Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
7 octobre 2010

The Telephsage Experiment : let me count the ways...

Jour1

Ce matin, il a fallu prendre un nouveau réflexe et ne pas laisser l'ordinateur allumé pendant la journée : eh oui, il va falloir apprendre à s'y habituer, mais je suis privée de cagoule. Cette pensée m'a un peu déprimée dans le train, et j'ai un peu broyé du noir...

J'ai commencé à réfléchir aux conséquences de cet absence de cagoulage dans mon quotidien. Bon, déjà, j'ai eu la présence d'esprit de regarder le dernier Raising Hope en date (yoohoo !) avant de me lancer dans cette aventure, c'est déjà ça de pris, et puis, il faut quand même dire que j'ai des réserves... mais quand même, plus de cagoulage en journée en mon absence. Ne plus rentrer à la maison et trouver mon chez moi informatique m'offrant plein de nouveautés à regarder. Ça c'est dur, quand même.
Donc effectivement, plus besoin de laisser l'ordinateur allumé en mon absence, ou même la nuit.

Mais j'ai aussi commencé à mesurer l'ampleur des dégâts occasionnés à plus long terme : je n'ai pas vu les épisodes d'Outsourced ou The Defenders de cette semaine. Ça va devoir attendre plusieurs jours ! C'est risqué, quand on a besoin de temps pour apprécier une nouvelle série, de faire pareille pause. Ça s'est souvent avéré carnassier et irréparable, même.

Heureusement j'ai été téléphagiquement occupée toute la journée et même en soirée, aussi j'ai passé plus de temps à angoisser à l'idée de ce qui allait m'être impossible pendant une semaine, qu'à vraiment faire l'expérience de ces désagréments. Mais je sens que cette expérience téléphagique va quand même être drôlement intéressante... et ne pas arranger ma réputation de droguée des séries !

Mais bon, ce n'est qu'une expérience d'une semaine, après tout, ça va aller.

Publicité
6 octobre 2010

Téléphsage comme une image

Tout a commencé par un petit calcul... ou plutôt, tout a commencé par une exclamation : "j'ai cagoulé combien de Go de séries cette semaine ?!". Seize, oui, seize, vous avez bien lu.
Séries de tous horizons confondus.
Et je ne compte même pas les films.
Alors, je me suis dit que j'allais me livrer à une petite expérience. Mon cobaye ? Moi-même.

Telephsage

A compter d'aujourd'hui, là, maintenant, tout de suite, je ne cagoule plus un seul épisode pendant une semaine. Une semaine complète au régime sec ! (tout va bien, j'ai le dernier The Good Wife)
Avec un peu de chance ça rééquilibrera la balance cosmique. Et puis surtout, on va bien voir ce que je fais sans cagoule.

Alors vous me direz, certes, pas de nouveau cagoulage, mais il me semble que tu as suffisamment cagoulé, ne serait-ce que lors de la semaine écoulée avec ses seize Go de laine, pour ne pas t'ennuyer.
Ah oui c'est certain, et comptez sur moi pour en faire bon usage, mais l'idée de cette petite expérience n'est pas de me priver entièrement de cagoulage (mais si vous voulez le faire, allez-y hein, passez devant, et je lirai vos conclusions...), seulement d'essayer de voir comment peut vivre un téléphage sans immédiateté rassurante d'une cagoule dont on sait qu'elle est là, accessible, offerte, si jamais on en a envie.

Parce que, concrètement, si je veux regarder quelque chose, actuellement... je lance un moteur de recherche ou un favori, et l'affaire est dans le sac en quelques heures. N'importe quel coup de tête, n'importe quelle curiosité... le téléphage moderne vit avec l'assurance qu'il n'est jamais obligé d'attendre s'il ne le veut pas, que tout est à sa portée.

Si au départ, j'imagine que ce sera forcément un peu frustrant, il peut en ressortir plein de choses ! Redécouvrir mon programme télé, retrouver une vieille VHS avec émotion, ouvrir un DVD que j'avais laissé de côté... les possibilités sont multiples ! Pendant une semaine, je vous ferai part de la façon dont progresse l'expérience, à raison d'un post par jour.
Je compte sur vous pour m'encourager pendant cette expérience scientifique !

4 octobre 2010

Ça c'est fait

Bon, on commence à souffler. A élaguer un peu la liste. La majeure partie du troupeau est passée, en tous cas. C'est à la fois une nouvelle triste et un soulagement : plus de pilotes. Heureusement que le reste de la planète a la ferme intention de nous fournir des pilotes tout au long de l'année (le mois d'octobre s'annonce rythmé côté Japon, voyez donc le Pilot Watch ci-contre !) sans quoi ce serait franchement déprimant.

Mais du coup, c'est l'occasion pour faire un petit point sur les orientations que semble prendre la saison pour moi ; j'ai bien dit "semble". Qu'est-ce que je vais regarder ? Qu'est-ce que je ne vais certainement pas regarder ? Et, plus important : pourquoi ?

