échappé en grande partie). C'était sympa.

Je n'en entendais plus trop parler, mais à Noël, mon homme a reçu le coffret DVD de la première saison, et la suite a été orgiaque : épisodes à tous les étages ! On avait raté des épisodes à la télé, mais là, avec le DVD, aucune chance d'y échapper. Et je vous épargne les "Denny Crane" appuyés et suivi de rires gras (à moi, ils n'ont pas été épargnés...) et quelques autres gimmicks de la série qui ont eu tôt fait de s'imprimer dans le cortex de mon homme.

La fantaisie, le brio des plaidoyers, et surtout le tandem Crane/Shore, ont transformé mon homme (qui il y a à peine un an de ça, était désabusé sur les séries télé... et qui avant ça était principalement un X-Phile...) en inconditionnel de la série Boston Legal/Justice !

Du coup, pour peaufiner la culture, j'ai glissé entre deux "Denny Crane, arf arf arf, quel winneur !" un The Practice, histoire de ne pas laisser penser que David E. Kelley se cantonnait à cet univers follet et évaporé, superficiel et hilarant. Car parmi toutes les qualités de Boston Legal, la plus importante (et celle dont l'impact est le plus marquant, au-delà des gags appuyés et des sous-entendus grivois) reste quand même la très haute intelligence desdébats tenus devant la Cour.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Boston Legal de SeriesLive.

17 janvier 2007

Grosse Poisse

Peut-on réellement apprécier l'humour de Grosse Pointe sans :
- savoir que le créateur en est Darren Star
- savoir que ce dernier a travaillé sur Beverly Hills et Melrose Place
- avoir vu un seul épisode de l'une ou l'autre de ces deux séries ?
Bon, le verdict tendrait à être, selon mon homme : "plutôt oui mais sans plus". Avec un sourire qui signifie quelque chose comme : "une fois ça va, j'ai même franchement ri à deux reprises, mais passons à autre chose".

Dommage, car le pilote est sans doute un des meilleurs épisodes de tout le show. Mais quand dans la même semaine (et on n'est que mercredi matin) on a déjà tenté un Rude Awakening, les deux premiers épisodes d'Action!, et deux Firefly, n'est-on pas forcé de revoir à la hausse ses standards en termes d'humour ?
Bah quand même un peu, si.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Grosse Pointe de SeriesLive.

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