Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
11 avril 2009

[DL] Samantha Who?

Autant il y a des génériques supra-courts qui n'ont strictement rien à dire, autant celui de Samantha Who? a le mérite de finalement poser assez bien les bases sur lesquelles repose la série, et ce en... top chrono, 4 secondes. Pas mal quand même. Belle performance.

SamanthaWho
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je dis évidemment pas que, dans 10 ans, on parlera du générique de Samantha Who? comme d'un classique du genre, mais il faut quand même bien avouer qu'il est moins décevant que d'autres de durée équivalente, voire supérieure. Comme quoi, c'est pas la taille qui compte, c'est ce qu'on en fait.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Samantha Who? de SeriesLive.

Publicité
11 avril 2009

La récréation est terminée

Il faut sans doute apprécier The Office pour apprécier Parks & Recreation, mais le problème, d'une part, c'est que je n'aime pas The Office (je me souviens vaguement avoir bâillé devant le pilote, il y a des siècles... pas spécialement envie de m'en souvenir, donc je n'en ferai pas l'effort), et d'autre part, je n'aime pas du tout Amy Poehler.
C'est comme ça. Elle a un visage mal aimable. Elle n'est pas drôle. C'est une bonne comédienne, j'imagine, mais elle n'est pas drôle. Et elle est blonde. Donc ça passe pas.

Non, le problème, c'est quand même beaucoup la forme, et donc le rapport avec The Office. C'est, au choix, de la comédie de bas étage, ou une bâtardisation entre la fiction et la real tv... J'imagine que tout a déjà été dit à propos de la formule de The Office, cela dit. Je n'y ai prêté qu'une oreille très peu attentive, de toutes façons.

Je vois très difficilement comment on peut construire une série entière sur un tel concept. Toute une série sur le fait que les personnages sont autres que tels qu'ils aiment à se décrire face à la caméra... la belle affaire, je vois assez mal ce que peut promettre ce genre de principe. Une fois qu'on a compris que la blondinette a les dents longues mais n'a pas les moyens de ses ambitions, on a fait le tour de la question, point barre. Partant de là les surprises sont minimes : combien de fois va-t-on se farcir ce genre de choses ? Humiliation, démonstration simultanée et répétée tant d'impuissance que d'orgueil... The Comeback, The Office, de nombreuses séries sont déjà passées par là, et je n'ai pas tenu devant bien longtemps. Alors c'est pas pour signer pour une nouvelle session...

Je ne serai pas de ceux qui s'étonneront des audiences, du coup. Mais je ne serai pas non plus de ceux qui compareront Poehler à Tina Fey, simplement parce que toutes deux sont des anciennes de Saturday Night Live (Damon Wayans a hélas prouvé que c'était pas un problème pour réussir à vendre sa série, par exemple). Je pense que ça n'a rien à voir avec Poehler (à part dans mon cas), mais avec l'effet de redite, voilà tout.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Parks & Recreation de SeriesLive.

10 avril 2009

[DL] Surviving Suburbia

Boooo ! Déshonneur ! Honte ! Abomination ! Infamie ! Non seulement Surviving Suburbia (c'est terrible, j'ai besoin des copier-coller pour ce titre alors que je peux écrire Desperate Housewives sans même regarder, c'est le mot "Suburbia" qui me coince, je sais jamais où mettre le "r") est une série de pacotille mais le générique est un honteux repompage de Pushing Daisies (le second) ! Boooo !

SurvivingSuburbia
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et puis celui de Pushing Daisies, je l'aime pour moitié parce que c'est celui de Pushing Daisies, et pour moitié pour la musique. Bon pas exactement dans ces proportions-là, mais c'est pas la question ; la question c'est que le générique de Surviving Suburbia (hop, copier-coller) n'a ni l'un ni l'autre pour lui.
Donc en fait ouais, je vous fournis un générique de merde. Même pas honte. Après tout, si la prod de Surviving Suburbia (hop) l'a jugé suffisamment bon pour être diffusé, je peux bien vous l'offrir en cagoulage, hein.

Et pour ceux qui manquent de culture : la fiche Surviving Suburbia (re-hop) de SeriesLive.

10 avril 2009

[DL] Castle

Nan, si, oui. Nan, mais je sais. 'Fectivement. J'avais dit que je reparlerais plus de cette série. Oui mais voilà, j'ai oublié de dire un truc quand j'ai parlé du pilote, et le jeu des génériques me permet de revenir dessus une dernière fois : Castle, ya un générique.

Castle
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Alors, d'accord, il n'est pas long. Et d'accord, la musique n'est pas percutante. Mais ce logo, putain, je le trouve super bien pensé. C'est tout con, mais ça marche, je sais pas quoi vous dire. Alors voilà, il fallait quand même que ce soit dit : en-dehors de la présence de Stephen J. Cannell dans le pilote (et peut-être ensuite, je me donnerai pas la peine de vérifier), Castle, c'est aussi un logo que j'ai aimé.
C'est-à-dire aussi que j'ai tellement pas pu blairer le reste que...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Castle de SeriesLive.

10 avril 2009

[DL] Pushing Daisies

J'avoue que le générique de Pushing Daisies, ce n'est pas tout-à-fait un monument du générique mais, disons-le, il a son charme.
Euh, pardon... j'ai dit "le" générique ? Je voulais dire LES génériques, car il y en a eu deux, tous deux aussi courts l'un que l'autre, mais l'un avec un peu plus de charme à mon sens. Et comme je suis pas un rat, et que vous offrir des fleurs en ce weekend printanier, c'est un peu normal, je vous offre... les deux !

PushingDaisies_1
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Bon, classique, gentillet, pas très original, mais bon. Admettons. Pis très franchement, ce thème musical... il vaut à lui seul.

PushingDaisies_2
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Le toucher magique du Piemaker (ya encore des esprits retors qui vont y voir matière à jeux de mots... mais on ne souille pas Pushing Daisies sur ce blog, messieurs-dames, un peu de décence envers les séries mortes au combat !) vaut quand même mille fois les fleurs qui poussent comme par magie, quand même, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

Publicité
10 avril 2009

[GAME] Devinez qui est de retour ?

Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, ça va recommencer !
Sous vos yeux ébahis, voici le grand retour du jeu des génériques, qui vous manquait, j'en suis sûre, je le sais, ne niez pas. Le weekend sera long pour ceux d'entre nous qui, ayant trop dépensé en DVD, ne peuvent pas partir chasser l'oeuf de Pâques à la campagne, alors pour vous occuper, voici 10 nouveaux génériques dont il vous faudra deviner l'identité.

Le thème du jour est : je suis déjà bien gentille d'appeler ça un générique.
En effet, vous n'aurez pas été sans remarquer que les génériques relèvent de plus en plus souvent de l'arnaque. Donc aujourd'hui, on va parler de séries qui ont opté, et ça n'a rien à voir avec leur qualité d'ailleurs, pour le moindre effort, proposant ainsi un générique de quelques secondes à peine, parfois à peine un petit panonceau !
Les exemples ne manquent pas (hélas), et certains ont plus de charme que d'autres mais, comme toujours, vous aurez droit à un petit indice, et si vous demandez gentillement, vous en aurez peut-être plus. Faites déjà ce que vous pouvez, on verra ensuite.
Je vous rappelle juste que par exemple Traveler ou Pretty Handsome ne sont pas recevables, parce que déjà postés sur ce blog. Alors n'hésitez pas à vérifier le flacon !

Donc les génériques que nous cherchons aujourd'hui ne durent pas plus, montre en main, que 10 secondes grand, grand maximum, et à ma connaissance (hop, je suis perchée) il n'en existe pas de version longue. Et voilà quelques indices pour deviner à quelles séries ils correspondent...

