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ladytelephagy
30 juin 2009

Why not regarder One Tree Hill

ReasonsWhyNot_OneTreeHill

Voici les 10 raisons de ne pas regarder One Tree Hill :

1 - Parce que vous avez passé l'âge (12 ans)
2 - Parce qu'il n'y a rien que Dawson n'ait pas déjà dit
3 - Parce que reluquer Brooke pendant 45mn n'est pas une raison recevable
4 - Parce que TFHein la diffuse
5 - Parce qu'un épisode bien (cf. fusillade) n'excuse pas le marasme du reste
6 - Parce que la VF est épouvantable
7 - Parce que les dialogues sont épouvantables (c'est ptet ça en fait...)
8 - Parce que quand l'ex de Britney Spears se pointe pour jouer les racailles, vous savez qu'on a touché le fond
9 - Parce que Chad Michael Murray
10 - Parce que le suicide n'est pas une solution
Libre à vous d'en ajouter, étant bien entendu qu'il n'y en a aucune à retirer.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche One Tree Hill de SeriesLive.

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29 juin 2009

[DL] Hung

HBO c'est une chaîne vraiment très distinguée. Dix ans après le tutu éclaboussé de Sarah Jessica Parker, voilà le strip-tease suggestif de Thomas Jane. Comment ça "pas suggestif" ? Vous avez vu les décors ? C'est pas suggestif, ça ?
Non ? Bon, bah c'est que j'ai besoin d'un bon coup de queue alors.

Hung
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

A part ça je vous avoue qu'étrangement, le pitch et/ou le générique devraient me faire saliver (voire plus si affinités), mais je suis un tantinet réticente à regarder le pilote. Rien que le générique, j'ai peur. Parce que c'est pas la taille qui compte, c'est la façon de l'écrire...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la trique Hung de SeriesLive.

29 juin 2009

[GAME] Je crois que c'est une première...

Une seconde semaine de notre jeu des intrus estival s'est écoulée...
Comme la dernière fois, avant de vous donner le résultat, je vais donc revenir sur les différentes affirmations énoncées quant à mon enfance téléphagique. Rho, c'est meugnon...

- pendant les vacances, j'étais capable de passer la journée devant des séries, en commençant devant KD2A et en finissant juste avant que ma mère ne rentre devant Urgences
C'est évidemment vrai et je pense qu'on a tous fait ça, non ? Non ? Que moi ? Enfin, je pense que ça doit être plus difficile aujourd'hui qu'il y a 10 ans, il y a moins de séries en milieu d'après-midi.
- quand mon père rentrait tard du travail, ma mère nous autorisait à manger devant la télé. C'est ainsi que coquillettes et Notre Belle Famille sont liées à jamais dans mon subconscient
Les coquillettes au beurre en train de refroidir, plus précisément. Je ne pense pas qu'on en ait mangé systématiquement, mais ça m'est tout de même resté. J'aime bien les pâtes mais j'exècre les coquillettes. Et ce n'est pas une coïncidence...
- j'ai eu en ma possession 3 coffets VHS de Profit
Il suffisait de vérifier l'anecdote dans la rubrique Diagnostic COLLECTION pour s'en assurer, c'est entièrement vrai. Ce qui fait 4 coffrets en tout, si l'on compte le DVD !
- une fois, j'ai volé sans le faire exprès une encyclopédie Star Trek d'une valeur à l'époque d'environ 200 Francs
J'insiste sur le "sans le faire exprès". Pour ceux qui ont fréquenté le Vergin Megasture des Champs il y a quelques années (je crois savoir que des travaux ont depuis été effectués), vous vous rappelez peut-être qu'à l'étage des livres, au sous-sol donc, il y avait tout au fond à gauche un espace réservé au fantastique et à la science-fiction. C'est là que tout le monde venait s'installer pour lire. Sauf qu'un escalator partait de cet endroit précis, sur le côté, et remontait à la surface (normalement pour donner accès aux toilettes). Une fois ici, il n'y avait plus aucun contrôle sur les achats effectués ou non. Je me suis donc retrouvée dehors sans le vouloir, et, ma foi, je suis partie avec ma grosse encyclopédie sous le bras, au nez et à la barbe de tout le monde. Il y a prescription.
- pendant une époque j'ai mangé tous les jours au Quick pour pouvoir collectionner les tasses et mug Friends
C'est vrai, et entre les doublons et autres, j'ai fini par n'en garder que 3, ceux de Ross, Chandler et Phoebe (ce dernier était une tasse aussi large qu'au Central Perk). Ils ont survécu à 4 déménagements mais Chandler a été fracassé par mon chat le soir du tout premier prime time de Kaamelott. Il faut en effet savoir que la seule collection d'objets dérivés que j'aie consiste en un panel de mugs de séries télé : deux mugs Farscape, hélas plus qu'un mug Friends, un mug Star Trek qu'on m'a offert, ainsi qu'un mug Sex & the City qui m'a été emprunté et n'est jamais revenu. Hm... il n'en reste donc plus grand'chose, en fait. A vot' bon coeur.
- ma mère m'avait créé un cahier spécial dans lequel elle avait collé toutes les coupures de journaux sur MacGyver (je crois qu'elle était plus fan que moi)
C'est vrai, il y avait de nombreux articles y compris sur le "scandale" des explosifs faits maison, et on y trouvait des coupures datant de Scandales à l'Amirauté, et même des dessins faits par ma génitrice prêts à être coloriés.
- on me répète que je regardais Les Tripodes quand j'étais petite, mais je n'en ai pas le moindre souvenir alors qu'il parait que ça m'avait terrifiée
C'est le blackout total à ce sujet. Je persiste à croire que j'ai été déflorée par L'Enfer du Devoir. Il y a pas si longtemps, j'ai voulu (re?)voir le pilote, mais rien que de faire la fiche sur SeriesLive, j'ai été totalement découragée.
- mon premier coffret de série, c'était la VHS de la moitié de la première saison d'Invasion Planète Terre
Ne vous ai-je déjà pas raconté combien cette série a été l'une des pierres angulaires de ma téléphagie ? Je m'en souviens d'autant plus que c'était au Vergin Megasture du Carrousel du Louvres où je ne vais jamais. D'ailleurs en rédigeant ce post, je m'aperçois qu'avant, j'étais surtout cliente chez Vergin... brrr.
- un été, ma mère a bouclé à clef le meuble télé ; je n'avais pas assez regardé MacGyver, parce je n'ai jamais réussi à crocheter...
C'est très vrai et les oreilles de ma mère ont toujours ce sifflement désagréable qui résulte du coup de fil que j'ai passé à son bureau dans la minute qui a suivi la découverte du forfait. L'accès à la culture libre pour chacun ! C'est sans doute de là que ça me vient.

Vous l'aurez donc compris, la bonne réponse était la suivante :
- j'ai fait découvrir Buffy à ma soeur alors que pendant longtemps, elle pensait que c'était une niaiserie de série Z
C'est complètement l'inverse qui s'est produit ! Il suffisait de parcourir les tags sur Buffy pour s'apercevoir que je l'avais déjà raconté. Dans la famille, j'ai eu la primeur de la découverte de la série, mais c'est ma frangine qui la première fois a su y voir des qualités. Quant à moi, il m'a fallu attendre la deuxième saison pour que j'accepte d'y jeter un oeil autre que sceptique... Acathla !

Personne n'avait trouvé... alors que la réponse était sur le blog, pourtant. C'est pas pour rien que les tags pour ce jeu sont hyper nombreux, vous savez ? Je crois bien que c'est la première fois que personne ne gagne de cookie à un jeu, dans l'histoire de ce blog.

Allez, une nouvelle semaine commence, et avec elle, une nouvelle quête de l'intrus ! Le thème de cette session : COLLECTIONNITE. Tout ce qui a rapport de près ou de loin avec les VHS et les DVD...

- chaque fois que je suis à la FNUC, je regarde s'il y a la suite de Gilmore Girls et je me rends compte que j'ai oublié si j'ai acheté la saison 3 ou pas et, dans le doute, je n'achète rien
- je proclame que j'ai 800 VHS à la maison mais je sais que c'est faux
- j'ai acheté la saison 1 de Deadwood sans avoir jamais vu un seul épisode de la série, justement dans l'objectif de m'y mettre
- sur VHS, j'ai la plupart des épisodes d'Une Nounou d'Enfer en double, et quelques uns en triple... il y en a par contre un que je n'ai jamais enregistré
- les étiquettes de toutes mes VHS ont été faites sur le même modèle (celui-ci), à quelques exceptions pour marquer certaines VHS plus particulières. L'une d'entre elles arbore fièrement le logo de Loft Story dessiné à la main.
- il m'est déjà arrivé d'acheter un DVD et de le laisser sous plastique pendant des mois sans avoir même envie de le regarder
- mon premier coffret DVD était la saison 6 de Sex & the City
- un été, j'ai piqué une crise au téléphone parce que ma mère n'avait pas enregistré un épisode d'Invasion Planète Terre saison 3 pendant que j'étais sortie
- je n'ai toujours pas compris pourquoi Action! est sorti en DVD et pas Manhattan, AZ

Allez, vous avez une semaine !!!

28 juin 2009

[DL] Innocent Love

Peut-être aussi que si j'ai été encline à rapprocher Innocent Love de Last Friends, c'est à cause de ce générique. Tons froids, métaphore des relations, résumé de la personnalité de chacun en un mot, et surtout, interprétation du générique par Utada Hikaru, sont autant d'éléments que partagent les deux séries.

InnocentLove
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Deux minutes de générique... on voit pas ça très souvent, pas vrai ? Pourtant ça n'est pas long du tout, je trouve très agréable d'avoir ce petit clip, surtout que pour le pilote, il n'intervient que 12 minutes après le début de l'épisode, donc ça aère plus qu'autre chose. Ah et, désolée pour la coupure un peu sèche, mais après il y a l'écran publicitaire...

Oui, en fait, c'est ça : à ce stade on a dépassé le générique pour offrir carrément un petit clip au spectateur. Je trouve ça super. D'ailleurs quand j'aime vraiment un générique, je me dis souvent que je voudrais en trouver une version longue sur un coffret DVD, ce serait super agréable de voir tout ce qui a été coupé au montage par pure commodité mais qui avait tout de même été tourné pour la série. Si un jour je crée une série, je le ferai, vous pouvez en être surs : un générique de 5mn en bonus sur le DVD !!!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Innocent Love de SeriesLive.

28 juin 2009

Prisoner of Life

Ne faites pas les étonnés : vous avez tous pu constater que ces derniers temps, par dépit téléphagique, je me tournais vers la fiction japonaise. Ça me passera, ne vous inquiétez pas. Par exemple cette semaine je vais essayer de me bloquer une soirée pour Vituality, à tête reposée. Je vous avoue que je me sens aussi encouragée par les fiches nippones postées au compte-goutte par Eske sur SeriesLive, et qui me poussent à me replonger dans ces séries régulièrement. Bref, voilà un nouveau post Dorama Chick camouflé dans la rubrique La peuve par trois, c'est la période qui veut ça, voilà tout.

Sauf qu'aujourd'hui, c'est un peu différent. Aujourd'hui, j'ai reçu un méchant coup. Regardez, j'ai la lèvre fendue. Les yeux rouges. Les jambes flageolantes. Ah oui, aujourd'hui, je me la suis prise de plein fouet, la série. Je suis un peu dans le même état qu'après avoir découvert Last Friends. Oui, vos yeux s'allument, ils ont raison.
Allez, faites pas cette tête, je vous emmène...

InnocentLove___1
Quand on a lu le résumé "officiel" de la série avant de la regarder, on commence le pilote avec les soucils froncés. En effet, il s'agit de l'histoire d'une jeune fille, Kanon, qui a perdu ses deux parents dans un incendie il y a 6 ans, le soir de Noël, et qui est avec son frère la seule survivante du drame. Déjà, ça semble bien sirupeux, ça (surtout qu'on apprend bien vite que la famille est chrétienne, donc choisir Noël ne peut pas être innocent de la part des scénaristes). Qu'on apprenne que le frère est en taule parce qu'il serait le meurtrier des parents n'aide même pas un peu... Mais fort heureusement, l'incendie est très bien décrit (presqu'aussi bien qu'un autre dont on a déjà parlé). On sent dés ces images une grande force, en dépit de la gamine un rien hystérique qui joue Kanon enfant. Images chaotiques, chœurs religieux, et excellent montage nous décident bien vite quant au fait qu'Innocent Love a du potentiel. Lequel se développe ensuite avec beaucoup de finesse, lorsqu'on découvre donc Kanon, 6 ans plus tard, en train d'essayer d'aller de l'avant. Problème : son frère étant en prison pour meurtre, la société lui donne du fil à retordre pour qu'elle-même refasse sa vie. C'est comme si elle était aussi coupable que son aîné. C'est particulièrement dur à porter, et le début de l'épisode le démontre à la perfection.

InnocentLove___2
D'ailleurs, à partir du moment où Maki Horikita, qui interprète Kanon, prend le relai, c'est juste magique. Elle parvient à dégager une candeur, une innocence, une envie de vivre, et un épuisement, qui sont tour à tour palpables sans qu'elle n'en fasse des tonnes. Toute en retenue, elle va donc nous montrer combien Kanon met d'énergie à "s'intégrer", trouver un travail, être souriante, alors que, bon, il faut le dire, le monde entier lui tire une tronche pas possible dés qu'on apprend son histoire (et il y a toujours quelqu'un pour jaser). Mais elle a le cœur pur, Kanon, on l'a dit. Et elle fait l'impossible pour essayer de survivre (parce que quand on perd son boulot à cause de ça, c'est bien de survie qu'il s'agit), d'être toujours gentille, d'être une sœur aimante aussi (on sent que ça lui pèse mais elle visite tout de même régulièrement son frère en prison), bref, de ne pas laisser le monde gagner. Pourtant Kanon, je vous rassure (ça m'a fait peur aussi), n'est pas un ange de perfection, puisqu'elle a développé un étrange fétiche pour les photos de gens heureux. Elle prend des gens en photo à leur insu, et même chaparde les photos des autres à l'occasion. Son motif est compréhensible, mais ça n'en est pas moins un peu déviant, comme comportement...

InnocentLove___3
L'abattement règne dans la vie de Kanon, donc. A un moment, on a presqu'envie de lui suggérer de se flinguer tant ça semble sans issue, son histoire. Elle a beau déménager, changer de nom, etc... rien n'y fait. On n'y croit plus, et certainement qu'elle non plus. Si elle n'était pas armée d'aussi bonnes intentions pour affronter son Enfer personnel, on en viendrait à lui souhaiter de disparaitre de la surface de la terre, à la pov'petiote. Mais comme le suggère le titre de la série, Innocent Love, oui, il va aussi être question d'amour. Et en l'occurrence, Kanon, qui semble avancer un peu plus dans le froid à mesure que le pilote progresse, va enfin trouver quelque chose qui lui fait chaud au cœur : l'existence d'un homme. Juste le fait qu'il existe lui suffit. Ce qui est très typique d'elle, c'est qu'elle l'a vu une fois, a été touchée par sa chaleur, mais ne cherche pas à le revoir, d'une part parce qu'elle a bien autre chose à gérer, et surtout d'autre part, parce qu'on l'imagine trop pure pour embarquer quelqu'un dans sa galère. Mais il lui faut se rendre à l'évidence : cet homme qui a l'air de déborder de joie de vivre (eh oui, juste l'air, mais elle ignore pour le moment qu'il a sa propre croix à porter), elle ne peut l'éviter. On imagine aisément (aidés du générique, particulièrement serviable sur ce point) comment les choses vont évoluer à la fois dans la beauté et dans la douleur, pour l'un comme pour l'autre.

Bref, Innocent Love est une histoire sur le poids du passé, dont on ne peut se dégager tout-à-fait, et le désir de chacun de trouver une vie meilleure où la solitude pèserait moins. Le genre de thème, surtout porté avec autant de douceur et de délicatesse, qui ne peut que me conquérir...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Innocent Love de SeriesLive.
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28 juin 2009

[DL] Make it or Break it

On a un don, avec freescully, c'est pas possible. On fait qu'à moitié exprès, en plus. Pour nos Twittereviews, on choisit toujours des merdes pas possibles. Cet après-midi avec Make it or Break it, on a vraiment touché le fond (ou du moins, une part de moi l'espère). Nous avons pourtant des goûts assez différents mais rien à faire, ni l'une ni l'autre n'avons été convaincues par la série.
On n'en attendait pas grand'chose, et on a quand même réussi à être déçues... c'est fort quand même !

En toute logique, je ne vais donc pas me fendre d'un post pour vous dire en 50 000 caractères ce qui a été dit dans cette intro, franchement, en comparaison, je préfère les téléfilms sur la gymnastique (variante : la danse classique), on signe pour 1h30 au pire, et après on est libérés. Ils vont tenir toute une saison avec ça ? Si j'étais masochiste, je continuerais à regarder rien que pour vérifier comment ils vont s'en tirer pendant tout l'été sans le moindre scénario.

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Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et le générique.. pfff, c'est désoeuvrant les génériques en ce moment. Pour un qui tient à peu près la route, au moins une dizaine de déceptions. Là non plus, c'est pas comme si on était en droit d'espérer en un miracle, à la limite le générique est plus réussi que la série, c'est vous dire, m'enfin franchement ça donne pas envie d'être aimable des cochonneries comme ça. Des justaucorps moulants, des jambons qui remuent, et un fond noir. Punaise, c'est aussi captivant qu'un PV des Morning Musume...
Je retire ce que j'ai dit : au moins, une fois de temps en temps, la musique des Morning Musume est sympa. Ce n'est même pas le cas ici.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous ne loupez rien, si ça peut vous consoler) : la fiche Make it or Break it de SeriesLive.

28 juin 2009

Tweet it or Break it...

On remet ça ! Dans 30 minutes, freescully et moi-même regarderons en direct et en simultané le pilote de Make it or Break it, avec suivi sur Twitter de nos impressions en temps réel.

Nous l'avions déjà fait pour HawthoRNe, on va essayer avec encore plus merdique... histoire de rigoler un brin. Je rappelle que pour suivre nos impressions, point n'est obligatoire d'avoir un compte Twitter (même si c'est plus pratique), il suffit d'aller sur nos profils de rafraichir !

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Bon par contre, je vous préviens, j'ai des soucis de clavier, il faudra me pardonner les fautes de frappe...
On se retrouve dans quelques minutes, si vous voulez regarder avec nous, n'hésitez pas !

27 juin 2009

Sex & the City Hall

Me voilà confrontée à un nouveau cas de conscience : un drama coréen peut-il être rangé dans la catégorie Dorama Chick ? Je vais pas en dormir de la nuit...
Un peu dégoûtée de la fiction anglophone pour quelques heures, j'ai décidé de me tourner vers la solution de facilité : l'exotisme. Mais plutôt que de revenir une fois de plus à mes amours nippones, je me suis dit "tente le coup pour une série coréenne, ça te changera". D'ailleurs ce n'était pas juste une question de changement d'horizons mais aussi une petite expérience pour un post à venir. 'Verrez.
Des dramas coréens, jusqu'à aujourd'hui, je n'en avais vu aucun. Mais j'avais entendu parler de quelques uns d'entre eux et, ma priorité, c'était d'éviter les niaiseries romantiques à tout prix, ou alors à la condition que la série n'ait pas que cela à offrir. Mon choix s'est donc porté sur City Hall, un série empruntant à la fois à la comédie d'amuuuur, et à la série politique. Bah tant qu'à faire, hein.

Je ne m'attendais pas à trouver avec City Hall une version matin calme d'A la Maison Blanche, et c'est tant mieux car la finesse du second n'est guère présente dans le premier. Je dois dire que j'ai même levé un sourcil sceptique à plusieurs reprises et notamment devant une scène interminables aux relents scato. Oui, vous aussi, hein ? Et encore, moi, j'ai vu cette scène. Il me faudra vivre avec...

Cependant, je dois bien admettre que j'ai été surprise. Surprise parce que le portrait de la vie politique à la mairie d'Inju était dépeinte avec une certaine sagacité. D'une façon générale, les scènes touchant au monde politique ne sont pas dénuées de pertinence, comme l'excellente scène d'ouverture qui montre le déroulement d'une élection locale et qui est entrecoupée de citations particulièrement bien trouvées, et qui, si elles cassent un peu le rythme de l'intro, ont au moins le mérite de tout de suite démontrer que la politque est aussi boîteuse du côté des élus que des votants. Un propos qui a le mérite de l'honnêteté, nous évitant de tomber dans la caricature.
Les personnages qui hantent les couloirs de la mairie sont d'ailleurs un peu dans le même discours : il y a les pourris, les arrivistes, les intègres, et aussi ceux qui sont là non pas par conviction ou ambition, mais parce qu'il faut manger, et être fonctionnaire, c'est quand même bien confortable.

A ce titre, l'héroïne Shin Mi Rae est absolument délicieuse. La politique, elle n'en a rien de rien à faire. Si l'intro nous montre une jeune femme qui n'aime pas se décider entre deux options (politiques, mais aussi culinaires par exemple), on comprend bien vite que ça ne l'empêche absolument pas d'être une grande gueule, un peu à contre-courant, et pas tellement adepte du politiquement correct, c'est le cas de le dire. Mais on s'aperçoit aussi progressivement qu'elle n'est pas juste une chieuse, c'est simplement une nana avec un passé complexe qui a les pieds sur terre et ses propres problèmes, probablement un peu trop pour se préoccuper des magouilles politiques des uns et des autres. Une nana normale, quoi. Mais vraiment normale. Pas avec des travers charmants, non, des vrais défauts. C'était rafraîchissant.

City Hall n'est pas la série ultime que je recommanderai encore dans 5 ou 10 ans. Elle a des faiblesses assez difficiles à surmonter pour qui est habitué aux séries américaines, notamment au niveau rythme, par la multiplicité de personnages secondaires pour le moment particulièrement inutiles, sans compter que le pilote dure une heure avec des scènes parfois interminables (notamment celle qui est si grotesquement stupide que je cherche à l'effacer de ma mémoire). Mais il reste que cette plongée dans le monde de la politique coréenne, avec ses personnages tous plus imparfaits les uns que les autres, a quand même pas mal de charme. On pressent bien comment critique de la politique politicienne et comédie romantique vont se mêler, et les choses sont relativement prévisibles, mais ça n'en est pas moins agréable.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture coréenne : la fiche City Hall de SeriesLive.

26 juin 2009

Psycho-couac

Les plus anciens parmi vous se rappelleront peut-être des interrogations qui avaient précédé la création de la rubrique Dorama Chick. J'ai en effet longtemps pensé que, hors la fiction américaine, point de salut. Pourtant j'ai toujours regardé des séries venant d'autres contrées (et au début, souvent sans même le savoir, puisque petite je regardais aussi bien du canadien que de l'australien sans même m'en émouvoir), mais plus la téléphagie progressait, plus j'étais devenue un brin obsédée par la fiction américaine. En regardant en arrière, je pense que c'était surtout une réaction allergique à la ficton française.
Sur ce blog et ailleurs, depuis des années, on m'encourage à dépasser ce stade et m'ouvrir à la fiction d'autres pays, et je m'y emploie, comme vous avez pu le voir avec mes posts sur Benidorm, Diplomatic Immunity ou Arslaan. J'ai pas chômé, franchement. Une fois de temps en temps, je fais la rencontre d'un Jekyll, et je me dis que ça valait le coup. Alors je poursuis mes découvertes, encouragée.

Mais là, je suis tombée sur un os.
Comme vous commencez à le savoir, rien n'est plus exotique à mes oreilles que l'accent british, dont je suis finalement très peu familière. Quand je m'attaque à une série britannique, c'est que j'attends d'être récompensée de mon effort. Ici, j'ai surtout envie de me rouler en boule dans un coin en marmonant qu'on ne m'y reprendra plus.

L'objet du délit ? Psychoville. 28 minutes partagées entre l'ennui, l'attente, la stupeur et le dégoût (et quelques tagliatelles à la crème, repoussées au bord de l'assiette, en ont fait les frais).

A l'origine de Psychoville, il y a pourtant un pitch original (c'est comme ça que j'ai été piégée, d'ailleurs), mêlant mystère et burlesque : plusieurs étranges personnages sans lien apparent reçoivent tous la même lettre d'un personnage morbide qui semble ne pas leur vouloir du bien. Et là je dis : "ah bah au moins, ça nous change du poulet".

Sauf que le mystère peine à s'installer en 28 minutes, qu'on n'en peut plus d'essayer d'installer les personnages, et qu'en plus, c'est particulièrement glauque. Souvent juste pathétique, mais globalement salement glauque. A un moment, j'ai même failli gerber (ceux qui ont vu sauront nécessairement de quel passage je parle).
Du coup ce n'est pas mystérieux ou burlesque, c'est juste de mauvais goût, et pis encore, mal écrit, trainant artificiellement en longueur afin de jouer sur l'ambiance, et ne finissant que par barber le spectateur.

Et bien-sûr, tout ça avec un accent british à couper au couteau (ou plutôt à la machette, retenez-moi, je vais faire un malheur), ce qui n'arrange pas mes affaires.

Après ça on s'étonnera que SeriesLive ne se soit pas fendu d'une fiche, eh bah je peux pas les en blâmer.

26 juin 2009

[DL] The Cleaner

En toute sincérité, bien que j'aie au départ pensé beaucoup de bien de The Cleaner, j'avais fini par me lasser. Je n'ai jamais fini la 1e saison mais peut-être qu'un jour... on ne sait jamais, surtout quand on sait l'acharnement que j'ai mis ces derniers mois à redécouvrir des séries pour leur donnr une nouvelle chance. On verra bien.

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Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Toujours est-il que, du coup, je suis naturellement passée à côté de la 2e saison de la série, ce qui semble logique. freescully s'est fait un devoir de me tenir tout de même éduquée, et m'a fait parvenir ce générique. Et c'est vrai que, quand même, c'est pas mal. Et puis musicalement, c'est tout-à-fait ma came en ce moment. Tiens, faudrait que je fouille pour me rafraîchir la mémoire quant au générique de la 1e saison...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Cleaner de SeriesLive.

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