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ladytelephagy
11 avril 2010

[DL] Life Unexpected

Avec le générique de Life Unexpected, j'entretiens ce qu'on pourrait qualifier de relation amour/haine. D'une part je suis reconnaissante à la série d'avoir fait l'effort d'un générique, et d'avoir tenté un truc un peu plus soigné que les personnages qui font des risettes à la caméra, ce à quoi on aurait pu s'attendre.
Mais d'autre part, je le trouve vraiment irritant. Il faut avouer qu'on a déjà fait plus marquant, déjà. Ce petit diaporama n'a pas beaucoup d'ambition, et sitôt la série disparue, on aura oublié son générique, tout méritant qu'il soit d'exister.

LifeUnexpected
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Mais si le générique de Life Unexpected me hérisse le poil aussi systématiquement, c'est à cause de sa chanson. On dirait un mauvais Dido. Si jamais il existe une chose telle qu'une bonne chanson de Dido...
Je ne sais pas si c'est fait exprès (je trouve la coïncidence un peu curieuse du fait de la présence au générique de Shiri Appleby), mais en tous cas ça me tape sur les nerfs. Si au moins la chanson n'était pas aussi odieuse pour mes oreilles... ce serait plus tolérable. Passe-partout, mais tolérable. Non et puis, de toute façon, il y a le problème des paroles. En fait vous savez quoi ? C'est un tout.

Je propose que pour la saison prochaine, si saison prochaine il doit y avoir (un autographe s'il vous plait !), le générique de Life Unexpected soit purement instrumental, d'accord ? Mais, euh... avec une vraie mélodie cette fois.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Life Unexpected de SeriesLive.

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10 avril 2010

Traversée du désert

Que se passe-t-il dans la tête d'une personne qui va mourir ? Breaking Bad se refuse à y répondre dés le pilote, et lance même une improbable piste pour détourner notre attention de cette question.
C'est une des choses qui m'avait gênée, la première fois que j'avais regardé ce même épisode. A l'instar de Weeds (bien que, naturellement, ce soit sur un ton radicalement différent), on prend une situation assez banale, et on en fait un cas abracadabrant. Comme si on voulait absolument éviter d'aborder frontalement les questions qui fâchent. Peut-on un seul instant s'identifier à de tels personnages ? En tous cas, je ne le conçois pas.

Pourtant, et c'est la magie de la téléphagie pourrait-on dire, j'ai regardé cet épisode avec un œil nouveau, il y a quelques jours, après qu'on m'ait annoncé qu'un de mes proches a également un cancer. Un proche qui s'avère être dans la cinquantaine et père de famille. Si là, l'identification ne joue pas à plein, je ne sais plus ce qu'il me faut !

BreakingRealBad

Breaking Bad, c'est donc l'histoire d'un pétage de plomb, quand la limite est franchie et qu'on sait qu'on n'a plus rien à perdre.
Mais pour la première fois, j'ai aussi réalisé que Breaking Bad parle d'un désespoir plus criant encore que celui qu'on peut ressentir face à une mort certaine et inéluctable.

On n'attend pas de Walter qu'il se "batte" contre son cancer, comme dans un téléfilm de Lifetime où il lui faudrait tolérer semaine après semaine les inévitables glaires ensanglantées et se réjouir des petites victoires mesquines sur la mort. Mais au moins, on pourrait imaginer que notre condamné pense un peu à la vie avant de se lancer dans sa folle aventure. Mais Walter ne pense pas qu'il devrait profiter de la vie, il ne pense pas à ce qu'il aimerait faire avant de partir, il ne tente même pas de passer plus de temps avec ceux qu'il aime.

Non, son premier réflexe, et à l'issue du pilote, son seul réflexe même, c'est de penser à l'argent qui manquera aux siens quand il ne sera plus.

C'est un constat sombre au possible de l'existence qu'il a menée jusque là. Au moment de faire face à la mort, au lieu de penser à la vie, il pense à la survie. Il n'est évidemment pas exclu que cela se fasse plus tard dans la série, mais que ce soit le mouvement instinctif de Walter est révélateur d'une certaine vision du monde.

Avant même de basculer dans son improbable fantaisie, celle qui me rebutait tant la première fois (et qui me crispe encore un peu, je dois bien l'admettre, car je trouve ça un peu lâche), Breaking Bad envoie un message clair, ou plutôt un message sombre, sur la vie : la vie, c'est nul. C'est nul parce qu'on trime, et qu'on est frustré, et qu'on a l'impression d'avoir tout raté, et qu'en plus après il faut mourir. Pire encore, Walter White ne partage son fardeau avec personne. Il se lance, certes, dans sa périlleuse entreprise avec un partenaire, mais il ne confie à personne ce qu'il vient d'apprendre. Là encore, je comprends bien que ce soit pour les scénaristes une façon de poser un enjeu qui par la suite, trouvera un développement dans un sens ou dans un autre (Walter se confiant à quelqu'un, ou quelqu'un s'en apercevant malgré les tentatives de Walter pour cacher son état, ou l'état de Walter devenant impossible à camoufler...), mais il est assez net que la vision du monde par Breaking Bad est celle d'une souffrance solitaire qui ne trouve aucun répit, ni en soi-même, ni auprès des autres.
Pas étonnant qu'une bonne partie de l'épisode se déroule dans le désert, après tout. C'est exactement ce que Walter White semble vouloir faire de ses derniers instants.

On dit qu'on vit et qu'on meurt seul ; Walter White a l'air bien résolu à vivre sa mort tout seul.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Breaking Bad de SeriesLive.

9 avril 2010

To be continued... Glee

Des renards ? Des cochons, oui ! La FOX a vraiment fait n'importe quoi avec la diffusion de Glee... heureusement, il existe des posts To be continued... pour reprendre les choses là où on avait presque oublié qu'on les avait arrêtées !

Glee___1x01
1x01 - Ressusciter le glee club, ou comment confirmer le proverbe qui dit que l'Enfer est pavé de bonnes intentions.

Glee___1x02
1x02 - Histoires d'amour, show sulfureux et abstinence : au glee club, ce sont les hormones qui travaillent le plus dur.

Glee___1x03
1x03 - Will Shuester se prend pour Justin Timberlake et pendant ce temps, le glee club patauge.

Glee___1x04
1x04 - If you liked it then you should have put a ring on it !

Glee___1x05
1x05 - April en septembre, c'est un peu moins de 45mn de pur plaisir.

Glee___1x06
1x06 - Pour (officiellement) subvenir aux besoins de l'enfant qu'elle n'attend pas, Terri met en pratique le diplôme d'infirmière qu'elle n'a pas.

Glee___1x07
1x07 - Que vois-je... mais oui, à l'avant du peloton, il y a du mouvement : de parfaite petite bitchasse blonde, Quinn vient de prendre la tête, devenant le personnage le plus intéressant de la série !

Glee___1x08
1x08 - Popularité et paternité ne sauraient faire bon ménage.

Glee___1x09
1x09 - Accrochez-vous à vos télécommandes, les enfants, l'intrigue de cet épisode a défié toute gravité.

Glee___1x10
1x10 - Rachel change de béguin comme de chemise, mais Quinn s'apprête à sceller son destin.

Glee___1x11
1x11 - Il se passe beaucoup de choses dans cet épisode, mais tout le monde n'en retiendra qu'Imagine.

Glee___1x12
1x12 - Outre une excellente interprétation du générique de MR. BRAIN (bah, quoi ?!), cet épisode propose un superbe dénouement à l'intrigue domestique des Shuester...

Glee___1x13
1x13 - Les sectionals sont là, et avec eux un bouquet final... en attendant la suite.

Eh oui, c'était une fin en trompe-l'œil puisque ce 13 avril, la FOX aborde enfin la seconde partie de la saison.
Je ne sais pas si vous en attendez autant que moi, mais si les numéros musicaux sont au moins aussi bons, et les scénarios juste à moitié meilleurs, on tient la série de la saison ! Mais dans tous les cas, j'ai bien besoin de cette intraveineuse de bonne humeur en ce moment.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Glee de SeriesLive.

8 avril 2010

Eteinte

Mire

Comment continuer ? Comment s'enthousiasmer pour une série, ou même (commençons petit) un épisode seulement ? Comment regarder des personnages, qui par définition n'existent pas, se prendre la tête sur des problèmes qui, si on y pense, ne leur appartiennent même pas ? Comment prendre au sérieux le scénariste qui écrit aussi bien une comédie hilarante qu'un drame poignant dans le seul but de gagner sa vie ?
Je ne prends plus rien au sérieux. Et je regarde l'écran, c'est bien la première fois, avec une sorte de mépris.
Tout cela n'est que fiction. Ça ne veut rien dire.

Il y a aussi la non-fiction, bien-sûr, celle que j'aime et à laquelle j'hésite régulièrement à consacrer une rubrique : les débats, les documentaires, SNL. Mais si c'est pour regarder, soit des imbéciles intelligents se sentant autorisés à se gargariser de mots, soit des journalistes essayant d'attirer mon attention sur des pécadilles comme la vie incroyable des pâtissiers, soit quelques pitres singeant l'homme de la rue ou des hommes politiques... non, vraiment, ce n'est pas moins vain.

Quand toutes les dix minutes, on se met à pleurer, ça ne divertit plus, un écran.
Sachant que j'ai dépassé ce stade il y a plusieurs heures et que j'en aurais presque la nostalgie à présent que je suis plus bas encore.

