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ladytelephagy
3 juin 2009

[DL] Sonny with a Chance

La pile électrique humaine, c'est maintenant et plus jamais ensuite avec le générique de Sonny with a Chance, qui a le mérite de plutôt bien nous prévenir sur ce qui nous attend. J'ai regardé beaucoup de cochonneries dans ma vie, mais je pense que jamais, même adolescente, ni même quand j'étais shootée aux médicaments après mon opération de l'appendicite, je n'aurais suivi plusieurs épisodes de ce truc de mon plein gré.

SonnywithaChance
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

J'aime particulièrement le rugissement de fin, propre à vous donner envie d'aller décrocher une bonne baffe pour calmer Demi Lovato, si le reste ne vous en avait pas encore convaincu. En plus les couleurs dans tous les sens, les personnages qui gesticulent et font des grands sourires de psycopathes, sans compter le mec dans sa limousine qui n'a sans doute pas mangé depuis le XXe siècle, tout ça est vraiment flippant sitôt qu'on se dit que des esprits encore malléables regardent ce truc. Pauvre jeunesse.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (masochistes !) : la fiche Sonny with a Chance de SeriesLive.

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3 juin 2009

Saturday Night Trop Alive

Hannah Montana ? Déjà has been. La puberté arrive, et avec elle quelques scandales, ça fait plusieurs années que Miley est omniprésente, elle commence à casser les pieds à de plus en plus de monde... la pauvre est déjà sur la pente descendante. C'est toujours comme ça quand on commence sa carrière très vite et très haut.
C'est tout-à-fait par hasard (en lisant une news de SeriesLive) que j'ai appris que ladite Miley Cyrus avait déjà une remplaçante en la personne de Demi Lovato, un nom que j'ai bien dû lire par le passé mais qui ne m'avait pas poussée à plus de curiosité que ça. Mais j'ai fini par tenter le pilote de Sonny with a Chance, parce que, bah, est-ce que vous m'avez déjà vue résister à l'appel du pilote ?

Ah, les séries Disney... c'était quand la dernière fois que j'en ai regardé une sans espérer stériliser la moitié de la population américaine ? On se le demande. Et j'ai l'impression que chaque nouvelle série est pire que la précédente... moi non plus je ne croyais pas ça possible, et pourtant ! Comme, chez Disney, on est les rois de l'innovation, la recette est quasiment la même qu'avec Hannah Montana : on prend une gamine à peine pubère, on la met au milieu d'un cast de faire-valoirs, on la transforme en star à laquelle soi-disant l'adolescent lambda peut s'identifier, et vogue la galère.

Cette fois, à la place de Hannah (ou Carly chez la concurrence d'ailleurs), on a droit à Sonny. Exactement comme celles qui l'ont précédé, Sonny a un sourire à faire s'évanouir un dentiste. Je pense que la pauvre fille à une dizaine de rangées de dents, en fait. Et elle n'hésitera pas à toutes les montrer à la moindre occasion, soit toutes les 15 secondes selon mes calculs, avec un sourire pas du tout forcé. On sent la gamine à peine coachée.
Mais ce ne serait pas si grave si Demi Lovato, toute choupinette qu'elle soit probablement au naturel, ne passait pas son temps à être hystérique. C'est pas une série, c'est une expédition punitive, avec une gamine pareille. Je sais pas, moi, retirez-lui sa batterie, mettez-la sous valium, écrasez son chat, tuez sa grand'mère, faites quelque chose mais faut la calmer. C'est proprement insupportable. Comme son jeu est particulièrement riche et diversifié, dans une même scène elle peut piailler, hurler ou même brailler sur demande, une vraie machine à bruit. Et parce qu'elle est multifonctions, dans le même temps, elle peut aussi gesticuler, remuer ou encore gigoter tout en faisant du boucan, c'est magique, quel talent.

Le pire, c'est que dans Sonny with a Chance, la crise d'hystérie de Demi Lovato dure plus de 20 minutes, et qu'en plus rien ne vient nous en détourner ne serait-ce qu'une minute ou deux. Comme c'est la star du show (à l'écran comme à la vie), elle a le champs libre pour nous en mettre plein les oreilles. C'est épuisant à un tel point que je ne suis plus étonnée que les américains tiennent tellement à leur liberté de porter des armes : c'est pour mieux pouvoir tirer à vue s'ils croisent Demi Lovato. Pas de scénario, pas de dialogues, et deux décors qui se battent en duel : pour un investissement minimum, occupation de l'espace visuel et sonore maximum. Sans compter que comme Demi Lovato n'est pas coachée par le dernier des imbéciles, la production continue de la faire chanter dans la série pour mieux continuer à vendre des albums dans la vraie vie (je n'en ai pas écouté mais je présume qu'il doit s'agir d'une compilation de cris d'adolescente folle furieuse, du genre qu'on entend aux abords des concerts des Jonas Brothers... comme on se retrouve).

