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ladytelephagy
10 septembre 2010

[Day 10] Mais ça impliquerait de la réinviter, alors tant pis...

MemeSNL_10

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9 septembre 2010

[Day 9] D'un autre côté je n'ai connu les autres que rétroactivement

MemeSNL_9

8 septembre 2010

[Day 8] Ce type est drôle, et il le sait

MemeSNL_8

8 septembre 2010

The beginning is a very delicate time

Septembre. Enfin ! Septembre, le mois des pilotes par excellence, bien que, soyons honnêtes, désormais, avec les démarrages tardifs, les démarrages avancés, la mid-season, la saison d'été, et bien-sûr les cycles asiatiques... en fin de compte, des pilotes, il y en a toute l'année. Mais quoi qu'on en dise, Septembre reste un mois lié à l'arrivée de nombreux pilotes, le symbole d'une période où, en tant que téléphage, je me sens comme une gamine dans une confiserie (et tout pareil, je me régale de gourmandises sans payer... ah bon vous faisiez pas ça, vous ? Euh, moi non plus). Il y a des cadeaux toute l'année, mais c'est en Septembre que ça compte le plus.
Pour une pilotovore, Septembre, c'est Noël avant Noël. En mieux parce qu'à Noël, ya quasiment pas de pilotes (c'est pour ça que chaque année je noie ma déception dans des litres de vin chaud...).

Septembre est donc le moment idéal pour ressortir ma panoplie de pilotovre, et prêcher pour ma paroisse.

Parce que dans le fond, pourquoi j'aime autant les pilotes ? Pourquoi pas les épisodes de Noël, tiens ? Ou pourquoi pas les finals ? Qu'est-ce qui m'attire tant ?
Un pilote, avant même de commencer, c'est une promesse. Mais une promesse qui a déjà un grand nombre de chances de n'être pas tenue. Il y a tout un univers à installer, des personnages à nous rendre sympathiques (ou antipathiques) rapidement, des histoires avec lesquelles nous harponner ! Toutes les raisons qui font que la série a vu le jour, le pilote doit les délivrer, mais sans trop en dire non plus. Le défi d'un pilote, ce n'est pas d'être parfait, c'est de montrer suffisamment de potentiel pour nous accrocher de façon à ce qu'on revienne la semaine suivante ! J'aime les pilotes pour la variété de tons, de sujets, de personnages, qui peuvent être proposés, je guette avec excitation les petits détails qui me feront revenir. Je veux qu'on me séduise téléphagiquement.
Quand commence le pilote, tout est possible.

Mais l'exercice est risqué. Beaucoup de séries comptent sur le long terme pour nous intéresser. Je ne suis pas partisane de cette méthode, qui à mes yeux est plus un attrape-nigauds qu'autre chose ; si une série doit capter l'attention du public, c'est au démarrage. L'amélioration et le développement sur le long terme ne doivent pas faire oublier que le téléphage n'a pas à se coltiner des heures de scènes d'installation lentes et pénibles simplement parce qu'une série se construit sur la durée ; sacro-sainte excuse qui nous force la main pour pardonner des errances souvent usantes. Mon crédo, c'est que si tu n'es pas capable de me montrer que tu as du potentiel dés le pilote, alors c'est pas la peine. Je ne demande pas un sans-faute dés le lancement, je dis juste qu'on vit dans un monde où il y a potentiellement suffisamment de choses à voir comme ça, sans qu'en plus on perde son temps en priant pour que les choses s'arrangent au bout de 4 saisons.

Le pilote, c'est donc cet instant où la tension est à son maximum. Tout est à découvrir, parfois avec des attentes positives ou négatives, et c'est comme s'il y avait un défi à relever, et qu'on allait assister à un exploit... ou non. La série va-t-elle tenir son pari ? Méritera-t-elle son créneau horaire, qui aurait pu être occupé par une autre, annulée pendant la saison précédente ? Va-t-elle nous prouver que son existence est justifiée ? A chaque fois, on part de zéro, tout est à faire, et le pilote, c'est le roulement de tambour.

On sait bien qu'il y aura des déceptions, on sait bien qu'il y aura des minutes de notre vie qu'on perdra à jamais pour des pilotes nullissimes, on sait bien qu'une proportion d'entre nous va clamer à qui voudra l'entendre que la saison est pourrie... mais on se lance dans une nouvelle saison parce qu'on espère secrètement que l'une de ces séries, ou plusieurs, si on a de la chance, vont bouleverser notre univers et nous renverser !
Oui, on sera critiques, on sera méchants, on sera impatients, on sera exigeants. C'est ce qui fait qu'il y a de bons pilotes : sans un public attentif à la qualité de ce qu'on lui donne, pas de série attentive à donner de la qualité. C'est le deal. C'est pour ça que c'est risqué.

En ce moment, pour rigoler, j'essaye de calculer le nombre précis de pilotes que j'ai regardé pendant les saisons précédentes, et je dois dire que je suis très mécontente de mes résultats. On y reviendra quand j'aurai fini mes comptes d'apothicaire, mais finalement, je ne regarde pas tous les pilotes chaque année, et c'est probablement ce que je tente d'enrayer en me coupant volontairement des trailers et autres promotions, pour n'aborder aucun pilote avec des idées préconçues, et donc tous les aborder. Car avouons-le, il y a des pilotes que je n'aborde pas parce que je sais que ce sera trop pour moi. L'an dernier, il y a eu The Vampire Diaries comme ça, par exemple.
Et ce soir, c'est le coup d'envoi, avec Hellcats. The CW nous fait sa rentrée anticipée, celle qui dit que les navets de la saison vont passer et qu'ensuite, on pourra se lancer dans la découverte de cette nouvelle saison plus sereinement.
Ah, ça y est, je commence... Pourquoi s'imposer des barrières ? Ce soir, après tout, il y a aussi le lancement de Terriers.

Non, vous savez quoi ? J'aime trop les pilotes pour en laisser un seul passer. Cette année, le défi, c'est de ne faire l'impasse sur aucun ! Sauf s'il y a des vampires.

BringontheShows

7 septembre 2010

[Day 7] La Guerre des Rose

MemeSNL_7

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6 septembre 2010

[Day 6] Every mother's day needs a mother's night !

MemeSNL_6

5 septembre 2010

Nos voisins les Canada

On revient en des terres que nombre de téléphages ont déjà foulées, avec cette semaine, le Canada. Mais malheureusement, la plupart d'entre nous ne se souvient pas des premières séries canadiennes qu'il a vues, pour la bonne raison que dans beaucoup d'esprits (y compris le mien), le Canada et les Etats-Unis ne forment qu'un seul fournisseur de fiction.

C'est, d'après mes recherches et les questions posées autour de moi, un problème récurrent. Il faut, comment dire ? Un certain niveau de raffinement téléphagique pour savoir que telle série n'est pas américaine, mais bel et bien canadienne. Un raffinement qui implique l'envie de savoir, l'envie de s'intéresser, l'envie de lire les petites lignes.

Canada_CaribouTV
Caribous dans la brume : la télévision canadienne pour les nuls

Pourquoi, au juste, pourrait-on se demander, est-il important de distinguer la fiction canadienne de la fiction US ? Du moment que la série est bonne, on s'en fiche !

Certes. C'est tout à votre honneur de donner la priorité à la qualité d'une série. Mais les choses ne fonctionnent pas toujours comme ça. On l'a vu pour la fiction australienne il y a quelques semaines : l'absence de reconnaissance est un véritable problème, parce que sans elle, le choix proposé, l'exposition des séries importées, reste minime.

Pourtant, j'ai eu il y a quelques jours une très intéressante conversation avec un scénariste canadien anglophone, Tim Stubinski, avec qui je converse depuis quelques mois maintenant (merci Twitter et ma timeline en anglais, finalement...). Il me parlait de l'un de ses projets, dont il espère qu'il va pouvoir être acheté par une chaîne... y compris étasunienne. En substance, la conversation donnait ça :
"Mais, euh, wow, les States ! Ça doit pas être facile de faire acheter sa série par une chaîne US !
- Non, c'est le plus dur, en fait.
- Le plus dur... à part les financements.
- Ah non, ça, une fois qu'on a la chaîne, ça va tout seul, on reçoit des aides du gouvernement.
- Mais le gouvernement canadien, ça doit pas lui plaire que vous alliez travailler à l'étranger avec ses aides.
- Oh non, pas du tout ; au contraire."
Comme dirait Brenda (une autre canadienne) : "Keuwaaah ? Mais commin ?!"

Eh bien oui, le gouvernement canadien a bien compris qu'il avait tout intérêt à ce que ses professionnels se forment aux USA, pourvu de revenir plus tard au bercail et faire fonctionner la machine.

Alors bien-sûr, ça ne résout pas le problème de la reconnaissance de la fiction hors de ses frontières, ni même de la création à l'intérieur d'icelles (car une fois arrivés aux États-Unis, les producteurs, scénaristes et acteurs à revenir au bercail ne sont pas légion, ou alors juste une fois au nom du bon vieux temps et s'ils n'ont rien de mieux à faire), mais je me suis dit que cette anecdote ouvrait de nouveaux horizons.

Parce que finalement, l'intérêt d'avoir une vue d'ensemble de la fiction dans le monde, c'est d'abord, de comprendre comme chaque pays a réussi à développer une industrie télévisuelle qui lui est propre (quelque chose qu'on a l'impression que la fiction française a un mal fou à accomplir, mais à force de dire qu'elle est en pleine mutation, ça va bien finir par aboutir à quelque chose), mais aussi de voir comment on peut, chacun, s'enrichir des expériences des autres...

5 septembre 2010

[Day 5] But does it work ?

MemeSNL_5

4 septembre 2010

[Day 4] C'est toujours celle qu'on voit en premier

MemeSNL_4

3 septembre 2010

[Day 3] Ce n'était pas son meilleur épisode, mais c'était l'un des meilleurs épisodes

MemeSNL_3

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