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ladytelephagy
3 juillet 2011

Toutes griffes dehors

Parfois, les arguments qu'on m'oppose contre les dorama nippons, c'est l'excentricité de leur pitch : le fils du roi des démons qui débarque dans notre monde avec ses copains, une petite famille qui vit avec un chien qui parle, ou un jeune homme dont le sexe libère des billes de couleur... je reconnais qu'il y a des bizarreries qui de premier abord (voire plus) semblent trop allumées pour le spectateur occidental.
Toutefois, je vais vous dire pourquoi ces arguments n'ont aucune valeur à mes yeux pour dénigrer la production japonaise : parce qu'à côté de ça, aux States, il y a des pitches tout aussi ridicules.

La preuve par l'exemple avec The Nine Lives of Chloe King.

ClawyChloe
Je vous résume le concept : une adolescente apprend qu'elle est en réalité un chat. Vous m'avez bien lue : UN CHAT. Absolument. Un putain de chat. Avec les griffes, le sens de l'équilibre, l'ouïe fine, un chat quoi. Bon alors, pas entièrement parce que sinon ça coûterait cher en effet spéciaux, donc un chat humanoïde, une race un peu à part de... nan mais, un chat quand même.
Et donc, une adolescente. Pour ne rien arranger. Alors déjà un chat c'est retors à la base, mais en plus un chat adolescent...

L'an dernier, Huge nous avait redonné confiance en ABC Family. Mais là ? Là, non. Tout espoir est dissipé.
Comme si
les questionnements merdiques de l'adolescence ne suffisaient pas ("hiiiii j'ai rencontré un mec trop choupi et je l'ai embrassé !"), on a une héroïne qui est... un chat. Je m'en remets pas vraiment, je vous l'avoue. Pourtant des chats j'en ai deux, j'ai rien contre les félidés à la base. Mais une héroïne qui est un chat, et puis quoi encore ?

Donc quand il ne s'agit pas pour son personnage central de tomber en pâmoison devant tout ce qui porte un pantalon ou presque, The Nine Lives of Chloe King nous dévoile une structure qui ressemble à s'y méprendre à celle de Lost Girl, en cela qu'il s'agit avant tout d'avoir l'air badass tout en déclamant plein de petites piques à peu près marrantes. Et si l'interprète a effectivement l'air plus avenante que l'autre renfrognée de succube, ne vous y trompez pas : l'idée est la même.
D'ailleurs, on va vite apprendre, par exemple dans ce paragraphe plein de spoilers, que si Chloe King embrasse un humain, elle peut lui abimer méchamment la santé, un peu comme quand Bo ne peut toucher personne sinon elle aspire de l'énergie. Et on est à mille lieues de tout ce qui pourrait de près ou de loin ressembler à Pushing Daisies, non, le concept, c'est juste d'isoler le personnage par un artifice quelconque qui va le handicaper, parce que comme c'est une adolescente, les garçons c'est forcément sa kryptonite, et que si on la prive de ça à 16 ans, malheur de malheur, elle sera triste et malheureuse comme les pierres (mais par contre la série sera diffusable sur ABC Family, eh, on n'a rien sans rien). C'est parce que comme ça, Chloe sera seule face aux embrouillaminis qui l'attendent entre les gentils chats (oui, ya pas qu'elle) et les méchants qui veulent les exterminer (sont-ce des chiens ou simplement la fourrière, on ne sait pas encore trop).
C'est le sens de la dramatisation dans The Nine Lives of Chloe King, vous voyez le niveau.

Mais contrairement à Lost Girl qui nous présente une héroïne qui sait déjà se servir de ses pouvoirs, Chloe, elle, les découvre dans le pilote. C'est fascinant cette propension qu'ont les superpouvoirs à toujours se déclarer à une date anniversaire, puisqu'on en parle, m'enfin.