Au milieu de tout ça, j'aimerais dire que Sonny with a Chance apporte quelque chose de nouveau, mais ce serait vous mentir. C'est vrai que sur le papier, l'idée que l'héroîne débarque à Hollywood pour intégrer le casting d'une émission à sketches est sympathique, ça fait un peu Saturday Night Live pour les moins de 15 ans (et encore, seulement les plus attardés d'entre eux), mais le cabotinage est si insupportable et les situations si mal gérées qu'on ne voit pas la différence avec le cas Hannah Montana. Gérer la célébrité tout en étant une adolescente normale, c'est toujours la même chose, sauf qu'en plus Sonny n'aura pas besoin des intrigues sur l'identité secrète, ce qui laisse encore moins de marge de manoeuvre. Et le plus dramatique c'est surtout que les sketches sont pénibles. Si encore ils étaient bien écrits, mais même pas. C'est vraiment du travail bâclé histoire de rentabiliser la pauvre Lovato avant qu'une plus jeune et plus chevalline apparaisse, quoi...
En conclusion, la vraie chance, c'est de ne pas voir la série. Maintenant vous êtes prévenus, donc à vos risques et périls.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Sonny with a Chance de SeriesLive. 

2 juin 2009

There's gotta be more

La journée avait été moite. Mais en dépit de la chaleur, j'avais résolu de m'aventurer dans les rayons de la FNUC. Ondulant entre les bancs de néophytes ("ah, oui, j'adore cette série... comment elle s'appelle déjà ?"), je me frayai un chemin vers le coffret qui m'avait fait envie toute la journée. Que dis-je ? Depuis quasiment six mois.

Essuyant la sueur qui perlait sur mes tempes du revers de la main, je manquai de perdre courage. C'est alors que je le repèrai au milieu de la foule. Il était en face de moi, à trois, ou peut-être quatre mètres. Comme promis, il arborait un bleu rafraîchissant et mentholé. En le reconnaissant, je marquai l'arrêt. Tout en me mordillant la lèvre inférieure pour réprimer un sourire gourmand, je repris presqu'aussitôt mon chemin, orientant mes pas résolus mais déjà apaisés vers lui. Arrivée à sa hauteur, je tendis doucement le bras, mes doigts courrurent à la surface gantée de plastique, remontant langoureusement vers son sommet pour mieux m'en saisir ensuite. Je ne pus alors réprimer mon plaisir plus longtemps, et un sourire ravi de plein contentement s'afficha sur mes lèvres.
Là, dans ma main, le coffret de Life saison 1.

La suite aurait pu rester dans l'intimité de ma chambre, entre mon lecteur DVD et moi. Après des semaines où l'attente avait atteint son paroxysme, mettant un à un les sous dans la cagnotte et guettant le calendrier, ma satisfaction était totale, puisque Charlie Crews allait enfin rentrer avec moi. Hélas, cet orgasme téléphagique devait connaître un coitus interuptus.

VousAvezAimeDrHouse_NeQuittezPas

Glurps.
Un vrai tue-l'amour.

Euh, ah bon ? C'est sûr, ça ? Et de quelle façon je vous prie ? En-dehors de la diffusion consécutive des deux séries à un moment, comment TF1 justifie-t-elle un tel slogan ?

Car du maussade, revêche, et auto-destructeur Gregory House, comment peut-on passer au lumineux, emphatique et miraculé Charlie Crews ? C'est comme passer des forces de mort aux forces de vie. L'un est en fait l'antithèse de l'autre.
House suspecte que tout le monde ment, Crews veut laisser le bénéfice du doute au présumé innocent. House se contrefiche de son existence qu'il ment en danger tous les quatre matins, Crews croque les plaisirs simples de l'existence en reprenant sa vie en main.
Bon, d'accord, les acteurs sont tous deux Britanniques, je vous concède déjà ça.

Il aurait peut-être fallu commencer par mieux vendre la diffusion sur TF1 plutôt que de courir béatement après la vente de DVD basée sur cette seule publicité mensongère. Laisser Life dans l'ombre de House... voilà bien l'oeuvre d'une chaîne qui ne regarde toujours pas ce qu'elle commercialise, par quelque biais que ce soit. D'un autre côté on parle de la chaîne qui a maltraité Twin Peaks au-delà de toute tolérance à la douleur, alors, Life...

