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ladytelephagy
13 juillet 2009

Une image vaut mille mots (ou 1h27 de pilote)

ResumeWarehouse13

Je n'en reviens pas ; il leur a fallu 1h27 pour dire ça dans le pilote de Warehouse 13. Eh bah punaise.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Warehouse 13 de SeriesLive.

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12 juillet 2009

Nous n'abandonnons pas nos morts

Je crois que ce que j'ai toujours aimé avec Urgences, et qui semble plus vif maintenant alors que la série entame des adieux longs d'une saison, c'est l'effort de mémoire que fait cette série envers ses personnages passés.
Et ils sont nombreux...

Ce qui est formidable c'est les mentions multiples que la série fait des personnages qui ont quitté le générique, mais ont laissé une empreinte sur les personnages restants. Et le mot passe, et les personnages passent, et le travail de mémoire continue. Ils sont partis dans une autre ville, un autre pays, ou vers un ailleurs plus grand, mais ils restent tous à hanter d'une façon ou d'une autre les couloirs de l'hôpital.
J'aime cette façon de faire. Elle devrait être naturelle pour toute série qui commence à prendre de l'âge.

Onmytoes

Par exemple : j'aime A la Maison Blanche, mais non seulement cette série s'est fait un devoir d'éliminer ses personnages encombrants comme des déchets (une version "jour des poubelles" du mercato des acteurs, quelque part), mais en plus elle s'est dépêchée d'en oublier la plupart comme s'ils n'avaient jamais existé. Ça n'enlève rien aux multiples autres qualités de cette série mais il faut avouer que quand on y pense,c'est vraiment énervant.

Après tout, l'avantage d'une série, c'est quand même bien de se construire sur le long terme. Et quand elle y arrive, il faut qu'elle en profite ! Qu'elle s'auto-référence sans vergogne, qu'elle s'envoie des bouteilles à la mer à réouvrir plusieurs saisons plus tard, qu'elle sache regarder en arrière, qu'elle exploite ses épisodes précédents. C'est à la fois une preuve de cohérence, et aussi une façon d'entretenir la relation avec le spectateur qui a suivi pendant des saisons.

Parce qu'une série joue sur la relation d'affection, bâtit une relation dans le temps (et ce n'est pas pour rien qu'on développe souvent un sorte d'amitié et de proximité avec les personnages), il lui faut impérativement tirer partie de sa forme. Beaucoup de séries ont tendance à préférer rajouter des couches de mystères, de retournements de situation et de nouvelles questions, mais ce n'est qu'une façon artificielle de capitaliser sur les saisons les plus anciennes. Alors que réemployer les personnages qu'on a aimé mais qui ont disparu des intrigues, et les réinsérer ponctuellement dans les dialogues pour montrer qu'ils sont toujours en vie, ça, c'est profiter du format série (et pas juste en ressuciter un qui revient créer des ennuis...).

RayNeela

D'après ce que j'ai lu, les derniers épisodes d'Urgences que France2 doit encore diffuser vont nous gâter de ce côté-là. J'ai hâte.
Ces adieux sont vraiment très excitants pour moi, finalement. C'est une célébration semaine après semaine.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (même si là, ça ferait peur) : la fiche Urgences de SeriesLive.

11 juillet 2009

[DL] Conrad Bloom

Je ne sais pas s'il existe de version longue pour ce générique. Si c'est le cas, je demande à voir, pourquoi pas. Mais vu que cet été, Royal Pains fait partie de mes nouveautés favorites, je me suis dit que ça ne mangeait pas de pain, pour ceux qui ont loupé un épisode (ou plus), de voir la tronche de Mark Feuerstein... qui, bah, en fait, peut remercier le botox, il n'a pas trop changé, même bouille, même profil. Mais il fait moins gamin aujourd'hui, je l'aime quand même mieux maintenant.

ConradBloom
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !


Bon, vu la teneur de ce générique (pour ainsi dire quasi-nulle) c'est vraiment juste histoire de. Et entre parenthèses, là, ce n'est pas très parlant, mais allez voir sur la fiche de SeriesLive, c'est assez épatant cette affiche, une fois de plus.
A la télé aussi, rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Conrad Bloom de SeriesLive.
EDIT : Dire que j'avais laissé ce post en brouillon après l'avoir programmé, je me battrais ; j'ai failli casser mon record de posts quotidiens consécutifs avec mes conneries.

10 juillet 2009

Nous n'avons pas les mêmes valeurs

En excavant certaines de mes vieilles VHS pour en extraire les génériques que vous avez vus ces derniers jours (et encore, il m'en reste d'autre à vous proposer !), j'ai repensé aux séries que je regardais, il y a des années. Et à voir vos commentaires, je réalise qu'il n'est pas forcément évident que nous les ayons en commun. J'étais pourtant partie du principe que, du moins pour une majorité, elles avaient été vues par la plupart des téléphages français.

Pourquoi "français" ? Parce que, ce que Jesse, La Famille Green et Brooklyn South, entre autres, ont en commun, c'est d'avoir été diffusées sur des chaînes hertziennes et à des heures d'écoute très fréquentables (a contrario par exemple de Millennium, mettons). Comparativement, les réactions sur The War Next Door, Leaving L.A. ou Rude Awakening me semblent plus cohérente : tout le monde n'a pas eu accès à Jimmy ou Série Club.

C'est vrai qu'il y a 10 ans, nous n'étions pas tous téléphages. Que la priorité n'était pas nécessairement d'écumer les programmes télé. Et comme personnellement, je vivais ma consommation télé sous embargo, je peux aussi comprendre que vouloir ne soit pas toujours pouvoir.
Mais ça m'interpelle quand même un peu. Attendre la TNT pour découvrir Jesse, alors qu'une chaîne hertzienne publique diffusait la série dans le même type de tranche horaire que Friends... ce n'est pas un reproche, hein, mais c'est quand même un peu bizarre pour moi.

A peu près à la même époque, il y avait Ally McBeal, Charmed, Buffy, et ceux-là, tout le monde les avus, étrangement. Mes souvenirs de cette époque ne sont pas flous au point d'avoir oublié combien la presse spécialisée ET généraliste nous bourrait le mou avec une poignée de quelques séries, devenues, un peu artificiellement, complètement incontourables. Pour avoir reçu le prix de "la squatteuse du rayon magazine" en 2000, 2001 et 2003 (je me suis laissée surprendre en 2002), je ne me rappelle que trop bien les 712 millions de couvertures avec Sarah Michelle Gellar, dans toutes les tenues et les positions imaginables (plus quelques autres). Je comprends bien qu'avec un tel matraquage médiatique, même le dernier des clampins au fin fond du Gers regardait la série.
Mais si je conçois qu'on cède parfois à la pression médiatique et qu'on regarde une série précisément parce qu'on sent que si on ne le fait, on se mettra à vivre hors du monde, j'avoue avoir du mal avec l'idée que des séries moins médiatisées, mais pourtant très accessibles, soient quasiment méconnues, même pour ceux qui disent aimer les séries. D'autant qu'à l'époque, "la chaîne des séries" avait justement su galvaniser les foules à propos de ce format.

Aujourd'hui, j'ai tendance à mieux comprendre les écarts de références qui existent dans la communauté téléphagique, cela dit.
Avec l'omniprésence d'internet dans nos modes de consommation, nous pouvons choisir nos "classiques" beaucoup plus librement que lorsque nous étions dépendants uniquement de la télévision. Plus rien ne vous empêche de regarder l'intégrale de Three's company (et je ne vous encouragerai jamais assez à y jeter au moins un œil), et de considérer que cette série est une référence pour vous. Avec internet, les profils téléphagiques peuvent se diversifier et, pour ce que j'en vois, c'est progressivement le cas en effet. Si des LOST, des Desperate Housewives et autres House tiennent encore le haut des pavés médiatiques, nous nous autorisons de plus en plus à leur échapper, et ainsi nous construisons notre culture téléphagique personnelle, la nôtre, et rien que la nôtre. Le réseau des connexions entre téléphages devient plus complexe, et c'est tant mieux. On va trouver de moins en moins de téléphages qui auront vu exactement les mêmes séries.
De par le cagoulage (gloire, gloire !) et le streaming (honte, honte !), nous pouvons décider de regarder des séries qui autrement nous seraient inaccessibles, et ainsi nous cultiver à la carte. C'est juste magique, je ne le dirai jamais assez.

Mais j'avoue que pour moi, il reste très mystérieux que nous ayons attendu la prolifération d'internet pour nous construire nos propres références téléphagiques, et étendre notre culture à des titres moins médiatisés.
Heureusement qu'internet est là pour éduquer le téléphage.

9 juillet 2009

[DL] The War Next Door

Est-il besoin de le préciser : cette série fait partie de mes chouchous. En soi, elle n'est pas absolument intelligente, elle s'avère même assez bourrine en de nombreuses occasions, mais rien n'y fait, j'adore. Donc attendez-vous à avoir droit au pilote, dés que j'ai remis la main sur la cassette 238 (merci au classeur noir de m'aider à préparer mon méfait).

TheWarNextDoor
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Côté images, le générique, il est pas top. Mais j'adoooooore la musique. C'est à la fois décalé, drôle, et même un peu sexy. Il va sans dire que je vais écouter ce générique en boucle pendant un sacré bout de temps. Rien que l'écouter me rappelle des bons moments, alors qu'est-ce que ce sera lorsque j'aurai fait un sort à la VHS !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The War Next Door de SeriesLive.

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9 juillet 2009

[DL] Brooklyn South

En substance : c'est ça que j'aime chez les flics en uniforme. Il y a à boire et à manger : de l'action, de la proximité, de la tendresse et de l'adrénaline. Et puis, j'ai beau adorer la franchise Law & Order, mais Manhattan, ça va bien un temps alors que Brooklyn, c'est quand même autre chose. Et ce générique rend ce district très concret, même pour qui n'y a jamais posé les pieds. Les ruptures de rythme du thème musical soulignent les différentes facettes de cet univers, et nous le rendent familier. Un excellent résultat.

BrooklynSouth
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Si vous vous étiez déjà demandé d'où venait ma fixette sur Jon Tenney, avec les génériques postés ces derniers jours, vous ne devriez même plus vous poser la question. Entre La Famille Green et Brooklyn South, vous avez (quasiment) tout compris. Il vous manque peut-être aussi un épisode d'une autre série, mais ça, j'en fais mon affaire...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Brooklyn South de SeriesLive.

9 juillet 2009

[DL] Total Security

Aujourd'hui, c'est assez flou, mais à l'époque j'aimais bien me brancher le samedi midi devant Total Security. Ce n'était pas une série absolument géniale, et c'est sans doute ce qui explique que je n'avais jamais pensé à l'évoquer avant, mais en tous cas c'était divertissant et j'aimais bien le duo formé par les deux James (Remar, pré-Sex & the City, et Belushi, pre-According to Jim). Il est plutôt rare qu'une série offre deux rôles principaux masculins à des acteurs aussi charismatiques.

TotalSecurity
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Le générique, maintenant. Il a bien vieilli, autant se l'avouer. Mais la musique est très, très sympa. Tout-à-fait le genre qu'on a entendue une fois, et dont on se souviendra toujours. C'est cool, léger, mais pas surfait non plus. Et encore une fois, l'affiche est assez épatante, quand même.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Total Security de SeriesLive.

8 juillet 2009

[DL] Grosse Pointe

C'est assez amusant de voir où remontent les tags de la plupart des séries de notre jeu des génériques actuel. Pour une majorité de ces séries, j'ai annoncé très clairement la couleur dés les premiers émois de ce blog. Et quand on sait que Grosse Pointe est une série amenée à vitrioler la production de Beverly Hills, et surtout, que la série a été créée par Darren Star qui lui-même s'est compromis dans Beverly Hills, on se rend compte qu'on ne PEUT PAS louper ça.

GrossePointe
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je tiens d'ailleurs à tirer mon chapeau à France Télévisions qui, à une époque, a vraiment eu quelque chose dans le caleçon en diffusant tard des séries humoristiques comme That 70s Show, The Brian Benben Show, The Closer (l'autre), Trois hommes sur le green ou justement Grosse Pointe. Je me suis payée les plus riantes insomnies de ma vie avec cette programmation !!!
Pour vous donner le ton, juste avant le générique, on entend le dialogue suivant entre les deux producteurs de la série :
"Le patron de la chaîne est au téléphone, il veut vous parler.
- Ca doit être à cause de la nouvelle qu'on a engagée. On aurait jamais dû le faire sans avoir leur aval !
- Du calme... je te rappelle que tu as devant toi le génie qui a dit que Felicity devait se couper les cheveux."

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Grosse Pointe de SeriesLive.

8 juillet 2009

[DL] Leaving L.A.

A force de vous rabattre les oreilles avec cette série (pas autant que pour d'autres, certes), il semblait assez évident qu'au minimum, je vous proposerais le générique. Comme beaucoup de ceux de leur âge, les crédits de Leaving L.A. on fait un choix : c'était soit une bonne musique, soit une vraie recherche esthétique. La video a en effet le mérite de ne pas être moche, mais de là à être une merveille, quand même pas.

LeavingLA
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je sais que je me répète, mais regardez-moi ce générique ou, plutôt : cette affiche ! Christopher Meloni, Melina Kanakaredes, Ron Rifkin, c'est du haut délire ! Rien que pour ça, c'est un indispensable...
Quand on pense aux acteurs qui sont aujourd'hui dans différentes séries connues, et qui ont jadis tous bossé ensemble, ça laisse rêveur, non ? Je sais que j'en parlais l'autre jour avec Coeurs Rebelles mais ce type de choses exerce une fascination sans fin sur moi.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Leaving L.A. de SeriesLive.

8 juillet 2009

[DL] Rude Awakening

Ce n'est pas sans frisson que j'écris le titre de ce post. Nous y voilà enfin. Le générique de Rude Awakening. Depuis le temps. Ou plutôt, attendez, mieux que ça encore : les génériques de Rude Awakening.

RudeAwakening_1
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !
Les deux premières saisons ont droit à un générique plutôt enjoué. Les thématiques sont présentes, aucun doute (Billie lève le coude, Billie s'envoie en l'air avec n'importe qui...) mais sont vite atténuées par des grimaces, des grandes gesticulations, et les pectoraux de Dave, ça aide toujours un peu. Personnellement je ne suis pas ultra-fan des onomatopées. Principalement parce qu'elles ne me semblent pas apporter grand'chose. Mais finalement l'opération est réussie, dans le sens où on sent que Rude Awakening plaisante avec des sujets un peu décalés, et c'est finalement l'essentiel. Quelque part, je dois avoir un épisode de la première saison, où normalement si mes souvenirs sont exacts, on voit aussi la meilleure amie de Billie, Jackie. Je fouille, je vous tiens au courant.

RudeAwakening_2
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !
La troisième saison fait un choix radicalement différent. Le ton de la série a changé (ou plutôt, évolué) puisque Billie combat avec beaucoup plus de ténacité son alcoolisme, et tente de construire une relation solide et sérieuse avec Sonny Spoon. La chanson suit le cheminement : de la mélancolie, de la colère émanent de ce générique. On trouve encore à l'image des pitreries, mais on sent que l'univers a changé. Il ne s'agit plus de simplement subir les ravages de l'alcoolisme mais bien d'affronter les coups durs.

Deux génériques pour le prix d'un, non-non, ne me remerciez pas. Ça me fait plaisir. Ô combien.

Et pour ceux dont l'inculture crasse me donne envie d'un scotch : la fiche Rude Awakening de SeriesLive.

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