- Les retours
Le season premiere de Life Unexpected m'a découragée ; j'ai même pas le cœur à regarder la suite alors que franchement, la première saison avait du charme. Si c'est pas malheureux de voir ça... je ne sais pas si je vais continuer, sincèrement. Je crois que la série se tire dans le pied avec ses choix de débuts de saison.
Du côté de Parenthood ce n'est pas non plus le fol enthousiasme qui domine, mais en même temps ça n'a jamais été le cas. Je me suis enfilé les derniers épisodes de la saison cet été à la faveur de quelques heures perdues, parce que je n'avais même pas suivi la saison régulièrement, alors c'est vous dire. D'un côté, ça veut dire que je ne suis pas déçue, mais je ne suis pas plus convaincue. Je vais regarder comme je l'ai fait pendant la saison dernière : lorsque je n'ai rien de mieux à faire.
Pour les élans de téléphagie ravie, il faut se tourner vers The Good Wife. Le season premiere m'a requinquée ! Tout l'enthousiasme qui avait eu du mal à naître (le pilote était moyen) et qui s'était éteint cet été est revenu comme jamais ! Ça se voit bien aux tags, d'ailleurs...
Je ne sais pas quoi faire pour Glee. Ce qui s'est passé en un an avec cette série est terrifiant : de "peu mieux faire mais il y a de la matière", on est passé à "a décidé de ne rien foutre en classe et s'en vante, en plus".
Côté comédie pure, 30 Rock est à mon avis fidèle à elle-même, c'est à dire ni parfaitement drôle ni à jeter. Mon problème avec cette série (et Tina Fey) s'est beaucoup atténué après l'intégrale que je me suis enfilée ce printemps, ce ne sera jamais ma série préférée, mais enfin, ça se laisse regarder. The Big Bang Theory vieillit par contre épouvantablement mal : non seulement je la regardais pour le principe, mais en plus je la trouve de moins en moins drôle. Comparativement, la saison 2 me semble hilarante par rapport à ce que je vois depuis un an. J'en peux plus de faire des efforts pour suivre un peu ce que les autres regardent ; je faisais des efforts parce que sinon je ne regardais rien de façon régulière qui soit populaire, mais là, c'est juste plus possible. Ça me pèse atrocement, vous n'avez pas idée. Couperet.

- Les nouveautés
Oui, je vais regarder The Event. Et oui, j'ai changé d'avis depuis le post sur le pilote ; je me suis un peu forcée à regarder le deuxième épisode, sans grande motivation mais pour être sûre que ce n'était pas que la forme qui m'énervait. Ça s'atténue dans le 2e épisode, cette histoire de va et viens dans le temps, mais du coup le remplissage pour retarder le moment où les intrigues vont prendre corps est plus voyant (c'est un problème typique avec les séries de conspiration et approchant). Pour autant, j'attends encore un peu, mais quand, pendant un épisode, je me dis "franchement, regarder une série juste pour surveiller à quel moment je vais arrêter de soupirer d'agacement, c'est pas vraiment bon signe", je comprends bien que je me bats contre un moulin à vent. Beaucoup de vent.
Moi qui n'aime pas les séries d'action et suis en overdose de policiers, je me suis bien marrée devant Hawaii Five-0. L'explication est en deux temps : d'une part, beaucoup d'humour (et deux personnages qui pour une fois, ne font pas semblant de ne pas se sentir, même si bien-sûr ils vont progressivement sympathiser), et d'autre part, je regardais ça en mangeant donc en divisant mon attention par deux (soit d'un côté l'écran, de l'autre la beauté du sashimi au saumon luisant dans la lumière du soir). C'est pas dit que je continue, mais j'hésiterai probablement au prochain épisode quand même un peu...
The Defenders : doit encore confirmer son orientation. L'affaire du deuxième épisode était banale, et les personnages moins couillus dans leur façon de la défendre. C'était un peu du gâchis de mon point de vue, quand la série aurait justement pu profiter mieux son contexte original. Le 3e épisode sera définitif.
Beaucoup plus enthousiaste sur Mike & Molly qu'au moment du pilote, par contre, et Better With You montre également un certain potentiel (bien qu'encore incapable de l'exploiter tout-à-fait) : deux comédies qui ne feront de peine à personne si elles devaient disparaitre, mais qui se laissent regarder. Je troque donc Mike & Molly contre The Big Bang Theory. Ça vaut, non ?
Outsourced... je ne sais pas. D'un côté c'est parfois une série qui m'apparait comme raciste, mais c'est aussi parfois très drôle. Plus embarrassant : parfois c'est les deux. Une comédie repose, par essence, sur le stéréotype, et finalement, avec ses personnages majoritairement étrangers, on a l'occasion d'épuiser plusieurs stéréotypes indiens, donc quelque part ça a du sens. Et puis, si vous aviez vu Gutur Gu, vous verriez que même les Indiens n'hésitent pas à sauter à pieds joints dans le stéréotype si ça peut faire rire, alors... bon, je vais laisser mon costume gris d'Occidentale qui a peur de ne pas être politiquement correcte au placard, et je vais juste profiter du voyage. Outsourced est vraiment drôle, quand elle s'y met. Et le deuxième épisode s'est même débarrassé de l'Australienne blonde ! Je ne sais pas si ça va durer mais elle était tellement inutile que ça vaut bien une marque d'encouragement.
Mais surtout, mon coup de cœur cette saison, c'est Raising Hope. C'est terrible parce que j'ai vu les deux premiers épisodes plusieurs fois chacun, et franchement il n'y a déjà pas assez d'épisode pour me satisfaire. C'est presque le genre de série que je préfèrerais découvrir rétroactivement pour me goinfre d'épisodes et me faire une intégrale en 24 ou 48h. Pouce levés.