Donc en prime on a des scènes lourdingues sur "oh mon Dieu mais comment elle a fait ça ?!", qui émaillent tout le pilote comme si on était demeurés et qu'on n'avait pas compris dés le pseudo-générique (au bout d'1mn30, donc, quand le titre "the NINE LIVES of Chloe King" et la pupille féline sont apparus à l'écran) quelle pouvait bien être la nature de Chloe.
PS : eh les gars, ya des trucs qui s'appellent des synopsis, et, hormis les cas désespérés comme moi qui regardent TOUS les pilotes, il y a des chances que, si quelqu'un s'aventure devant celui-là, il en connaisse déjà le pitch, arrêtez de nous prendre pour des teubés.
Donc ça donne une pléiade de scènes du genre : Chloe peut entendre de la musique qu'on n'entend pas (c'est un truc à niquer le business d'Apple ça), Chloe peut marcher en équilibre sur le dossier d'un banc (in yo face, le Cirque du Soleil !), Chloe peut même... COURIR ! Elle découvre ça à 16 ans avant de réaliser qu'elle peut passer par-dessus... tenez-vous bien... une caisse en bois ! SI ! Ca vous en bouche un coin, hein ? Pis faut voir avec quelle tête d'illuminée. Qu'est-ce qu'il y a, elle a séché les cours d'EPS jusque là ou quoi ?

The Nine Lives of Chloe King, on l'a dit, se préoccupe d'une adolescente, et pour cette raison on a droit à la panoplie complète de toute comédie adolescente qui se respecte (mais tient le QI de son public en faible estime), genre, disons, allez, n'importe quelle série Disney. Donc on a la gentille maman (mais qui est un peu cachottière parce qu'on va pas se priver de quelques scènes de conflit ultérieures), la copine faire-valoir exubérante qu'il faut mettre au déca, le copain faire-valoir qui sert de caution comique/ridicule pour que l'héroïne ait l'air cool, et même l'enjeu-masculin-qu'on-sait-qu'elle-peut-pas-avoir-mais-qu'elle-passera-quand-même-toute-la-saison-a-essayer-d'avoir-des-fois-que-l'amour-soit-plus-fort-que-tout, la totale, je vous dis. Remplacez Chloe King par Tori Vega et c'est la même.

Alors à votre avis, The Nine Lives of Chloe King, j'ai aimé, ou pas ? Suspense, angoisse, mystère...
Je sais oh, je sais bien, je ne suis pas dans la cible, c'est normal que ça me plaise pas. Mais quand même, c'est trop demander que de vouloir un peu plus que ça ? Enfin bon, au moins, maintenant, vous savez : vous n'avez plus d'excuse pour faire de généralisations stupides. C'est déjà ça de gagné.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Nine Lives of Chloe King de SeriesLive.

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2 juillet 2011

[DL] Suits

Le deuxième épisode de Suits ne m'a pas autant charmée que le pilote ; j'ai trouvé l'épisode moins pétillant, moins intelligent. En contrepartie, il poursuivait la construction de la relation entre les deux personnages principaux et c'était intéressant sous cet angle, mais disons que ce n'était pas ce pour quoi j'avais signé à la base.
L'autre avantage de cet épisode aura été de pouvoir découvrir le générique de la série. Définitivement un point fort !

Suits
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

J'aime particulièrement la musique, qui me rappelle quelque chose à mi-chemin entre certains passages de Baby did a bad bad thing de Chris Isaak et les couplets de Some Girls de Rachel Stevens (on a les références occidentales qu'on peut), et je trouve ça plutôt sexy. Visuellement c'est clair qu'on ne tient pas le générique de l'année ni de la décennie (oh, ça peut pas être pire que le générique de Franklin & Bash, on est d'accord hein...), il n'y a pour ainsi dire rien à voir que l'éternel thème de deux couleurs complémentaires qui se mélangent, mais c'est quand même suffisamment bien fait pour qu'on se dise que ce générique, il est quand même classe.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Suits de SeriesLive.

1 juillet 2011

Summer nights

Premier jour de juillet, l'heure pour nous, comme vous vous y attendez certainement si vous fréquentez un peu ce blog, de faire le point sur les nouveautés nippones de l'été. Et non, je ne fais pas la même chose pour la rentrée américaine, parce que d'abord je fais ce que je veux, et ensuite parce que c'est quand même plus pratique comme ça.
Et puis de toute façon c'est pas ça qui manque sur le net pour les USA. Alors que pour le Japon...

Donc voilà à quoi s'attendre cet été ; j'ai essayé d'être exhaustive, donc forcément il en manque.

En quotidienne


- Asu no Hikari wo Tsukame - saison 2 (Fuji TV)
L'histoire : un centre conçu pour aider les jeunes à gérer leur problème... aide une jeune fille à gérer ses problèmes.
L'avis : c'est pas tous les jours qu'on voit une série quotidienne nippone être renouvelée (déjà que des séries quotidiennes nippones, yen a pas 712 chaque saison). Mais comme justement, ce genre de série, j'ai du mal à me les procurer puis à tenir la longueur, donc hélas, ce sera sans moi. Mais je voudrais pas dégoûter les autres, alors si le coeur vous en dit, ne vous fiez pas à moi !
> A partir du 4 juillet à 13h30

Lundi


- Zenkai Girl (Fuji TV)
L'histoire : une jeune avocate qui souhaite progresser professionnellement se retrouve avec, oh horreur, la responsabilité de garder la fille de 5 ans de sa boss. Sa promotion en dépend... et bientôt, sa vie sentimentale aussi, lorsqu'elle va rencontrer à la maternelle un séduisant père divorcé.
L'avis : j'apprécie les tentatives de Fuji TV pour innover dans la romance du lundi soir. J'apprécie... mais je suis pas sûre de regarder. Enfin on verra.
> A partir du 11 juillet à 21h00

- Piece Vote (NTV)
L'histoire : un homme sans histoire se trouve embarqué dans une émission de télé-réalité extrême lorsqu'il est accusé d'avoir tué son frère. Prisonnier avec quelques autres "candidats" sur un bateau, sa vie privée jusque là discrète va être mise à jour devant tout le pays.
L'avis : wow mais NTV ça déchire ce pitch ! Mais qu'est-ce qui se passe, mais c'est génial ! Bon, encore faut-il que ce soit bien fait mais, wow quoi !
> A partir du 4 juillet à 23h58 (ça rigole pas, les horaires des chaînes nippones)

Mardi


- Zettai Reido - saison 2 (Fuji TV)
L'histoire : une enquêtrice qui s'occupait jusque là des affaires non-classées est transférée dans une division criminelle "classique".
L'avis : autant au départ, le pitch pouvait être à peu près original (on appréciera en tous casl e fait que Zettai Reido ait été lancée quasiment sitôt la loi correspondante votée au Japon), autant là, la 2e saison, c'est juste une façon de traire la vache à lait.
> A partir du 12 juillet à 21h00

- IS (TV Tokyo)
L'histoire : ces deux lettres désignant en fait le terme "intersexuel", c'est-à-dire des personnes dont on ne peut définir si elles sont de sexe masculin ou féminin. Haru Hoshino a été enregistré(e) comme une fille à sa naissance mais éduqué(e) comme un garçon. Naturellement, à l'adolescence, les histoires de cœur s'en mêlent...
L'avis : la question que je pose, c'est : pourquoi à l'adolescence ? Pourquoi j'ai l'impression qu'on va se taper des teenageries pour ce sujet ? N'y a-t-il donc pas de Dieu ?! Non ? Ah bon bah ok alors.
> Quelque part en juillet à 21h00

- Team Batista no Eikou - saison 3 (Fuji TV)
L'histoire : un nouveau système d'autopsie est mis en place, mais il apparait que le département de médecine légale de l'hôpital où il est installé a aussi ses parts d'ombre...
L'avis : je vous avoue tout de go que j'avais pas accroché sur le pilote. Du. Tout. Mais des pitches comme ça, ça donne presque des regrets.
> A partir du 12 juillet à 22h00

- Kurumi no Heya (NHK)
L'histoire : l'une des filles d'une famille de 6 enfants prend en charge sa famille quand le père décide de se faire la malle suite à une aventure.
L'avis : ça va être gai, tiens. Enfin bon, faut voir, ça peut être pas mal, sur ce genre de sujet NHK n'est pas trop mauvaise.
> A partir du 26 juillet à 22h00

- Arakawa Under the Bridge (TBS)
L'histoire : sauvé des eaux par une mystérieuse jeune femme qui vit sous un pont, un homme répare sa dette en devenant le "colocataire" de ladite jeune femme, qui n'exige de lui rien d'autre que de l'amour.
L'avis : il parait que c'est un évènement, cette adaptation, rapport au fait qu'il y a déjà du manga, de l'anime, etc... sur ce sujet. Sauf que je touche pas à ces trucs-là, moi, donc je sais pas ce que ça vaut. Ca peut être pas mal si on explore le côté marginal et outsider de l'univers, mais si c'est encore une comédie romantique, je mords.
> A partir du 26 juillet à 00h55 (enfin techniquement le 27, mais ne nous lançons pas dans des explications des heures japonaises)

Mercredi


- Keishichou Sousa Ikka 9 Gakkari - saison 3 (TV Asahi)
L'histoire : des... du... bah... un commissariat, quoi.
L'avis : insérer ici un commentaire sarcastique incluant un jeu de mot sur le terme "poulet".
> A partir du 6 juillet à 21h00

- Bull Doctor (NTV)
L'histoire : une pathologiste confirmée mais ayant de graves problèmes relationnels au foyer (donc fuyant la maison), et une enquêtrice de la police incapable et désireuse de mener une vie de femme et surtout d'épouse épanouie (mais toujours célibataire), enquêtent sur divers décès mystérieux.
L'avis : contrairement à ce que je pouvais éventuellement suggérer dans mon post d'hier, le sexisme, yen a pas qu'à Atlanta...
> A partir du 6 juillet à 22h00

- Rokudenashi BLUES (NTV)
L'histoire : un jeune lycéen champion de boxe et accessoirement chef de gang se voit empêtré dans toujours plus de combats pour pour se porter au secours de la gent féminine qui l'entoure.
L'avis : si ça, c'est pas tiré d'un manga quelconque, alors là ! Mais alors, vraiment quelconque, quoi !
> A partir du 6 juillet à 00h59 (voir ci-dessus)

Jeudi


- Kyoto Chiken no Onna - saison 7 (TV Asahi)
L'histoire : les trépidantes aventures d'une femme procureur à Oosaka.
L'avis : je sais pas pourquoi mais j'ai jamais vu un seul épisode de cette série, en fait. Dont acte.
> A partir du 7 juillet à 20h00 (voir ci-dessus)

- Hi wa Mata Noboru (TV Asahi)
L'histoire : la nouvelle mission d'un flic aguerri est de devenir formateur auprès de la bleusaille nouvellement recrutée, et encore pleine d'illusions sur le métier de policier.
L'avis : en dépit de mon aversion pour tout ce qui peut être policier, et en fonction du ton choisi par la série, je pourrais bien décider de regarder. Parce qu'au moins, c'est pas des enquêtes. Et parce que c'est supposé être la suite de Saigo no Bansan et que tant de chemin a été parcouru pour sauvegarder le personnage (en changeant tout le reste) que j'ai envie de découvrir pourquoi.
> A partir du 14 juillet à 21h00

- Soredemo, Ikite Yuku (Fuji TV)
L'histoire : la mort d'une jeune fille en 1996 continue d'avoir des répercussions 15 ans plus tard, pour sa famille mais aussi celle de son tueur. Justement, le frère de la victime rencontre la soeur du criminel...
L'avis : pourvu que ça ne devienne pas une romance sur fond de drame-dramatique-qui-fait-pleurer, on devrait tenir là une des valeurs sûres de l'année. J'insiste en particulier sur la présence d'Eita.
> A partir du 7 juillet à 22h00

- Meitantei Conan (Fuji TV)
L'histoire : une enquête du fameux détective Conan suite au décès d'un homme empoisonné par une mystérieuse organisation.
L'avis : j'attends de mes lecteurs les plus érudits en la matière un éclairage critique sur la question. Perso, j'ai jamais mis le nez dans les manga ni anime, donc mon opinion vaudrait pas tripette.
> A partir du 7 juillet à 23h58

Vendredi


- Ikemen Desu ne (TBS)
L'histoire : remake de la série coréenne Minami Shineyo, dans laquelle un boys band recrute en secret la soeur jumelle de l'un de ses membres.
L'avis : si j'ai pas vu la version sud-coréenne, c'est grave ? Non ? Bon bah on va faire assorti, je regarderai probablement pas la version japonaise non plus.
> A partir du 15 juillet à 22h00

- Jiu (TV Asahi)
L'histoire : les enquêtes d'un tandem de fliquettes aux tempéraments radicalement opposés.
L'avis : tout ça c'est bien captivant, mais c'est trop bête, j'ai dentiste ce jour-là.
> Quelque part en juillet à 23h15

- Yuusha Yoshihiko to Maou no Shiro (TV Tokyo)
L'histoire : un jeune héros part trouver une plante magique capable de traiter une étrange épidémie, accompagné par divers compagnons, dont un sorcier inefficace ou un puissant guerrier.
L'avis : on vous l'a dit dans le SeriesLive Show, les séries de fantasy nippones, ça ne court pas les rues, donc : pourquoi bouder ? On verra bien.
> A partir du 8 juillet à 00h12

- Ouran Koukou Host Club (TV Asahi)
L'histoire : dans l'un des établissements scolaires les plus huppés du Japon, une jeune fille doit intégrer host club masculin pour réparer une dette.
L'avis : des adolescents, une fille plongée au milieu des garçons... ne retenez pas votre souffle en attendant mon post sur le pilote.
> A partir du 22 juillet à 00h20

Samedi


- Don Quixote (NTV)
L'histoire : deux hommes radicalement opposé, l'un effacé, et l'autre un yakuza, collaborent pour réhabiliter des jeunes âmes à la dérive...
L'avis : c'est absolument fascinant le nombre de séries sur l'éducation (et ici, la rééducation) au Japon. C'est aussi symptômatique que les séries judiciaires et légales aux USA.
> A partir du 9 juillet à 21h00

- Ningen Konchuki (WOWOW)
L'histoire : une femme navigue avec une aisance surprenante d'une profession à un autre, se révélant toujours brillante dans chaque univers. Est-elle particulièrement douée...ou capable de s'approprier les dons de ceux qui l'approchent ?
L'avis : un thriller de WOWOW, ça ne se refuse simplement pas. Sauf quand ils ne sont pas sous-titrés, évidemment.
> A partir du 30 juillet à 00h00

Dimanche


- Tempest (BS NHK)
L'histoire : un period drama dans lequel une femme superbe est destinée à cacher sa féminité pour entrer au gouvernement.
L'avis : dans le genre gloubiboulga, ça se pose là. Etrange pitch entre la comédie romantique, l'historique et le politique, qui, s'il nous parvient, méritera au moins un test attentif du pilote.
> A partir du 17 juillet à 18h45

- Shitamachi Rocket (WOWOW)
L'histoire : thriller économique et politique autour de la construction d'une fusée spatiale.
L'avis : sur le principe, on est dans le Soratobu Tire : des entreprises et des administrations se renvoient la balle, permettant de découvrir les gros grains de sable dans les rouages de la société.
> A partir du 17 juillet à 18h45

- Hanawake no Yon Shimai (TBS)
L'histoire : quatre soeurs nées d'une mère extrêmement féminine et d'un père volage ont des soucis avec leur vie privée.
L'avis : peut-être le genre de série qu'on regrettera dans 3 mois : ce genre de choses a tendance à mieux fonctionner à long terme. Surtout qu'on y verra Michiko Kichise !!!
> A partir du 10 juillet à 21h00

- Hanazakari Kimitachi he - saison 2 (Fuji TV)
L'histoire : un reboot/spin-off/sequel de la fameuse comédie romantique lycéenne.
L'avis : oh bah ça c'est trop bête, j'ai pas vu la première saison ! A coup sûr, je vais rien comprendre... tant pis, hein, faudra que je m'en passe.
> A partir du 10 juillet à 23h00

- Bara Iro no Seisen (TV Asahi)
L'histoire : une femme bafouée, trompée par son mari, décide de changer de vie de tout au tout et se lance dans le mannequinat.
L'avis : avec ce genre de pitch je m'attends à tout : la série sur la condition de trentenaire divorcée au Japon, le dorama qui dit que quand on veut on peut... on a l'embarras du choix. Hélas, aucune de ces solutions n'est alléchante.
> Quelque part en juillet à 23h00

YonShimai
Si, comme toujours finalement, se détachent quelques bonnes idées, globalement le constat est clair : on n'a pas de gros hit assuré comme au printemps, mais d'un autre côté, le printemps n'a pas brillé par son originalité. Les séries qui reviennent ne sont pas exactement des grosses pointures, mais en plus, ya quand même une belle tripotée de séries policières.

Mais l'été dernier, il y a eu la surprise Atami no Sousakan, après tout, alors tout peut arriver, parfois là où on s'y attend le moins. Mais dans l'intervalle, voici les séries sur lesquelles assurément je jetterai un oeil : Piece Vote (Persons Unknown, saison 2 ?), Arakawa Under the Bridge, parce que j'en ai tellement entendu parler que je me dis qu'il doit y avoir une raison, Hanawake no Yon Shimai, j'hésitais au début mais après, en voyant la promo (ci-dessus) je me suis dit que ça ferait une gentille dramédie familiale (bonus non-négligeable : Michiko Kichise), Ningen Konchuki si c'est traduit et que je meurs pas de vieillesse avant la fin, Shitamachi Rocket dans le même ordre d'idée, Soredemo, Ikite Yuku parce que je vais quand même pas refuser une série sur la mort et le deuil, et sans doute quelques autres qui n'ont pas l'air trop mal.

Et vous, ya des trucs qui vous tentent ?

JP Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la page Japon de SeriesLive

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