J'ai cligné des yeux et la rage est retombée d'un coup. La tête me tournait encore, mais j'ai tenu bon sur mes jambes.
...
Le coffret sur le coeur, j'ai marché vers les caisses.

2 juin 2009

C'est mathématique

J'ai fait des calculs de probabilités. J'ai invoqué de puissants esprits. J'ai lu dans le marc de café. J'ai lancé des osselets dans le sable. Eh oui, tremblez, jeunes gens, car voici venir mes prévisions de la saison 2009-2010.

Voici donc mes prédictions. On se donne donc rendez-vous dans quelques mois pour se moquer de ma tronche.

- Les séries pour lesquelles je vais avoir un coup de coeur...
... seront annulées au bout de deux saisons. Exemples : Pushing Daisies, Life, Samantha Who?.

- Les séries que j'aimerai plutôt bien et auxquelles je déciderai qu'il me faut du temps pour les adorer...
... seront annulées en moins d'une saison. Exemple : Privileged.

- Les séries super originales mais qu'on sait qu'on regardera seulement avec une boîte de paracétamol :
... n'iront même pas jusqu'au bout de leur saison. Exemples : Kings.

- Les séries dont je n'ai rien absolument rien à battre limite au contraire...
... seront honteusement renouvelées. Exemples : Hannah Montana, The New Adventures of Old Christine, 30 Rock.

Voilà, circulez, ya rien à voir, les jeux sont faits, rien ne va plus, inutile d'éplucher les projets de la rentrée, on sait déjà tout, il n'y a plus le moindre suspense. Rentrez chez vous, messieurs-dames.

Je crois que la chaleur me rend blasée.

1 juin 2009

And I need you more tonight...

Ce petit intermède ne parlera pas de séries. Je sais, c'est choquant. Mais il parlera quand même de télévision, rassurez-vous.
Ce soir, Conan O'Brien commence sa nouvelle carrière d'hôte du Tonight Show de NBC.

conansback

Celui qui restera certainement mon rouquin préféré se trouve donc devant un nouveau challenge, celui d'amuser l'Amérique une heure plus tôt. Le défi pour lui est de réussir à mettre juste un peu d'eau dans son vin pour coller à ce nouveau time slot, sans se départir des qualités qui font de lui un animateur si populaire.
Qu'il se rassure, moi, je le suivrai dans cette aventure.

Si je parle de Conan ici, c'est parce que lui et moi avons une histoire vieille de près de 7 ans, et qu'elle a commencé... avec les séries. Car en 2002, Conan présentait pour la première fois les Emmy Awards, qui étaient retransmis par je ne sais plus quelle chaîne du câble française. J'avais enregistré l'émission pour... eh bien, pour ce qu'elle était : une cérémonie de récompenses sur la télévision. J'ignorais alors complètement qui était Conan O'Brien.

Et puis, il est apparu.
Conan_BonnieTyler
Et la face du monde en a été changée. Elle est devenue pâlichonne et pleine de tâches de rousseur.
Une fois n'est pas coutume, merci, merci au Mal de m'avoir approvisionnée en attendant que je numérise ma VHS ; et entre nous soit dit, c'était quand même une autre époque, regardez-moi ce public : Aniston et Pitt en couple, le cast de Six Feet Under et A la Maison Blanche... voilà qui ne nous rajeunit pas.

A l'époque, je n'avais pas internet chez moi. Mais chez mes parents, sur l'ordinateur de l'école ou dans des cybercafés, j'ai commencé à faire des recherches, pour comprendre d'où sortait ce grand maigrichon à l'humour ravageur, et à la mèche rousse. J'ai commencé par me familiariser avec son univers, à lire religieusement le Conologue qui était pendant un temps disponible sur le site officiel du show, et que je lisais semaine après semaine et gardais dans un coin. Et dés que j'en ai eu la possibilité, j'ai cagoulé des émissions du Late Night où j'avais appris qu'il faisait office depuis des années. J'avais l'impression d'avoir raté quelque chose pendant une éternité. A côté, ce pauvre vieux Letterman, que j'avais découvert un peu plus tôt, n'était qu'un petit joueur, il était moins drôle ! Et puis, il était moins roux.

Inutile de dire que, quand une fan des Emmy Awards et de Conan voit arriver la 58e cérémonie quelques années plus tard, elle ne peut qu'être à la fête.

Toutes ces années, je me suis réjouie de le voir, dés que j'en avais l'occasion, officiant dans ce Late Night qui m'avait permis de glisser un oeil par le trou de la serrure pour prendre le pouls d'une autre Amérique, celle qu'on ne voit pas souvent ici (mais Canal + nous a depuis offert la possibilité de faire la connaissance de Jon Stewart, c'est pas mal aussi même si ce n'est pas la même chose). Lorsqu'un artiste que j'aimais, le plus souvent un acteur puisque je ne suis que peu branchée musique occidentale, se voyait invité chez lui, j'étais toujours aux anges et j'essayais de voir l'émission, c'était une consécration, c'était une intronisation, c'était... la perfection. J'ai souvent rêvé d'y voir Kyle MacLachlan et plus tard Lee Pace (orgasme télévisuel assuré) mais ça ne s'est jamais fait ; pour le premier je n'ai jamais mis la main sur l'émission, pour le second, il lui manquait visiblement des galons.
La bonne nouvelle c'est qu'en s'installant plus près, à L.A., Conan leur donne à eux tous et aux autres une nouvelle chance !

Il y a quelques semaines, j'étais en larme devant l'épisode final du Late Night. Le coup de détruire le décor, ça m'a tuée. Que ce soit le dernier, aussi, ça a marqué la fin d'une époque. Le début d'une autre...

C'était donc le post sentimental du jour, pour souhaiter bonne chance à Conan. Et lui dire que... pour ce que ça vaut, moi, demain, je le regarderai dans ses nouvelles attributions.

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1 juin 2009

[DL] Quoi de neuf, docteur ?

Je me rappelais d'une version de ce générique encore plus attendrissante, où on voyait des photos du cast à divers âges. J'ai peut-être rêvé, ou peut-être est-ce une autre saison que le générique que j'ai déniché ici, je ne sais pas. Toujours est-il que la chanson est absolument charmante, et que la mise en images est largement plus originale que la plupart des séries de ce genre. Je sais pas, vous prenez La Fête à la Maison, qui à mon sens relève du même genre (mais ça fait longtemps que je n'ai pas regardé, il est vrai), c'était quand même très basique. Alors que là... ce générique a résolument beaucoup de charme.

Quoideneufdocteur
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Avec ce générique sous les yeux, on comprend mieux l'inspiration derrière le générique de Desperate Housewives, vous ne trouvez pas ? D'ailleurs ça m'étonne que je ne vous l'ai jamais proposé, celui-là. M'enfin c'est pas dans la thématique, ce sera pour une autre fois...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Quoi de neuf, docteur ? de SeriesLive.

1 juin 2009

[DL] Major Dad

Je n'ai pas la mémoire aussi fiable que Jérôme quand il s'agit de me souvenir des diffusions de séries datant d'il y a des années. Mes souvenirs sont moins précis, simplement parce qu'il se raccordent le plus souvent à mon mode de vie à l'époque. Major Dad m'évoque les premières années de collège, quand je rentrais à la maison et que pour la première fois, j'avais les clés qui me permettaient de me trouver seule, et de fondre sur la télévision dans le plus grand secret.

MajorDad
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Ici ce n'est ni une question de musique, ni une question d'images, et pas non plus une question d'acteurs... c'est, je ne sais pas, je ne pourrais pas expliquer. C'est Major Dad, voilà tout... parfois ça ne s'explique pas.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Major Dad de SeriesLive.

1 juin 2009

[DL] Corky, un enfant pas comme les autres

Cet été, une version moins crasseuse du générique devrait apparaitre sur ce blog, ainsi que, vous n'y couperez pas, la fin de la série. Depuis le temps que je veux vous en parler ! Enfin, il est vrai, dans la rubrique ladytelephagy On Air, j'en parle... mais ce n'est pas encore assez. Dans l'intervalle, je n'ai pas su résister à l'envie d'aller récupérer le générique sur le Mal. C'est que, j'y tiens à ce générique...

Corky
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Il est bon de noter qu'ici, c'est une version un peu spéciale du générique, puisqu'elle est particulière à l'épisode final. En effet, au cours des saisons, le générique montrait les mêmes scènes, mais avec une progression : Drew qui tente de se mettre au sport mais n'y arrive jamais, par exemple. A une époque, Becca devant son miroir, c'était (s'adressant à sa poitrine) : "soyez pas timides, quoi, allez, poussez !". Ma grand'mère avait vu un épisode, une fois, sans que j'aie à lui en parler d'ailleurs ; ça l'avait marquée ce genre de petits détails. Et puis il y a Arnold, le chien, qu'on oublie de nourrir tous les matins, et qui dans ce générique ultime, finit par être enfin récompensé de plusieurs saisons de patience...
Et puis, Jesse. Jesse, oh mon Dieu, Jesse...
Ca se sent que j'ai les larmes aux yeux, ou pas ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Corky de SeriesLive.

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