Boardwalk

Je n'ai pas cité d'autre série ? Ça veut probablement dire qu'elle ne m'a pas suffisamment marquée pour que je lui fasse de la place dans mon planning (à l'exception de Boardwalk Empire, pas encore osé le voir, et Undercover, pas tellement envie). Mais il y a ici pas mal de séries en sursis, et ce que je regarde aujourd'hui peut changer lorsque commencera la saison japonaise et que je vais vouloir faire de la place. Mes heures de téléphagie n'étant pas illimitées, ça fera certainement un nouveau tri...

2 octobre 2010

On peut être et avoir l'été

Quelle saison délicieuse on vient de passer au Japon ! Comme il est de coutume, alors que la plupart des séries sont sur la fin, je vous ai donc mijoté un petit bilan dont vous allez me dire des nouvelles. Enfin, j'espère...?

2010_Ete
Dorama Panorama - Collection Été 2010

Ah, alors oui, je sais, c'est un autre genre que les articles que vous avez justement pu déguster tout l'été sur les différents pays du monde. Mais c'est ça qui est palpitant aussi, d'entrer dans le détail ! Dans les "Dorama Panorama", il y a plein de titres de séries à découvrir ! Une grille des diffusions ! Des audiences précises ! Je sais que vous avez été nombreux à lire les opus précédents, mais je tiens à vous rassurer : c'est loin d'être mon dernier article sur SeriesLive. Alors, ce que je vous recommande, c'est d'aller jeter un œil à celui-ci, voir un peu ce qui s'y passe, et moi, je m'occupe du reste. La découverte de nouveaux horizons n'est pas finie pour autant, promis.

Et vous savez quoi ? Avec cet article, on en est à une année de séries japonaises couvertes dans le détail sur SeriesLive. Oui-oui, un an de Dorama Panorama. Je ne peux pas m'empêcher d'être un peu sentimentale à l'idée qu'on a déjà vu passer 4 articles de bilan sur le site... et je ne peux m'empêcher d'être excitée à l'idée qu'il y en a encore qui nous attendent.

Si vous avez vu l'une, ou plusieurs des séries mentionnées dans cet article de bilan (et j'ai fait mon possible pour vous en convaincre ces derniers mois), je ne saurais que trop vous encourager à aller y glisser un mot sur la série, ses audiences ou encore les étranges spécificités du système japonais. Et je répondrai à vos questions avec le plus grand des plaisirs, aussi. C'est un jour comme aujourd'hui où, un peu plus que les autres, je vous encourage à aller soutenir ces contenus rédactionnels qui peuvent ouvrir des horizons. Rappelez-vous qu'à chaque fois que je fais un pas, j'ai besoin que vous soyez derrière. Juste histoire de contredire ceux qui pensent qu'un téléphage est un coach potatoe au cerveau paresseux et incapable de s'ouvrir à de nouvelles choses... ou simplement, par goût personnel. Les deux me vont.

30 septembre 2010

In memoriam

L'air de rien, Lone Star, c'est fini, mais ça n'empêche pas de repenser à ce que signifie cette annulation, en général bien-sûr, mais aussi dans le cas particulier de chaque téléphage. Car chacun y réagit différemment, comme à toute annulation, mais de façon exacerbée vu les circonstances. Même ceux qui s'en foutent ont l'air d'y mettre plus d'entrain qu'à l'ordinaire !

Alors que j'avais l'impression d'avoir fait le point, d'avoir pris de la distance hier, et d'être "passée à autre chose", je suis tombée sur le post de Fabien, sur Critictoo. Sur certains points, je le comprends, bien que ne partageant de toute évidence pas son avis ; et sur certains je comprends la logique, à plus forte raison parce que moi-même je ne suis pas partisane de laisser des plombes à une série pour s'améliorer ! Mais il ya un point qui m'a quand même relancée dans mes réflexions post-annulation de Lone Star :

Memories

Bah écoute, moi, au moins, et certainement pas que. Et je ne me considère vraiment pas comme ayant de la mémoire (ne me demandez pas ce que j'ai mangé hier ; si, en fait ça c'est facile parce que je mange toujours la même chose. Ptet que c'est parce que j'ai oublié que j'en ai déjà mangé la veille ? Bref.), je considère simplement que c'est pas parce qu'une série est annulée qu'elle doit pour autant être oubliée.
Alors oui, ces séries citées n'ont pas eu le succès (vraiment pas !) de certaines autres annulées également. Et ne le méritaient pas forcément de toute façon (comme le souligne l'adjectif accolé à Do Not Disturb). Et alors ? On n'est pas des poissons rouges ! On n'est pas forcés d'oublier une série simplement parce qu'elle n'a pas fait ses preuves, quelle qu'en ait été la raison. Et je suis à peu près sûre qu'on peut trouver pour chacune des gens qui ont aimé (j'ai au moins un nom à l'esprit pour Viva Laughlin...).