Jusque là, ma téléphagie m'aidait plutôt, dans ce genre de cas. Il y avait la musique et la téléphagie. Pour l'instant (je croise les doigts) la musique fonctionne encore. Quand j'allais mal, quand j'allais très mal, quand j'étais arrivée au bout de moi-même, je trouvais quelque chose sur mon écran qui, là, aujourd'hui, me semble absent.

Je pourrais faire ce que j'ai toujours fait : espérer de ma téléphagie qu'elle distraie mon attention, ou au contraire qu'elle me serve d'exutoire.
Les deux sont possible, les deux ont jadis su être efficaces selon le besoin.
Mais plus aujourd'hui.

Ma téléphagie me déçoit, un peu. Elle atteint sa limite. C'est la première fois.
Je sais que ça reviendra. Je sais que ce n'est que temporaire. Je devine qu'il suffit à la fois d'insister et d'attendre.

Mes pensées ne savent pas se concentrer sur l'écran, alors, dans le fond, ma téléphagie n'est pas à blâmer.

Mais freescully est partie, et avec elle a disparu cette sensation purement téléphagique qui me donnait l'impression qu'à chaque ressenti, bon ou mauvais, correspond un épisode qui s'y accorde à la perfection.

Alors, si vous avez des suggestions d'épisode qui aide à tenir le coup quand on est face à l'absurde, je sais que d'habitude vous ne commentez pas et que je n'insiste pas, mais aujourd'hui, vraiment, de tout cœur, si vous avez des idées, je vous en conjure : ne soyez pas timide.

7 avril 2010

Ruban noir

Aujourd'hui, pas de post sur les séries.

J'ai le regret de vous annoncer le décès de freescully, que vous connaissez forcément comme étant l'auteur du blog The C-View, et qui nous a quittés cette nuit.

En cet instant les mots sont dérisoires, et se raccrocher à ce que nous avions en commun, comme par exemple la téléphagie pour ce qui concerne ce blog, semble vain...

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6 avril 2010

BFF

En regardant Harold & Maude il y a quelques jours (vous ne trouverez pas ce film dans le pourtant toujours actif Secret Diary of a Cinephile parce que je l'avais déjà vu), je me faisais la réflexion que, dans les fictions, il était quand même assez rare que deux personnages n'ayant pas grand'chose en commun soient amis.
Ou plutôt : c'est devenu assez rare.

J'ai souvenir de quantité de séries reposant sur le concept de "personnages-que-tout-oppose-mais-qui-sont-quand-même-amis", Amicalement Votre étant l'exemple qui tombe sous le sens, et son générique servant même de tutorial aux scénaristes qui ne sauraient s'y prendre. Mais avec le temps, il y en a eu de moins en moins, des séries comme ça, après que tant de séries des décennies 80 et 90 aient tant misé sur ce thème.
Nan mais de toutes façons je ne pensais même pas vraiment au buddies, mais vraiment à des amitiés fortes et profondes, où l'on fait plus que vivre des aventures côte à côte ; des amitiés où l'on se livre, où l'on partage, où l'on parle autant que l'on écoute, où l'on se blesse aussi parfois. La différence entre le bon copain et l'ami, quoi !

Parmi les amitiés sincères qui me viennent à l'esprit, Carrie et Miranda dans Sex & the City, par exemple. Oh, bien-sûr, elles n'ont pas le même tempérament, ça va de soi. Mais ce sont toutes les deux des new-yorkaises du même âge, célibataires, au niveau de vie élevé, et sortant très régulièrement dans des bars et des clubs. Leur style de vie est finalement exactement le même si on omet la période post-naissance de Brady. Avant ça, sur l'essentiel les concernant, c'est-à-dire les choses superficielles puisque ce sont deux femmes superficielles, elles ont tout en commun.

BFF

Ou alors, prenez Jackie et Eleanor dans Nurse Jackie. Là c'est l'inverse : elles ont un style de vie certes différent, mais outre leur tranche d'âge et le fait qu'elles travaillent au même endroit (ce qui n'est quand même pas rien comme point commun), elles partagent de toute évidence exactement la même vision des choses, et notamment les mêmes valeurs morales. On peut dire qu'elles se sont trouvées, ces deux-là ! On n'imaginerait pas Jackie se confiant avec la même aisance à Zoey qu'au Dr O'Hara, ça tombe sous le sens, et la meilleure preuve c'est que ce n'est pas le cas. D'ailleurs son amitié avec Momo et maintenant Thor ne fonctionne pas sur le même mode, Momo ayant appris assez tard la situation amoureuse de Jackie. Sur l'essentiel les concernant, c'est-à-dire plutôt les valeurs morales et le besoin de n'être pas jugées, elles ont tout en commun.

Des gens qui ont donc beaucoup plus en commun qu'ils n'ont de différences.

Pourtant, si vous me permettez un instant de babillage personnel, dans ma vraie vie, celle que j'ai quand je ne relis pas un post après avoir travaillé jusqu'à 21h30, pourtant donc, mes amis véritables sont très, très différents de moi. L'un des amis auxquels je sais pouvoir tout dire est beaucoup plus jeune que moi, ne travaille pas encore, est loin d'avoir la même mentalité et a un style de vie franchement éloigné du mien. Une autre a, pour le coup, quelques décennies de plus que moi et si, professionnellement, nous avons des choses en commun, sur la mentalité, les valeurs morales et le style de vie, c'est le jour et la nuit. Et je crois bien que je les compte parmi mes amis justement grâce à ça.
Je ne voudrais pas d'une autre moi-même pour amie. C'est de la triche ! Je sais déjà ce que je pense, je n'ai pas besoin d'une autre moi-même pour me donner raison en permanence !

Ce que je veux dire, c'est que j'ai l'impression d'un resserrement de la cellule privée chez les personnages de séries. Comme si avant, tout le monde pouvait être ami avec tout le monde et se livrer à des gens n'ayant rien en commun, par exemple parce qu'on prend sa mousse tous les soirs dans le même bar (je pense par exemple à Cheers), et qu'en revanche aujourd'hui, on ne montrait que des personnages qui restent entre soi.

L'autre est progressivement éliminé de l'horizon personnel. Ou alors c'est un ami de façade, comme Christan Troy et Sean McNamara dans Nip/Tuck, qui sont partenaires au travail mais qui, concrètement, dans la vie, n'ont d'amis que le nom. C'est bien simple, ces deux mecs passent le plus clair de leur temps en opposition (souvent violente), que ce soit sur la gestion de leur cabinet médical ou sur le plan de la vie privée (pour les deux saisons que j'ai regardées en tous cas, ptet qu'ensuite ils font enfin la paix). Il y a toujours quelque chose qui les sépare, qui casse leur soi-disant lien d'amitié dont on ne voit jamais la couleur : la femme de l'un, le fils de l'autre, la maîtresse des deux... Ces deux types sont-ils amis ? Uniquement pour les besoins du scénario, pour augmenter l'enjeu de leurs querelles, mais dans les fais, pas vraiment...

Ah et en parlant de mecs, pourquoi les Men of a Certain Age ne peuvent-ils partager leur ressenti qu'entre eux ? Je les adore, mais sérieusement, à quoi ça rime ce petit clan ? Bien-sûr il y a le fait qu'ils se connaissent depuis toujours. Mais cela traduit aussi une démarche bien curieuse de se refermer sur ce qu'on connait déjà... sur ce qu'on a toujours connu. C'est peut-être rassurant mais ce n'est franchement pas un comportement très ouvert à l'autre. Ils ont des problèmes de cinquantenaires ? Et alors, les femmes aussi. Il y a des femmes qui aiment la randonnées, aussi, d'ailleurs. Pourquoi dans Men of a Certain Age, les femmes sont-elles l'autre, pourquoi n'ont-ils pas une vieille amie de lycée qui aurait ses propres problèmes au lieu d'en être la source ?

On se retrouve entre soi, on cherche l'approbation de ses pairs, surtout pas trop de remise en question ! On ne va quand même pas se mettre à tester sa tolérance à la différence, non plus ?

Je comprends bien que chaque personnage d'une série correspond à une partie du public qu'il vise, et qu'on ne cherche pas à faire du TFHein qui plairait à toutes les générations. Mais entre nous soit dit, Sex & the City n'aurait pas connu une telle popularité si seules les new-yorkaises de 35 ans avaient regardé la série...

Des gens très différents existent, et trouvent le moyen d'être amis. Des gens très différents existent, et trouvent le moyen d'aimer la même série.
Et des fois, ils font les deux en même temps, et regardent une même série entre amis. Alors ?

5 avril 2010

[DL] Breaking Bad

Il y a très longtemps, j'avais regardé le pilote de Breaking Bad, peut-être même pas en entier, et n'avais pas du tout accroché. Mais devant les qualificatifs laudatifs lus à propos de la saison 3, j'avais lancé il y a deux ou trois semaines le cagoulage de la première saison. En ce moment, je n'ai pas le temps de regarder, me disais-je, mais sitôt la mi-avril, je m'y remets. C'était une autre opération de retentative parmi d'autres.

Et puis il s'est passé quelque chose. Et j'ai pris le temps, même si en fait je ne l'ai pas, de revoir le pilote plus tôt que prévu. De toutes façons, je ne dormais pas.

BreakingBad
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Plus qu'un post dédié au générique de la série (j'ai le secret espoir que le générique s'améliore après le pilote, ou au pire, dans une saison ultérieure, car il a musicalement du potentiel pour faire partie de mes favoris), ceci est un post pour vous expliquer pourquoi, dans les temps à venir, vous allez certainement m'entendre pas mal parler de Breaking Bad, car bien que n'étant pas absolument sous le charme, la probabilité pour que je fasse une obsession monomaniaque comme j'en ai la spécialité est très grande dans les temps à venir.

Et en attendant, pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Breaking Bad de SeriesLive.

5 avril 2010

Le guide du routard téléphagique

Pour une fois, on va parler d'Opération COLLECTION, mais pas de DVD. Me regardez pas comme ça, oui, ça m'arrive de ne pas parler de DVD. Nan mais, allez, dites aussi que je suis obsédée par le rayon séries TV de la FNUC !
...
Je vois ce que vous voulez dire.
Bref, non, aujourd'hui je vais vous parler de bouquins.

Books
Puisque je vais parler de bouquins et de séries, j'ai eu envie de rappeler Mousou Shimai à votre bon souvenir...

Je faisais du rangement et je suis retombée sur de vieux guides. Ça m'a rappelé plein de choses. Pour commencer, le fait qu'à une époque, j'en achetais. Et puis, aussi, le fait qu'à une époque j'avais commencé à en écrire un.
Mes fouilles effectuées, voici donc les guides sur lesquels j'ai remis la main. On ne rit pas s'il vous plait, sinon je vous oblige à donner la liste des guides que VOUS avez achetés. Ha, on fait moins le malin...

Guide_AllyMcBeal
  Ally McBeal
Guide_Farscape
  Farscape
Guide_Friends
  Friends
Guide_SexandtheCity
  Sex & the City

Il y a aussi ceux que j'ai lus mais qui appartenaient à ma frangine :

Guide_Buffy
  Buffy contre   
les vampires
Guide_XFiles
  X-Files

Sans avoir recours au carbone 14, je pense que vous pouvez deviner très facilement de quelle époque il était question un peu plus haut... Par contre je précise que je ne sais plus lequel c'était pour X-Files, parce que des guides, il y en a eu trois douzaines, et que, par définition, les bouquins qui appartiennent à ma sœur, je ne les ai pas chez moi pour faire les vérifications qui s'imposeraient.

Alors, bon, il faut bien le dire, le guide officiel (ou non-officiel, parce que dans le fond on s'en fiche, franchement), c'est typiquement le produit dérivé que vous voulez absolument acheter, absolument dévorer, absolument relire, tant que la série est vivante. Du jour où elle est annulée (parfois même avant), il perd tout intérêt. Or, la plupart des guides sortent alors que la série est encore en cours, ce qui les rend rapidement obsolètes (outre le fait qu'il est impossible à un guide paraissant au cours de la saison 3 de couvrir une saison 5 dont on ne sait même pas encore qu'elle existe).

A ce facteur vient s'ajouter une autre contingence qui me bloquait beaucoup : l'accès à toute cette belle littérature. Je vous parle d'un temps où il ne sonnait pas comme une évidence de commander sur internet (rapport au fait que déjà, tout le monde n'avait pas internet ; je suis entrée dans l'ère numérique avec le début du siècle seulement), et où il fallait donc attendre, d'une part, qu'un guide soit traduit, et d'autre part qu'il atteigne les rayons des magasins les plus accessibles. Inutile de préciser qu'à cette époque-là, on avait plus de chances de trouver un guide X-Files ou Buffy que Les Soprano. Mettons. D'ailleurs si j'ai fait main basse sur celui de Farscape, c'est plus tard, grâce à la boutique Album (et il n'est pas en français ; rapport ou coïncidence ?).

Donc, quel est l'avenir d'un guide sur une série donnée plusieurs années après l'achat ? Je vais être sincère, il n'en a pas des masses. Même par sentimentalisme (mais il s'avère que je ne suis qu'assez peu sentimentale sur les séries pour lesquelles j'avais trouvé des guides).
Pire encore, aujourd'hui, pas loin d'une décennie après, internet a supplanté en grande partie les guides au format papier.

C'est que, pour commencer, le guide des épisodes, est dorénavant disponible en temps réel, et constamment remis à jour, sur une bonne louche de sites internet de nationalités diverses. Déjà, ça, ya plus besoin.
La présentation des personnages, la petite bio des acteurs et/ou du créateur, ça aussi, ça a fait long feu. De vous à moi, je suis quasiment certaine de n'avoir jamais lu la présentation des personnages, sur aucun de mes guides. Faut être logique : si on connaît la série, cette partie ne relève pas du moindre intérêt. Si c'est pour lire que Mulder est un agent du FBI qui a vu sa sœur être enlevée par des extra-terrestres, j'ai un peu l'impression d'être prise pour une buse !

Ce qui reste, une fois qu'internet a prouvé qu'il proposait une alternative plus intéressante pour le lecteur à tout ça, c'est l'analyse.
Or, ces guides n'offrent qu'une analyse très, très succincte, dans le meilleur des cas, voire pas d'analyse du tout. Il faut dire que pour pratiquer une analyse en profondeur sur un épisode de Friends, il faut quand même se lever tôt. Loin de moi l'idée de prétendre qu'il n'y a pas de fond dans Friends, je pense qu'on peut même pousser jusqu'à dire que les personnages sont au contraire suffisamment denses pour permettre un certain nombre de choses, mais enfin, ya pas non plus de quoi se faire des nœuds avec la cervelle, quand même.

Les citations, qu'on trouve à divers degrés (une phrase ponctuellement, ou au contraire, énormément de petites phrases), recouvrent encore un certain intérêt, mais à la condition qu'on lise le guide dans la même langue que celle dans laquelle on a découvert la série. Il n'existe pas, à ma connaissance, de base de données sur des citations de séries suffisamment large pour que cet accessoire soit devenu inutile, par exemple.

Si vous avez du bol, le guide propose aussi une petite visite de la fabrication des épisodes (c'est plus facile pour les séries fantastiques, qui ont recours aux effets spéciaux et/ou aux maquillages divers), qui peut à la limite donner un petit plus produit à ces guides. Mais bon, on ne peut pas dire que ce soit Byzance non plus.

Non je ne vends pas mes guides. J'ai pas encore fini mon post. Vous allez voir qu'en fait il y a du bon à tirer de ces guides plus ou moins officiels. Ou plutôt de certains d'entre eux. D'ailleurs ça se fait encore, preuve que ça doit bien encore avoir de l'intérêt.

Permettez que je reprenne ma documentation, histoire de parler concrètement.
Vous prenez le guide de Farscape. C'est informatif, complet, c'est très bien. Bon, depuis, on a vu la fin de la série, et puis aussi The Peacekeeper Wars parce que le DVD se trouve plus facilement que les saisons elles-mêmes (ah ben non, on avait dit qu'on parlerait pas de DVD !), franchement, à un certain point, on n'en a plus rien à faire de ce qui se dit dans les 3/4 du bouquin. Bikoz tout ce que j'ai dit plus haut.
Vous prenez maintenant le guide Friends. C'est bourré d'anecdotes, synthétique, c'est très bien. On a beau avoir vu ces épisodes cent fois (au moins 5 fois par chaîne du PAF, grosso modo), ça fonctionne toujours parce que le guide est écrit avec humour, on retrouve des petits dialogues, des petits détails amusants, ça se lit sans faim.
La différence tient peut-être aussi au genre, mais pas seulement. La différence, c'est que certains guides peuvent survivre parce qu'ils proposent un équilibre entre la forme et le fond, et font ainsi perdurer un univers. Ne pas trouver d'humour, ou trop peu, dans un guide Farscape est quand même sacrément rédhibitoire. Limite illogique.

Tout-à-l'heure, j'ai évoqué le fait que moi aussi je voulais écrire un guide... c'était sur Une Nounou d'Enfer. Ça m'avait pris un temps de folie. J'avais dû couvrir quelque chose comme la moitié de la première saison, parce que j'écrivais à la fois des transcripts des épisodes en VF, et à la fois le guide lui-même. C'était pas forcément la meilleure méthode mais enfin bon. Le choix de la série était assez évident : j'avais vu tous les épisodes plusieurs fois, grâce aux multiples rediffusions, suivies des enregistrements sur VHS. Aujourd'hui encore, même s'il n'y a pas nécessairement de quoi se vanter, je suis plus facilement capable de vous déclamer des répliques de la série que du Prévert.
Et puis un beau matin, j'ai réalisé qu'à part passer 2 heures par jour sur un tel projet, ça ne servirait à rien, d'autant on ne fait pas publier le guide d'une série qui s'est achevée depuis trois ou quatre ans, en admettant que la publication soit envisageable, à plus forte raison en France. Tout ce que j'écrivais, je le savais déjà, c'était pas la peine de me tuer à la tâche pour écrire un guide qui n'aurait que moi comme lectrice.

Pourtant, cycliquement, l'idée refait son chemin, je suis bien obligée de le reconnaître.
Encore récemment, je me disais que je me lancerais bien dans un guide Pushing Daisies. Mais là encore, à quelle fin ? Internet a peut-être changé ça aussi, on se dit qu'on pourrait plus facilement être lu. Mais au final, quel est l'intérêt d'un guide aujourd'hui ? Le problème reste entier.

Le guide d'une série, ça reste quand même le truc auquel on pense par sentimentalisme, mais qui n'est pas vraiment vital. Avec les guides d'épisodes, les sites de fans et un moteur de recherche, on trouve déjà très largement des informations sur une série donnée.
Pourtant, je ne sais pas, ça me rend toute nostalgique de penser à tout ça...

4 avril 2010

Have you tried turning it off and on again ?

Imaginez que vous passez deux heures et demies à trier des fichiers qui vous semblaient "en bordel" sur votre ordinateur. Et maintenant imaginez que pendant ce rangement, vous tombiez sur une série qui parle de geeks. Bonjour la mise en abyme.

Pour une raison qui m'a échappé avec le temps, je n'ai jamais regardé le pilote de The IT Crowd dans sa version américaine. Bon, en fait je n'ai jamais regardé la version britannique non plus, mais ça c'est normal, c'est à cause de ma phobie de l'accent british. Je me rappelle vaguement m'être dit, quand on a commencé à parler du remake américain, que j'allais enfin pouvoir découvrir par moi-même ce dont tout le monde parlait, même si j'avais pleinement conscience qu'un remake américain d'une série britannique perd énormément lors de la traversée de l'Atlantique. Mais enfin, il fallait bien que je comprenne les dialogues, non ?

Alors puisque j'avais remis la main dessus et que j'avais 20 minutes devant moi, je me suis lancée dans ce pilote qui a ensuite rejoint celui de Pretty Handsome, Faceless et autres Nikki & Nora au cimetière des pilotes disparus. Je sais que je vous les cite à chaque fois, c'est à dessein, pour lutter contre l'oubli.

ITCrowd

Et au rayon des bons pilotes que le grand public ne verra jamais, il faut bien admettre que The IT Crowd est en bonne place. Même en étant assez peu réceptive à l'humour dit "geek" que les networks ont tenté d'exploiter à une époque (en général en recyclant des stéréotypes éculés et en brandissant fièrement un peu de popculture supposée geek ; voir aussi : The Big Bang Theory), j'ai ri de bon cœur, voire bruyamment, à plusieurs reprises.

Peut-être justement parce que The IT Crowd (au moins la version US) ne cherche pas tellement à jouer sur la complicité du spectateur geek avec le personnage geek, en multipliant les clins d'œil. C'est justement quelque chose qui m'énerve et ici, on a évité de donner de grands coups d'épaule pleins de connivence, pour juste dresser le portrait de deux personnages qui s'avèrent bosser au service informatique, mais qui sont avant tout de bons vieux losers, et qui l'auraient tout autant été au service comptabilité. Cette façon de ne pas chercher à m'en mettre plein la vue a eu beaucoup de charme pour moi.

Ce pilote démontre aussi à plusieurs reprises sa fantaisie. Loin du sus-nommé The Big Bang Theory, on a l'impression d'assister à une vraie démonstration d'humour déjanté, et pas juste à une comédie remplissant impeccablement un cahier des charges. J'étais par exemple hilare quand Moss tente d'expliquer à Jen ce sur quoi il travaille, et qu'on entend à la place un effet de brouillage puis "algorithme" à la fin de la phrase. J'étais pliée de rire, notamment parce que j'adore qu'on compte aussi sur ce genre de petits gadgets pour amuser, et pas juste sur les dialogues.

Il y a un côté moins superficiel dans ce pilote que dans The Big Bang Theory, qui me fait presque regretter de n'avoir jamais regardé la série britannique qui a donné naissance à cette version. Oh, de toutes façons je suis quasiment sûre que vous allez tous me dire que c'est un copier-coller de la série d'origine, en moins drôle !
Mais tous mes regrets s'envolent quand je m'imagine regarder une série où tout le monde parlerait comme Moss... problème réglé.

Et pour ceux qui manquent cruellement de 110101011100100110010100001010 : la fiche The IT Crowd (US) de SeriesLive.

3 avril 2010

Quoi de neuf docteur ? Rien.

Miami Medical, la série qui estime que c'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut se taire.

Il faut dire d'un autre côté que personne n'a de raison d'être tendre avec Miami Medical, alors que déjà cette saison, on a amplement eu le temps d'être déçu par Trauma et Three Rivers ; Miami Medical se situe justement à mi-chemin, ce qui ne joue évidemment pas en sa faveur. On y trouve des médecins (évidemment) de génie, des patients (évidemment) entre la vie et la mort, une structure (évidemment) haut de gamme. Les ingrédients sont éprouvés (au final c'est peut-être la patience du spectateur qui l'est un peu aussi...) et on a la sensation de les avoir vus cent fois être déclinés, ne serait-ce que ces derniers mois.

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Devant le pilote de Miami Medical, plusieurs questions se posent, la première étant : qu'est-ce qu'on en a à foutre que ça se passe à Miami ? Franchement. On parle d'une série dont les personnages principaux sont des traumatologues passant à peu près 50 heures par jour enfermés entre les 4 murs de l'hôpital pour y sauver des vies ; concrètement, ça se passerait n'importe où ailleurs, on ne verrait pas franchement la différence dans le cœur de la série, c'est-à-dire ses "intrigues" médicales. Ça n'a pas non plus de répercussion sur les cas rencontrés, du moins pour le moment. Le premier épisode commence par exemple... par une explosion au gaz. Quoi, ya du gaz qu'à Miami ? Non. Bon, alors ? Note : dans une interview, Jeffrey Lieber mentionne une attaque d'alligator pour un épisode à venir, ce qui serait parfait si les autres cas mentionnés n'étaient pas du plus haut banal...

Alors eh bien ça permet de faire de jolis cadrages qui font un peu années 90, et que personnellement je pensais éteints depuis la disparition d'Alerte à Malibu et autres Pacific Blue des écrans. Typiquement, en guise de transition, on a tout de coup des cartes postales de Miami : sa plage, ses bars, ses néons, ses jolies filles pas trop vêtues. Après ça allez défendre Miami Medical... J'exagère à peine ! Cela dit ce ne serait pas très honnête d'oublier de mentionner que situer l'hôpital à Miami permet aussi de jouer sur les couleurs (les mêmes que Les Experts Miami, mais souvent en plus pastel), offrant, il est vrai, un travail autrement plus soigné que Three Rivers et son agression visuelle permanente. Si ici on est dans le high tech, le moderne, le design, la plupart des prises de vue s'arrangent pour être un plaisir pour l'œil. Les vues de l'hôpital montrent un endroit au lignes épurées, claires, fait de courbes et de grands espaces vitrés. Là où Urgences montrait un service claustrophobe, sans fenêtre ou presque, avec comme unique ouverture sur le monde le sas d'entrée donnant sur le parking, Miami Medical est tout en lumière et presque totalement ouvert sur l'extérieur. C'est agréable, je ne le nie pas. Mais ça ne sert pas à grand'chose...

Le seul espoir de Miami Medical, c'est d'exploiter un filon trouvé dés les premières minutes du pilote, pourtant. En faisant un peu moins dans l'esthétique et le tape-à-l'œil (qui, s'ils n'étaient pas le seul atout de ce pilote, joueraient en sa faveur, en fait), et en se branchant un peu plus sur ces problématiques, la série pourrait devenir regardable. Je ne pense pas qu'elle le fera mais elle a pour l'instant la marge de manœuvre nécessaire pour redresser la barre.
Je veux bien-sûr parler de l'angle "pétage de plombs".

Assez rapidement en effet, le big boss (campé par Andre Braugher entre deux épisodes de Men of a Certain Age) lâche la rampe après avoir sauvé un patient in extremis, et se met lui-même définitivement hors-jeu après un strip tease en plein milieu du service. Inutile de dire qu'on ne s'attend pas à ce qu'il retrouve son poste dans l'immédiat. Une scène intéressante, où le rendu est impeccable sur l'espèce de blackout total qui semble s'installer en quelques secondes dans le cerveau de l'éminent médecin, tandis que ses jeunes subordonnés, encore admiratifs de sa performance médicale, assistent impuissants à la débandade.

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A la suite de cet incident, on a droit à une séquence décodage avec les deux nanas (qui esquissent une vague dynamique mentor/scarabée qu'il serait également bon de creuser), et elles nous apprennent que 60% des médecins travaillant en traumatologie abandonnent au cours des 5 premières années d'exercice. On sent que ces statistiques et leur manifestation via ce bon vieux docteur (qui avait largement plus que 5 années d'exercice au compteur) sont une inquiétude tangible, et le personnage de la blondinette va remettre de discrètes couches autour de ce sujet en deux autres points du pilote, ce qui est tout à l'honneur de ce dernier ; si Miami Medical se préoccupe d'approfondir vraiment cette question, on tiendra là un axe original pour une série médicale, et au potentiel dramatique puissant.

Hélas hélas, comme beaucoup de séries produites par Bruckheimer (sinon toutes), on sent que l'efficacité superficielle est plus importante que de vraies problématiques de fond du métier abordé, et qu'on est plus dans l'exercice de style qu'autre chose.
C'est un truc que je ne comprends pas avec les productions Bruckheimer : on a le pognon de bien faire, un cast très honorable (pour l'instant, Parilla est en sous-régime mais correcte, Harnois ne fait pas inutilement dans l'oie blanche, et Gooding est attachant bien que sous-employé), bref, toutes les cartes en main pour faire quelque chose de bien, mais on ne se contente jamais que d'obtenir un résultat "propre", et sans âme.

Après avoir tué le genre policier en l'abreuvant de séries passant totalement à côté de l'intérêt majeur du métier (soit la proximité) et en rendant dénué d'intérêt le traitement des enquêtes, voire en le rendant purement abstrait au bénéfice d'une production abordable par tous, Bruckheimer s'attaque cette fois aux séries médicales. N'y a-t-il donc rien de sacré à la télévision, Jerry ? C'est pas en crachant sur la tombe d'Urgences et son parti-pris politique, humain et social que tu vas t'octroyer sa succession, tu sais.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (lisez la fiche avant de ne plus rien en avoir à foutre... hop, trop tard) : la fiche Miami Medical de SeriesLive.

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