1 - Une série avec un nœud papillon > Party Down
2 - Une série où on pourrait croire qu'on voit Ken Reeves, mais non, c'est pas lui > The Mentalist
3 - Une série qui se passe dans un monde riche > Privileged
4 - Une série qui n'a rien d'aussi aérien que Laputa > Castle
5 - Une série qui devrait vous sembler évidente vu le blog où vous vous trouvez > Pushing Daisies
6 - Une série qu'on a oubliée > Samantha Who?
7 - Une série à propos de laquelle je vous ai bourré le mou il y a quelques mois > Brothers & Sisters
8 - Une série avec de la pelouse partout, et il n'y a que ça à voir > Surviving Suburbia
9 - Une série de banlieue > Rita Rocks
10 - Une série dont je reparle plus en détails en juin > Life

Allez, je suis gentille : comme vous avez les bras chargés de chocolat, on va dire que vous avez jusqu'à lundi soir... ça fait un bon gros weekend pour trouver les 10 séries en question ! Et puis c'est vrai qu'il y en a qui sont piège... Un indice sur le n°10 viendra au cours du weekend mais si vous devinez avant que je ne poste cet indice, je vous offrirai une surprise en bonus.

Bon jeu à tous et que le meilleur gagne !

Au fait, j'vous devais pas un cookie, par hasard ?
Cookie_NakaFreeViewer

10 avril 2009

Ce que nous appelons un épisode embaumerait autant sous un autre titre...

Il y a un truc qui m'a toujours un peu chiffonnée, dans les séries télé. Un truc qui ne me met pas mal à l'aise, qui ne m'énerve pas, ne m'attriste pas, ne m'inquiète pas, non ; ça me chiffonne, juste.
Ce sont les titres d'épisodes.

Déjà il y a quelque chose qu'à leur sujet je n'ai jamais vraiment compris, c'est : d'où ils viennent ?
Je regarde pas mal d'épisodes en sortie d'usine, via le cagoulage donc, et je suis obligée de dire que soit je suis complètement aveugle, soit le titre n'apparait jamais à l'écran. Je ne le vois JA-MAIS. Et pourtant, on peut dire que les génériques et post-génériques, je les regarde. J'y vois les noms des guests, le nom des réalisateurs, le nom des différents gars qui ont fait un truc pour cet épisode et qui méritent d'être mentionnés sans attendre le générique de fin, bref tout... mais les titres d'épisodes, jamais.

Bon alors d'où ils sortent, ces titres ? Ce sont les programmes télé qui les sortent de leur chapeau ? Evidemment que non, sans quoi ce serait la foire, or on trouve très facilement des guides d'épisodes variés qui restent cohérents les uns entre les autres, ce qui laisse donc penser que ces épisodes ont effectivement un titre "officiel". D'un autre côté je peux comprendre qu'on attribue un titre à un épisode, c'est pas très élégant de dire "Ah tu as vu le 1x13 hier soir ?" à la machine à café. D'ailleurs ça se prononcerait comment...? Mais qui les dégote, ces titres ? Est-ce dés l'écriture du script que ça se décide ?

Et puis, plus important, à quoi ça sert ?

Personnellement je suis infoutue de me rappeler du titre d'un épisode, sauf si je l'ai vu 792 fois, ce qui arrive le plus fréquemment pour Une Nounou d'Enfer, Sex & the City et autres séries multi-rediffusées pour mon plus grand plaisir et le désespoir de nombreux télespectateurs (mais on recausera de Sex & the City bientôt, j'ai des trucs à vous en dire). Ca m'arrive aussi de me souvenir du titre d'un épisode simplement parce que celui-là, je le regarde suffisamment souvent pour m'en souvenir (me viennent à l'esprit des épisodes de Rude Awakening, The Practice ou A la Maison Blanche, par exemple, que je me repasse à un rythme suffisamment régulier pour finir par imprimer le nom de tel ou tel épisode-clé ou préféré).
Je ne suis pas certaine d'être une référence en matière de mémoire, m'enfin je me dis que, quand même, quand on a regardé un épisode, ce n'est pas la première chose dont on se souvient, son titre, quand même. Alors à quoi ça sert dans ce cas ?

