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ladytelephagy
1 septembre 2008

ただいま !

J'ai l'immense, que dis-je, l'incommensurable joie de vous annoncer l'ouverture du blog de SeriesLive On Air, dédié à la saison 2 de l'émission... dont je fais partie !

SeriesLiveOnAir_Purple

Comme il sera agréable de vous retrouver, toutes les deux semaines, comme au bon vieux temps...

Pour cette saison nouvelle, à propos de laquelle vous pourrez apprendre progressivement plein de choses sur le blog officiel de l'émission, je serai entourée d'une équipe de chroniqueurs que vous ne connaissez pas encore, et nous avons prévu des améliorations dans la ligne éditoriale, bref plein de choses pour aller toujours plus loin dans la découverte des séries !

Je compte sur vous pour nous suivre dans cette aventure...?

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29 août 2008

Trailer made in ladytelephagy

J'ai ouvert ce blog un jour de janvier 2007. Je ne sais plus pourquoi je me suis lancée, je sais juste que ça devait arriver un jour ou l'autre. J'avais besoin d'avoir mon propre espace, un endroit où dire tout ce que je pensais et ressentais devant ma télévision. Il faut dire qu'il y a quelques années, je faisais partie de l'équipe rédactionnelle de SeriesLive, où je faisais des fiches, parfois des articles, et que lorsque j'ai lancé mon site sur la Jmusic, Teruki Paradise, j'ai fatalement eu moins de temps à consacrer à SeriesLive. Alors, quand j'ai eu des ennuis techniques au moment où l'équipe a eu besoin de gens plus investis, nous avons fait chambre virtuelle à part.

Mais comme vous le savez, je suis restée très attachée à ce site. C'est en fait le seul site généraliste francophone sur le sujet que je consulte, je n'ai même pas le réflexe d'aller voir les autres, parce que j'ai donné beaucoup de temps, de passion et d'énergie à ce site.

Pendant quelques temps, je me suis strictement consacrée à la Jmusic. Je regardais toujours des séries mais je n'avais plus tellement de moyen d'en parler. Ou bien je ne trouvais pas le bon endroit pour le faire (d'autant que vous connaissez ma désaffection pour les forums si vous avez lu le tout premier post de ladytelephagy). Bref c'était frustrant.

Alors j'ai ouvert ce blog et ça a semblé très naturel. En-dehors de quelques pauses (l'an dernier, elle a duré presque 6 mois pour des raisons techniques), j'ai fini par me considérer chez moi ici, je suis libre dans mon ton, mes sujets, et j'ai quelques lecteurs qui interviennent régulièrement (ça serait mieux si tous ceux qui lisent, commentaient, mais bon, on ne peut pas demander à tout le monde d'écrire une phrase dans un français correct), alors je me dis que j'ai trouvé la bonne solution.

Ce n'est pas facile de parler de séries. D'autant qu'à quelques notables exceptions près, je n'aime pas faire les reviews, qui ne me satisfont déjà pas au moment de l'écriture, alors au moment de la publication... C'est simplement pas mon truc. Pourtant ce serait plus simple. Ca ne me demanderait pas d'essayer de me demander quel impact ce que j'ai vu a eu sur moi. Je ne me questionnerais pas sur mes goûts, ma consommation télévisuelle... ce serait simple, oui, et donc moins fun.

Mais le problème, ici, ça reste quand même que ya souvent de l'écho. Il y a quelques lecteurs, je l'ai dit, qui passent et qui laissent un message. Eux ce sont mes préférés, je ne vous le cache pas. Et il y a tous ceux dont je sais qu'ils passent, parfois longtemps, et qui ne disent pas un mot. Et ceux-là m'énervent. Parce que si je voulais seulement parler, toute seule, je n'ouvrirais pas un blog, pas vrai ? Ou alors j'en fermerais les commentaires. Mais ce n'est pas le cas !
Je manque donc un peu d'interactions.

A partir de lundi, ça va changer.

22 août 2008

J'ai déjà fait ce rêve étrange et pénétrant...

Ce matin, je me suis réveillée avec un générique en tête.
Ce qui m'intrigue le plus, ce n'est pas de me lever en ayant une chanson en boucle dans la boîte crânienne de bon matin, non, ça, ça m'arrive souvent. Mais ça m'arrive plus facilement avec des chansons qu'avec un simple générique. Et surtout, le plus épatant, c'est de savoir de quel générique il s'agit.

Il ne m'a pas fallu longtemps pour l'identifier, d'autant que les paroles du générique, c'est tout justement le titre de la série : Teen Angel (ça fait donc : Teen Angel, Teen Angel... woooOOOoooo ! Oui là j'ai un peu mal à la gorge donc ça s'entend pas bien, mais c'est à peu près à ça que ça ressemble).
Et là franchement, le choix de la série par mon subconscient me laisse circonspecte.

Je n'ai pas vu cette série depuis presque deux décennies ! Je me rappelle que ça passait le dimanche ; dans Disney Parade, ça se trouve, même. Je me rappelle de Jason Priestley (quelques années plus tard, ça m'a permis de me vanter déjà le connaître quand mes contemporaines se sont enflammées pour Beverly Hills), d'une cadillac de couleur pastel (ou ptet une mustang, et ptet pas en fait), et du générique. Et vaguement du pitch, bien entendu. En gros, mes souvenirs pour cette série sont à peu près aussi nets que, mettons, ceux sur Bomber X, autre série de mon enfance dont je n'ai conservé qu'un très lointain souvenir.
Et après cela, je n'ai plus jamais vu un épisode, aucun extrait video, je n'ai pas le générique audio à la maison (et pourtant c'est pas ça qui manque !), je n'y ai même pas songé depuis des années ! Rien du tout ! Je n'aimais pas plus que ça la série, je n'y suis pas restée nostalgiquement attachée.
RIEN.

Et pourtant, pas loin de vingt ans après, je me réveille avec le générique en tête.

La téléphagie est résolument une chose merveilleuse.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous vous doutez bien que la première chose que j'ai faite, c'est proposer une fiche à Eske mais elle n'a pas encore été publiée) : la fiche Teen Angel de SeriesLive.

11 août 2008

VICTORY !

8 août 2008

Rediffusion

C'est l'été, et donc c'est aussi la période des rediffusions. Comme à chaque fois qu'il y a des vacances, et donc qu'il y a du temps qu'on pourrait passer devant la télé, la moitié des programmes font pitié. Ça doit répondre à une certaine logique, mais laquelle ?
Estime-t-on qu'on est trop occupés à bronzer pour regarder la télé ?
Estime-t-on qu'en été, on a moins besoin de décompresser devant la télé ?

Enfin bref, toujours est-il qu'étrangement, je suis d'instinct plongée moi aussi dans une période de rediffs. Mes rediffs.
C'est ce qui explique certainement qu'il y a pas si longtemps, je regardais Les Routes du Paradis ou Notre Belle Famille de mon plein gré. DE MON PLEIN GRE !!!
C'est ce qui explique mon attirance pour le coffret DVD d'Action!, que je vais finir par connaître sur le bout des doigts.
C'est ce qui explique aussi que, moitié pour tester mon aptitude à regarder une série sur la guerre, moitié par plaisir, j'ai revu le pilote de Band of Brothers.
C'est ce qui explique que je me suis enfilé toute la seconde saison de NERDZ... alors que je l'ai déjà regardée intégralement il y a deux ou trois semaines !
C'est ce qui explique que mes projets téléphagiques pour ce weekend incluent une rétrospective Samantha Who? (je veux être au top pour la rentrée ; la semaine prochaine ce devrait être Pushing Daisies).

Et vous, vous rediffusez quoi ?

C'est quand même fou, non ? On a des séries qui nous prennent déjà quelque chose comme 18h de notre temps (j'exagère pas, c'est ce que j'ai calculé pour une saison de 24 épisodes de 45 mn ; une seule série, vous vous rendez compte ? combien vous suivez de séries chaque saison, hm ?) et on trouve le moyen de quand même regarder des rediffs, ou d'acheter des DVD, ou de ressortir des perles de notre telephage-o-theque !!! Alors que, franchement, de vous à moi, vous êtes sûrs qu'on n'aurait pas mieux à faire ? Je sais pas moi, des trucs comme... regarder des séries qu'on ne connaît pas encore (qui a dit "éteindre la télé et sortir ?", mais quel genre de téléphage de basse fosse êtes-vous ?)...

C'est vrai que les rediffs, ça a parfois du bon. On redécouvre une série qu'on n'avait plus vue depuis un bail, on aperçoit des détails et subtilités qui nous avaient échappé les premières fois, on prend du recul sur ce qu'on voit, on réalisé que nos goûts ont évolué... et ainsi de suite.

Mais admettez tout de même qu'il faut qu'il y ait quelque chose de déviant chez nous pour qu'on regarde, encore et encore, des épisodes qu'on connaît déjà... Déviant, certes, mais qui peut lutter contre la joie de voir sa série préférée sortir en DVD ? En tous cas, pas moi...

D'ailleurs, message personnel : à quand la 3e saison d'Une Nounou d'Enfer ?! D'accord, j'ai tous les épisodes en VHS (certains même, deux fois... ahem), je connais tous les épisodes par coeur... mais merde ! N'y a-t-il plus d'éditeur DVD prêt à profiter de ma téléphagique faiblesse ? Il pue, mon argent ? Après faudra pas venir se plaindre que les gens cagoulent, hein...

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17 juillet 2008

Pourquoi sommes-nous téléphages ?

Bonjour, je suis lady, et je suis téléphage.

Aujourd'hui, le psy de mon groupe de thérapie, les AA (les Appeurs Anonymes) m'a conseillé de passer à l'étape 7 de notre programme. Il dit que je suis prête.

Le cheminement de notre programme est strict, mais je m'en sors bien. Je vous résume le chemin que j'ai parcouru jusqu'à présent :
- le plus dur, c'était l'étape 1 : détruire mes cartes de fidélité pour chaque grande surface culturelle (c'est d'autant plus dur que les cartes étaient plastifiées)
- l'étape 2 n'était pas mal non plus : demander le pardon de tous ceux qui ont pâti de mon addiction (par exemple quand je leur raccrochais au nez à la fin de la pub...)
- aha, la 3 par contre, c'était facile : ne plus acheter de DVD de séries ! (c'est peut-être parce que je suis tombée au chomdu à ce moment-là... d'ailleurs il faut que je me surveille, c'est en train de revenir)
- pour l'étape 4, il a fallu que je fasse l'inventaire de toutes les séries que j'avais regardées ; j'ai bien commencé mais on m'a autorisée à poursuivre les autres étapes en parallèle, histoire que je progresse avant la fin du siècle
- le pallier suprême, c'était l'étape 5, décisive : il m'a fallu passer une semaine complète sans regarder de série (je n'ai jamais passé autant de temps sur internet que cette semaine-là, mais ne vous inquiète pas, je règle ça avec mon autre groupe de thérapie !)
- l'étape 6 exigeait de moi que je jette symboliquement une enregistrement de mon choix, et je jure que c'est complètement par hasard que j'ai jeté cette VHS à la bobine fondue que j'avais conservé ces 10 dernières années !
Donc, voilà, j'avance dans ma guérison, et j'en suis arrivée à l'étape 7, peut-être celle qui est le plus tournée vers l'introspection : je dois me demander pourquoi je suis téléphage.

Et vous ? Vous vous êtes déjà posé la question ?
Attention, je ne vous demande pas pourquoi dans le sens "qu'est-ce qui vous y a conduit", on sait tous très bien comment ça commence : d'abord on tient le DVD d'un copain, ensuite on essaye, après tout, tout le monde le fait, et puis on regarde une série, puis deux, puis trois, et on ne s'arrête plus. C'est sournois parce que c'est complètement passé dans les moeurs de regarder des séries, et on se laisse embringuer sans même s'en rendre compte...

Bon, bref, mon travail à faire, avant la prochaine réunion de mon groupe de thérapie, je dois me demander non pas comment tout a commencé, mais bien pourquoi je continue. Il y a probablement autant de raisons que de téléphages, mais tentons tout de même d'esquisser une carte du Tendre de la téléphagie, d'accord ?

Dans les raisons qui font qu'on est téléphage récidiviste, on distingue trois groupes de raisons : celles qui sont liées à la personnalité du téléphage, celles qui sont liées au contenu des séries qu'il regarde, et celles qui sont liées à la forme-même des séries. Ces trois grandes familles se combinent à volonté, selon aussi les opportunités... eh oui, un exemple : lorsque j'étais jeune, je n'avais pas la possibilité matérielle d'être téléphage, et du coup, cette composante de mon existence s'est mise en stase jusqu'à ce que j'aie à la fois le mobile et l'opportunité de devenir la téléphage déviante que je suis à présent (mais j'ai donné pas mal de signes avant-coureurs, qui, s'ils avaient été repérés, auraient permis que je sois soignée à temps).

Il y a donc, pêle-mêle...
Celui qui regarde par ennui ; c'est ce qu'il a trouvé de mieux en zappant et il y est resté.
Celui qui regarde par habitude.
Celui qui a envie de penser à autre chose.
Celui qui aime un genre en particulier, et qui peut ainsi avoir son fix régulièrement.
Celui qui espère des "émotions fortes" (scènes d'action, larmes faciles...).
Celui qui a envie de vivre par procuration des existences différentes de la sienne.
Celui qui aime les belles histoires.
Celui qui a envie de découvrir d'autres points de vue.
Celui qui a besoin de trouver une ailleurs une résonance à ce qui lui arrive.
Celui qui aime avoir un rendez-vous régulier.
Celui qui aime se poser des questions.
Celui qui aime se remuer les méninges.
Celui qui aime passer un bon moment en famille ou entre amis.
Celui qui a envie de comprendre ce qui se dit à la machine à café.
Celui qui apprécie de prendre le temps de voir se développer une intrigue ou un personnage.
Celui qui n'a pas la possibilité d'aller souvent au cinéma.
Celui qui succombe à la mode.
Celui qui veut être mis à rude épreuve.
Celui qui veut rire.
Celui qui veut se moquer.
Celui qui aime le popcorn.
Celui qui a déjà beaucoup aimé une série qui s'est finie et qui cherche un remplaçant éperdument.
Celui qui a soif de découvertes.
Celui qui suit le parcours d'un autre.
Celui qui est curieux.
...Et en plus de ceux qui cumulent plusieurs raisons, il y a aussi tous les autres !

Au regard de ce rapide tour d'horizon, je serais plutôt celle qui a envie de ressentir un maximum d'émotions différentes (parfois afin d'exorciser les miennes, parfois parce qu'il y en a que je n'ai pas l'occasion de ressentir), si possible dans le registre le plus difficile à encaisser, de découvrir des univers et/ou des modes de vie et de pensée à mille lieues de ma propre existence, et surtout, oui, surtout, j'ai besoin d'alimenter ma soif de nouveauté et d'éclectisme, étant une versatile gourmande de nature. Ne surtout pas l'étancher, juste la nourir, l'apaiser en l'entretenant...
Et vous, alors, pourquoi êtes-vous téléphage ?

PS : la rédaction de ce post m'a donné envie de revoir le truculent pilote de The Trouble with Normal. Damned, je dois faire la fiche SeriesLive d'abord, on dirait !

12 juillet 2008

Cagoulage !

Nous interrompons votre programme pour faire une annonce.
Si vous êtes observateur... oh mais je n'ai aucun doute sur le fait que vous le soyez, cher visiteur... vous avez remarqué qu'il y a un truc qui s'est passé dans la colonne.
Sur le côté.
Oui, là.

Ya quelque chose qui est apparu et qui s'appelle Cagoulage.
Alors, Cagoulage, j'ai envie de dire : koikoukesse, koikoukesse ?

Eh bien d'abord, j'avais plein de captures sur les bras, pour tous les génériques uploadés depuis un an et demi maintenant, et je me suis dit que c'était trop bête qu'elles soient si peu accessibles. J'ai donc tout regroupé dans un album photo (puisque canalblog a cette fonctionnalité qui n'exige de moi que très peu de travail), pour vous et rien que pour vous.

L'avantage c'est que chaque fois que vous agrandissez une capture de générique, je vous mets, hop ! un lien sur la droite, pour justement aller regarder le post qui s'y rapporte. Donc si le lien MegaUpload est encore valide, vous pouvez cagouler, et dans le cas contraire, il suffit de me le dire en commentaire, c'est comme le Port Salut, c'est écrit dessus. Vu ?

Bon, j'avoue, ce n'est pas purement frivole. D'une part, cet album photo est en fait une sorte de récapitulatif de la rubrique Médicament générique, et que, l'air de rien, il y flotte un tel parfum de diversité que j'avais envie de mettre ça en avant. Ensuite je dois bien reconnaître que j'ai remarqué que c'était la catégorie la moins commentée, alors que je sais qu'elle est très fréquentée. Ptet bien que je ferai un truc équivalent pour La preuve par trois, qui sait ?

Donc voilà, si vous ne savez pas quoi faire, commentez du générique, d'accord ? D'façons je suis sûre que vous ne les avez pas tous vus. Et si vous les avez vus, vous avez donc forcément quelque chose à en dire...

Voilà voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. Vous pouvez reprendre le cours de vos activités...

11 juillet 2008

Dictionnaire téléphagique

C'est l'été, vous tombez par hasard sur ce blog et vous n'êtes pas sûr de tout comprendre à l'univers téléphagique. Remarquez moi non plus. Mais je vais quand même essayer de vous donner un coup de main !

AMC : ruée vers l'or.

British (humour) : ensemble de ressorts comiques, hermétiques pour le téléphage français lambda.

Cast : ensemble d'acteurs amenés à prendre plus d'importance que la série elle-même. En France : fonctionnaires contrariés.

Drame : série qui déprime. Par extension, se dit de toute annonce dans la grille de la CW.

Episode : 45 minutes pendant lesquelles le monde n'existe plus.

Française (fiction) : private joke sortant rarement du territoire national.

Générique : intermède musical permettant d'entamer le paquet de chips sans entraver la compréhension de l'intrigue.

HBO : ex-Valhalla.

Inepte : adjectif applicable à 50% de la diffusion télévisuelle.

J.J Abrams : roi Midas de la production pop-corn.

Kelley (David E.) : archétype de l'hyperactif instable.

Londres : capitale de la série américaine.

Moraliste : se dit de toute série n'ayant pas les mêmes opinions que le spectateur.

Network : grand pourvoyeur de séries, mais de qualité inégale.

Original (qualificatif des mots "série", "concept", "scénario", ou parfois "parti pris esthétique") : rarement utilisé, ou alors dans l'expression "rien de très original".

Pilote : statistiquement, le type d'épisodes qu'un téléphage voit le plus dans sa vie. C'est pire encore pour le pilotovore, pour des raisons évidentes.

Qualité (série de) : œuvre ne s'adressant et/ou ne touchant qu'un public restreint.

Rentrée : synonyme de "saturation du disque dur".

Scandaleux : qualificatif attribué (souvent rapidement) à une série masquant l'absence de scénario par la provocation. Voir aussi "Californication".

Téléchargement : mal (nécessaire).

Upper East Side : lieu où se déroulent 90% des séries ayant lieu à New York.

VHS : relique d'une autre ère.

Warner : excellent producteur, très mauvais diffuseur.

X-Files (à la) : disqualifie d'office toute série tentant de mettre en place une mythologie un peu complexe.

Youtube : mal (inutile).

Zapping : action téléphagique consistant à ne passer qu'une seconde par chaîne tout en espérant que l'une d'entre elles s'avère convaincante.

Voilà, maintenant choisissez n'importe quel post de ce blog, ou n'importe quel lien dans la colonne de droite, vous êtes paré !

3 juillet 2008

Acteur français, un métier ?

Oui, tout-à-fait, avec un point d'interrogation, comme dans Sex & the City (les puristes comprendront).

Rencontrer des acteurs, ce n'est pas exactement mon quotidien pour le moment. Et ça ne le sera sans doute jamais. On s'en fout d'ailleurs, c'est pas du tout mon but dans la vie.
Aussi, lorsque ça se produit, ça me fait beaucoup cogiter, à plus forte raison lorsqu'en rencontrer n'a pas de valeur sentimentale à mes yeux. Mais on en reparle sitôt que j'aurai eu la possibilité de serrer la paluche à Kyle ou claquer la bise à Adrian.
C'est comme ça que j'en arrive à réfléchir au métier d'acteur de série télé, et notamment dans le contexte de la série télé française. En même temps je vous avais prévenus l'autre jour...

Préambule : je ne me l'étais jamais formulé si clairement, mais ma vision de téléphage du monde de la série télé, c'est bien souvent d'apporter plus de crédit au contenu qu'aux personnalités qui le font. J'ai mes acteurs favoris, comme un peu tout le monde je pense, mais je n'en suis pas fan stricto sensu ; j'ai plaisir à les retrouver, mais je ne piste pas spécialement leur parcours. Quand ils oeuvrent au cinéma, je m'en bats royalement l'oeil. Je ne cherche pas à connaître leur actu. Je me contrefiche de leurs déboires persos.
Le simple fait qu'ils existent me suffit, d'une certaine façon. Il peut se passer dix ans sans que je sache ce qu'ils font... mais lorsque je les revois, en général (sauf s'ils ont un rôle de merde), c'est avec le même plaisir. Et bien-sûr, si l'un d'entre eux vient à décéder, comme on l'a hélas vu récemment, j'ai un pincement au coeur, mais je ne me répands pas en larmes non plus.
Bref pour moi, résolument, jamais l'importance de l'homme ne dépasse l'importance de l'histoire ou du rôle. Ca explique très certainement que je ne fréquente que peu les forums, fansites, fanblogs et autres engins de torture consacrés à un acteur en particulier. Je lis aussi très peu d'interviews d'acteurs.
Il ne m'était donc pas tellement venu à l'idée de leur accorder une réflexion poussée, de par le rôle très secondaire qu'ils jouent dans mon existent de téléphage. Eh bien, du coup, vous aurez la primeur de quelques idées qui me sont venues à leur propos, suite à un très agréable débat auquel j'ai assisté grâce à Alex qui m'y avait invitée (les mauvaises langues cont encore dire que la pub aura payé)

A quoi sert l'acteur ?
Nan mais ça va, quoi, ne me bondissez pas dessus toutes griffes dehors. Pour fréquenter le milieu téléphagique depuis plus d'une décennie, j'ai, effectivement, observé vaguement que l'acteur sert à interpréter un personnage. Voyez comme je suis attentive. En plus, je n'en suis pas du tout à prôner l'utilisation de la 3D pour les remplacer. Ne me prenez pas pour une anti-acteurs, si tant est que ça existe.
Je me demande juste, en-dehors de l'interprétation, à quoi sert un acteur. Il est, certes, la figure reconnaissable d'une série (exemple : je vous dis X-Files, vous visualisez plutôt le visage de David Duchovny ou de Chris Carter ?), son porte-parole, son émissaire. Sauf que, en-dehors de quelques très rares cas (ya toujours des exceptions pour confirmer la règle, n'est-ce pas ?), il n'est pas partie prenante dans le processus créatif d'une série. Son point de vue est trop limité pour cela vu que son travail consiste justement à se concentrer sur un seul personnage.
D'ailleurs ça me fait toujours doucement rigoler quand un acteur prend un ton de psychanalyste pour décrire son personnage, et qu'on tombe vite fait dans d'insondables lieux communs du type "c'est un personnage qui lutte contre sa part d'ombre", que tous les acteurs placent au moins une fois en interview dans leur vie, qu'il s'agisse de jouer dans Hamlet ou dans Die Hard ! Heureusement, certains acteurs se la pètent un peu moins, et décrivent leur rôle simplement et avec du sens pratique, comme je l'ai vu samedi soir. C'est moins exotique, c'est moins captivant, mais ce genre de résumé succinct est quand même en général plus fidèle au personnage.

Mais du coup, à quoi bon donner des interviews, participer à des discussions, etc... si on n'a que peu de crédibilité sur ce qui compte vraiment : le contenu de la série en elle-même ? Sur ce point, quelle est la légitimité de l'acteur à venir parler d'une série ? Sorti du tournage d'une fiction qu'il n'a pas écrite, on peut quand même un peu se demander son degré de crédibilité. Quand il ne joue pas, à quoi sert l'acteur ?

L'acteur sert à parler de la série. Quand il ne joue pas, son rôle, c'est de faire de la com.
D'ailleurs faites l'expérience, si vous en avez l'occasion : mettez plusieurs acteurs dans une pièce, et observez le phénomène... chacun fait sa promo ! C'est normal, ils sont aussi un peu payés pour être "the face", l'ambassadeur de la série qui les nourrit, c'est ce qui fait que tout le monde s'y retrouve. Sauf que dans 95% des cas, on n'entend justement que de la com, limite langue de bois. Et la langue de bois, ya pas grand'chose de plus énervant ! Alors certes, on ne mord pas la main qui vous nourrit, mais ça n'implique pas de se la jouer caniche pour autant.
Et plus il y a de monde qui parle, plus la règle du "combien faut-il d'acteurs pour changer une ampoule" est vraie.

Et vous êtes d'accord avec moi, la promo en langue de bois, ça n'a un intérêt que très limité ; déjà pour celui qui donne l'interview, ensuite pour le journaliste qui est en face, et surtout pour le public final de cette interview. Alors évidemment, on peut lire entre les lignes, mais chez certains acteurs, le brouillage est meilleur que le cryptage de Canal +...

Autre expérience scientifique : demandez à un acteur de parler d'un groupe d'acteurs, tiens, allez, au pif, du cast de la série dans laquelle il joue. Eh bah, 9 fois sur 10, on finit par entendre "il y a une super ambiance" et/ou "on s'entend tous super bien". Ce qui, comme chacun sait pourvu d'avoir fréquenté un groupe d'humains travaillant ensemble, est absolument faux. Statistiquement, il est impossible que tout le monde dans l'équipe soit sur la même longueur d'ondes.
Mais ce que je me demande, c'est : mais pourquoi ont-ils dont besoin de communiquer sur ce point ? Même en admettant que ce soit vrai : et alors ? Une bonne ambiance, ça représente quoi pour le spectateur ? Cela offre-t-il une quelconque garantie de qualité sur le résultat final ? Si le cast a copiné, cela signifie-t-il qu'il y a une meilleure interprétation de la part des acteurs ?
On me rétorquera : "bah oui, pour jouer des amis, c'est quand même plus pratique !". Bon, déjà, merci, mais tout le monde ne joue pas dans un Friends-like, non plus.
Et de toutes façons, ce sont des acteurs ! Ils n'ont pas besoin de vraiment ressentir l'amitié pour la jouer, c'est même le principe ! Ou alors qu'on soit clairs : dans ce cas, ça veut dire qu'un acteur doit TOUJOURS ressentir ce que ressent son personnage... faut être logique. Ha, c'est sûr, ça va donner du piquant à la préparation de rôles de psychopathes, ce genre de technique !
On peut aussi, c'est votre droit le plus strict, me rétorquer : "avouons que c'est quand même plus agréable de travailler dans de bonnes conditions". D'accord. Parlons conditions de travail. Mais dans ce cas, je veux, non, j'exige, qu'on me parle aussi de la qualité des plateaux-repas dans les loges.
Mais franchement, c'est surtout le résultat, la série, qui compte. Et tout ça n'a rien à voir avec la choucroute. C'est pourtant bien de ça dont le spectateur, qui écoute ou lit l'acteur interrogé, a envie d'entendre parler.

Intermittent du spectacle, ce n'est pas un métier facile. Je ne vais certainement pas dire le contraire. Mais lorsqu'on écoute les acteurs français parler de leur métier, en synthèse, ça donne les choses suivantes... pas de cri d'orfraie avec moi, j'ai réellement entendu ces réponses :
- sur l'image qu'on a dans le métier lorsqu'on joue dans une série : "c'est déjà bien d'avoir une image"
- sur la comparaison entre le ciné et la télé : "au moins on a un emploi stable"/"c'est confortable"
- sur le planning de tournage : "c'est serré mais ça oblige à être efficace"
- sur le fait de jouer dans une série de type soap populaire : "ça ouvre des opportunités"
Donc finalement, les préoccupations des acteurs ne sont pas de l'ordre du "comment vais-je interpréter mon personnage le mieux possible", mais surtout "à quel rythme je vais travailler"/"combien de temps je vais avoir un job"/"quelles seront les possibilités pour le job d'après".
Je ne dis pas qu'un acteur ne doit pas se préoccuper de manger, qu'il doit jouer pro bono, pour le bon plaisir du public... Je dis qu'on n'a pas à entendre ça. Je rappelle que lorsqu'il parle de sa série, le mec, il est sensé parler de sa série, pas de l'état de son compte en banque. On a tous, dans le monde du travail, ce genre de préoccupations, peu ou prou, mais ce n'est quand même pas la seule chose qu'on ait à en dire, si ?
Et le contenu de notre travail ? Sa nature ? Sur quoi porte-t-il ? A quoi sert-il ? Qu'apporte-t-il ? Comment nous fait-il nous sentir ? Qu'avons-nous fait pour parvenir à tel résultat ? A quel moment nous sommes-nous surpris nous-mêmes ? A quel moment nous sommes-nous surpassés ? Quand nous sommes-nous donnés insuffisamment ? Quelles ont été les démarches personnelles pour entrer dans le rôle, pour le construire, pour le faire évoluer ? Voilà qui est déjà une toute autre approche, quand même, largement plus valorisante, et qui témoigne d'un recul autrement plus intéressant !

Laissez-moi par exemple revenir sur la notion d'efficacité. Quand j'ai entendu cet acteur (que je ne citerai pas, chuis pas une balance moi... je dirai juste qu'il interprète un flic à la télé, zêtes bien avancés, maintenant !) prononcer le mot "efficacité", j'ai bondi sur ma chaise. What now ?
Et en art, c'est quoi, l'efficacité, môssieu, je vous prie ? Il me plairait de l'entendre !
C'est même pire que ça, l'expression complète qu'il a employée, c'est "efficacité dans le travail d'acteur". Même pas l'excuse d'avoir l'air de parler du rythme de tournage. Donc, l'efficacité dans le travail d'acteur, koikoukesse, koikoukesse ? C'est la faculté qu'on a à tenir les délais de tournage ? Comme dans "ah, on a tourné la scène en moins d'une heure, c'est bien, je suis efficace". C'est la faculté à atteindre le succès rapidement ? Comme dans "ah, l'épisode dans lequel mon personnage est apparu a fait des records d'audience, c'est bien, je suis efficace". Nan mais dites-moi, hein, je suis curieuse de nature...
Tout au plus, l'efficacité constiterait à trouver la bonne manière de transmettre une émotion. Mais de cela, en une heure et demie de débat, et avec une tablée constituée de plusieurs acteurs, je n'en ai pas entendu parler une seule fois.

Ce serait facile d'arguer que, "vu les rôles qu'ils ont à interpréter, les acteurs de séries françaises n'ont pas grand'chose à dire sur la profondeur de leur interprétation", mais même moi, je ne tomberai pas dans pareille caricature, en dépit de toute la répulsion que vous me connaissez pour la fiction française en général.

Peut-être qu'on n'a qu'à partir du principe que, lorsqu'on leur demande de s'exprimer sur la fiction française, les intervenants de ce milieu sont immédiatement sur la défensive parce qu'ils savent bien que rares sont ceux de nos compatriotes qui soutiennent la comparaison avec la fiction étrangère. Et que du coup, ils tentent de justifier implicitement le résultat, de qualité, il faut bien le dire, encore bien souvent inférieure, par des explications sur le rythme de travail, les problèmes de financement, ou encore la marge de manoeuvre créative réduite. Ce sont des arguments on-ne-peut-plus vrais, je pense, du moins me semblent-ils tout-à-fait recevables, mais n'est-ce pas dommage de systématiquement tomber dans ce lieu commun dés qu'on parle de fiction française ?

Alors j'aimerais qu'on avoue, tous, là, ici, maintenant, que si la fiction française manque trop souvent (mais pas systématiquement) de crédibilité artistique, c'est aussi parce que les acteurs s'y considèrent plus comme des employés que comme des artistes. Qu'ils n'y mettent pas tellement du leur. Que lorsqu'on entend en une heure et demie, plusieurs fois, à demi-mots ou franchement, des acteurs répondre que, non, "on ne va pas cracher dans la soupe", sous-entendu on voudrait bien mais on n'est pas complètement cons, on veut pas se saborder, ça dénote quand même de quelque chose, non ? Si la plupart des acteurs français de fiction n'ont qu'un regard, au mieux peu passionné, au pire méprisant, sur les séries télévisées, c'est qu'ils ne risquent pas d'y mettre beaucoup d'efforts au niveau artistique. Et qu'aussi recevables que soient les autres arguments, on peut quand même reconnaître que ça n'aide pas !
Qu'un patron de chaîne, un producteur, ou un directeur de casting, n'aient que condescendance pour la série télé qui leur permet de faire du business, je l'accepte volontiers. Ces gens-là n'ont qu'un rôle minime dans le processus créatif. Du moins, dans un monde idéal, ne devraient-ils pas intervenir du tout sur ce plan. Mais on ne demande pas à un manchot d'aimer le jonglage ! Je ne leur en veux pas.
En revanche, quand un scénariste ou un acteur sont proprement infoutus de parler chiffons dans faire une seule fois mention de recherches, de passion, de jeu, d'émotions, qu'ils me parlent de condition de travail, qu'ils ne montrent aucune motivation, voire même, qu'ils sous-entendent que ce travail actuel est purement alimentaire et ouvre des portes sur autre chose (comprenez : ce qui en vaut vraiment la peine), là j'ai envie de mordre toutes canines dehors.

Je suis désolée, on n'est pas acteur par accident, on l'est par vocation et par passion. Il est tellement difficile de vivre de ce métier, d'obtenir des rôles importants, de se construire une carrière, qu'il me semble normal d'être passionné par ce que l'on fait, ne serait-ce que par égard pour tous ceux qui n'ont pas réussi à percer. Evidemment, je suis consciente qu'il y a des rôles plus intéressants, plus gratifiants, plus alimentaires que d'autres. Mais ce n'est pas une raison pour le faire sentir. Je ne vois pas un seul instant ce que le public gagne à le savoir.

Les fans d'une série, ou ceux qui lui donnent une chance en lisant une interview, n'ont pas envie qu'on leur dise si l'acteur est content de ramener son cachet à la maison pour une saison ou deux, ils veulent qu'on alimente leur curiosité, et ça me semble légitime d'entretenir cet intérêt, de l'encourager. Parce que tant que les fans ont de l'appétit pour une série, ça garantit, précisément, que l'acteur pourra ramener son cachet à la maison pour une saison ou deux !
Il ne s'agit pas de tomber dans le "tout est formidable" non plus. Je parle simplement d'être capable d'extirper l'intérêt d'un personnage, de décrire l'expérience d'acteur... parce que, hormi le fait que l'acteur a un job régulier et de longues journées de travail avec d'autres acteurs sympas, il y a bien quelque chose de positif à dire d'une série, quand même, rassurez-moi ? Mais si ! Si les dialogues sont insipides, on sait jamais, le personnage a pu tout de même provoquer une quelconque réflexion chez l'acteur, non ? Ou bien, l'acteur a pris de la doc sur un fait de société abordé dans la série. Quelque chose, quoi !

Quand un acteur, à travers ses propos, démontre qu'il n'est pas capable de ça, il donne à penser qu'à la fin de sa journée de travail, il a été pointer à la badgeuse, qu'il a pris son chèque à la compta, et qu'il est rentré chez lui en se disant qu'il fallait encore aller acheter le pain. Eh bien il faut le priver d'interview, ce mec-là, de toute urgence, parce qu'il n'a rien compris ! Il fait partie d'un système français qui n'a pas encore compris comment fonctionne cette industrie ! Pour qu'on fasse entrer le flouze ET qu'on ait des chances de lever le niveau, il faut des fans passionnés, assidus et exigeants, et donc il faut l'être soi-même. Si on n'est pas capable de transmettre un peu de passion, on reste chez soi et on regarde le foot à la télé ! Fort heureusement, peu ou pas de fans étaient présents à ce débat, juste des professionnels, parlant entre professionnels, de leur profession, mais oubliant qu'après, qui allait prêter une oreille ou un oeil attentif à tout ça ? Les fans ! Enfin, dans ce cas précis, je ne sais pas trop s'il faut le souhaiter, cela dit.

Quand une industrie compte une saine dose de passionnés, et pas juste des salariés résignés et des requins de la finance, ça fait toute la différence, et ça lui permet de s'épanouir. Quand une industrie ne compte que des employés aux épaules basses, ça donne une fiction sans passion, à peu près aussi glamour que l'est le secteur sidérurgique.
Appel à candidatures aux futurs acteurs : vous aussi, venez faire partie de la grande famille de la sidérurgie française !

Deux choses pour conclure ce qui restera certainement le post le plus long de l'histoire de ce blog (félicitations aux fêlés qui m'ont suivie jusqu'ici dans mes pensées).
La première c'est qu'il y avait un passionné à cette interview... même si lui, il venait plutôt du cinéma. Il était un peu idéaliste, mais sa présence, et des échanges avec un monsieur en costard-cravate que je ne citerai pas, ont prouvé qu'il FALLAIT de la place pour les deux tempérament dans cette industrie pour lui permettre d'envisager de s'épanouir créativement et financièrement.
La seconde, c'est que, récemment, lors de mes recherches pour la fiche SeriesLive de Flander's Company, je suis tombée sur l'interview d'un comédien "amateur" français, pour lequel j'ai un grand respect et ptet même une pointe d'admiration : Frédéric Hosteing. On n'y lisait pas des propos d'une mièvrerie aveuglée sur l'air de tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais, résolument, la passion transparaissait (et la personne qui avait réalisé l'interview le soulignait également : l'échange avait été passionné). EH BIEN VOILA : je n'en demande pas plus. Mais pourquoi dés qu'on rentre dans le circuit on se fait bouffer tout cru par lui ?!

25 juin 2008

Link's awakening

Ces derniers jours j'ai essayé de faire un maximum de nettoyage dans mes liens, en ajoutant des téléphages blogueurs qui n'y figuraient pas encore, et en retirant, hélas, ceux qui n'étaient plus actualisés depuis plusieurs mois.

Si vous voyez des blogs téléphagiques qui manquent, n'hésitez pas à me les proposer ci-dessous, en commentaire !

Collusion de circonstances, je viens aussi de faire la connaissance de l'un de ces blogueurs, qui est de surcroît animateur radio sur Radio Junior où il parle de séries aux plus jeunes : Alex.
Alex touche sa bille, croyez-moi, en la matière... il a même réussi à me coller sur une série dont j'ignorais l'existence !

Alors permettez que je fasse un truc que je ne fais jamais : DU COPINAGE ! Hop, un joli ptit lien pour ceux d'entre vous qui êtes curieux. Et la curiosité, quand on est téléphage, c'est une qualité !

galaxies_580

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