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ladytelephagy
27 août 2010

It's this time of the year again

Que serait un mois de septembre sans Emmy Awards ?
Oh. C'est vrai...

Enfin bon, c'est quand même plus ou moins ce moment de l'année, mon préféré, celui pendant lequel je commence à m'électriser, et où je me pose les habituelles questions : est-ce que je vais regarder en live ? Est-ce que je vais suivre les résultats ? Est-ce que je vais au contraire me couper du monde jusqu'à ce que la cagoule soit dans mon chez moi informatique ? (où de la place a spécialement été faite...)

La réponse, en général, en amont, est que non, lalalalala je ne vous entends pas, en plus je travaille demain, donc on verra tout ça une fois que j'aurai la cagoule...
Et le soir-même, sur le coup de, chais pas, deux heures du matin, après m'être retournée encore et encore dans mon lit, je finis par errer sur un site ou un autre en attendant de glaner quelques informations qui me feront patienter jusqu'à voir la cérémonie quelques heures plus tard. En cela, l'an dernier, trainer ma misère sur Twitter a solutionné et aggravé le problème à la fois, parce que je suis allée me coucher dés que Kristin Chenoweth a eu son award et que, je vous le dis tout net, je pleurais de joie. Ça n'aide pas forcément à pioncer. Encore moins à aller bosser le lundi matin.

Mais l'an dernier n'a pas été la meilleure année en termes d'Emmy Awards, pour moi.

Il faut remonter à l'année précédente pour que je recommence à ressentir une tendresse sincère envers la cérémonie...

ThisTimeoftheYear

Et puis bien-sûr, il y a les cérémonies auxquelles je voue, encore aujourd'hui, un culte absolu : les deux émissions présentées par Conan O'Brien, naturellement.
Mais n'ayant jamais pu voir, pour le moment, de cérémonie intégrale antérieure aux années 2000, je réserve mon jugement. L'appel est lancé, si vous savez où je peux me fournir...

Mais déjà la tension monte. Suivre, sur Twitter, l'ami Jimmy Fallon (ex-SNL, lui aussi) raconter son périple depuis environ un mois n'aide pas à se calmer. Ce n'est pas tellement qui va gagner quoi. C'est qui va faire quoi. Qui va dire quoi. Qui va présenter quoi. Les petits détails...

Déjà j'essaye de me tenir à distance raisonnable pour découvrir au dernier moment un maximum de ces détails. C'est le jour de l'année où je veux ouvrir mes paquets sans savoir ce qu'il y a dedans, le jour de l'année où émerveillée, je me repasse certains passages juste pour voir la mimique de tel invité assis au troisième rang, où je découvre des extraits de séries (en espérant secrètement être foudroyée sur place comme avec On the Beach), où je repère les acteurs qui ne semblent pas liés au premier abord mais qui partagent une certaine connivence dans le public... Le jour où je pleure une deuxième fois ceux qui sont partis.
Une émotion grâce à la fiction, mais qui n'est pas, pas tout-à-fait du moins, de la fiction.

Pour moi, une veille d'Emmy Awards, ce sera toujours comme une veille de Noël.
Les cadeaux en rapport avec les séries en plus.

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26 août 2010

[Day 26] Finir dehors, un comble !

MemeDay_26

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Oz de SeriesLive.

25 août 2010

[Day 25] Un jour, je sais pas quand

MemeDay_25

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Wire de SeriesLive.

24 août 2010

Gardez votre calme et tout se passera bien

Le truc que je ne fais jamais : un post pour faire le bilan de ce que je fais en ce moment. Mais là, bon, faut que je me pose et que je prenne un peu de recul, quand même. Eh, après tout, la rubrique s'appelle 3615 My (So-Called) Life, non ?

LockieLeonard

La bonne nouvelle, c'est que l'article de la semaine progresse bien. Cette semaine, c'est même un plaisir parce que l'histoire télévisuelle du pays se prête à des trucs franchement sympa, il faut juste trouver l'équilibre pour ne pas oublier aussi de donner des infos intéressantes sur le contexte. Mais dans l'ensemble, c'est l'éclate.
La mauvaise nouvelle par contre, c'est que j'ai l'impression de fatiguer un peu. Voilà deux mois que je tiens ce rythme à raison d'un article par semaine, et il est vrai que je me le suis imposé moi-même et que personne ne m'a rien demandé, mais le défi est intéressant et, sérieusement, c'est très excitant à faire, comme marathon de découverte. En tant que pilotovore curieuse, c'est l'éclate absolue. Mais je n'ai pas non plus beaucoup soufflé et j'ai peur que ça commence à se ressentir. L'article sur l'Argentine, il y a 10 jours, montrait déjà des signes de relâchement, et je ne voudrais pas que ces articles soient bâclés ou soient ennuyeux à lire.
Il faut dire que non seulement je brasse des centaines de pages de lecture (ça pourrait être plus encore si ma FNUC parvenait à commander les livres que je lui demande...), mais je découvre aussi un maximum de pilotes, histoire de savoir de quoi je parle, et je grignote des extraits çà et là sur le Mal (dont je ne me suis jamais tant servie). La tâche chaque semaine est titanesque, et le temps manque un peu quand en plus on a eu un coup de cœur la semaine précédente, Capitu dans ce cas précis, et qu'on a un peu envie de continuer ce qu'on a commencé ; ou qu'on a des pilotes qui débarquent et réclament une place dans l'emploi du temps, comme c'est le cas de The Big C.
Et je n'ai toujours pas fait de place dans mon planning pour Jeonwoo et Nae Yeojachinguneun Gumiho !
Et puis, ma méthode n'est pas forcément parfaite. Connaissant mon planning pour les semaines à venir, je lance aussi des cagoules pour les pays que je sais visiter bientôt, histoire d'avoir le temps de récupérer les épisodes. Ce qui fait que parfois, mue par la curiosité, je les regarde un peu en avance.
D'ailleurs, en corollaire de ce problème, il y a le fait que certains épisodes n'arrivent pas suffisamment vite : j'ai enfin fini de cagouler les pilotes de Packed to the Rafters et Lockie Leonard, alors que j'ai passé l'Australie il y a une éternité (ou en tous cas ça y ressemble).
Il y a aussi ce fichu coffret Wallander qui est maintenant dans ma telephage-o-thèque et que je n'ai pas encore ouvert, c'est épouvantablement frustrant.
Cet été, j'avais aussi des projets téléphagiques, déjà plusieurs fois repoussés, et sans compter la saison américaine qui arrive (plein de pilotes, plein de posts To be continued...), et puis le bilan de la saison japonaise et la nouvelle saison automnale qui suivra...

Pffiu.

...Vous savez le pire ? Ça me panique, mais j'adore ça.
On croit toujours qu'on ne pourra pas être un téléphage plus dingue qu'on ne l'est déjà, et finalement...

24 août 2010

[Day 24] Dilemme

MemeDay_24

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : les fiches Une Nounou d'Enfer et Twin Peaks de SeriesLive.

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23 août 2010

[Day 23] Un jour je vais m'le faire

MemeDay_23

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche 30 Rock de SeriesLive.

22 août 2010

[Day 22] Rien que d'y penser j'en ai des frissons

MemeDay_22

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Corky de SeriesLive.

22 août 2010

L'œil et le bon

Oeil_1

Producteur, producteur exécutif, réalisateur, showrunner... tout ces mots ne me parlaient pas du tout, il y a 15 ans, lorsque j'ai commencé à regarder les séries, et non plus à me contenter de les voir. Alors, quelle que soit la personne qui se cache derrière la magie d'une série réalisée avec une certaine recherche esthétique, je disais qu'il y avait "un œil derrière la caméra". Depuis, je connais un peu mieux la définition de ces titres parfois ronflants, mais cette expression reste la plus évocatrice d'une réelle identité visuelle.

Les séries desquelles ont peut dire qu'il y a un œil derrière la caméra sont rares, en définitive. La plupart du temps on reste dans une mise en images sommaire, scolaire, quelque chose de classique. Certaines séries se font une spécialité d'avoir l'air absolument passe-partout. Oh, je ne dis pas que c'est le cas de toutes. Je dis que c'est le cas de beaucoup.

Une série avec de bons éclairages, une réalisation maîtrisée et une identité immédiatement reconnaissable à l'œil nu, c'est ce qu'on trouve en général dans le haut du panier. Il y en a pas mal, mais comme ça demande plus de travail, plus de moyen, plus de temps, ce n'est pas ce qu'il y a de plus courant. Comme vous le savez, je me suis remise à Mad Men, et si je reconnais bien volontiers qu'il y a une certaine recherche esthétique, celle-ci passe plus par les recherches du département stylisme que par la réalisation, qui reste très simple. Ce n'est pas un reproche. Mad Men a beaucoup d'autres qualités après tout.

Mais je compare régulièrement la recherche faite autour de la série avec celle exécutée autour d'un sketch de SNL avec January Jones. Conçu pour renvoyer à Mad Men, sur la forme, il est infiniment plus abouti dans la recherche des couleurs, du grain. Personnellement je ne pourrais probablement pas prendre Mad Men au sérieux, avec les thèmes sombres qui semblent se profiler (faut qu'on en reparle d'ailleurs), si la série employait le même chemin esthétique que ce sketch. Mais dans l'absolu, l'un est plus travaillé que l'autre, c'est évident.
Faudra que je vous le mette, un jour, ce sketch, d'ailleurs. Même pour moi qui n'apprécie pas January Jones (et ce bien avant qu'elle ne se pique de s'approprier Jason Sudeikis... ce qui évidemment n'arrange pas son cas), c'est une perle.

Alors, plus rare, il y a les séries dont instinctivement je dis qu'il y a un œil derrière la caméra. Celles où la recherche est poussée, aboutie, travaillée. Il y en a une poignée. Une poignée qui vont au-delà de ce qui est raisonnable d'exiger d'une série de 10 ou 20 heures. Chacune dans son style accomplit quelque chose qu'on ne croirait possible qu'au cinéma. A tort.
Des séries comme Carnivàle, Pushing Daisies, Mousou Shimai... et Capitu.

Sans avoir trouvé le moindre sous-titre, me voilà à regarder le deuxième épisode.
Je crois que je suis amoureuse.

Il faut vraiment que je vous raconte.

22 août 2010

Telephage from Ipanema

Dans le tour du monde de cet été, il y a des pays qui me plaisent un peu plus que d'autres. A ma grande surprise, les pays qui me plaisent le plus ne sont pas ceux sur lesquels j'aurais misé ma télécommande, pourtant, mais les faits sont là. Israël, naturellement, a été une grosse claque, parce qu'il s'y passe plein de choses et que la fiction y semble aussi diversifiée qu'en Occident (ce n'est pas pour rien que les USA viennent de plus en plus y piocher, d'ailleurs les gars, l'adaptation de Hatufim, ça avance oui ou non ?). J'ai aimé le peu que j'ai pu voir de l'Afrique du Sud, sur un autre registre d'ailleurs, et j'espère pouvoir en découvrir plus quand j'aurai un peu plus de temps, une fois ce tour du monde terminé, même si, avec le planning qui est prévu, ce n'est pas pour tout de suite. Et puis, là, cette semaine, grosse claque dans la gueule avec le Brésil.

Et là on peut dire que je ne m'y attendais pas, probablement parce que comme tout le monde j'imagine (sauf quelques téléphages déjà cultivés, qui se sont dans ce cas bien gardés de partager leurs trouvailles...), pour moi, Brésil = telenovela.
Ce n'est évidemment pas faux. Mais c'est tellement plus.

Le Brésil est un pays qui semble décidé à ne rien faire comme ailleurs : les chaînes publiques sont arrivées tard, très tard ; la première chaîne du pays a aujourd'hui disparu ; la chaîne la plus puissante n'est pas la plus ancienne ; le câble et le satellite restent très minoritaires... Tout ça et plus encore, c'est dans l'article de la semaine, bien évidemment.

Bresil_CopacabanaTV
O televisor redentor : la télévision brésilienne pour les nuls

Au-delà de ça, le dynamisme de la télévision brésilienne a de quoi en clouer plus d'un sur son sofa. Parce que non content d'être un énorme exportateur de fictions, le Brésil est aussi en pleine effervescence en matière de création. Le renouvellement, il est là. Vous cherchez un endroit où les séries explorent l'inconnu ? Sans nul doute, le Brésil.

Le suave Mandrake, par exemple, est un petit bijou moite et sombre. On a l'impression de revivre les meilleurs polars du monde, à la fois sordide et sensuel, baignant dans une musique onctueuse et avec un personnage désabusé à souhait (dommage que le doublage soit à la ramasse ; je commence à suspecter qu'il y ait des langues plus difficiles à doubler que d'autres, parce que ça semble récurrent pour tout ce qui concerne l'Amérique latine, quand même...).
Mon coup de cœur de la semaine reste quand même Capitu. Loin des productions à la chaîne de telenovelas filmées au mètre qu'on se figure provenir du Brésil, c'est une merveille où la recherche esthétique et poétique arrache des soupirs émerveillés régulièrement. Encore une fois, le manque de sous-titres ou au pire, de doublage, nous prive de bien des trésors...

Bon sang, même à raison de deux posts par jour sur ce blog, je n'arrive pas à trouver le temps de vous parler de tout, c'est terrible. Ces séries méritent plus qu'un paragraphe chacune.

Enfin voilà, une semaine de plus à explorer la télévision étrangère et découvrir ce qui se cache au-delà du cliché. Moi qui pensais que la tournée latine n'allait pas être la plus captivante ! Moi qui craignais l'ennui ! Moi qui pensais même que c'était un moment à passer en attendant les pays suivants !
Où je vous emmène la semaine prochaine, à votre avis ? Il n'y a qu'une seule personne qui connaisse mon programme...

21 août 2010

[Day 21] Vous pouvez répéter la question ?

MemeDay_21a

Non ? Bon, d'accord. Un autre genre de "ship" alors...

MemeDay_21b

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche New York 911 de SeriesLive.

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