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ladytelephagy
25 juin 2009

Leap of faith

La plupart du temps je vous parle ici des séries que je découvre, de ce qu'elles me font ressentir et de ce que j'en pense. Et la plupart du temps c'est assez simple à cerner pour moi. J'ai aimé telle série pour ce qu'elle m'a évoqué, pour ce qu'elle m'a fait ressentir, pour ce à quoi elle m'a fait réfléchir. En apparence les choses semblent plutôt claires. Même quand une série décide de se préoccuper d'un thème en apparence un peu sérieux ou sujet à polémique, je finis par avoir mon avis sur la question. Il vaut ce qu'il vaut, mais c'est le mien. Et la plupart du temps je n'ai aucune difficulté à vous en parler pendant des longues lignes, les posts de ces derniers jours en attestent.

Et puis, il y a les autres fois. Ces fois où on a la tête qui tourne. Parce que c'est tellement plus que de la télé, mais il faut se souvenir que ce n'est que de la télé.

Je pourrais vous raconter ce que j'ai vécu devant The Philantropist, mais sincèrement, si vous lisiez pareil texte pour connaître mon avis sur la série, vous n'en sortiriez pas plus avancé, en ayant lu pourtant une littérature de plusieurs dizaines de milliers de caractères (au bas mot).

Le problème de The Philantropist, c'est qu'elle est clairement à part. Non seulement elle ne sacrifie pas aux canons télévisuels du moment, mais en plus, elle touche à un sujet d'autant plus sensible que rares sont les occidentaux qui en ont un point de vue complet.
Parce que, dans le fond, qu'est-ce que je connais de l'Afrique, moi ? Je suis une blanche, j'ai grandi en France, je n'ai jamais quitté mon continent, tout ce que je sais, on me l'a rapporté d'une façon ou d'une autre, par des livres, des articles, des fictions, mais je n'en ai aucune connaissance bien à moi. Je me posais déjà la questions devant The No. 1 Ladies' Detective Agency, si vous vous souvenez. Comment serais-je capable de dissocier le stéréotype de la réalité ? Comment serais-je capable de me construire une échelle de valeurs qui me permettrait, même si ça semble tout bête, de dire de The Philantropist que c'est une série sur le mythe de l'homme blanc, ou la prise de conscience d'un homme qui par commodité scénaristique a les moyens de faire son pélerinage, ou une série pleine de bonnes intentions, ou une stigmatisation d'une Afrique forcément affaiblie, ou quoi, ou qu'est-ce ?

J'ai passé tout le pilote à passer d'une de ces possibilités à une autre. Est-ce trop "bien pensant", ce thème du riche qui veut donner de lui aux nécessiteux du Tiers-Monde ? Est-ce un effort louable qui s'inscrit dans la foulée de l'arc africain d'Urgences pour ouvrir le spectateur à autre chose que son nombril ? Est-ce une façon de nous emmener ailleurs le temps d'un été, tout le monde prend son sac de couchage, rendez-vous devant NBC pour partir en randonnée ? Je ne sais pas, je n'en sais rien, je n'ai pas les outils pour le dire.

Les ralentis, too much ou nécessaires ? Le background du personnage principal, une facilité ou un indispensable pour comprendre sa démarche ? Les politiciens corrompus, un poncif de plus ou une réalité qu'on n'ose pas assez montrer ?
L'arrivée finale au village, un grand moment de niaiserie télévisuelle, ou une apothéose ?

Ca dépendra, j'imagine, de votre regard. Le cynique n'y verra que grandiloquence inutile. Moi, j'ai finalement laissé l'empathie l'emporter.
C'était un combat contre moi-même et je ne savais pas qui je voulais voir gagner, mais au final, cette quête humaine, je pense que j'avais envie de la prendre comme quelque chose de positif, une expérience que j'avais envie de faire semblant de partager pendant 44 minutes, le rêve de m'ouvrir au monde au moins un peu, même à travers une vision déformée de ce bout de planète, j'avais envie qu'on m'emmène et qu'on me fasse tenter le coup. Je veux y croire, quelque part. J'ai envie qu'on m'emmène en Afrique et qu'on me fasse oublier mes problèmes de riche. J'ai envie qu'on m'ouvre à autre chose, même si c'est par le biais d'une fiction qui emploie des ficelles trop visibles à l'œil nu. J'ai envie qu'on m'apporte quelque chose qu'on ne m'avait pas apporté avant, et ça vaut ce que ça vaut, mais c'est toujours bon à prendre.

Ce que je pense de The Philantropist ? Ah... tout et rien, en fait. Je ne saurais même pas vraiment vous dire si j'ai aimé ! Je ne sais pas encore non plus si j'y reviendrai. Mais j'avais, peut-être, dans le fond, besoin de regarder ce pilote tout de même. C'est aussi confus pour moi que dans ce post, si ça peut vous consoler. Je ne m'explique pas vraiment ce qui s'est passé, ce que j'ai vu, mais...
C'est juste une histoire de foi, dans le fond.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Philantropist de SeriesLive.

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25 juin 2009

La vie, la mort, la mer

Imaginez du bleu à perte de vue. Au beau milieu de cet océan de bleu, un petit point vert. Et sur ce point, quelques points plus petits encore qui s'agitent.
Voilà un peu ce à quoi ressemble Hatomijima depuis le ciel. Hatomijima est le nom de l'île fictive où se déroule Ruri no Shima (littéralement : l'île d'azur ou l'île de Ruri), la série dont je vais vous parler aujourd'hui.

Hatomijima est absolument paradisiaque. Si vous ne connaissez rien d'Okinawa (la région sud de l'archipel nippon) et de son ambiance un peu sauvage, attendez-vous à tomber amoureux. De l'île, on ne distingue rien d'autre que l'océan à perte de vue. Et l'île elle-même n'est que rochers, sable et verdure. Dire que jusque là vous pensiez que Hawaii était une destination de rêve...!
Mais ce qui fait la beauté de Hatomi a aussi causé sa perte : isolée de tout, et notamment de l'administration, elle vit un dépeuplement que rien ne peut arrêter. Avoir préservé sa nature sauvage, et donc pas toujours adaptée aux ambitions de confort moderne, a découragé progressivement ses rares habitants. Dernier bastion de la civilisation, l'école apprend que le dernier enfant qui fréquentait sa classe unique est sur le point de quitter l'île. Il ne lui reste donc plus qu'à fermer. Voilà qui sonnerait la mort de l'île et de ses habitants, dont la moyenne d'âge tourne autour de 60 ans et dont le renouvellement n'est plus du tout assuré. Au mieux, il leur faudrait quitter l'île qu'elles ont protégée des décennies durant, et c'est de toutes façons hors de question.

Comme les derniers habitants de Hatomi ont le sens pratique, plutôt que de manifester, lancer une pétition ou rameuter les médias, ils entreprennent de prendre le problème à la source en essayant de repeupler l'école, un enfant à la fois. Ainsi, Yuzou Nakama retourne sur le "continent" afin de demander à sa fille de pouvoir prendre en garde son petit-fils, afin que celui-ci prenne ses cours sur Hatomi. Devant le refus de cette fille indigne, il est forcé d'opter pour le plan B, et essayer d'adopter un enfant. La chose n'est pas facile mais le hasard veut qu'il fasse la rencontre de Ruri, 11 ans, fleur de bitume, qui n'est pas orpheline mais dont il obtient la garde, au moins temporairement.

On imagine que le choc des cultures va être rude. Entre le centre et la périphérie du Japon, la ville et la campagne, l'indépendance urbaine à l'anonymat confortable et l'île au format familial un peu étouffant, Ruri menace à plusieurs reprises de prendre ses cliques et ses claques. Cette seule enfant porte les espoirs de toute une île (si minuscule soit-elle vue du ciel)... vous imaginez la pression ?

Ruri no Shima enchevêtre aussi bien la végétation que les thématiques. Avec son plaidoyer pour la préservation de la périphérie et ses particularités (une vraie question de société sur l'archipel), elle ne se contente pourtant pas de lever le poing pour éveiller les consciences. Elle donne surtout l'occasion de peindre des portraits de personnages que le temps (même en seulement 11 ans) a eu le temps de durcir, pour différentes raisons.

Si au départ, Ruri donne l'impression d'être juste une sale gamine insupportable immergée dans une micro-société vieillissante (et tout jeune corps plongé dans un environnement de vieux a tendance à faire des vagues... un ressort habituel pour de nombreux scénaristes), on prend le temps de faire sauter un à un les verrous de sa cuirasse, pour découvrir l'âme d'animal blessé qu'elle a dissimulée dessous. Un peu contre toute attente, au lieu de sauver l'île, c'est l'île qui va la sauver. En trouvant sur Hatomi, parmi les locaux mais aussi les quelques visages de passage, une oreille attentive, Ruri va polir le coeur qui lui sert de pierre et découvrir qu'une lazurite brillait dessous. Elle n'en aurait sans doute jamais découvert les scintillements bleus sans les couleurs de Hatomi pour les révéler...
Etrangement, dans cette nature indomptée par l'homme, et où la plupart des habitants vivent de façon assez simple, c'est finalement Ruri, la gamine de la ville, qui sera le petit enfant sauvage à apprivoiser. Elle mordille un peu (notamment son institutrice), mais elle finit par admettre que c'est pour son bien. Ce n'est pas toujours facile de voir qu'on a sa place dans un lieu totalement étranger, mais Ruri no Shima, c'est aussi l'histoire d'un greffon qui prend étonnamment bien, il suffisait de lui en laisser le temps. Quand on donne l'environnement dont il a besoin à quelqu'un, on ne se trompe jamais vraiment, même si le premier concerné n'en a pas forcément conscience...

Ce dont parle Ruri no Shima, c'est donc de vie. De l'étincelle de vie qui permet à une communauté, même minuscule, de ne pas s'éteindre. C'est l'attachement à une certaine vision de leur identité qui pousse les habitants de Hatomi à ne pas succomber au progrès, pour maintenir ce qui est tel que cela a toujours été.
Mais Ruri no Shima est aussi une histoire de mort. Plusieurs. La mort de l'enfance, dont Ruri pensait avoir fait le deuil. La mort d'une relation avec sa mère, qui la maintient à distance sans jamais l'avoir libérée. La mort tout cours, aussi, mais à vous de découvrir qui, comment, et surtout suivie de quel effet. Et puis, la mort d'un secret dont on ne savais même pas qu'il existait.

Seuls sur leur île coupée de tout, comme s'ils étaient les derniers êtres humains sur Terre (on pourrait s'estimer heureux si nos derniers représentants étaient de cette trempe au moment de la fin du monde), les habitants de Hatomi vivent d'amour, d'eau salée, et du pouvoir guérisseur qu'on les hautes herbes sur l'âme.

Je vous brosse un portrait idyllique de Ruri no Shima, et je m'en aperçois bien. C'est un tort car la série n'est pas exempte de défauts (côté interprétation par exemple). Certaines histoires secondaires se révèlent un peu parasites, parfois. Mais cette mise en garde n'est là que pour vous éviter d'attendre de la série un pur chef d'oeuvre. Elle ne relève pas du génie. Mais ça ne l'empêche pas d'être formidable.
En ce qui me concerne, j'ai aimé aussi bien la beauté que la rudesse parfois mal dégrossie de Ruri no Shima. Peut-être que c'est ça, l'esprit d'Okinawa...?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Ruri no Shima de SeriesLive.

25 juin 2009

C'est votre dernier mort ?

En toute honnêteté, même en la fréquentant plus ou moins depuis plusieurs années, j'ai toujours pensé que la fiction japonaise était incapable de s'essayer à la création de séries "à concept". Ce n'était d'ailleurs pas un reproche dans mon esprit, juste la certitude qu'il existe là une particularité culturelle. J'avais tort, mais il aura fallu attendre The Quiz Show pour me le prouver. The Quiz Show m'a semblé être un parent de 24, et pourtant, à première vue, on pourrait avoir l'impression de compter les pommes et les oranges. La série américaine repose sur la peur, l'actualité internationale, et compte sur l'adrénaline, tandis que la série japonaise repose sur le divertissement, la culture télévisuelle, et se montre bavarde. Alors quoi ?
Alors, The Quiz Show a l'excellente idée de se dérouler quasiment en temps réel.

Pourtant, les premières scènes de The Quiz Show ne relèvent guère du génie. On a d'une part un étrange bonhomme en proie à un cauchemar, et d'autre part un chanteur populaire qui enregistre une performance live pour une émission musicale. Non seulement le lien entre les deux protagonistes en question reste indéfini pendant de longues minutes, mais ça n'excite guère le spectateur. L'ennui plane, osons le dire.

Mais c'est là qu'arrive notre élément perturbateur en la personne d'un étrange Monsieur Loyal qui vient inviter le chanteur, qui se nomme Andou, à une émission intitulée The Quiz Show (comme le monde est bien fait). Tandis qu'il l'y invite en lui expliquant le principe de l'émission (je vais y revenir), le spectateur a le regard qui brille, oui, la lumière jaillit : en arrière-plan, souriant, sur une affiche géante, Satoru Kamiyama, le jeune homme aux cauchemars. C'est lui le présentateur de l'émission. Les choses se précisent et notre intérêt est ravivé.

The Quiz Show (l'émission) repose plus ou moins sur le principe de Qui veut gagner des millions, à une nuance près mais elle est de taille : au sommet de la pyramide, au lieu d'un gain en argent, c'est un rêve qu'on peut gagner. La production de l'émission promet en effet la réalisation de votre rêve le plus fou, quel qu'il soit. Andou, qui rêve de se produire au Budoukan (la plus importante salle de concert au Japon) avec comme choristes Madonna et Beyoncé, rien que ça, a appris au début de l'épisode que son agence de management le lui refuse. Il voit donc dans cette émission une merveilleuse opportunité d'enfin atteindre le zénith de sa carrière.
C'est là qu'entre donc en scène Kamiyama, le présentateur de l'émission. Et c'est aussi là que commencent les réjouissances de part et d'autre de l'écran. Nous allons en fait assister en direct à The Quiz Show, comme sont censés le faire les spectateurs de l'émission. Mais cela se fera à une différence près : nous allons également avoir un aperçu des coulisses. Le réalisateur Honma, la productrice Saejima, et quelques autres, veillent au bon déroulement de l'émission.

Laquelle se présente comme une copie conforme des émissions japonaises en général : générique, logo, réactions du public dans les gradins, et surtout, présentateur... tous sont d'une ressemblance frappante. En cela, The Quiz Show fait appel à la culture télévisuelle du spectateur japonais (ou la votre si vous êtes un petit curieux), et ce dernier relâche donc sa vigilance de par tous les signaux familiers qui lui sont envoyés. The Quiz Show se présente comme l'une de ces émissions inoffensives de pur divertissement dont on n'a pas besoin d'attendre qu'elle révolutionnent la face de la télvision. Son présentateur (en contraste avec sa première scène dans la série, mais vous êtes le seul à le savoir) est affable, un peu clown sur les bords mais de bonne compagnie, et d'une grande prévenance envers son célèbre invité. Sauf que progressivement, le présentateur comme les questions posées vont se faire plus ambigus. Andou est mis mal à l'aise à mesure qu'il avance dans le jeu. Kamiyama se fait insistant, puis plaisante, puis lui lance une pique particulièrement agressive, si bien qu'Andou a de plus en plus de mal à saisir ce qu'il se passe.

Ce qu'il se passe, c'est que les questions qui d'abord portaient sur la musique en général, et la carrière d'Andou en particulier, se dirigent progressivement vers la mort de l'ancien partenaire d'Andou, un nommé John, avec qui il formait il y a à peine deux ans un duo en pleine gloire. Petit-à-petit, Kamiyama amène Andou à évoquer les conséquences de la disparition de John... et tout doucement, il envient aux circonstances-mêmes du décès. S'il veut obtenir son rêve, Andou va devoir donner labonne réponse aux questions indiscrètes du présentateur...

The Quiz Show tombe parfois dans l'écueil de quelques maladresses prévisibles mais pas dramatique (à mon avis, il était redondant de laisser les scènes d'introduction, c'est-à-dire le cauchemar et l'enregistrement du live, car elles atténuent l'effet recherché), mais on peut lui reconnaître bien des qualités.
D'une part, le présentateur Kamiyama est impeccablement interprété et écrit, par exemple ; l'acteur (membre du groupe Arashi) s'y montre brillant, comme l'est également l'interprète de Honma (qui lui est membre du groupe Kanjani8) qui parvient à nous surprendre une fois ou deux. D'autre part, suivre l'émission en temps réel est une idée brillante et bien exploitée, qui rend bien les enjeux palpables. Enfin, le tout donne une version autrement plus originale de l'éternelle enquête que nous connaissons habituellement sous le format policier ou judiciaire. Ici, la quête de la vérité se fait en plus sous le couvert d'un jeu, un jeu légèrement malsain mais personne ne s'en aperçoit au départ. Voilà finalement un clin d'oeil à la real tv qui vaut son pesant de cacahuète.

Petit paragraphe pour ceux qui ont envie d'en savoir un peu plus sur le fonctionnement de l'industrie du divertissement au Japon (les autres peuvent aller aux louanges du paragraphe final directement)... Le pilote de The Quiz Show a aussi l'étonnante particularité d'entretenir un double discours sur la façon dont musique et télévision cohabitent au Japon. Ainsi, on trouve au générique de The Quiz Show de nombreux chanteurs (j'en ai cité deux, qui ont les rôles principaux, il y a également Aya Matsuura dans un rôle plus mineur), et plusieurs mentions du "jimusho", à savoir l'agence de management artistique qui, il faut le dire, est toute puissante (ainsi le Johnny Jimusho est une agence absolument omnipotente en ce qui concerne les artistes masculins, il y sera fait mention dans les explications des sous-titres). Sauf qu'ici, le jimusho n'est pas du tout considéré comme l'organisme bienveillant qui mène la carrière des artistes avec de la bonne volonté, mais plutôt comme la société tentaculaire qui a droit de vie et de mort, et à qui la production de l'émission doit rendre des comptes si quelque chose se passe mal avec l'un de ses poulains, ici Andou. Bref, le ton n'est pas du tout complaisant, et ces quelques indices sont très, très intéressants pour qui se captive pour le sujet.

The Quiz Show, tel que je vous le présente ici, n'est pourtant pas une nouveauté. Il s'agit en fait, et c'est exceptionnel, de la seconde saison de l'émission. La première (je n'ai pas eu la possibilité de la voir pour le moment) était apparemment différente, cependant, puisque les personnages principaux étaient différents (et interprétés par d'autres acteurs), et le jeu légèrement aussi. Cette nouvelle saison, qui tient donc du spin-off, n'en est pas moins très intelligente par l'emploi qu'elle fait du média, ou plutôt des médias auxquels elle touche. Comme il serait évidemment très mal perçu d'attaquer de plein fouet certaines organisations du milieu médiatique, la série joue de son concept pour dénoncer quelques petites choses sans oublier de mener l'interrogatoire tambour battant, à la fois pour brosser des portraits effrayants des personnages qui gravitent dans ce monde (le chanteur puissant, le réalisateur qui privilégie l'adrénaline au politiquement correct, le présentateur en proie à des hallucinations, la productrice soumise...) et pour servir des intrigues sur un mode relativement nouveau.
En bref, The Quiz Show, c'est bon, mangez-en. Attention aux noyaux, c'est tout...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Quiz Show de SeriesLive.

24 juin 2009

Joue-la comme Cabrel

Il n'y a pas grand'chose qui m'énerve autant que les "c'était mieux avant". Ah, si, je sais : les "c'est mieux maintenant".
L'un comme l'autre sont profondément invalides à mes yeux. Et, comme je dis à mon chat lorsqu'il me harcèle alors qu'il reste des croquettes dans la gamelle : "argument non-recevable". C'est rien que des conneries, tout ça (pardon my French).

Il n'y a pas de raison qu'une décennie soit meilleure qu'une autre, la seule chose qui a changé, c'est l'attention portée aux fictions télé, en général comme en particulier (et encore, ça dépend des fictions de quel pays on parle). Vous aviez quel âge lorsque vous êtes réellement devenu téléphage ? C'est la condition de tout.

Ce n'était ni mieux ni pire, avant. Exactement comme aujourd'hui, il y avait de bonnes choses, et de moins bonnes. Je ne m'érige pas en experte, mais j'ai la chance d'être suffisamment curieuse pour comparer, au moins à mon échelle.

Depuis des mois et des mois, je vous parle de séries quasiment néanderthalienne, genre Three's company, Gilligan's Island ou The White Shadow. Je n'en ai pas parlé faute de temps mais j'ai aussi eu l'occasion de tester les pilotes de That Girl, Land of the Lost, ou encore I Dream of Jeannie. Du noir et blanc, du papier peint marronnasse, et tout ce qui s'ensuit. On a aussi effleuré d'autres séries anciennes via le jeu des génériques, dont j'ai tenté une bonne partie des pilotes, comme Police Woman, Logan's Run ou Honey West. J'en oublie forcément.

Et dans tout cela, il y avait du bon (je continue de suivre Three's company avec plaisir, lorsque mon emploi du temps téléphagique me le permet), du moins bon mais pas catastrophique (That Girl) et du déplorablement barbant (Quincy). de la même façon que cette saison passée nous aura apporté aussi bien Nurse Jackie, Better Off Ted... que Roommates. Du bon comme du mauvais. On pourrait aussi dire qu'il y en a pour tous les goûts, si on voulait faire dans le politiquement correct.

Alors pourquoi comparer des époques ? (fussent-elles séparées d'une seule décennie, parfois... car les plus passéistes d'entre nous ne sont pas forcément ceux qu'on croit)

C'est vrai que de décennie en décennie, et ça me semble difficile à nier, la télévision a évolué, sur la forme, le fond, l'industrie, les moyens, la promo, la reconnaissance publique, et tout le reste. Stylistiquement et esthétiquement, on peut au premier coup d'oeil reconnaître l'époque d'une série (bon, à l'année près, je ne peux pas, cela dit).
Mais scénaristiquement ?

L'histoire et le propos du Prisonnier n'ont pas vieilli (j'attends de voir le remake avant de m'avancer jusqu'à dire qu'il n'était pas nécessaire, cependant). L'humour de Three's a company fonctionne toujours. Le personnage de That Girl est aussi vif et charmant qu'à son apparition.
Sitôt qu'on fait abstraction de ce qui marque l'âge des séries, on s'aperçoit qu'un grand nombre d'entre elles sont intemporelles... Et elles n'ont pas besoin d'être aussi travaillées et/ou conceptuelles que Le Prisonnier pour toujours émouvoir ou interroger le spectateur qui leur donne leur chance.

Alors, bon. Si vous avez envie de dire que "c'était mieux avant" ou "c'est mieux maintenant", c'est votre droit le plus strict. On est sur internet, dans un pays libre (pour l'instant ?), vous faites comme vous voulez.
Mais pas ici.
Les plus bornés d'entre vous sont priés de prendre la porte... ou, s'ils consentent à un effort, à visiter les posts relatifs aux séries citées dans ce post, pour commencer.
Ah, la magie des tags...

24 juin 2009

Purple Days

...L'opération "éduquons SeriesLive sur la fiction japonaise" continue.
Gloire donc à Eske (que ses séries favorites soient renouvelées à l'infini) qui a mis en ligne ce soir les fiches suivantes :

- LIAR GAME
- Orange Days

D'Orange Days, je veux vous parler depuis un bon bout de temps. J'y viendrai lorsque j'aurai un moment, surtout maintenant que je sais que la curiosité de certains a été piquée quant à la télvision de l'archipel ! En tous cas patience, d'autres fiches sont encore à publier (et quand ce sera fait, d'autres seront envoyées... on n'en verra probablement jamais le bout et quelque part tant mieux).

En attendant n'hésitez pas à visiter les fiches en question, ainsi que les tags s'y rapportant...

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23 juin 2009

Why not regarder Prison Break

ReasonsWhyNot_PrisonBreak

Voici les 10 raisons de ne pas regarder Prison Break :

1 - Parce que la série est finie, c'est un peu tard pour essayer d'être dans le coup, non ?
2 - Parce que Wentworth Miller est gay, lâchez l'affaire
3 - Parce que Wentworth Miller (pendant que j'y pense)
4 - Parce que Faf la Rage
5 - Parce que c'est pas Oz
6 - Parce que c'est un peu Les Visiteurs appliqués à la série télé : jour/nuit/jour/nuit... ici : dedans/dehors/dedans/dehors
7 - Parce que les tatouages, c'est soooo XXe siècle
8 - Parce que ça vous inquiète pas que les fans de la série aient en moyenne 17 ans ?
9 - Parce que 4 saisons de trop (au moins)
10 - Parce que le suicide n'est pas une solution
Libre à vous d'en ajouter, étant bien entendu qu'il n'y en a aucune à retirer.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Prison Break de SeriesLive.

23 juin 2009

[DL] Cœurs Rebelles

D'ordinaire, je ne suis pas du tout amateur de rassemblements en tous genre, qu'il s'agisse de fan de Jmusic, de séries, ou de quoi que ce soit d'autre qui touche à mes centres d'intérêt. A part aller se taper dans le dos en se réconfortant de façon implicite sur nos goûts respectifs ("toi aussi tu aimes une série méconnue qui fait qu'on te regarde bizarrement quand tu en parles aux fêtes de famille ? Viens mon coupin, moi aussi"), ça ne sert pas à grand'chose pour les fans, en définitive. Pour les entreprises du secteur c'est par contre la fête du slip parce que tout le monde veut son goodies ultra-collector à 712 000 exemplaires ou son poster à 25€, histoire de marquer le coup. Sans compter qu'on en a pour un an à se raconter qui est venu costumé comment ou qui a bégayé devant son idole pendant une séance de dédicace. Ca reste ma position, entendons-nous bien. Et je continuerai de laisser les autres y aller en prenant grand soin de ne pas m'y pointer (dans le cas de la Jmusic, j'envoie par exemple ma frangine en milieu hostile à ma place, et elle rédige des live reports au péril de sa santé mentale pendant que je préserve soigneusement la mienne ou ce qu'il en reste).
Bref.

Mais cette année, c'est différent. C'est différent parce que COMICON, les enfants. Et si vous avez un brin de culture téléphagique, vous aurez fait le rapport entre le COMICON et le titre de ce post, qui est aussi le titre de la série, comme le monde est bien fait, c'est fou, on dirait que c'est pensé !

HigherGround
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Donc je serai au COMICON, totalement incognito, histoire d'aller faire des courbettes à la très jolie Kandyse McClure et, ce qui ne risque pas de gâcher ma journée, à Jamie Bamber aussi s'il traine dans les parages. Du coup tant qu'à payer l'entrée, je paierai également de ma personne et me présenterai à au moins un concert ce jour-là à JAPAN EXPO.

On ne s'y verra pas, mais vous saurez que je suis là, quelque part dans les couloirs, avec la chanson de Coeurs Rebelles en tête. Probablement la larmouchette à l'œil... Il faut dire qu'en optant pour cette chanson enragée, la production a fait le bon choix, et que du coup, ça reste bien en tête, quand même.

Et puis regardez-moi ce palmarès, plus de la moitié de ces petits bonhommes sont devenus des pièces intégrantes de la pop culture : AJ Cook brille maintenant dans Criminal Minds, Jewel Staite a intégré l'écurie Whedon pour Firefly et a aussi pointé son nez dans Stargate Atlantis, Kandyse McClure a officié dans Battlestar Galactica et Hayden Christensen a carrément joué dans Star Wars (ça vaut ce que ça vaut niveau interprétation, mais franchement on ne peut pas dire que tout ce petit monde n'ait pas fait son chemin). L'idée qu'un tel vivier ait existé dans un show (complètement méconnu en France, une seule diffusion le mercredi, pas vrai TFHein, je ne me trompe pas ?), ça me donne des frissons.
Voilà, ça c'est dit. Kandyse, on se voit dans quelques jours... J'aurais aimé te faire dédicacer un coffret DVD de Coeurs Rebelles, mais tant pis, ce sera Battlestar Galactica à la place. Tu n'es sur aucune cover de coffret, je fais comment, moi ?!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Cœurs Rebelles de SeriesLive.

22 juin 2009

New Friends

Oyez, oyez ! Eske (que mille DVD lui soient offerts en sacrifice) a pu mettre en ligne une partie des fiches nippones que j'avais envoyées il y a quelques temps. Dans la prochaine salve, vous trouverez également des séries dont je n'ai pas parlé mais dont le post est actuellement en travaux, d'ailleurs...

Mais pour le moment :
- Bokura no Yuuki
- Hokaben
- Joou no Kyoushitsu
- Last Friends

N'hésitez pas à leur payer une visite, et d'en profiter pour aller relire les tags associés, car il s'agit de séries dont j'ai déjà parlé par le passé. Je crois me rappeler que Last Friends avait fait une adepte, n'hésitez pas à tenter votre chance avec l'une ou l'autre de ces séries !

Après le succès de Lunch no Joou (prochainement fiché aussi), je vais essayer d'espacer un peu moins les posts sur les séries nippones, comme vous avez pu le voir tout à l'heure avec Yakou no Kaidan... que d'ailleurs je dois envoyer à Eske dans un avenir proche. Le pauvre, il n'en verra jamais le bout.

22 juin 2009

Le mieux est l'ennemi du bien

Je vous ai déjà parlé de ma déconvenue du moment en matière de télévision japonaise, qui consistait à dépérir en attendant qu'une bonne âme ait l'idée de sous-titrer en anglais Aishiteru ~Kaiyou~. En l'absence de pareil miracle, mon attention se reporte (à grand'peine) sur d'autres nouveautés du printemps. Aujourd'hui, je me suis donc prise par la main, et j'ai donné sa chance à Yakou no Kaidan.

L'impression générale qui ressort de cette série est avant tout la dispersion. A force de vouloir en rajouter dans le scabreux, le pilote finit par partir dans tous les sens et c'est particulièrement désagréable de se rendre compte, au bout d'environ 45mn, que vous n'avez aucune idée du thème de la série.

S'agit-il d'une critique de l'ambition ? C'est vrai que le personnage principal de Yakou no Kaidan est rongé par une ambition malsaine. Il souhaite en effet réussir dans le milieu de l'esthétisme, et n'hésite pas à jouer les gigolos auprès de vieilles peaux pour cela pour se faire subventionner son propre salon de beauté (j'ai eu une pensée pour Christian Troy). Michio Sayama souffle le chaud et le froid sur son actuelle bienfaitrice, et se montre manipulateur à chaque instant, jusque dans sa façon de la toucher. A elle seule, cette idée assez perverse était largement suffisante pour donner de l'intérêt à la série, et pourtant...

S'agit-il d'une enquête policière ? Le pilote s'ouvre sur la reconstitution d'un meurtre ayant eu lieu 5 ans plus tôt. Le meurtre est brutal et l'accusé principal est maintenant décédé, mais l'enquêteur responsable a des doutes et soupçonne qu'un autre homme est à l'origine du meurtre en question. Il a juste mis beaucoup de temps avant de comprendre les circonstances exactes du meurtre. Maintenant, il va tenter de démasquer celui qu'il pense être à l'origine de cet acte impardonnable, en demandant à sa fille d'approcher le suspect, qui s'avère être Michio, pour le tenir à l'oeil sans éveiller sa méfiance. Ce second axe est effleuré à grand'peine à mesure que l'épisode avance, et surtout on ne comprend pas très bien pourquoi il se superpose au premier, et pourtant...

S'agit-il d'une histoire de rédemption ? Michio semble jouer au chat et à la souris avec sa propre nature. Gigolo, tueur, amant, artiste, il est un peu tout cela à la fois mais se laisse porter par ses pulsions au lieu de les dominer pour qu'elles servent ses ambitions. Pourtant, son âme est visiblement torturée par ses actes, et la rencontre avec Sachiko Edamura, qui allie à la fois une certaine perversité elle-même, une reconnaissance sociale marquée, et en plus une beauté sophistiquée, ne semble que raviver ces blessures. Il met en danger son ambition dévorante, sa relation avec sa protectrice, son travail, et surtout son secret, en décidant de la fréquenter. Espère-t-il devenir meilleur, ou au moins être lui-même sans avoir à manigancer pour cela ? Le doute subsiste.

Le problème de ces trois axes est avant tout qu'au lieu d'ajouter de la profondeur, ils n'ajoutent que du flou. La complexité du personnage central de Michio ne nécessitait absolument pas cette surenchère de trames scénaristiques, qui s'emmêlent au lieu de parvenir à se donner du sens les unes aux autres. Pourquoi tuer (et s'en vanter auprès de sa mécène) si Michio souhaite évoluer dans les hautes sphères de la société ? A quoi a bien pu lui servir le premier meurtre ? Pourquoi passer autant de temps à exécuter des travaux d'approche minutieux avec Sachiko si c'est pour finir l'épisode de la sorte ?
Au lieu d'être intrigantes, les contradictions de l'épisode sont hautement irritantes.

A trop vouloir en faire, on finit par ne plus réussir à accomplir grand'chose. Pour un cas d'école, tentez Yakou no Kaidan.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Yakou no Kaidan de SeriesLive.

22 juin 2009

[GAME] Souvenirs, souvenirs

Résultats de la première édition du jeu des intrus !
Avant de décerner le cookie au gagnant (ils sortent du four, je voudrais pas que vous vous brûliez la langue), on va donc revenir sur chacune de ces affirmations que je vous ai proposées la semaine dernière...

- la première fois que j'ai éclaté en sanglots devant la télé, c'était devant Chicago Hope
C'est absolument vrai et c'était l'épisode où le personnage d'Alan Birch mourrait tragiquement, et ce en laissant une adorable petite fille derrière lui. Je n'ai d'ailleurs pas juste pleuré, je suis restée pétrifiée pendant une bonne heure après ça...
- l'un de mes chats aime regarder Alerte à Malibu
C'est absolument vrai et j'ajoute qu'en plus, il se désintéresse totalement des scènes qui se passent chez Mitch et son fiston. Un post est en préparation à ce sujet, c'est édifiant.
- je n'ai jamais regardé l'intégralité des épisodes de Oz
A ma grande honte, c'est vrai. Le problème d'acheter beaucoup de DVD c'est qu'on ne les finit pas forcément avant de passer au suivant...
- mon père a arrêté de regarder X-Files après un épisode où Mulder et Scully vieillissaient de façon accélérée, parce qu'il en a fait des cauchemars
Et j'ajoute que du coup, toute la famille a été sommée d'arrêter de regarder également et qu'on est revenus aux "samedis Patrick Sébastien". Une dure époque de ma vie de téléphage, mais ce qui ne nous brûle pas la rétine nous rend plus fort.
- j'ai cagoulé tous les épisodes de Stacked, et je les ai tous gardés
La chose est absolument vraie même si je n'ai aucune idée de pourquoi. Par contre je ne les ai pas regardés depuis qu'ils ont été mis sur pelote de laine, pour ma défense !
- depuis la rentrée de septembre, j'ai dépensé plus de 500 euros à la FNUC (c'est indécent)
J'y suis retournée samedi, je pense qu'on peut même dire que j'ai dépassé les 600 (c'est indécent aussi).
- dans Sex & the City, je préfèrerais être amie avec Miranda, mais si elle avait la garde-robe de Charlotte
C'est une honte le traitement des rousses à la télé, elles ont toujours des fringues pas possibles ! Charlotte au moins, elle sait s'habiller. Mais c'est une coincée, je ne la supporterais pas.
- je me refuse à regarder les derniers épisodes de Pushing Daisies
On en avait déjà parlé et je n'ai pas changé d'avis à ce sujet. Peut-être que posséder la saison 2 me permettra enfin d'en faire le deuil ?
- j'ai tellement d'idées pour ladytelephagy On Air que je n'y touche plus très souvent de peur de devoir choisir
L'un de vous avait eu la primeur de cette information il y a des mois de ça mais je ne sais pas s'il s'en souvenait. C'est vrai mais je vais en tous cas recommencer à enregistrer des posts anciens qui ont été peu ou pas commentés, pour leur donner une nouvelle jeunesse. Je vous tiens au courant cet été.
- une à deux fois par an, je cagoule le pilote d'Entourage, je le mets sur une pelote de laine... et je le perds sans l'avoir jamais vu
En fait cette semaine, dans l'intervalle, j'ai retrouvé l'un de ces CD. Contente, je l'ai dit à ma frangine qui me l'a du coup emprunté. Je ne l'ai toujours pas vu...
- je garde religieusement tous les magazines spécialisés en séries que j'ai achetés ces dix dernières années
C'est tellement vrai que ça pèse une tonne à chaque déménagement. Pour certains ça ne vaut pas vraiment le coup mais j'ai toujours l'espoir de me faire un stock de scans un jour...
- longtemps, j'ai cru que Teal'C s'écrivait Tirk'h (je dois encore en vérifier l'orthographe aujourd'hui)
Maintenant que j'ai rédigé cette phrase, je pourrai consulter ce post en cas de doute et faire des copier-coller. Dans l'épisode fanfic que j'avais écrit à un moment (et qui était trop Mary Sue pour être publié, n'insistez pas), le nom est cité au moins 50 fois avec cette orthographe.
- quand j'étais ado, j'avais commencé une fanfic parodique d'Invasion Planète Terre qui avait duré un peu moins d'une dizaine de chapitres
Il y était question, pèle-mêle, d'informaticien sexy, d'aubergines farcies, et de gens qui remuent les doigts plus vigoureusement que d'habitude. C'était censé remplacer la 3e saison et ça tenait vraiment de la private joke entre fans, vous n'y comprendriez rien.

Vous l'aurez donc compris, la phrase qui n'était absolument pas vraie était la suivante :
- la honte d'avoir acheté le DVD de la première saison de One Tree Hill est si forte que je ne l'ai jamais ajoutée à la galerie Diagnostic COLLECTION
Le cookie de la victoire revient donc à Scarlatiine qui a été la plus rapide à donner la réponse, je vous l'avais dit, c'était aussi un jeu de rapidité. Comme l'a souligné Jérôme, si je n'ai pas honte de certaines autres séries dans ma telephage-o-theque (moi j'aurais plutôt mentionné Les Routes du Paradis mais bon), je suis prête à tout mettre dans cette rubrique pourvu de me rappeler d'avoir le DVD (par exemple je persiste à croire que j'ai d'autres saisons d'A la Maison Blanche en DVD mais impossible de mettre la main dessus). Voici donc un cookie amplement mérité :
(hm, dans mes archives, je vois que tu n'as pas gagné de cookie entier depuis l'époque de ton pseudo précédent...)
cookie_Scarlatiine

Je propose qu'on lance une nouvelle semaine de jeu des indices, avec aujourd'hui comme thème : mes souvenirs téléphagiques. On a tous ici, je pense, grandi devant la télé. Voici quelques unes de mes premières expériences... à vous de me dire celle dont vous pensez qu'elle ne s'est jamais produite.

- pendant les vacances, j'étais capable de passer la journée devant des séries, en commençant devant KD2A et en finissant juste avant que ma mère ne rentre devant Urgences
- quand mon père rentrait tard du travail, ma mère nous autorisait à manger devant la télé. C'est ainsi que coquillettes et Notre Belle Famille sont liées à jamais dans mon subconscient
- j'ai eu en ma possession 3 coffets VHS de Profit
- une fois, j'ai volé sans le faire exprès une encyclopédie Star Trek d'une valeur à l'époque d'environ 200 Francs
- pendant une époque j'ai mangé tous les jours au Quick pour pouvoir collectionner les tasses et mug Friends
- ma mère m'avait créé un cahier spécial dans lequel elle avait collé toutes les coupures de journaux sur MacGyver (je crois qu'elle était plus fan que moi)
- on me répète que je regardais Les Tripodes quand j'étais petite, mais je n'en ai pas le moindre souvenir alors qu'il parait que ça m'avait terrifiée
- j'ai fait découvrir Buffy à ma soeur alors que pendant longtemps, elle pensait que c'était une niaiserie de série Z
- mon premier coffret de série, c'était la VHS de la moitié de la première saison d'Invasion Planète Terre
- un été, ma mère a bouclé à clef le meuble télé ; je n'avais pas assez regardé MacGyver, parce je n'ai jamais réussi à crocheter...

N'oubliez pas que le premier à trouver la bonne réponse aura gagné, c'est un cookie qui ne se partage pas qu'on peut gagner dans ce jeu ! Résultats lundi prochain...

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