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ladytelephagy
18 novembre 2009

J'ai touché le fond de la piscine dans ton pull bleu Klein

Quand on me voit pour la première fois... je suis mal placée pour dire ce qu'on pense de moi la première fois qu'on me rencontre. Je ne me souviens pas bien de la première fois où je me suis rencontrée, pour être honnête. Mais je pense en tous cas que la première chose qu'on pense ne se rapporte pas à mes fringues. Il faut dire que j'ai un mal fou à trouver des vêtements qui me plaisent ; au gré des modes, les coupes qui me feraient plaisir, les couleurs qui me font de l'œil, disparaissent et me laissent seule devant la nécessité de me vêtir quand même un peu. En général, j'aime un vêtement ou deux de ma garde-robe, pas plus. Je me sens obligée d'acheter les autres, et je les choisis plus négligemment, selon la technique du moindre mal : qu'est-ce qui me parait le moins moche dans ce magasin, dans ce catalogue, dans cette penderie ? Idéalement, je me ferais faire mes fringues sur mesure. Mais je n'en ai pas les moyens, et j'estime avoir mieux à faire que passer mes samedis dans les boutiques pour trouver le haut qui enfin me fera plaisir. C'est du temps en moins pour la téléphagie, soyons clairs. Donc au final, mes vêtements... ne sont pas une part importante de ma façon d'être. Je me borne à limiter les dégâts côté couleurs, à prendre un truc ou deux de temps en temps pour renouveler, et j'attends le coup de cœur qui se produit peut-être une fois l'an, et qui dans ce cas me pousse à acheter le vêtement en question en deux ou trois couleurs, histoire d'être tranquille.

Ce petit préambule pour vous dire à quel point le pitch de Real Clothes m'était pas mal indifférent. Je n'ai pas regardé Le Diable s'habille en Prada, en dépit de la présence d'Anne Hathaway pour qui j'ai une tendresse toute particulière depuis La Famille Green, ce n'est pas pour me ruer sur le premier dorama venu où on parle de chiffons.

RealClothes

Pourtant, en ces temps de travail acharné où le moindre moment de détente se doit d'être exploité à fond, il est venu un soir où je me suis dit : bon, je vais quand même jeter un œil, c'est ça ou du temps de cerveau disponible sur TFHein. Entre deux maux...

Résultat : pas de surprise outre mesure. Ne vous attendez pas à ce qu'à chaque fois que je commence un post de la sorte, ce soit nécessairement pour vous dire "j'aurais trop dû regarder avant !!!". Je sais pas d'où vous sortez mais la téléphagie c'est pas tous les jours une rencontre inattendue qui se transforme en révélation.

En soi, je ne m'attendais pas à ce que les premières minutes du pilote se déroulent à Paris (regarder un dorama pour voir des images de Paris, ya une certaine ironie, non ?), mais en-dehors de ça, Real Clothes est très attendu : l'héroïne a un style vestimentaire déplorable (ç'aurait pu être pire, elle aurait pu ne pas savoir se coiffer, or elle est mignonne avec ses petites mèches...), mais comme par hasard elle est mutée au service mode féminine de son magasin, mais évidemment elle n'y connaît rien, et au départ elle pense que les vêtements c'est superficiel mais dans le fond elle trouve tout ça très joli et elle aimerait bien se transformer en papillon parce que même si au début elle faisait la grande la gueule qui s'en fout, en vrai elle est toute tristoune d'être une vilaine chrysalide.
Allez hop, vous savez tout.

L'interprétation de Karina (je vous ai parlé de Daisuki!! ou pas ? il faut ; rappelez-le moi) est classique elle aussi : ça minaude un peu, ça fait sa petite chose toute contrite, ça pleurniche vaguement, bon, on les connaît, hein. Quant à Hitomi Kuroki, là aussi on est dans les sentiers battus : froide, altière, l'air de tout savoir mieux que tout le monde (pff, je suis sûre que Miki Maya aurait donné plus de cachet à ce personnage... m'enfin).
La seule vraie surprise c'est que l'héroïne, pourtant sapée comme un as de pique, a un petit copain, et ça c'est carrément osé dans le genre, parce que sinon comment on va mettre une intrigue amoureuse dans un prochain épisode ? Je suis inquiète.

Bon vous l'aurez compris, rien que de très banal dans Real Clothes, c'est divertissant sur le moment, ça, je ne dis pas, mais regarder des séries comme celle-là et ne pas immédiatement en faire un post, c'est courir le risque de se croire frappé d'un Alzheimer plus tard : "ah oui au fait, Real Clothes... j'ai regardé ou pas ?". Bien malin celui qui dans 6 mois s'en souviendra.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Real Clothes de SeriesLive.

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17 novembre 2009

Veni, Vidi, Vitii

Entre mon obsession asiatique et mes journées à rallonge, j'ai tout de même fait de la place, ce dimanche, pour le pilote de V (que dans les tags, pour des raisons pratiques, je qualifierai de New Gen). Il faut dire que si à mes yeux la rentrée s'est finie il y a quelques semaines, j'attendais plus ou moins cette nouveauté. Son arrivée en novembre lui a permis, il est vrai, de ne pas être noyée dans le flot de pilotes cet automne. Elle m'a aussi demandé beaucoup plus d'efforts que pour les autres séries puisque, cette saison, je me suis juré de ne céder à l'appel d'aucun trailer, aucune news sur le contenu.

Tout ce que je savais, c'était qu'on y trouverait Morena Baccarin, plus amaigrie que jamais, et qu'il n'était pas question, hélas, de reprendre le thème de la Seconde Guerre Mondiale.

Un thème qui pour moi est l'essence-même de V, sa raison d'être. Il semblait absurde de vider la série de son sens pour la rendre plus actuelle. Rien n'est plus actuel que les problématiques liées à la résistance, la collaboration, l'holocauste. Ce sont des sujets qu'on ne devrait jamais juger être passés d'actualité. C'était même l'un des enseignements de la série originale, j'ai encore en mémoire le regard de ce vieil homme, dans le pilote, qui regardait débarquer les Visiteurs l'air de vouloir hurler "j'ai vu tout ça, je l'ai déjà vu, n'oubliez jamais". V était une série contre l'oubli, qui s'adressait à la première génération qui n'avait pas connu la Seconde Guerre Mondiale, et qui avait besoin de leçons de ce genre. V portait la marque du souvenir, pas de l'actualité. V portait aussi un passé lourd de nostalgie téléphagique, comme pour beaucoup de nous je crois, et pour moi, c'était le souvenir d'une série regardée avec ma mère, m'expliquant les références historiques, les parallèles avec l'Histoire et l'histoire, celle d'un continent et celle de ma famille. Et renier tout ça, ce me semblait être, en amont de mon visionnage, une trahison insurmontable.

Et pourtant, au fil du pilote, je dois reconnaître que la mythologie lézard s'est parfaitement accordée aux problématiques sur le terrorisme. J'ai été la première surprise de la façon dont les éléments de V se sont bien incorporés dans ceux de V (New Gen), et je me suis dit que finalement, le message de cette nouvelle série pouvait être intéressant aussi.

uniVersality

Mais à l'instar de Flash Forward, ce que je vois en potentiel reste justement purement potentiel. On se dit que ça peut donner quelque chose de bien... plus tard. Mais que pour le moment, même si on trouve que c'est probant, le pilote peine à convaincre de façon immédiate.

Il ne manquait ni Marc Singer et son faciès simiesque, ni Julie et sa belle voix toute en panache et en rigueur, ni Diana et sa permanente insolente... Ce n'était pas lié à un manque mais à une impression d'absence. Il manquait du charisme à la démonstration. La nouvelle cuvée de V n'a pas l'ambition d'utiliser la science-fiction pour ce qu'elle devrait toujours être, une métaphore. Elle cherche seulement à divertir sans fâcher les fans et sans être trop bête. Elle construit sa trame avec une certaine dextérité mais sans âme. Oui, il manque une âme à ce V.

C'est encore plus criant au deuxième épisode. En fait cet épisode semble être la seconde partie du premier, il est dans son ombre, dans son sillon, dans ses jupes, car il est toujours dans l'installation ; l'installation de problématiques et de dynamiques : avec qui s'allier et à qui s'opposer, comment lutter et comment collaborer, qui chercher et qui fuir. V se lance alors dans une démarche très proche de celle de Flash Forward, une quête héroïque, une suspicion permanente, des dissimulations. Mais le sens disparait chaque fois que la série avance dans la création de sa mythologie propre. Les intrigues se créent (le passé du lézard traitre à sa cause, l'ambivalence du fils de l'héroïne, la servilité seulement apparente du journaliste ambitieux) mais le message s'estompe au fur et à mesure. V devient une série parmi tant d'autres au lieu de briller par l'intelligence de son propos, la finesse de son analyse, la pertinence de ses comparaisons.

Ce n'est pas un renouvellement moderne qui nous est proposé, mais juste une attraction grand public autour d'une franchise connue, et tellement pratique pour décliner des intrigues conspirationnistes si désespérément en vogue sur ABC. N'est pas Battlestar Galactica qui veut.

Pourtant j'ai envie d'y croire encore un peu. J'ai fait beaucoup d'efforts pour ne pas laisser monter la sauce depuis l'annonce, ferme et définitive, enfin, de ce remake. Mais force est de constater que l'attachement à la série d'origine est si fort, que j'ai envie de persister. Je le ferai. Quand j'aurai du temps pour cela. Sans me presser.
Mais je ne fonde qu'un espoir très modéré dans ce V qui dépouille le mythe. Je suis venu, j'ai vu, j'ai vicié.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche V de SeriesLive.

16 novembre 2009

Mauvaise nouvelle

"lady, tu peux me trouver le compte-rendu du... bah, pourquoi tu fais cette tête ? Tu es blême tout d'un coup, ça va pas ?
- C'est Edward Woodward... Critictoo vient de m'apprendre qu'il était mort."
Oui, lady, inconsolable, a très envie de rentrer chez elle en invoquant le congés pour évènement familial. Edward Woodward, c'est le grand père que je n'ai jamais eu. Celui qui avait l'œil sévère le midi, quand nous regardions Equalizer sur M6.

Alors je ne résiste pas à l'envie de vous remettre le générique de la série, qui, avec Les Rues de San Francisco, est un peu le symbole de mes années de téléphagie sous embargo, lorsque nous regardions M6 avec une assiette de coquillettes froides sur les genoux en espérant que papa ne rentre pas avant le générique de fin.

Equalizer

Vivement que 2009 finisse. Encore une dernière hécatombe sur décembre, comme d'habitude, et on pourra peut-être enfin un peu respirer.

16 novembre 2009

Dans l'oeil de l'espion

Il y a plus d'une semaine, j'ai eu la bonne idée de me lancer dans la découverte d'une série coréenne dont j'avais entendu grand bien. C'est un cercle vertueux typiquement téléphagique : on tente un type de séries, et comme la tentative est fructueuse, on en tente plus encore... Et en l'occurrence, après Over the Rainbow, je me disais que vu le nombre de références à la série IRIS sur les divers site de cagoulage de dorama, je ferai bien d'y jeter un œil.
Grand bien m'a pris. Une fois de plus.

Assez proche, dans l'esprit, des meilleurs épisodes d'ALIAS, IRIS propose un univers sombre, complexe, et sans complaisance de l'espionnage. Même s'il faut pour cela jouer avec la narration et perdre le spectateur sur les premières longueurs, exigeant de lui les qualités d'un marathonien au lieu de miser sur une efficacité immédiate. Et c'est tout à l'honneur de cette série qui semble résolue à tomber le moins possible dans la facilité.

DanslIRIS

Tout commence avec une mission assignée au héros, Kim Hyun Joon, et excusez du peu, il s'agit simplement de perpétrer un assassinat politique qui permettrait à la Corée du Nord et la Corée du Sud de se réunir. Ça fait un peu beaucoup même pour un homme aux épaules si carrées. En soi, l'exposé de la mission donne d'ailleurs une bonne mesure de l'intelligence de la série ; référence historique, placement de l'intrigue, cette séquence est déjà riche en enseignements sur ce qu'il y a à attendre de l'intelligence de la série. La mission se poursuit, et Hyun Joon atteint sa cible. La scène d'action qui s'en suit est réussie à son tour, avec ce qu'il faut de panique et de violence pour prendre IRIS très au sérieux sur ses intentions : il y aura du mouvement, mais pas de gratuité.

Ce qui m'a un peu perdue sur le moment, c'est que sans avertissement, sans rien, au bout de 12 minutes, Hyun Joon perd conscience et le spectateur se réveille sur un campus verdoyant, paradisiaque. Il faut un bon moment pour comprendre s'il y a eu flashback ou flashforward, mais l'histoire de ralentit pas pour si peu et les tribulations de Hyun Joon et son ami Jin Sa Woo se poursuivent. Si un inévitable élément féminin est introduit, c'est une fois de plus avec intelligence (et pas avec pour seule intention d'instaurer un triangle amoureux pour divertir l'audience féminine qui se serait aventurée devant IRIS), ce qui rend très passionnant ce nouveau chapitre de l'histoire, tout déroutant soit-il dans la chronologie du pilote.

Je vais tenter de m'arrêter là dans les spoilers, mais les dernières minutes de l'épisode s'avèrent plus convaincantes encore. Plus fortes. Plus violentes. Plus prometteuses quant à la suite des évènements. On ressort de cette heure de pilote à la fois essoré et impressionné.

Ah, quand les Coréens mettent des sous dans une production, ils ne le font pas à moitié ! Tourné dans je ne sais combien de pays et avec je ne sais combien de millions, IRIS tient ses promesses. C'est toute la différence entre une production pleine de sous, et une production pleine d'investissements. A chaque étape, casting, écriture, réalisation, tout est léché et vivant, intelligent et divertissant, sobre et époustouflant.

Des séries comme celles-là, on a envie de les présenter au monde entier. Si j'essaye de parler de dorama ces derniers temps dés que je le peux, c'est en sachant qu'une personne sur quinze ou vingt va vraiment lui donner sa chance. Mais dans le cas d'IRIS, on se dit qu'une diffusion en Occident serait plus que méritée. Et je suis certaine que ça marcherait, en plus, parce qu'il y a quelque chose d'universel dans IRIS, capable de sortir du marché local, efficace et sensé dans sa réalisation, pas du tout imperméable pour le spectateur qui n'est pas habitué aux productions asiatiques. C'est énervant, à la fin ! Quel gâchis ! Pourquoi on ne permet pas aux gens de découvrir des séries comme celle-là ! Je comprends que jamais des Kimi wa Pet ou 1 Rittoru no Namida ne pourront faire l'unanimité, mais quelque chose du calibre et de l'ambition d'IRIS...!

Bon, faites-moi plaisir, et faites-vous une faveur, ne laissez pas les diffuseurs occidentaux vous avoir ; donnez sa chance à IRIS. Satisfait ou remboursé. Je ne pense pas qu'on puisse être déçu.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche IRIS de SeriesLive.

15 novembre 2009

Un épisode vous manque, et votre canapé est dépeuplé

Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, ce n'est pas de dorama que je vais vous entretenir. Cachez votre déception.
Il faut dire que le post de mercredi sur My Tele is Rich m'a un peu foutu le cafard (j'en profite pour glisser un lien vers ce blog encore jeune, mais déjà nécessaire). Non pour la crise de foi en elle-même, mais pour la mention faite à Flash Forward, abandonnée dés son automnale nouveauté.

Depuis l'apparition du pilote dans ces colonnes, je n'ai eu de cesse d'aller dire à qui voulait l'entendre que Flash Forward, ce n'est pas aussi décevant (pour ceux qui en attendaient quelque chose) qu'on veut bien le dire. Qu'il faut donner une chance à cette série, surtout qu'on est certains qu'elle a tout le temps qu'elle veut pour aller jusqu'au bout de son concept.

Pourtant, à la vérité, je n'ai regardé que 3 épisodes de Flash Forward, et je ne me presse pas tellement pour en regarder d'autres. Je les cagoule, mais je n'y touche pas.
Et ma fringale nippone n'a que très peu de rapport avec cet état de fait, ne désignons pas les faux coupables.

Le post de My Tele is Rich sus-cité m'a fait prendre conscience, moi aussi, que cela m'arrivait avec de plus en plus de séries : ne pas poursuivre l'aventure. Alors que, soyons clairs, je le pourrais. Mais il y a toujours un petit grain de sable qui grippe la machine pour une raison bête. Quelques exemples :
- Flash Forward : je faisais partie des enthousiastes, après le pilote. On aurait presque pu penser que c'était la série que j'avais le moins détestée en cette rentrée, entre ma passion pour Joe Fiennes, les quelques personnages vraiment touchants, les petites énigmes posées par les flash forwards... Et pourtant, un jour, j'ai cagoulé le 4e épisode, je l'ai rangé dans le bon dossier, et je n'y ai plus jamais retouché. Pire, il a été très vite rejoint par l'épisode suivant. Je ne suis même pas fâchée, ni rien ! C'est juste comme ça.
- Sons of Anarchy : c'est à n'y rien comprendre, avec cette série. Lorsque le pilote était sorti il y a des mois de ça, j'étais ravie (sans trop savoir pourquoi). Je me léchais les babines en me disant que j'allais adorer. J'avais découpé le générique avec empressement (voir les tags), m'en était régalée, et me réjouissais de me bloquer un moment pour attaquer le pilote. Puis, plus rien. Mais rien de rien. Pendant des mois. Quand enfin M6 m'a prise par la peau du... cou pour m'y mettre, effectivement, le pilote, et les épisodes suivants, m'ont plu. Mais absentez-vous un vendredi soir, et tout bascule. Je n'ai pas cherché à rattraper mon retard (j'ai du mal à cagouler quelque chose que j'ai commencé à suivre à la télé, j'avoue), et je ne pense pas m'y remettre. Désormais tous mes espoirs sont dans le DVD...
- Dexter : de pire en pire, ces exemples. C'en est déprimant. J'étais super enthousiaste sur Dexter au début. Encore une rencontre donc ce blog a été témoin. Et puis plus rien. Pour une raison des plus mauvaises (hélas), j'avais arrêté. Mais, aha ! Je me suis procurée le DVD en import belge, et j'étais repartie de plus belle. Patatras, voilà que se déclare mon aversion pour les coffrets qu'on finit sans avoir une autre saison à dévorer, et j'ai arrêté, à quelques mètres de la ligne d'arrivée de la saison 1. Au début ça m'agaçait. J'en parlais. Aujourd'hui plus du tout. La saison 2 ? Oui, oh, un jour, ça viendra forcément.

Telephanarchy

Ce ne sont que trois des nombreux exemples d'abandons malheureux que j'ai expérimentés ces trois ou peut-être quatre dernières saisons. Il y a évidemment une constellation de raisons à cela : ma passion pour les pilotes, mon envie de découvertes incessantes, mes fringales ponctuelles (deux saisons de The Tudors ici, une intégrale de Reba par-là...), ma tendresse envers les séries plus vieilles que moi (faut vraiment que je me bloque un moment pour vous parler de That Girl), et évidemment, mon engagement chaque fois plus intense sur la voie du dorama asiatique (parce que si vous croyez que je ne regarde que ce dont je vous parle ici...!).
Mais il y a aussi des raisons plus étranges. Dés qu'un petit quelque chose dse passe (ne pas être le vendredi devant la télé, ne pas avoir le DVD, cagouler l'épisode avec 48h de retard sur sa publication), l'envie s'est envolée.

C'est assez effrayant. Et le post de My Tele is Rich a réveillé ces inquiétude. Je n'ai, au fond, rien contre ces séries. Vraiment rien. Mais c'est comme si leur heure était passée. C'est en fait le plus triste de l'histoire : je les aime bien, mais elles ne me manquent pas. Il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de la téléphagie...

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13 novembre 2009

[DL] Mousou Shimai

A l'occasion du jeu des génériques dédié aux séries japonaises, je vous avais promis que si vous trouviez les 10 titres de la liste, vous gagneriez un 11e générique gratuit (sans obligation d'achat, mais avec forte recommandation de cagoulage). C'est que, franchement, je n'avais pas le cœur de laisser de côté le générique de Mousou Shimai, non seulement parce qu'il est plutôt élégant, mais aussi et surtout, pour refaire un peu de publicité à cette excellente série (j'avoue qu'il ne me reste que deux épisodes à voir et que je freine des quatre fers, parce que le sevrage sera rude !).

MousouShimai
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Pourtant je vous le dis tout net, côté musique, c'est pas trop ma came (notamment parce que je connais la partie vocale... parfois je me réveille, la nuit, en sursaut, et je regarde terrifiée autour de moi pour vérifier qu'il n'y a pas de groupe de rock japonais dans ma chambre). Mais esthétiquement, le générique est à l'image de la série : des portraits de femmes surprises dans l'intimité de leur salon, rêveuses, lascives, perdues dans leurs pensées... il y a décidément un parfum enivrant de sensualité tranquille qui se dégage de Mousou Shimai, on ne me l'ôtera pas de l'idée.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Mousou Shimai de SeriesLive.

13 novembre 2009

[DL] MR. BRAIN

Pour 1 million d'euros, pouvez-vous me dire de quelle série s'est très largement inspiré le générique de MR. BRAIN ? Allez, c'est de l'argent facile, là... Alors d'accord, Van Halen, c'est pas The Who (ç'aurait peut-être été trop gros, là, quand même), m'enfin l'esprit y est franchement, tant visuellement qu'esthétiquement.

MRBRAIN
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Si vous relisez (car il ne fait aucun doute dans mon esprit que vous l'avez déjà lu) le post sur MR. BRAIN, vous verrez que ce n'est que l'un des sujets sur lesquels la série s'est amplement inspirée de la concurrence américaine, sans pour autant se résumer à une pâle copie.

Seul bémol : on ne retrouve pas vraiment dans ce pilote la loufoquerie de ce doux-dingue de Tsukumo, qui mériterait tout de même d'être mise en avant tant elle est un élément à part entière de la série. Le look du personnage, bon, c'est une chose, mais il ne fallait pas s'arrêter là.
A moins de prendre ce générique comme une parodie ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche MR. BRAIN de SeriesLive.

13 novembre 2009

[DL] 1 Rittoru no Namida

Ah, 1 Rittoru no Namida ! La série qui annonce par son titre non seulement ce qu'on va y voir, mais ce qu'on va faire pendant qu'on va le voir ! Que le premier qui n'a pas versé la moindre larmouchette me jette la première pierre... franchement, c'est pas humain de résister à cette série. Même un être froid, dépourvu d'empathie, et cynique comme... tiens, ma frangine rei, se met à pleurer devant cette série. C'est bien que, hein... j'me comprends.

1RittorunoNamida
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Le générique, c'est tout pareil. Je ne connais personne qui ne se laisse pas avoir par les photos de la véritable Aya, celle dont s'inspire la série. La chanson de K, intitulée Only Human, y fait pour beaucoup, elle est même partie intégrante du succès de la série (je la mentionnais il y a peu) et personnellement, je pense qu'elle est absolument imparable en la matière. Rien que les premières notes... mais bon, je suis un cas à part, chez moi c'est devenu pavlovien de frissonner en les entendant.

Et si vraiment, quand vient la partie où K entonne lentement "tsuyoi tsuyoi hikari", si vous n'êtes pas en train de vous moucher dans le cou de votre chat (ou ce qui vous tient lieu d'animal de compagnie : chien, hamster, nounours, petit ami...), envoyez-moi une video, je veux le voir de mes propres yeux et je ne le croirai pas avant.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche 1 Rittoru no Namida de SeriesLive.

13 novembre 2009

[DL] Mei-chan no Shitsuji

Vous savez, plus le temps passe, plus je me dis que j'ai vraiment perdu un temps fou à rédiger un post sur Mei-chan no Shitsuji, il y a quelques semaines, pour rien du tout. C'est vrai, j'ai écrit quoi ? Huit paragraphes ? N'importe quoi, quand même !

MeichannoShitsuji
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Alors que je m'aperçois que le générique synthétise totalement ma pensée ! Mieux encore : tout peut se résumer en un seul mot ! Et ce mot, c'est "rococo". Vraiment, il n'y en a pas d'autre, et celui-ci s'impose comme une évidence.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Mei-chan no Shitsuji de SeriesLive.

13 novembre 2009

[DL] Code Blue

Dites, je pense à un truc, là... quelqu'un a regardé Trauma suffisamment longtemps pour voir à quoi ressemble le générique ? J'sais pas pourquoi je pense à ça maintenant.
Bon, allez, générique de Code Blue ! Je vous avoue que pour moi, ce générique cumule absolument tout ce qu'un générique doit précisément NE PAS faire. C'est fantastique de laideur, de grandiloquence, d'insistance inutile sur le visage de Tomohisa Yamashita (sans doute l'une des pires lubies d'adolescente japonaise que j'aie croisées) ; l'usage de filtres est moche comme tout (il donne un air malade aux médecins, un comble), le final où tout le monde regarde passer l'hélico est à pleurer de pitié... n'en jetez plus !

CodeBlue
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et la musique ! La musique ! Pas de méprise, j'aime Mr. Children (on leur devait déjà, sur le même ton, le générique d'Orange Days... et là ça collait à l'ambiance), mais pour une série médicale d'intervention et d'action, c'est complètement à côté de la plaque. Le manager de Mr. Children mérite une médaille pour avoir réussi à vendre cette chanson comme générique à la prod, c'est sublime. Quand on voit le niveau du pilote (j'ai pas envie de me farcir la suite juste pour confirmer le diagnostic, mais s'il y a parmi vous des suicidaires, ne vous gênez pas pour moi hein, regardez toute la série), on se demande bien ce que cette chanson fout là. A part pour que YamaP prenne ses yeux de cocker amorphe, franchement, ça pose question.

Eh oui, sur ce blog, on ne vous ment pas, chers lecteurs : les dorama japonais, c'est pas toujours de l'or en barre. Ici, s'il y a une barre, c'est celle qu'on se tape en regardant ce générique pathétique.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Code Blue de SeriesLive.

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