Je me rappelle d'Emily Reasons Why Not. J'avais vu le pilote vite fait, il ne m'avait guère convaincue, je n'aime pas Heather Graham en plus, mais je me souviens l'avoir vu, bien-sûr. Il y a un ou deux ans j'ai eu envie de le revoir, pour comparer (mes fameux revisionnages). Je ne sais plus pourquoi le projet n'a pas vraiment abouti, mais finalement ça ne s'est pas fait. Toujours est-il que, voilà un peu plus d'un an, j'ai utilisé le titre de cette série pour nommer l'une de mes catégories. C'est une histoire téléphagique parmi des millions d'autres, car cette série n'a pas compté pour moi. Mais comment oublier ? Ce sont 20 minutes de ma vie, vous avez 20 minutes de votre vie que vous avez effacées de votre mémoire, vous ? Je ne dis pas que je suis capable de dire quel jour j'ai regardé le pilote de cette série, et je ne suis pas capable de vous fredonner la chanson du générique (à la réflexion il n'y en avait probablement même pas), mais enfin, je me souviens l'avoir vue.

Puisqu'on parle de générique, oui, je me souviens de Happy Hour. Sur mon disque dur qui est passé de vie à trépas par une nuit d'avril que je n'oublierai jamais, j'avais le générique et je l'écoutais régulièrement, d'abord parce qu'il faisait partie de ma playlist de génériques, et ensuite parce qu'il était plutôt classe. Aujourd'hui je ne l'ai plus, mais tant pis. Et pourtant je ne suis même pas sûre d'avoir vu le pilote, pour le coup. Je me souvenais de Wonderland avant même de l'avoir vue, par son générique saisissant de beauté, par exemple.
Car c'est assez incroyable : on n'a pas besoin d'avoir vu une série pour la connaître au moins un peu.

Pendant des années, j'entendais parler de Firefly. La série a été annulée en 2002 dans des conditions sur lesquelles je ne suis même pas certaine qu'il soit nécessaire de rappeler tant la culture téléphage les porte comme une cicatrice ; il y a des séries qu'en tant que conscience collective, nous avons continué à faire vivre. Firefly était-elle une bonne série ? Quand j'ai fini par la découvrir en 2005 ou 2006, je vais vous dire : elle n'était pas aussi bonne que ce qu'on m'en avait dit. Mais elle avait du potentiel, il lui aurait fallu du temps pour s'améliorer, avant de pouvoir devenir une excellente série. Alors, la critique ne fait pas le succès d'une série ? Certes, mais quand je vous parle de Firefly, vous savez de quoi je cause. Et très sincèrement, si la série n'avait pas été de Whedon, aujourd'hui elle figurerait parmi la liste des oubliées-parmi-tant-d'autres de Fabien.

Nous entretenons le souvenir de certaines séries et pas d'autres. Les sites d'information et les blogs en sont en grande partie responsables : cela commence dés la rédaction de news. Personne ne vous parle de certaines séries au point que vous n'êtes même pas sûrs qu'elles soient encore à l'antenne, mais d'autres, on fera des news tous les quatre matins ; problème constaté à plusieurs occasions pour des séries à longévité équivalente... Peu de news sur Medium, apparue la même année que Bones ou le revival de Doctor Who. Drop Dead Diva, on n'en parle que quand elle est renouvelée, on se tamponne le coquillard de ses guests ou ses audiences (je ne sais même pas si ce dernier point a de l'intérêt, je me contente de constater), quand n'importe qui est capable de vous parler de Flash Forward quand il s'agit de faire des parallèles avec The Event.
Nous avons une mémoire sélective, mais elle est aussi largement dirigée par les médias téléphagiques que nous consultons. Je suis prête à parier que les lecteurs réguliers de ladytelephagy ont entendu parler de certaines séries que Fabien jugerait tout-à-fait oubliables. Et elles le sont sans doute. Pour autant quand je vous parle de Rude Awakening, vous finissez par vous en souvenir (le contraire serait un comble :P ), et le post d'hier, avec ses tags et ses liens, prouve que j'ai parlé de plusieurs des séries qui ont été les premières à être annulées. Les lecteurs de Critictoo voient aussi défiler des noms de séries annulées pour lesquelles je n'ai qu'un souvenir vague, d'ailleurs.
Si ceux qui écrivent sur les sites spécialisés sur les séries ne font pas l'effort de la culture téléphagique, s'ils se contentent de jouer les blogs à review de luxe, que font-ils ? Ils consomment et éventuellement poussent à la consommation, c'est tout. C'est tellement dommage ! Et je sais que l'équipe de Critictoo veut souvent faire bien plus, alors pourquoi diminuer Lone Star au seul prétexte qu'elle est annulée et que ça veut bien dire qu'il faut aller de l'avant ? Nous ne le faisons pas toujours, et quand nous le faisons, ce n'est d'ailleurs pas toujours pour les bonnes raisons.