Ca sert à plus long terme ? J'essaye d'imaginer dans quels genres de cas...
- le cas : j'ai interrompu mon visionnage de la série et je veux reprendre là où j'en étais. Je regarde sur un site genre Episotheque et là, en voyant le dernier titre qui me dit quelque chose, je m'aperçois que je me suis arrêtée après "Celui qui disparaît de la série", et voilà, je n'ai plus qu'à continuer à visionner mon DVD ! Euh, sauf qu'il faut déjà se souvenir du titre de tous les épisodes qu'on a déjà vus. Donc pas convaincue.
- le cas : je cagoule régulièrement la série et je veux être sûre que ma pelote de laine est bien remplie, qu'il ne me manque rien. Je file donc, rapide comme le vent, voir un guide d'épisodes genre SeriesLive (une pub par post, c'est contractuel) et là je m'aperçois avec horreur qu'il me manque l'épisode "Stranger" !!! Horreur, malheur, mais tout va bien car je peux aller cagouler la... euh, bah non, j'avais pas besoin du titre de l'épisode, juste du numéro, la plupart des fournisseurs de laine ne prenant pas la peine d'indiquer le titre de l'épisode. Donc pas convaincue.
- le cas : je voudrais juste vérifier si TFHein respecte les télespectateurs qui, s'ils n'étaient pas si avides de Cola, ne feraient pas vivre la chaîne, et je veux donc vérifier que l'épisode qui a été diffusé en troisième position par la chaîne est bien le troisième épisode de la saison en cours. Retenez la leçon mes amis : tout amateur de cola que vous puissiez être, le troisième épisode diffusé n'est jamais le troisième épisode de la saison en cours, d'ailleurs, le terme de saison est complètement dissocié de la notion de continuité dans l'esprit de TFHein. Pas la peine de vérifier, c'est avéré. D'ailleurs selon le guide que vous consulterez, c'est même pas dit que le titre de l'épisode corresponde à son numéro dans la chronologie de la série puisque même certaines chaînes américaines se permettent de diffuser dans le désordre quand ça leur chante, donc même dans ce cas ça peut être inexact. Donc pas convaincue.
- le cas : j'ai rien à foutre de mes journées et j'apprends par coeur le titre des épisodes de mes séries préférées. Bon, là à la rigueur ça se tient, j'ai rien à y redire...

Nan, franchement, à quoi sert un titre d'épisode ?

En plus osons le dire, ces titres sont traduits pour leur diffusion sous nos lattitudes, et la traduction est souvent piteuse, n'ayant souvent que très peu de choses à voir avec l'esprit du titre original. Du coup la chose revêt encore moins d'intérêt. Et dans ce cas, ceux qui parviennent à avoir une mémoire des titres prennent-ils la peine de mémoriser les deux titres, l'original et le traduit ? Et à quoi ça leur sert, encore une fois ?

Un titre de série, je ne dis pas : c'est comme une marque. On en a besoin, c'est une identité. Mais un titre d'épisode ? Moi je me souviens de plein de trucs dans un épisode, souvent ça va jusqu'à la liste des guests, mais ça s'arrête là. C'est pas une identité, souvent ça ne reflète que de très loin ce qui s'y est produit (sans compter que les VF nous servent souvent des titres hyper bateau, genre "Révélations", ah merci, vous avez cogité pendant combien d'heures pour nous le trouver celui-là ? Et les fois où vous avez tellement fait attention que deux épisodes peuvent avoir le même titre ? J'me comprends).

Bon, non, vraiment je comprends pas. Pas moyen, vraiment, je n'en vois pas l'intérêt. Ce qui m'arrange bien puisque je suis infichue de les mémoriser.
Mais c'était quand même une petite réflexion que je voulais partager, ne serait-ce que parce que, vous, vous en voyez l'intérêt, et vous allez peut-être pouvoir m'éclairer ?

9 avril 2009

By the rivers of Babylon

Vous pensiez que j'avais abandonné mon espoir de faire un post A vendre, joli, pas cher sur Amber Tamblyn ? Non, point du tout. C'est juste qu'il y a des gens qui sont tellement occupés qu'on a du mal à se taper toute leur filmographie tout en ayant une vie (et des DVD de Pushing Daisies) à côté.
Cela dit, en prévision de ce post qui arrivera tout de même (dussiez-vous attendre encore un peu pour cela), voici un petit pilote qui n'est pas sans rapport avec mes recherches sur l'actrice, puisque nous allons parler de Babylon Fields.

"Mais c'est pas une série, ça, Babylon Fields ! Je n'ai jamais rien vu de tel sur les grilles !" me rétorquerez-vous vertement. Soit, je ne nie pas qu'il n'y a jamais eu de diffusion de Babylon Fields à la télé américaine (ni, à ma connaissance, ailleurs). Mais à l'instar des jours où je vous parle de Nikki & Nora, Pretty Handsome et autres Faceless, aujourd'hui, comme tout pilotovore se doit de le faire lorsqu'il en a l'occasion, je vais parler d'une série qui n'existe que par son pilote.
Les faits datent pourtant d'il n'y a pas si longtemps, mais déjà qu'on a du mal à regarder absolument tout ce qui passe bel et bien à la télévision, alors si en plus il faut guetter les pilotes de séries qui ne verront jamais la lumière du jour (enfin, dans ce contexte, qui peut dire que la résurrection ne se produira pas, hein ?), on n'en a pas fini. Eh bien l'erreur est réparée, pour vous comme pour moi, puisqu'il s'agit d'un post La preuve par trois. 'Tain vous êtes gâtés en ce moment, c'est à peine croyable.

BabylonFields___1
Babylon Fields, c'est un pitch assez simple à comprendre, et qui de prime abord pourrait sembler assez bateau, limite série Z : des morts reviennent à la vie et réinvestissent les riantes ruelles d'un bled nommé Babylon (avec un nom pareil, tout déménagement est comme une perche tendue aux coups du sort ; pourquoi pas être un loup-garou et habiter une ville qui s'appellerait Wolf Lake tant qu'on y est ?). Là où on aurait pu tomber dans la fosse septique scénaristique (bref, là où on l'a pas joué comme Cavemen), heureusement, c'est qu'on a choisi d'en faire une série un peu plus dramatique qu'il n'y parait. Au lieu d'être des aspirateurs à matière grise aux membres pendouillants, les morts se contentent d'être normaux et de n'avoir aucune velléité particulière envers les habitants de la ville... si ce n'est reprendre leur vie où ils les avaient laissées. C'est déjà pas si mal.

BabylonFields___2
Il y a un, oh, tout petit, minuscule, mais néanmoins intéressant détail, c'est que de tous ces morts... l'un d'entre eux n'est pas revenu à la vie au cimetière. Nope. Lui, il n'a pas été enterré comme les autres. Mais il est de retour. Et c'est une intrigue dont on pressent qu'elle pourrait être intéressante (même si on comprend assez vite ce dont il retourne) qui permet à Amber Tamblyn et Kathy Baker de faire équipe dans de plutôt bonnes scènes : la mère et la fille se sont débarrassées du despote violent qui les tyrannisait à la maison, sans que personne ne le sache. Sauf que là, la vérité... refait surface. Heureusement pour elles, l'ex-défunt ne sait pas comment il est mort, mais la plaie béante à l'arrière de son crâne, et l'un de ses anciens amis (également de retour en ville) qui lui confie que tout le monde croyait qu'il avait foutu le camps, sont là pour lui donner ce qu'il faut de doutes pour qu'on comprenne que la mère et la fille n'ont pas tellement envie, a contrario de certains autres personnages, de fêter avec émotion leurs retrouvailles avec leur cher disparu.

BabylonFields___3
A ce titre, l'histoire de Martha est sans doute la plus touchante, et est celle qui permet de s'éloigner le plus possible des poncifs qu'ont d'ordinaire à nous offrir les histoires de zombies. Passée la première phase, assez compréhensible, faite de surprise et de frayeur, elle accueille chez elle son mari revenu d'entre les morts, parce que, dit-elle, c'est ce pour quoi elle a prié avec tant d'ardeur toutes ces années. C'est le genre de touches (avec quelques autres) qui permettent de comprendre que Babylon Fields n'aurait pas été juste une série où on tire au bazooka sur des zombies comme une brute (merci de se référer à la saga Resident Evil pour ça), et où ces personnages ne sont pas juste un facteur de peur, mais peuvent aussi permettre des choses assez élégantes autour du travail de deuil, de l'amour, et quelques autres thèmes plus sensibles qu'il n'y paraissait de prime abord en lisant le pitch. Parce qu'on sait tous qu'un zombie, c'est pas ce qu'il y a de plus sexy, donc on a un peu fait le tour de cet aspect-là du sujet alors ça fait plaisir de voir une fiction changer un peu de disque, pour une fois, et nous parler d'autre chose que simplement des mecs qu'on a du mal à dézinguer parce qu'ils sont déjà morts. A ce titre, le pilote est prometteur, même s'il n'évite pas un ou deux clichés au passage (mais c'était perfectible à n'en pas douter). Pis ptet qu'à un moment on va se demander aussi comment et/ou pourquoi ils sont revenus à la vie tous en même temps, ça peut être intéressant aussi.

Bref, Babylon Fields aurait pu être une bonne série, d'autant que le cast était équilibré entre valeurs sûres et nouvelles têtes, donc vous aussi, signez la pétition Babylon Fields... euh, ou pas. Mouais, ya que dans une série qu'on peut faire revenir les morts aussi facilement parmi nous.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche-projet Babylon Fields de SeriesLive.
favicon

8 avril 2009

Et puis il y a Maude

Victoire écrasante pour Maude à notre petit vote à main levée, c'est vrai que je vous avais présenté les choses de façon pas vraiment impartiale mais All in the Family n'a vraiment eu aucune chance sur ce coup.

Du coup, comme je vous ai présenté la série un peu plus tôt la semaine dernière, et que j'ai donné mon avis sur ses grandes lignes, ce post La preuve par trois sera plutôt succinct (pour autant que je puisse faire quelque chose de succinct, je veux dire), mais ne vous inquiétez pas, on retrouve les contractuelles trois captures, ni plus, ni moins, je suis pas du genre à brader mes cagoules, vous le savez bien.

Maude___1
Ah, les années 70 et leur désormais célébrissime papier peint marronnasse (et ses variations en jaunasse, verdasse...) ! C'est toujours un plaisir. Dés le début on comprend combien Maude est un personnage entier. Dans la bouche de certaines personnes, le qualificatif "entier" peut paraître péjoratif, mais elle a un tel charisme (et de si bonnes répliques) qu'on a vite fait d'entrer dans son jeu. Comme tant de grandes héroïnes de sitcom avant elle, et après elle, elle capte toute l'attention et le personnage comme l'actrice ont bien du mal à laisser un peu d'espace au reste du cast. Du reste, je ne m'en plains pas car si certains personnages, dans ce type de configuration, ont vite tendance à s'avérer irritants voire carrément bons à baffer, Maude est tellement géniale qu'on la suit sans même sourciller, même si elle est excessive. Je vous ai déjà parlé de cette scène dans mon post précédent, eh bien sachez que vraiment c'est une réussite, depuis l'entrée en scène de Carol jusqu'à la conclusion de cet acte, la tension monte et l'humour est au rendez-vous, comprenez par là que j'étais conquise dés que je l'ai vu sortir son mouchoir. Avec une tenue à motif zèbre et des cheveux juste un peu plus crépés, je croirais voir Sylvia Fine, mais ça aussi je vous l'ai déjà dit.

Maude___2
C'est vrai que le rôle de Walter (peut-être simplement du fait de l'intrigue de l'épisode qui tourne autour de la relation entre mère et fille, peut-être plus probablement parce que Maude a besoin d'un personnage dans son genre pour compenser) est assez peu mis en valeur, mais j'aime particulièrement la façon dont il interagit avec Maude. Il n'est pas son opposé. Il n'est pas non plus dans son ombre. Il aime bien la taquiner mais ce n'est jamais méchant, et il n'hésite pas à la réconforter aussi, par exemple après une dispute avec Carol. On sent que c'est pas un mauvais bougre, ce type, et de ce fait les petits échanges plein de malice qu'il a avec Maude (et où elle aussi oscille entre le besoin d'avoir son avis et l'envie irrépressible de lui asséner le sien sans qu'il ait à discuter... un bon exemple de ce que le féminisme apporte de contradictions, quelque part) sont un vrai petit bonheur, parsemés comme ça, au gré de l'épisode. Si je vous montre cette capture, c'est parce que j'ai ri aux éclats dans la seconde qui a suivi, mais je veux pas vous spoiler.

Maude___3
Maude commence par s'arranger pour décrocher un rendez-vous chez le psy de sa fille pour mettre les points sur les "i". Il faut déjà voir de quelle façon elle s'y prend, c'est déjà épique. Mais la confrontation avec ce personnage rationnel est absolument énorme. Le pauvre homme essaye de faire entendre raison à Maude, mais à mon avis celui qui parviendra à ce miracle n'est pas encore né. Une sorte de rapport de force s'instaure immédiatement et une fois de plus, Maude fait son numéro de la femme qui ne s'en laisse pas compter. Elle est tellement excessive qu'on se demande comment elle n'a pas rencontré de psy plus tôt, parce que franchement, il faut canaliser toute cette combativité ! Et c'est pour finalement conclure sur une note encore plus hilarante que se finira cette confrontation, avec Maude rentrant chez elle pour... non, je n'en dis pas plus, mais la conclusion était vraiment bien trouvée.

J'aurais voulu vous en montrer plus, mais les règles sont les règles, aussi ne mentionnerai-je pas la scène avec le solliciteur qui a le malheur d'essayer de soutirer quelques sous à Maude en faisant du porte à porte, je n'insiste pas sur la bagarre épique avec une Carol qui prouve que le fruit n'est pas tombé loin de l'arbre, et surtout je ne parle pas du formidable épilogue de cet épisode, un vrai régal. Mais si jamais, on sait pas ce qui peut arriver hein, vous tombiez sur ce pilote, par un hasard incroyable et qui peut dire, ça peut se produire d'un instant à l'autre... donc si jamais vous tombiez sur le pilote de Maude, attendez bien la fin, c'est du bon.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Maude de SeriesLive.
favicon

7 avril 2009

Guide de survie à l'usage de gens sans soucis

On a établi récemment que les gens sans problème qui passent un épisode à se faire plaindre, ça commence à me casser les c*uilles (ce qui est d'autant plus douloureux que physiologiquement je n'en ai pas, il faut donc m'en faire poser au préalable, c'est toute une histoire, ya les suites opératoires, bref).
Je me souviens alors, en substance, avoir dit que voir des nanas sans problème donner l'impression qu'elle est trop dure la vie, ça ne mériterait que mépris et rage de ma part (oui je peux faire les deux en même temps). Ça date du pilote de In the Motherhood, donc d'il n'y a pas si longtemps, on était en droit d'espérer que personne ne se ferait prendre à refaire les mêmes conneries tout de suite.
Eh bien, c'est pas d'chance, mais voilà Surviving Suburbia pour entretenir ma rage et mon mépris (je peux même le faire dans l'autre sens, voyez !).

A ce gros inconvénient du "j'ai pas de problème dans la vie mais je vais quand même bougonner pour faire rire les gens comme moi de l'autre côté de l'écran" s'ajoute un gros air de déjà vu : cette saison, le rôle du mâle bourru qui se plaint d'un rien était déjà tenu par Gary Unmarried ! La redite n'aide vraiment pas à faire passer la pillule.
Pire encore, pas une seule fois on ne trouve la moindre once d'originalité : Gary avait le mérite d'être divorcé et d'essayer de refaire sa vie, mais les Pattersons sont vraiment plus passe-partout que passe-partout. Ils n'ont rien pour eux. Et la mère n'essaye même pas de faire de la guitare comme dans Rita Rocks (tiens, autre exemple de comédie sur la vie en banlieue de cette saison ; quel festival).
Bon, si. Il y a juste un point sur lequel je rejoins freescully, c'est que la gamine est adorable. Mais le rôle est tellement bateau que même son charme ne parvient pas à nous arracher un sourire.

Donc d'un geste ample, leste, vif, mais surtout rageur et méprisant, je retourne deux paires de baffes à Bob Saget et on n'en parle plus.
Ça, c'est fait. Suivaaaant !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Surviving Surbubia de SeriesLive.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité