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ladytelephagy
31 mars 2010

Heureux l'homme occupé

Mettons-nous deux minutes à la place du Dr Daniel Graystone : sa fille vient de mourir dans un attentat dont les autorités la soupçonnent d'être responsable, au moins en partie, dont de surcroît il apprend qu'elle était monothéiste en douce et qu'elle était plus intelligente que lui au point de créer un double d'elle-même dans le monde virtuel sans en piper un mot... et il faudrait qu'il bosse sur ce p*tain de robot à la con ? Soyons réalistes deux minutes : un homme frappé à ce point par le Destin n'a aucune chance de rassembler ses facultés de concentration pour travailler sur un projet professionnel. C'est impossible.

Alors, comment notre brave homme lutte-t-il contre la douleur qui l'assaille ?

Ben... il s'occupe.

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A ce rythme, les Colonies peuvent dormir sur leurs deux oreilles, c'est pas demain la veille que les Cylons vont leur flanquer une avoine...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Caprica de SeriesLive.

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30 mars 2010

Ca vous dérange pas si je cagoule ?

...Nan mais au pire, j'ouvre la fenêtre et je vous parle de loin pendant que je le fais, hein.
Oh, je sais, je sais bien que ça ne plaît pas à tout le monde, mais enfin, je dois aussi avouer que je m'y sens autorisée, au moins dans le cas de Caprica.

Caprica, je vous en parlais hier, a pour objet principal la technologie. Ce dont je n'ai pas parlé hier, c'est de tout un axe que la série emprunte à propos du V-world.

Rappel : le V-world, c'est un peu une sorte de Second Life qui permet à n'importe quel petit malin un peu débrouillard de réaliser n'importe laquelle de ses envies, de la plus innocente (oh, si ma dulcinée et moi nous enlacions au beau milieu d'un lac ?) à la plus perverse (j'ai bien envie d'assister à un sacrifice humain, ce soir). C'est aussi et surtout le moyen qu'a trouvé la série d'expliciter des conversations qui, si elles avaient lieu dans toute autre série, se dérouleraient en fait au téléphone. A l'exception de New Cap City qui est un jeu video assumé, le V-world, c'est une façon de mettre en scène des dialogues finalement assez banals (je te jure, mon père je lui fais trop pas confiance...).

Autant dire qu'il n'y a pas à chercher bien loin pour comprendre que le V-world, c'est internet vu par un réalisateur qui a un peu trop les moyens de se la péter.

Du coup, je voudrais revenir sur le passage où le Dr Graystone, inventeur du holoband qui permet d'aller se promener dans le V-world, est soumis au feu nourri des questions de Baxter Sarno, présentateur d'un talk show populaire. C'est certainement un passage qui devrait retenir toute l'attention des internautes que nous sommes.

SarnoShow

Daniel Graystone - We thought we could control the content in V-world, especially for kids, but we've failed, clearly. I think the temptation to hack the code is too great.
Baxter Sarno - All right, well, then what is your solution ?
Daniel Graystone - I don't know.
Baxter Sarno - Well, think out loud
Daniel Graystone - I don't know. I... For there to be any... any beneficial change, you'd have to... To take away the profit motive, like when they legalized drugs, for instance.
Baxter Sarno - Okay, well, that's a good point, but you're also talking about somethingt hat took decades of... of pretty violent arguing back and forth...
Daniel Graystone - Well, you know, why not? Why couldn't we... Why couldn't we try it ?
Baxter Sarno - But this is a huge leap you're talking about.
Daniel Graystone - No, Graystone Industries will no longer charge for licensing of any legal space.
(Caprica - 1x04 Gravedancing)

Ce que Daniel Graystone dit, et donc ce que Caprica dit (parce que le Dr Graystone est un rouquin, je pense forcément qu'il a raison, mais vu que là c'est tout de même le personnage central de la série, c'est bien qu'il exprime l'avis des scénaristes !), c'est qu'il faut du changement. Que le V-world a changé de lui-même et qu'il faut que ce changement s'accompagne d'un changement dans le comportement des entreprises qui interviennent dans son fonctionnement.

C'est donc la constation de base. Voilà les conclusions que ce même Daniel Graystone en tire dans l'épisode suivant :

Daniel Graystone - The hacked sites are eating up more and more of our market share each quarter. And that's where the kids are going, because they're free. And the next generation coming up, they'll expect it all to be free. We can't own it forever. We can either marshal all our resources and funds towards saving that sinking ship, or we can look for the next big thing, the next big leap forward, that will change the worlds. We either move into the future, or we die trying to hold on to our past
(Caprica - 1x05 There is another sky)

Là ! Vous avez vu ? Juste là ! Une série qui vient de dire que faire la guerre aux internautes ne servait à rien ! Qu'y engager ses forces vives et ses forces financières ne changerait pas les mentalités des utilisateurs ! Qu'il fallait miser sur l'innovation au lieu de poursuivre les pirates en vain ! Si ça, c'est pas une position en faveur du téléchargement illégal...!

Donc c'est bien ce que je disais : je peux télécharger Caprica si je veux ; j'ai même la bénédiction de ses scénaristes !
Je me demande si les ayants droit sont au courant, cela dit. Vous pensez que ça se défend devant un tribunal ?

14 mars 2010

Is it just me, or...?

Vraiment. Non sérieusement. J'étais sincèrement contente de retrouver Southland. Je m'en étais même réjouie très en amont puisque c'est au moment où TNT s'embarquait dans une rediff de la saison 1 que je vous ai servi le post To be continued..., preuve que j'avais du mal à contenir mon excitation.

BestSecondSeat

Malgré tout, en dépit de l'attente qui montait, et de l'impression persistante que ma télévision avait subi une hystérectomie mais allait tout de même enfanter de son deuxième bébé, me voilà à ne regarder que le début de cette nouvelle saison que... ce soir. Là, à l'instant, ou quasiment.
Peut-être que j'avais trop pris l'habitude d'attendre, justement ? Je ne sais pas.

Toujours est-il que je n'avais toujours pas regardé ce premier épisode que le second était déjà disponible, et qu'il m'a fallu attendre la fin de mes quelques jours de congés (eh oui, j'y retourne demain...) pour me dire que, tiens, pendant que j'y pense à peu près, et Southland au fait ? Je vais quand même pas retourner au boulot sans ce petit aide-mémoire qui me rappelle que je n'ai pas vraiment le droit de me plaindre. Tiens pis au fait, il est arrivé quoi au détective qui s'est fait tirer dessus... c'est quoi son nom, déjà ? Le type qui, euh... qui a des soucis avec sa femme, là ?

Oh, vous pouvez faire cette tête, moi aussi je me navre certains jours. Preuve que quand même, ces posts To be continued... ne sont pas du luxe. Y compris pour moi, hm...

Mais enfin j'ai fini par m'y mettre, et, au juste, l'épisode n'était pas mauvais. Mais voilà, il n'était pas extraordinaire.
Alors je me suis demandé : c'est vraiment l'épisode... ou c'est juste moi ?

Je veux dire que quand on regarde une série en se soumettant au calendrier des diffusions (problème qui ne se pose pas, ou pas immédiatement, quand on regarde une série sur le tard... genre quand on se met à une série qui a déjà un ou deux ans de bagage, ou même qu'on s'envoie une série un peu vieille et déjà finie et qu'on a tout le temps de le faire), on prend aussi le risque de ressentir une baisse de qualité qui n'existe pas vraiment parce qu'avec le temps qui passe, les autres coups de cœur qui interviennent dans l'intervalle, et toutes ces opportunités de passer à autre chose, on a parfois l'impression qu'il n'y a plus autant de raisons de regarder la série qu'avant.

Le premier réflexe est souvent de blâmer la série. Combien de fois lit-on sur les blogs ou les forums des exclamations déçues du genre "l'épisode était largement moins bon cette semaine", ou "on sent une baisse de qualité cette saison". C'est normal de ne pas immédiatement se remettre profondément en question juste parce qu'on a été moins réceptif : c'est de la télévision après tout. Inutile de tout prendre à cœur.

D'ailleurs, pour les séries que je ne suis pas ou seulement du coin de l'œil, lorsque je lis pareilles réactions, je me demande à quel point c'est vrai. Quand quelqu'un dit que l'épisode de The Big Bang Theory de telle semaine était moins bon que d'habitude, moi qui regarde la série essentiellement pour dire que je regarde encore un sitcom de temps à autres, je dois dire que j'ai du mal à percevoir ça. Je peux sentir un épisode un peu meilleur, parfois, mais pas forcément un épisode moins bon, si vous me suivez. Et si ça venait en fait du spectateur, cette impression ?

Je ne dis pas que c'est forcément le cas, mais parfois il faut avoir l'honnêteté de dire que ça ne vient pas toujours de la série. Que cette semaine-là on a moins été ému parce qu'on était plus fatigué, ou parce qu'on avait regardé autre chose de beaucoup marquant. Tenez, hier soir j'ai regardé Precious ; comment vous voulez me toucher après ça ? Il est évident que pendant 24 à 48h, et c'est vraiment une estimation minimale, il faudrait laisser un temps de pause histoire que ce que je regarde ait vraiment une chance d'avoir un quelconque impact.

Bien-sûr, comme tous les blogs à reviews ou presque traitent tous des mêmes séries, on sent un peu la tendance ; quand un miracle se produit et qu'un épisode de Desperate Housewives se montre à peu près amusant, si trois ou quatre blogs le font remarquer, alors il y a une chance que ce soit vrai. Ce serait quand même un p*tain de hasard que tous ces blogueurs aient tous regardé une meilleure comédie juste avant (quoique, ce ne serait pas difficile, mais enfin ce serait quand même un sacré hasard sur un plan strictement chronologique).

Est-ce que l'épisode était vraiment faible ? Il m'a semblé pourtant y avoir tous les éléments typiques de la série.
C'est encore plus difficile à dire pour un season premiere parce que même quand on s'est refait une intégrale récemment (pour moi c'était aux alentours de Noël, c'est pas si vieux que ça), on a quand même oublié ce que c'était que d'être immergé dans l'univers de la série. On reprend les choses à froid. A plus forte raison dans le cas de Southland qu'on a attendu plus que de raison.
D'un autre côté on n'est pas forcément les seuls à ne plus être échauffés. L'équipe revient elle aussi d'un hiatus, après tout.

Alors voilà, au fond, est-ce que ce season premiere de Southland était vraiment moins bon ? Je ne suis pas convaincue, ni que c'était le cas, ni du contraire.
Il faut aussi dire que j'ai regardé une trentaine d'épisodes de Saturday Night Live ces derniers jours, et que peut-être que dans le fond,, je n'aurais pas vraiment dû regarder Southland ce soir... C'est que, ça compte, ces choses-là, quand même. Mais à quel point ? Ce soir, je ne saurais vraiment pas le dire.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Southland de SeriesLive.

12 mars 2010

You know what this song reminds me of ?

Même si depuis quelques semaines, j'ai tendance à poster un petit quelque chose tous les jours, je garde une tendresse particulière pour les posts du vendredi. Parce que même si, un jour, on imagine, ne paniquez pas c'est juste une idée en l'air, enfin on sait jamais, mais ne vous alarmez pas inutilement hein, si un jour donc, je ne pouvais plus poster en quotidienne, il resterait toujours les posts du vendredi.
Le vendredi, ici, c'est tout simplement sacré.

Alors pour mon dernier post SNL de la semaine, promis promis c'est le dernier, je voulais partir dans une sorte de feu d'artifices. With a bang, comme on dit. Pardon pour l'anglicisme mais enfin, j'ai traduit et sous-titré pas mal de videos cette semaine, alors bon, ça m'est un peu resté.
Et justement, en parlant de videos sous-titrées, aujourd'hui je vais vous en proposer non pas une, mais plusieurs. Cinq, en fait.
Ces cinq sketches font partie d'une série de sketches ou plutôt, disons, d'une franchise de sketches. Je vous en ai déjà parlé, ce sont les "Song Memories".

Le principe de ces sketches est le suivant : quatre copains (3 membres de SNL : Jason Sudeikis, Bill Hader et Will Forte ; plus l'invité) se retrouvent et écoutent une chanson, qui leur rappelle à chacun un souvenir bien précis.

Le canevas est toujours le même : les quatre copains se retrouvent à l'occasion d'une quelconque rencontre due à leur virile amitié (soirée entre potes, voyage entre potes, célébration entre potes...), l'invité met une chanson, et dans l'ordre, Jason, Bill, Will et l'invité y vont chacun de leur anecdote, entrecoupant leur conversation de passages où ils entonnent le refrain de la chanson en chœur. Les anecdotes en question relèvent de thèmes récurrents : le sexe pour Jason, la famille et plus particulièrement son père pour Bill, le boulot pour Will. Pour l'invité c'est plus fluctuant.
Immanquablement, le sketch finit sur la reprise d'un passage de Pulp Fiction... enfin, c'est Wikipédia qui nous le dit, moi j'ai jamais vu ce film. Mais ça me semble plutôt cohérent.

Quand on voit l'un de ces sketches séparément, comme ce fut au départ mon cas (j'ai été déflorée avec celui de Zach Braff), c'est amusant au plus haut point de toutes façons.
Mais pris l'un à la suite de l'autre, les Song Memories prennent toute leur saveur. C'est quasiment une série ! Personnages réguliers, gimmicks... La structure étant exactement la même, ça permet en plus des variations amusantes (comme dans celui avec Paul Rudd qui pour une fois se passe dans une voiture), tout en gardant les mêmes mécanismes.

Bref, sous forme d'anthologie, ça a encore plus de croustillant.
A un tel point que j'ai consenti à regarder une émission où Ashton Kutcher était l'invité (à part lui et Megan Fox, je les regarde sans sourciller, quitte à le regretter ensuite comme pour celui avec Michael Phelps, mais enfin, là, ça m'a quand même demandé un effort de volonté).

Alors voilà, aujourd'hui, post du vendredi oblige, je vais ni plus ni moins vous proposer les 5 sketches des Song Memories, sous-titrés en français.

Ah, avant de commencer, un dernier avertissement : rappelons à toutes fins utiles que Saturday Night Live, c'est une émission qui passe tard le soir. Ce n'est pas une émission tous publics. Ce n'est pas toujours très familial. Et les Song Memories, eh bien, vraiment, c'est particulier. Ce n'est pas toujours très politiquement correct, voire même pas du tout. C'est même parfois franchement dégueulasse.
Mais vous savez quoi ? Je crois que je les aime à cause de ça, ces sketches. C'est pour toutes les fois où je me dis que j'aurais bien aimé être un mec avec une bande de potes comme ça (dit-elle en tapant précautionneusement sur son clavier pour ne pas abimer son vernis) et où l'humour un peu gras typique d'une mâle assemblée me manque un peu. Donc vous voilà prévenus, c'est pas des blagues aussi gentillettes que ce que j'ai pu poster durant les jours précédents.

Allez, je ne vous fais pas plus attendre, pour la dernière fois cette semaine, en direct de ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

Song Memories 1 - Rainn Wilson (The Office)
SNL_SongMemories_1

Song Memories 2 - Zach Braff (Scrubs)
SNL_SongMemories_2

Song Memories 3 - Ashton Kutcher (That 70s Show)
SNL_SongMemories_3

Song Memories 4 - Paul Rudd (Friends)
SNL_SongMemories_4

Song Memories 5 - Bradley Cooper (Kitchen Confidential)
SNL_SongMemories_5

Voilà, rideau, c'est fini, promis je vous embête plus, mon esprit téléphagique est déjà parti ailleurs et le prochain post sera consacré à autre chose. Mais si ya des amateurs, j'ai quelques autres sketches que j'ai découpés et que je peux aussi essayer de sous-titrer, si ça vous intéresse.
Tain c'est presque dommage de les laisser sombrer dans l'oubli, ces sketch. Allez, finalement je vais créer un tag SNL. C'est une première pour une non-fiction sur ce blog, mais là, quand même.

11 mars 2010

He's alive ! Alive !

Comme vous le savez, dans la bande des gars de SNL, j'ai une préférence marquée pour Jason Sudeikis (et juste derrière, Kristen Wiig, d'ailleurs ils fonctionnent très bien en tandem). Pour Sudeikis, les raisons se répartissent comme suit : 80% parce qu'il est hilarant, 5% parce qu'il a une voix géniale, 15% parce que j'en ferais mon quatre heures. Soyons honnêtes, sans déc.

Grâce à toutes ces qualités plus ou moins avouables, ou peut-être en dépit de ces mêmes qualités d'ailleurs, il a réussi à accomplir un miracle dans un sketch où Hugh Laurie (Dr House, of course) était l'invité. J'ai vu les deux épisodes où Laurie était hôte, d'ailleurs, ce sont de bons épisodes, avec de nombreux numéros très drôles. On n'apprend pas au vieux singe à tirer la grimace, après tout.

Dans ce sketch, des villageois en colère partent en battue afin de tuer la créature de Frankenstein... mais évidemment, tout ne se passe pas comme on l'imagine. Le rôle de Sudeikis ? Il est finalement mineur (le sketch donne bien plus la part belle à Bill Hader), mais incroyable : il y interprète un vampire.
Et je peux regarder ce sketch, pourtant, encore et encore... suffisamment pour aller jusqu'à vous le sous-titrer.
Alors, j'avais pas promis un incroyable miracle ?

Enfin, vérifiez par vous-mêmes, puisqu'en direct de ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

SNL_TheCurseofFrankenstein

Je suis désolée, l'humour de ce sketch est suffisamment accessible pour faire l'unanimité, c'est pas possible autrement. Autant le post de demain, je comprendrai qu'il ne plaise pas à tout le monde, autant celui-là...

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10 mars 2010

There's no business like show business

Eh oui, encore un post Saturday Night Live. Est-ce que c'est aussi bon pour vous que ça l'est pour moi ?
Non ?
Philistins.

Nan mais alors là, pardon, mais c'est l'un de mes sketches préférés. Déjà, mentionnons qu'il est tiré d'un épisode où l'hôte n'était nul autre que Neil Patrick Harris (mentionnons pour mémoire ses bons services dans How I met your mother et Dr Doogie, principalement pour faire honneur aux tags au bas de ce post). Ce qui fait déjà une bonne raison de regarder ce sketch, en soi. Si. Quand même.
Ensuite, vu que cet épisode a été mon premier SNL complet, je dois avouer qu'il tient une place particulière dans mon cœur.

Qui plus est, le thème en est : les comédies musicales de Broadway. Faut-il revenir sur mon obsession récurrente envers les comédies musicales ? Je pense qu'on a tous en mémoire la semaine spéciale sur le sujet, non ? (posts qui peuvent éventuellement vous être utiles pour comprendre certaines des nombreuses références culturelles de ce sketch)
Ce qui est évidemment prétexte à un petit clin d'œil du au fait que NPH a, comme chacun sait (et comme de nombreuses cérémonies de récompenses et autres apparitions en guest persistent à nous le rappeler encore et encore et encore), tenu le rôle de Mark dans la comédie musicale Rent.

Et puis, soyons francs, non seulement c'est exactement mon genre d'humour, mais surtout, c'est exactement le genre de sketch qui me fait dire que, oui, définitivement, Jason Sudeikis est le membre du cast de Saturday Night Live que je préfère, ya pas photo. Parfois la nuit, je rêve de lui avec son masque du Fantôme de l'Opéra et il... enfin, bon, je réserve ça à mon blog porno. Passons, passons.

Allez, sans plus de bavardages, en direct de ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

SNL_SaveBroadway

Si je suis d'humeur demain (et je vais être d'humeur demain), je vous proposerai un autre sketch de SNL où Jason Sudeikis accomplit un véritable miracle. 'Verrez.

9 mars 2010

THIS IS SPARTA !

Bon, j'avais promis qu'un tourbillon de commentaires sur le post d'hier me pousserait à continuer mes posts Saturday Night Live... j'avais juste omis de préciser que je continuerais même dans le cas contraire. Mais que voulez-vous, en ce moment, j'ai du mal à me consacrer à autre chose, mon esprit étant accaparé par toute cette joyeuse bande (alors c'est vrai que j'ai vu deux films aujourd'hui, un, deux, mais ça s'arrête là).
Et puis bon, là, à vous, tout de suite, ça ne vous parle peut-être pas, mais ça se trouve dans trois ou quatre mois, ya quelqu'un qui va tomber dessus et venir me dire qu'il s'est bien marré dans un commentaire. On sait pas. Tout le monde n'est pas nécessairement aussi dénué d'humour que vous. Nan ça va quoi, j'déconne, rho...

Le sketch du jour est (outre sous-titré par mes soins) tiré de l'épisode avec Gerard Butler, que personnellement je n'ai jamais vu dans un film (sauf si je le confonds encore une fois avec Clive Owen), preuve que le visionnage de Saturday Night Live m'ouvre vraiment des horizons insoupçonnés. Ce qui ne veut pas dire que je vais me taper The Ugly Truth pour autant, mais enfin, je consens à faire semblant de savoir qui est ce mec.

Pour en revenir au sketch, personnellement je l'ai trouvé hilarant, mais enfin, ce n'est que moi. Il y en a peut-être qui trouveront trop cliché ces blagues sur les Grecs, inspirées par le film 300. Vous me direz ce que vous en pensez.

Alors tout de suite, en direct de ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

SNL_300

Si quelqu'un me trouve une nouvelle obsession d'ici demain, peut-être que je vais arrêter ces posts. Mais en attendant, je pense qu'il y en a encore pour un jour ou deux...

8 mars 2010

Who's winning here ?

Quand quelque chose m'obsède, ce n'est pas la peine de chercher à m'en distraire, ça ne marche pas. J'ai essayé de regarder autre chose que des épisodes de Saturday Night Live aujourd'hui, et en-dehors d'une petite heure trente pendant laquelle j'ai toléré un film, vraiment, rien n'y fait.

Alors bon, on va pas insister. Le post du jour est donc l'un des sketches de Saturday Night Live qui m'ont tout particulièrement fait rire, et je sais pas, je me suis dit que pour que tout le monde en profite, idéalement, il fallait le sous-titrer. Dont acte.

Au générique, vous trouverez en cliquant sur la petite capture (mais que c'est bien conçu tout ça, on dirait que c'est pensé pour vous rendre la vie facile) :
- Will Forte, Fred Armisen et Bill Maher dans les rôles principaux
- Michaela Watkins, Casey Wilson et et Kristen Wiig dans les rôles secondaires
- en invité, et très en forme, Bradley Cooper (ALIAS, Kitchen Confidential... Jack & Bobby que je voulais regarder cette semaine mais c'est mal barré)
- de jolis sous-titres de ma confection

A ce sujet, vous verrez qu'il y a un net mieux depuis la dernière fois, puisque vous n'avez plus besoin de cagouler le sous-titre à part, tout il est dans le même fichier. Bon, on perd légèrement en qualité video pendant le processus, mais c'est minime. Je commence à maîtriser à peu près le truc ; un jour il sera temps de passer à la vitesse supérieure, vous verrez...

Mais pour l'instant, en direct depuis ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

SNL_Sexwithyourwife

Et si ya du commentaire, qui sait ce que le post de demain réservera ?
Nan, sans rire, je suis curieuse de savoir s'il n'y a que moi qui ai manqué de pisser sur ma chaise.

6 mars 2010

Saturday Night Love

Aujourd'hui, j'ai fait de graves entorses aux séries. Et même au cinéma (38 films en un peu plus de deux mois, pas mécontente de mon effort). Je me suis adonnée à l'un de mes plaisirs secrets... je me suis enfilé plusieurs vieux épisodes de Saturday Night Live.

SNL___Title

Cela ne fait pourtant qu'un an que j'ai découvert les bienfaits du Saturday Night Live. J'ai toujours aimé les émissions de divertissement américaines du type late night (Conan, Letterman... j'en ai déjà parlé), mais en matière de Saturday Night Live, j'étais jusqu'alors totalement profane. Et même si ma priorité ira toujours à Conan (redheads forever, n'est-ce pas), je suis contente d'avoir fait cette découverte, même sur le tard.

Actuellement j'essaye de cagouler de vieilles émissions, donc. Enfin, quand je dis vieilles, je veux principalement dire qu'elles datent d'avant mon tout premier épisode de SNL, avec Neil Patrick Harris, en janvier 2009.
Je me les enfile comme un gamin boulotte les bonbecs. Je suis sûre que ça irait parfaitement avec des boules soufflées au fromage (si seulement j'en trouvais dans mon petit supermarché). Et si je les dévore avec appétit, ce n'est même pas forcément parce que j'apprécie l'invité/host, mais bien parce que je m'éclate.

En fait, si, au début, je me disais "ah tiens, Zach Braff, bonne idée", et puis "allez je cagoule celui avec Anne Hathaway, je l'ai à la bonne cette petite". Et c'est au-delà du 10e épisode cagoulé que j'ai un peu perdu le contrôle des évènements, j'ai même regardé Drew Barrymore que je n'apprécie pas spécialement (j'ai bien fait, le sketch de Gilly était hilarant), pire, j'ai même tenu tout le long de l'épisode avec James Franco, que je ne connaissais que de nom avant cela et que j'ai appris à détester pendant l'épisode de SNL (il est acteur avec cette diction ? Acteur ? Lui ? Sans déc ?). A ce stade on peut dire que je suis bonne à enfermer.
Mais si vous tenez à m'enfermer dans un hôpital psychiatrique, j'aimerais autant que les télés captent NBC dans l'enceinte de l'établissement, si ça ne vous fait rien.

Il faut dire que je nourris une adoration assez peu saine envers le cast de SNL. Pas Amy Poehler, on a déjà établi que je ne l'aimais pas. Et pas Tina Fey parce qu'en fait, elle non plus je ne peux pas l'encadrer, mais on a déjà abordé ce problème aussi. Ce qui tombe bien parce que dans les épisodes récents, j'ai pas à me les farcir, ou très peu.

Non, mais alors par contre, tous les autres, je les adore.
Fred Armisen, épatée par son imitation d'Obama, et en général un excellent comédien. Will Forte, le petit lourdeau de la bande, toujours avec un air dans la lune, le dindon de la farce idéal. Bill Hader, le génie comique avec la tronche de traviole (les plus doués ne sont jamais les plus mignons), et toujours à poser la voix de façon parfaite. Jason Sudeikis (mon chouchou je vous le dis tout net) et sa très belle voix, un côté très naturel et guy next door mais aussi un jeu plus théâtral qui sied à de nombreux rôles. Et puis les deux ptits jeunes, Andy Samberg et Kenan Thompson, j'avoue que je les ai moins à la bonne car Kenan a tendance à surjouer, et Andy, bien que très marrant, semble sous-employé.
Côté dames, Kristen Wiig est sans conteste la meilleure. Je regrette que Michaela Watkins ait quitté le générique, elles formaient un très bon tandem. Abby Eliott est souvent en forme mais évidemment elle a moins d'occasions de briller.

Tous les sketches ne se valent pas, c'est évident. Pendant certains je suis pliée de rire, pendant d'autres j'ai un peu cette tête-là.

SNL___StraightFace

Aha, non, pas devant ce sketch-là justement...!
Ahem.
Donc j'ai été un peu obligée de revoir mes priorités, vous voyez. Déjà téléphagiquement, on ne peut pas ET regarder les sketches "Song Memories" (j'avoue les avoir découpés et fourrés dans mon portable pour les écouter dans le train après une rude journée, ceux-là) ET regarder des séries et des films. J'ai vu que deux films cette semaine. Petite semaine. Donc voilà, déjà là, obligée de revoir mes priorités.
Et puis surtout, sur ma liste des choses à faire avant de mourir, viennent s'intercaler deux nouvelles lignes, transformant la liste comme suit :

1 - Assister aux Emmy Awards
2 - Acheter un appartement dans le Ve arrondissement de Paris
3 - Être invitée à présenter un Saturday Night Live (déjà que je pourrai jamais être invitée au Late Night with Conan O'Brien, laissez-moi au moins ça !)
4 - Voir tous les épisodes de SNL (sauf ceux avec Ashton Kutcher, même si ça m'oblige à rater un "Song Memories")

5 - Voir le pilote de toutes les séries de la Terre (sauf les françaises)

Oui, du coup, le n°3 a perdu deux places. Les temps sont durs, que voulez-vous.

SNL___VousEtesIci

Depuis que j'ai découvert SNL (et à plus forte raison depuis que j'ai de l'espace pour cagouler les épisodes en masse), tous les samedis soirs ressemblent à des veille de Noël...

Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture : live from New York, it's Saturday Night Live !!!

3 mars 2010

Le linge sale en famille

S'il le faut, on y passera la semaine ! Un rapide petit post sur Parenthood pour revenir sur quelques commentaires qui me sont venus à l'esprit pendant que je regardais le pilote...

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Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Parenthood de SeriesLive.

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