Qui se souviendra de Gravity dans quelques années ? Moi. Peut-être juste moi. Pendant que mon voisin se souviendra de Dante's Cove et qu'un autre gardera la nostalgie de la poignée d'épisodes de Studio 60 on the Sunset Strip. Cela n'ôte ni n'ajoute rien aux qualités de ces séries. Mais c'est plus sincère d'admettre que l'affectif joue son rôle dans notre effort de mémoire, en plus du conditionnement de certains sites et/ou rédacteurs qui choisissent également leurs sujets à l'affectif ou selon des paramètres moins louables. Je préfèrerais que Fabien explique honnêtement que la série ne l'a pas conquis et qu'il ne va pas la pleurer. Ça me semblerait moins contradictoire avec la mission-même du site sur lequel il passe une énergie considérable à parler même de séries qui semblent oubliables à d'autres.

Quand je lis ça, j'ai pas envie de tourner la page sur quoi que ce soit. Quand je lis ça, j'ai envie de parler de séries oubliées. Peut-être même créer une rubrique, tiens ! Aujourd'hui, tiens, je sais pas... si on parlait de 3 Lbs. ? Qui se souvient de 3 Lbs. ? Pas grand'monde.
C'est pas une raison.

3LBS

Publicité
29 septembre 2010

Annulations : une rétrospective

C'est cette histoire de Lone Star qui me met à l'envers. C'est même pas la série elle-même, c'est le geste : deux épisodes et pis j'annule. Ça, ça me met hors de moi.
Alors pour me divertir l'esprit et parce que vraiment j'avais rien à faire (à part quelques news, des articles, et euh, c'est quoi déjà l'autre truc que je devais faire ? Ah oui, dormir), je me suis dit qu'on allait s'offrir une petite rétrospective des séries qui, à défaut de se distinguer pour autre chose, ont eu l'honneur d'être honorées du titre de "première nouvelle série annulée de la saison". J'en ferais bien un article pour SeriesLive mais si vous saviez la liste des brouillons que j'ai déjà là-bas...

lonestar 2010~2011 - Lone Star
beautiful_life 2009~2010 - The Beautiful Life
DoNotDisturb_MEA 2008~2009 - Do Not Disturb
VivaLaughlin_MEA 2007~2008 - Viva Laughlin
Smith_MEA 2006~2007 - Smith
(mais si on pinaille ce serait The Singles Table et Waterfront, annulées avant d'être lancées)
HeadCases_MEA 2005~2006 - Head Cases
Hawaii_MEA 2004~2005 - Hawaii
TheBrotherhoodofPolandNH_MEA 2003~2004 - The Brotherhood of Poland, New Hampshire
ThatWasThen_MEA 2002~2003 - That Was Then
BobPatterson_MEA 2001~2002 - Bob Patterson
TheTroublewithNormal_MEA 2000~2001 - The Trouble with Normal

Voilà, on se sent tous beaucoup mieux, non ?

29 septembre 2010

Après le bip

Bonjour. Vous êtes bien sur le blog de ladyteruki (c'est le blog qui s'appelle ladytelephagy...). Je suis absente pour le moment.
Si vous souhaitez me joindre, sachez que je ne réponds pas au téléphone, ni à mes mails.
...
Ce soir, je regarde le season premiere de The Good Wife, vous vous attendiez à quoi ?

Wifeiscomplicated

Bon, vous pouvez toujours laisser un message, si ça vous amuse... Mais vous n'avez pas mieux à faire ? Genre... regarder le season premiere de The Good Wife ?! Allez, filez, vous avez encore le temps.
Si je vois des IP qui trainent ici ce soir au lieu de regarder l'épisode, vous allez voir ce que vous allez prendre !

28 septembre 2010

La une est à VOUS

Ah, curiosité chérie !!!
...Ne prenez pas peur. Je ne vais pas une fois de plus vous dire combien il est bon d'être curieux, combien il est agréable de faire des découvertes, combien il est important de regarder plus loin que le bout de sa télécommande, et je ne vais pas vous recommander une fois de plus une série venue d'un pays que vous ne saviez même pas situer sur une carte voilà 10 minutes.
Pas aujourd'hui en tous cas.

Non, aujourd'hui, c'est vous qui allez me rendre curieuse. Oui, vous là, pas votre voisin, pas le lecteur qui passera après vous, VOUS. Car si j'essaye souvent de vous dire ce que moi j'ai pensé d'un pilote, ou d'une série, ou parfois d'un film quand mon emploi du temps le permet, ce qui ressemble un peu à une façon de vous le "vendre" notamment quand j'ai aimé, je me suis dit que vous pourriez en faire autant, me renvoyer l'ascenseur en quelque sorte.

Voici donc l'ouverture d'une nouvelle rubrique destinée entièrement à cet objectif : c'est vous (pas le chat, pas le cousin germain de la concierge, VOUS) qui allez me dire si je dois ou non regarder le pilote d'une série donnée. Car en tant que pilotovore, et parce que je suis convaincue que c'est par là que tout visionnage d'une série devrait commencer, c'est tout naturellement ce que j'ai envie de proposer.

Dans la rubrique La une est à VOUS, je vous nommerai donc une série dont je sais que je peux voir le pilote par un moyen plus ou moins hadopien, avec mes appréhensions et mes attentes, et ce sera à vous de me dire si c'est une bonne idée ou pas. C'est un peu votre réponse à la rubrique lady's reasons why not, en espérant qu'une fois de temps en temps j'aie quand même des réponses m'encourageant à regarder un pilote, et pas juste des raisons de m'en décourager !

Traditionnellement, ce post d'introduction d'une nouvelle rubrique ne sert à rien d'autre mais est un peu plus long. Exceptionnellement, comme c'est vous qui allez faire tout l'intérêt de cette rubrique, pas la peine que j'essaye de vous vendre le truc, puisque c'est au contraire vous qui allez me convaincre !
Donc : premier post de La une est à VOUS, dans un instant.

20 septembre 2010

C'est bon d'avoir le choix

Dans les mois à venir, j'envisage de déménager. Je ne sais pas encore où mais, quand je rentre chez moi et que le perron de mon immeuble est jonché de cadavres de bouteilles, j'en ressens l'impérieuse nécessité. Je ne sais pas encore où, mais je commence à me demander comment. Après 5 années passées dans cet appart, je réalise que la capacité d'entassement des DVD et des VHS a pris des proportions effrayantes.
Ce soir, dans mon train (le 3e, celui qui m'amène réellement dans ma ville... je vous ai dit que j'envisageais de déménager ?), claquée comme c'est pas permis et tentant de lutter contre le sommeil, un combat que j'ai tout de même fini par perdre d'ailleurs, j'ai commencé à fantasmer à l'idée d'embaucher pour cela des déménageurs.

Sérieusement, c'est un filon : une société de déménageurs spécialisés dans le déménagement des téléphages. Ils viendraient chez vous, trieraient vos VHS, rangeraient vos DVD dans le bon étui (oh, ça va hein, on me la fait pas à moi, vous n'avez jamais trouvé la saison 1 de The Practice dans le coffret de la saison 3 Babylon 5, peut-être ? Moi non plus : j'ai pas la saison 3 ; mais on sait tous que ce genre de choses se produit), ils vous mettraient tout ça dans des petits cartons au format parfaitement adapté, emmèneraient les cartons dans votre nouvel appart, et vous rentreriez du boulot, le soir, comme une fleur, et trouveriez votre telephage-o-thèque impeccablement rangée comme si vous-même y aviez passé tout un samedi.

Tout ça c'est bien joli mais un problème se pose. Un problème plus grave encore que l'absence cruelle de cartons aux mensurations impeccables pour contenir des coffrets DVD (car vous l'aurez remarqué, il y a toujours un espace de quelques centimètres carrés absolument impossible à remplir, qui fait que vous allez entendre pendant toute la durée du déménagement les coffrets DVD bouger dans leur boîte, et que, la peur au ventre, vous allez vous imaginer devoir racheter le coffret collector Oz qui a coûté un bras).
Ce problème, c'est LA HONTE.
Réfléchissez : si ce sont des experts en déménagement téléphagique, en tout état de cause, ils connaissent leur boulot. Et que vont donc penser les déménageurs lorsqu'ils verront, je sais pas moi... que j'ai sur VHS l'intégrale de la première saison de Washington Police, amoureusement enregistrée sur France 2 à l'époque ?
D'ailleurs qu'est-ce qu'elle fait là, cette saison de Washington Police ? Comment je me suis retrouvée avec une merde pareille dans ma telephage-o-thèque ? Et toute la saison en plus ? Nan mais manquerait plus de trouver la première saison de 7 à la m-... eh merde.

WashingtonPolice

J'y repensais hier, en fait, quand je vous ai parlé de choix : aujourd'hui j'ai la sensation de mieux choisir les séries que je regarde, parce que j'ai la sensation d'avoir une vue d'ensemble de ce qui existe.
Et j'ai justement repensé à toutes les séries que je regardais quand je n'avais pas le choix. A l'époque où j'ai enregistré ces fameux épisodes de Washington Police, je n'avais pas le choix, je regardais ce qui passait, parce que je n'avais pas le câble ni le satellite, parce que je n'avais même pas d'ordinateur pour tenter une cagoule, ni rien. Je m'étais attachée à cette série et je suis incapable de vous dire pourquoi aujourd'hui. Sitôt sa diffusion interrompue, je l'ai oubliée instantanément, et ça fait des années que je n'en ai pas revu le moindre épisode, que l'idée ne m'a même pas effleurée.
Alors pourquoi ? Qu'avait donc cette série, sinon le mérite d'être là ?

Eh bien c'était ça, uniquement ça, le fait qu'elle était disponible par le seul moyen que je connaissais. Dieu merci ! Dieu merci j'ai aussi eu la chance de croiser le chemin d'excellentes séries ! Sinon aujourd'hui, peut-être que j'en serais réduite à idolâtrer chaque semaine NCIS, convaincue qu'il s'agit de la meilleure série au monde ! (bon ok, c'était un tacle gratuit)

Instinctivement, je jette un œil à ma telephage-o-thèque et je me dis : mais la vache, j'avais des goûts pourris ! Mais en fait ce n'étaient pas mes goûts. J'avais juste faim de séries et je faisais avec ce que je trouvais. C'était le marasme, et si je n'avais pas commencé à cagouler, je n'en serais pas sortie, voyons les choses en face. J'aurais découvert une fois de temps en temps des séries bluffantes, mais d'une façon générale, je n'aurais jamais vraiment profité de l'offre télévisuelle. J'aurais pris ce qu'on me donnait.
Fort à parier que je n'aurais jamais été une téléphage, mais juste une télambda. Rien de honteux à cela.

Mais combien j'aurais raté !

PS : pas de post sur Boardwalk Empire ce soir. Vous voulez vraiment que je me lance dans cette série alors que je suis dans un état pareil ? Après tout le ramdam qu'on en a fait ces derniers mois, que je regarde la série alors que je suis au bord de l'évanouissement ? C'est bien ce qu'il me semblait.

19 septembre 2010

Eh bah voilà

Quand j'étais petite, on allait voir nos grands-parents environ quatre fois par an dans leur maison de la banlieue de Dijon. Le weekend achevé, tout le monde montait en voiture, le teint verdâtre d'avoir trop mangé, les grands-parents suivaient la voiture quittant au ralentit l'allée de gravillon beige en nous faisant de longs signes de la main, puis nous sortions du cul de sac, prenions un virage à 180° dans la rue parallèle, et arrivés à hauteur de la maison (et en dépit du fait qu'il y avait celle des voisins entre nous), mon père poussait deux coups de klaxon comme pour dire adieu. La voiture prenait alors de la vitesse en direction de l'autoroute : c'était tout, rendez-vous au prochain trimestre.
Et sur la nationale conduisant à l'autoroute, invariablement, je dis bien invariablement, mon père lançait sur un ton qui se voulait jovial mais qui ne masquait pas vraiment sa nostalgie : "Eh bah voilà".

C'est mon tour à présent. Je publie l'article de la semaine sur SeriesLive, je retweet l'info pour que les curieux aillent y jeter un œil et même y laisser un commentaire si je suis en veine, et lorsque je m'apprête à rentrer sur mon blog, je pousse un soupir : "eh bah voilà".

C'est fini. L'été est derrière nous et avec lui, la série d'articles hebdomadaires sur les télévisions du monde s'achève avec ce bilan qui m'a été suggéré par Sirius. Voilà. C'est fini.
Eh bah voilà.

Monde_Bilan
Carnets de route : la télévision du monde pour les nuls

Je vous avoue que j'ai moi aussi un peu le teint verdâtre. Ce fût une expérience follement enrichissante, mais très fatigante. J'aimerais vous donner le nombre de séries vues, le nombre de séries fichées, le nombre d'articles lus, le nombre de pages imprimées... mais cette seule tâche me terrasse par la fatigue qu'elle représente, et parce que ce serait appuyer sur les côtés les plus exténuants de l'expérience.

Mais dans l'ensemble, j'ai eu de la chance de me lancer ce défi, un peu par hasard, mais de la chance quand même. C'est quelque chose que je recommande à tous ceux qui ont la téléphagie ancrée en eux... mais pas forcément à ce rythme, naturellement. Se fixer un pays à découvrir et s'y tenir, et lire le maximum, voir le maximum, tenter de comprendre comment les choses fonctionnent... Dépasser tout ce que l'on sait, remettre les choses à plat, accepter la possibilité d'un ailleurs plus exotique que jamais, et pourtant tellement réel pour les millions de téléspectateurs que ça concerne.

Quand je lis des "OSEF" et autres joyeusetés sur les news que je fais pour SeriesLive (et ce, en dépit de statistiques de lecture prouvant que ce n'est pas le cas, mais bon), je me dis : mais qui, en fait, s'en fout ? Les quelques téléphages que nous sommes ? Mais songez un peu en termes de chiffres : cette semaine, en Corée du Sud, Jeppangwang Kim Tak Goo s'est achevée sur des audiences d'environ 25,4 millions de spectateurs (c'est énorme mais on verra ça plus en détail avec la news audiences de vendredi, vous verrez). Et pendant ce temps, on qualifie d'excellents les résultats du marathon The Big Bang Theory quand ils rassemblent 8,1 millions de spectateurs la même semaine ? Comparativement, c'est plutôt du marathon de The Big Bang Theory dont on se fout, quelque part, non ?
Je sais bien que j'exagère. Après tout, le marathon était une rediff, et le final clôturait une saison exceptionnelle pour la comédie romantique coréenne. Mais tout de même, ça fait un peu réfléchir.

Vous savez, j'ai compté. Par curiosité, juste comme ça. Je suis pas très chiffres mais il s'avère que je les avais (vous verrez là aussi pourquoi bientôt), sur l'audience de chaque pays. Rendez-vous compte : avec les 12 pays pour lesquels il y a eu des articles sur SeriesLive, on parle déjà de télévisions qui sont regardées par plus de 2 milliards d'êtres humains (et on n'a même pas parlé de la Chine, par exemple). Comparez ça aux 310 millions de spectateurs américaines, et demandez-vous à nouveau qui pourrait dire que la télévision américaine, "OSEF". A peu près tout le reste du monde.
Évidemment, la télévision américaine exporte beaucoup, et dans la plupart de ces pays, ce qui signifie que mon raisonnement est caduc, du coup. Mais quand même, je trouve que ces 2 milliards et quelques d'âmes, ça signifie quelque chose. Ces 2 milliards de spectateurs ont, outre l'achat de séries américaines, une télévision qui leur est propre. Ils ont quelque chose qui leur est destiné à eux. Ça signifie en fin de compte qu'il y a bien plus que la télévision américaine dans la vie, et que le modèle n'est pas un absolu.

Comprenez-moi bien : j'ai aimé une grande partie de ce que j'ai découvert comme fictions cet été, mais ça ne veut pas dire que je suis devenue anti-télévision américaine. Bien au contraire.
Avoir plus de choix, avoir plus de comparaisons, m'a donné l'opportunité de mieux cerner ce que j'aime à la télévision américaine.

J'aime les saisons courtes, par exemple.
Je voulais en faire un post quand elle a sorti le sien, mais Livia a profondément raison : la saison de 20 épisodes a vécu. En fait, elle n'a vécu quasiment qu'aux États-Unis (et, comme à présent nous le savons tous, en Corée du Sud). La plupart des pays ont depuis longtemps choisi le format d'une demi-douzaine d'épisodes, la mini-série est en quelque sorte la norme. La mini-série renouvelable, certes, mais la mini-série quand même. C'est une question de moyens financiers, bien-sûr, mais aussi une question de préférence. Ce format-là revient parce qu'il est plus confortable pour le spectateur aussi.
Ce vendredi (puisque j'ai choisi le vendredi comme jour privilégié pour les posts To be continued..., j'ignore si vous avez remarqué mais il n'y a eu qu'une seule exception), je voulais faire des récaps pour plusieurs séries ; à la place, je n'ai fait que Glee, alors que j'avais aussi vu la saison de The Big Bang Theory et même 30 Rock. Pourquoi ? Parce que la perspective de rechercher une capture dans une vingtaine d'épisodes (même si j'avais une longueur d'avance pour The Big Bang Theory) était décourageante. Et la raison d'être de ces posts est justement que les séries sont devenues trop longues même pour leur diffuseur, à présent. Il suffit de prendre Caprica comme exemple : SyFy donne l'impression d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre et ne pas savoir que faire de tous ces épisodes. Elle voudrait que ça marche, mais son système de commande l'a visiblement dépassé ; si on était partis sur la base de 13 épisodes, la série n'aura pas connu certains défauts, et la diffusion aurait été plus aisée... l'avenir semblerait sans doute moins incertain pour cette série de SF, en fin de compte.

Vous voyez ce que je veux dire ? Arpenter la façon de faire d'une douzaine d'autres pays me donne de nouvelles perspectives sur la télévision que je regarde et que j'aime depuis plusieurs années. Je vais certainement faire des choix un peu différents maintenant que je suis habituée à une telle variété. C'est la saison des pilotes et je vais y réfléchir à deux fois avant de m'aventurer dans une série prévue pour 20 épisodes, je vais certainement préférer des séries plus courtes, pour avoir plus de temps pour d'autres séries plus courtes venues d'ailleurs.

Ce voyage-marathon m'a ouvert des horizons, m'a aidée à mieux définir certaines choses...
Aujourd'hui je vais regarder à la télévision américaine des séries que je choisis, et non que je subis (et pourtant, avec ma pratique du cagoulage, je me considérais comme plutôt libre de mes mouvements).

Je crois que c'est ça, que j'ai vraiment appris sur la téléphagie, tandis que j'apprenais tant de choses sur la télévision. On n'a pas à être prisonniers d'un système. Il y a un choix plus vaste que ce qu'on croit.

Dans les semaines, les mois à venir, j'espère que vous me suivrez dans cette nouvelle quête. Ce que je vous ai dit qu'il y a plusieurs semaines est toujours valable : j'ai besoin de vous. Si vous avez aimé apprendre ne serait-ce qu'une seule des informations distillées dans ces articles estivaux, montrez-le, tout simplement. Les news et les articles sur SeriesLive, les posts sur ladytelephagy... ne sont pas finis tant que vous, les lecteurs, vous continuez d'y réagir.

Après tout ce qu'on a découvert tous ensemble cet été, j'espère sincèrement qu'on ne va pas bêtement s'arrêter en si bon chemin. Vous, les lecteurs de ladytelephagy, je vous sais curieux, je vous sais intelligents, je vous sais constructifs. Suivez-moi encore un peu, vous voulez bien ?
Juste pour que je n'aie pas à klaxonner deux fois et dire "eh bah voilà". Ce serait trop bête.

Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 40 > >>
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité