Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
4 octobre 2010

Ça c'est fait

Bon, on commence à souffler. A élaguer un peu la liste. La majeure partie du troupeau est passée, en tous cas. C'est à la fois une nouvelle triste et un soulagement : plus de pilotes. Heureusement que le reste de la planète a la ferme intention de nous fournir des pilotes tout au long de l'année (le mois d'octobre s'annonce rythmé côté Japon, voyez donc le Pilot Watch ci-contre !) sans quoi ce serait franchement déprimant.

Mais du coup, c'est l'occasion pour faire un petit point sur les orientations que semble prendre la saison pour moi ; j'ai bien dit "semble". Qu'est-ce que je vais regarder ? Qu'est-ce que je ne vais certainement pas regarder ? Et, plus important : pourquoi ?

- Les retours
Le season premiere de Life Unexpected m'a découragée ; j'ai même pas le cœur à regarder la suite alors que franchement, la première saison avait du charme. Si c'est pas malheureux de voir ça... je ne sais pas si je vais continuer, sincèrement. Je crois que la série se tire dans le pied avec ses choix de débuts de saison.
Du côté de Parenthood ce n'est pas non plus le fol enthousiasme qui domine, mais en même temps ça n'a jamais été le cas. Je me suis enfilé les derniers épisodes de la saison cet été à la faveur de quelques heures perdues, parce que je n'avais même pas suivi la saison régulièrement, alors c'est vous dire. D'un côté, ça veut dire que je ne suis pas déçue, mais je ne suis pas plus convaincue. Je vais regarder comme je l'ai fait pendant la saison dernière : lorsque je n'ai rien de mieux à faire.
Pour les élans de téléphagie ravie, il faut se tourner vers The Good Wife. Le season premiere m'a requinquée ! Tout l'enthousiasme qui avait eu du mal à naître (le pilote était moyen) et qui s'était éteint cet été est revenu comme jamais ! Ça se voit bien aux tags, d'ailleurs...
Je ne sais pas quoi faire pour Glee. Ce qui s'est passé en un an avec cette série est terrifiant : de "peu mieux faire mais il y a de la matière", on est passé à "a décidé de ne rien foutre en classe et s'en vante, en plus".
Côté comédie pure, 30 Rock est à mon avis fidèle à elle-même, c'est à dire ni parfaitement drôle ni à jeter. Mon problème avec cette série (et Tina Fey) s'est beaucoup atténué après l'intégrale que je me suis enfilée ce printemps, ce ne sera jamais ma série préférée, mais enfin, ça se laisse regarder. The Big Bang Theory vieillit par contre épouvantablement mal : non seulement je la regardais pour le principe, mais en plus je la trouve de moins en moins drôle. Comparativement, la saison 2 me semble hilarante par rapport à ce que je vois depuis un an. J'en peux plus de faire des efforts pour suivre un peu ce que les autres regardent ; je faisais des efforts parce que sinon je ne regardais rien de façon régulière qui soit populaire, mais là, c'est juste plus possible. Ça me pèse atrocement, vous n'avez pas idée. Couperet.

- Les nouveautés
Oui, je vais regarder The Event. Et oui, j'ai changé d'avis depuis le post sur le pilote ; je me suis un peu forcée à regarder le deuxième épisode, sans grande motivation mais pour être sûre que ce n'était pas que la forme qui m'énervait. Ça s'atténue dans le 2e épisode, cette histoire de va et viens dans le temps, mais du coup le remplissage pour retarder le moment où les intrigues vont prendre corps est plus voyant (c'est un problème typique avec les séries de conspiration et approchant). Pour autant, j'attends encore un peu, mais quand, pendant un épisode, je me dis "franchement, regarder une série juste pour surveiller à quel moment je vais arrêter de soupirer d'agacement, c'est pas vraiment bon signe", je comprends bien que je me bats contre un moulin à vent. Beaucoup de vent.
Moi qui n'aime pas les séries d'action et suis en overdose de policiers, je me suis bien marrée devant Hawaii Five-0. L'explication est en deux temps : d'une part, beaucoup d'humour (et deux personnages qui pour une fois, ne font pas semblant de ne pas se sentir, même si bien-sûr ils vont progressivement sympathiser), et d'autre part, je regardais ça en mangeant donc en divisant mon attention par deux (soit d'un côté l'écran, de l'autre la beauté du sashimi au saumon luisant dans la lumière du soir). C'est pas dit que je continue, mais j'hésiterai probablement au prochain épisode quand même un peu...
The Defenders : doit encore confirmer son orientation. L'affaire du deuxième épisode était banale, et les personnages moins couillus dans leur façon de la défendre. C'était un peu du gâchis de mon point de vue, quand la série aurait justement pu profiter mieux son contexte original. Le 3e épisode sera définitif.
Beaucoup plus enthousiaste sur Mike & Molly qu'au moment du pilote, par contre, et Better With You montre également un certain potentiel (bien qu'encore incapable de l'exploiter tout-à-fait) : deux comédies qui ne feront de peine à personne si elles devaient disparaitre, mais qui se laissent regarder. Je troque donc Mike & Molly contre The Big Bang Theory. Ça vaut, non ?
Outsourced... je ne sais pas. D'un côté c'est parfois une série qui m'apparait comme raciste, mais c'est aussi parfois très drôle. Plus embarrassant : parfois c'est les deux. Une comédie repose, par essence, sur le stéréotype, et finalement, avec ses personnages majoritairement étrangers, on a l'occasion d'épuiser plusieurs stéréotypes indiens, donc quelque part ça a du sens. Et puis, si vous aviez vu Gutur Gu, vous verriez que même les Indiens n'hésitent pas à sauter à pieds joints dans le stéréotype si ça peut faire rire, alors... bon, je vais laisser mon costume gris d'Occidentale qui a peur de ne pas être politiquement correcte au placard, et je vais juste profiter du voyage. Outsourced est vraiment drôle, quand elle s'y met. Et le deuxième épisode s'est même débarrassé de l'Australienne blonde ! Je ne sais pas si ça va durer mais elle était tellement inutile que ça vaut bien une marque d'encouragement.
Mais surtout, mon coup de cœur cette saison, c'est Raising Hope. C'est terrible parce que j'ai vu les deux premiers épisodes plusieurs fois chacun, et franchement il n'y a déjà pas assez d'épisode pour me satisfaire. C'est presque le genre de série que je préfèrerais découvrir rétroactivement pour me goinfre d'épisodes et me faire une intégrale en 24 ou 48h. Pouce levés.

Boardwalk

Je n'ai pas cité d'autre série ? Ça veut probablement dire qu'elle ne m'a pas suffisamment marquée pour que je lui fasse de la place dans mon planning (à l'exception de Boardwalk Empire, pas encore osé le voir, et Undercover, pas tellement envie). Mais il y a ici pas mal de séries en sursis, et ce que je regarde aujourd'hui peut changer lorsque commencera la saison japonaise et que je vais vouloir faire de la place. Mes heures de téléphagie n'étant pas illimitées, ça fera certainement un nouveau tri...

Publicité
3 octobre 2010

Ah, si seulement il existait un moyen de les regrouper...

Comme vous avez, bien évidemment, tous lu le bilan de la saison estivale japonaise, notre post CuriosityLive de ce dimanche n'en fera tout naturellement aucune mention. Vous pensez bien que c'est pas le genre de la maison de chercher à vous faire lire des trucs ! Non, vraiment, je ne vous parlerai pas de cet article Dorama Panorama aujourd'hui, j'ai pitié de vous. De toute façon, puisque vous l'avez déjà lu, à quoi bon ? Aucune mention. Pas la plus petite référence. Rien du tout. C'est pas parce que vous y trouverez les audiences intégrales des séries de prime time des grandes chaînes nationales que je vais forcément vous recommander une nouvelle fois de le lire, d'ailleurs. Ni parce qu'il présente les séries à l'antenne pendant la saison, et vous donne des liens vers la fiche chacune d'entre elles. Diable ! Je m'en voudrais de vous le faire remarquer une nouvelle fois. Il ne manquerait plus que je me montre insistante, en plus ! Non, ce serait du vice.

Voici donc ce qui s'est dit d'autre sur les séries du monde entier cette semaine sur SeriesLive :

Lundi
Spirited_MEA
Spirited, une série qui joue les revenants
Le romantisme n'est toujours pas mort, il revient même pour une deuxième saison.

GegegenoNyoubou_MEA
NHK dit adieu à l'un de ses meilleurs asadora
La série quotidienne Gegege no Nyoubou a peut-être un nom pas banal, mais ses audiences inspirent le respect !
 
ABC1
ABC1 commande une série sur les aborigènes
Sur les aborigènes, par les aborigènes, avec les aborigènes...
Mardi
ShawnDoyle_1
Echec et mat pour Showcase au printemps
Sa pièce maîtresse : un nouveau genre d'enquêteur... qui ne se rend pas sur la scène du crime.
Mercredi
World
En bref : l'actu des télés du monde
Vous ne voyez souvent la télévision que d'une petite partie de la planète. Et pourtant, elle tourne !
Jeudi
Domangja_MEA
Domangja, un fugitif déjà poursuivi par les spectateurs
Il n'est pas toujours aisé pour une série de s'imposer dés son lancement... mais certaines ont la vie plus facile que d'autres.
Vendredi
COPSLAC_MEA
Rush VS Cops L.A.C. : quelle série policière pour les Australiens ?
En Australie, il suffit d'un million de spectateurs pour faire le bonheur d'un network... mais gare aux séries qui n'y parviennent pas.

Comme toujours, si vous ou l'un de vos amis téléphages venait à commenter une de ces news après avoir cliqué sur ces liens... non, en fait ça serait une bonne chose !
(pour nos amis mal-comprenants et/ou skybloggeurs : lâche ton com !)

2 octobre 2010

On peut être et avoir l'été

Quelle saison délicieuse on vient de passer au Japon ! Comme il est de coutume, alors que la plupart des séries sont sur la fin, je vous ai donc mijoté un petit bilan dont vous allez me dire des nouvelles. Enfin, j'espère...?

2010_Ete
Dorama Panorama - Collection Été 2010

Ah, alors oui, je sais, c'est un autre genre que les articles que vous avez justement pu déguster tout l'été sur les différents pays du monde. Mais c'est ça qui est palpitant aussi, d'entrer dans le détail ! Dans les "Dorama Panorama", il y a plein de titres de séries à découvrir ! Une grille des diffusions ! Des audiences précises ! Je sais que vous avez été nombreux à lire les opus précédents, mais je tiens à vous rassurer : c'est loin d'être mon dernier article sur SeriesLive. Alors, ce que je vous recommande, c'est d'aller jeter un œil à celui-ci, voir un peu ce qui s'y passe, et moi, je m'occupe du reste. La découverte de nouveaux horizons n'est pas finie pour autant, promis.

Et vous savez quoi ? Avec cet article, on en est à une année de séries japonaises couvertes dans le détail sur SeriesLive. Oui-oui, un an de Dorama Panorama. Je ne peux pas m'empêcher d'être un peu sentimentale à l'idée qu'on a déjà vu passer 4 articles de bilan sur le site... et je ne peux m'empêcher d'être excitée à l'idée qu'il y en a encore qui nous attendent.

Si vous avez vu l'une, ou plusieurs des séries mentionnées dans cet article de bilan (et j'ai fait mon possible pour vous en convaincre ces derniers mois), je ne saurais que trop vous encourager à aller y glisser un mot sur la série, ses audiences ou encore les étranges spécificités du système japonais. Et je répondrai à vos questions avec le plus grand des plaisirs, aussi. C'est un jour comme aujourd'hui où, un peu plus que les autres, je vous encourage à aller soutenir ces contenus rédactionnels qui peuvent ouvrir des horizons. Rappelez-vous qu'à chaque fois que je fais un pas, j'ai besoin que vous soyez derrière. Juste histoire de contredire ceux qui pensent qu'un téléphage est un coach potatoe au cerveau paresseux et incapable de s'ouvrir à de nouvelles choses... ou simplement, par goût personnel. Les deux me vont.

2 octobre 2010

Le crime ne paye pas assez

De Vegas, on pensait tout connaître. Est-ce que ça ne fait pas 10 ans que Bruckheimer squatte les lieux ? Pourtant, la cité du vice a toujours une espèce de lustre glamour à la télévision, que pas une série portant son nom n'a su entacher pendant cette dernière décennie.
C'est peut-être en passe de changer avec The Defenders. A la vue de son seul pilote, je n'en suis pas certaine, mais c'est en tous cas une option pour la série. A l'inverse de The Whole Truth qui cherche visiblement à combler le vide laissé par Law & Order (mais sans donner le mal d'en avoir la qualité, comme ça nous l'a fait avec les séries médicales qui ont cru pouvoir remplacer Urgences sans se fouler), The Defenders a décidé d'avoir son propre ton, son univers bien à elle, et tant pis si ça ne fait pas très sérieux de prime abord.

Les premières minutes du pilote œuvrent précisément dans ce but : placer l'ambiance de joyeuse déconnade virile entre nos deux avocats, interprétés par un O'Connell fidèle à lui-même, et un Belushi encore étonnamment en forme. Ils forment un duo qui fonctionne bien, et ne donne pas l'impression d'être là par simple volonté des scénaristes, avec une excellente alchimie. C'est primordial : la série joue plus sur leurs échanges qu'autre chose.

Avec leurs noms pas très sex, leurs tronches d'avocats de seconde zone qui dorment dans leur costard et/ou s'habillent de façon ringarde, ils ressemblent plus à des vendeurs de voiture qu'autre chose. Et ça me plaît. Car pour autant que j'adore les avocats de télévision, il faut quand même admettre que ceux-ci semblent le plus souvent être des personnages raffinés, représentant souvent une certaine élite, alors qu'on sait tous qu'aux USA il y a des pubs à la télé pour des avocats à 10$ de l'heure qui vous proposent d'attaquer en justice le fast food qui vous a servi un café trop chaud. Ces avocats-là, bizarrement, la télévision passe la majeure partie de son temps à faire semblant de ne pas les voir, ou les traite avec mépris quand un de nos valeureux soldats de la Justice se trouve confronté à eux. C'est dommage de fermer une porte sur tout un univers ! Le pilote de The Defenders montre justement le tandem inaugurant un panneau publicitaire dans cet esprit, et ce côté miteux/crapuleux n'a que plus de saveur à Las Vegas, une ville en toc où même l'oxygène est artificiel ! On imagine déjà les affaires "typiques" (sinon pourquoi situer la série précisément ici ?) qu'ils pourraient avoir à traiter ; gain de cause me sera donné furtivement quand le panneau amènera des clients aux cas tous les plus savoureux les uns que les autres.
Ce sont ces affaires-là que j'ai envie de suivre. Pour les crimes "normaux", il y a déjà plein d'autres séries judiciaires, après tout.

Defenders

A ce stade, et bien que certaines petites choses m'agacent légèrement, je dois bien avouer que ma curiosité a été piquée. Le meilleur reste toutefois à venir.
Je vous l'ai dit : l'impératif d'une série judiciaire, c'est d'être intelligente, quelle que soit la façon qu'elle choisisse de l'être. The Defenders y parvient en proposant une série où les avocats obtiennent gain de cause... sans avoir recours à des arguments légaux. Ou si peu. Bluff, effets de manche et coups tordus sont au programme (et si ça implique de se taper une procureur dotée de lèvres de cauchemar, qu'il en soit ainsi). Sur ce plan, c'est vraiment Belushi qui est le roi (il a été à bonne école), et il a toute latitude pour cabotiner à mort, ce qui est juste parfait.

The Defenders est un divertissement futé et taquin sur le côté poisseux du métier d'avocat, et le pilote en est à un stade où, en tous cas, ça peut devenir franchement jouissif pourvu de lâcher la bride. Exit le glamour, exit les visages graves, exit le decorum : ce duo de rascals emprunte aux classiques des buddy series pour nous parler de quelque chose de tout aussi vrai que ne le ferait une série plus sérieuse, mais sur un mode nouveau. Ça fait du bien, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Defenders de SeriesLive.

1 octobre 2010

To be continued... Caprica

Je me disais : "la lala lala, j'ai le temps, c'est pas avant 2011 !". Et voilà que SyFy me fait le coup tordu de devoir faire mon post To be continued... en automne. Pas cool, SyFy, pas cool. Mais d'un autre côté, on n'était pas certains de la voir vraiment revenir... avec ses audiences décevantes, Caprica ne semblait pas réussir à s'imposer. Et pourtant, voilà : dans quelques jours, la suite de la saison 1, enfin, arrive. Et comme dans de nombreuses séries de science-fiction, à plus forte raison si elles font partie d'une franchise, ça ne peut pas nuire de se rafraîchir la mémoire. A défaut de pouvoir la télécharger !

Caprica___1x01
1x01 - S'affranchir du complexe de Frankenstein oui, mais à quel prix ?

Caprica___1x02
1x02 -
Pas facile de faire le deuil de quelqu'un qu'on n'a pas connu.

Caprica___1x03
1x03 -
Portrait d'un kamikaze.

Caprica___1x04
1x04 -
Les médias s'emparent du deuil, et l'affaire devient politique ; à moins que ce ne soit l'inverse.

Caprica___1x05
1x05 -
Les qualificatifs semblent manquer pour louer les vertus de New Cap City...

Caprica___1x06
1x06 - On n'échappe pas si facilement à son Œdipe...

Caprica___1x07
1x07 -
Devant certains personnages, (trop) soudainement, une nouvelle trajectoire s'ouvre.

Caprica___1x08
1x08 -
La plaisanterie dure décidément trop longtemps (il faut dire qu'on en a bien reporté la chute, aussi).

Caprica___1x09
1x09 -
Oui mais le violoncelle, c'était de la triche.

Sacré cliffhanger, hein ? J'espère qu'avec ces quelques captures, vos souvenirs de la première partie de la saison vous sont revenus. Si tout le monde en faisait autant, on n'aurait pas à s'inquiéter des audiences...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Caprica de SeriesLive.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité