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ladytelephagy
19 janvier 2009

[DL] Dr Doogie

Quand on redécouvre des séries qu'on n'avait pas vues depuis plus d'une décennie, peut-être même deux, c'est qu'on a l'impression à la fois d'être en terrain connu, et de ne rien savoir. C'est exactement mon ressenti depuis que je m'empiffre d'épisodes de Dr Doogie, dont voici le générique... moins orchestral que dans l'extrait de Saturday Night Live que je vous proposais hier.

DrDoogie
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Neil Patrick Harris fait vraiment partie de ces mecs qui se bonifient avec l'âge, parce que j'aurais vraiment pas parié sur lui en le voyant gamin.
Ce générique est vraiment étrange, parce que musicalement, il donne plutôt une impression de mystère qu'autre chose... alors que côté images, c'est généralement plutôt bon enfant. Le mélange donne un ton vraiment à part, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dr Doogie de SeriesLive.

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19 janvier 2009

Not the time of my life

On va tenter une petite expérience : voici mes impressions en temps réel devant le glorieux pilote de The Beast, la série dont tout le monde parle parce que son acteur est en sursis. Ça avait bien marché pour promouvoir The Dark Knight, donc...

Bref, on verra bien ce qu'il en ressortira, je le fais sans tricher, je n'ai vraiment rien vu avant d'écrire ceci, et je n'ai rien corrigé après coup. Ce qui serait marrant, ce serait que, si vous regardez le pilote, vous fassiez la même chose en commentaire (ou sur votre propre blog, et en mettant un lien vers votre post en commentaire). Pas forcément aussi détaillé mais, qu'on voie quelles sont les différentes réactions à un moment donné, quoi.

1mn 05 : ouhlà, ça fait à peine une minute, et ya des déjà des flingues partout... je sens que ça va être très subtil, cette série ! Ca sent les mecs qui ont voulu devenir The Shield à la place de The Shield, non ?
2mn 20 : évidemment la bleusaille se fait engueuler par le vieux de la vieille, c'est bien, c'est pas du tout cliché.
3mn 09 : suite du remontage de bretelle avec test à l'appui. C'est d'un ennui puissant, pour le moment.
5mn 45 : c'est vraiment rien que de l'esbroufe, le jeu de Swayze. Les grands gestes caricaturaux, le regard qui tue... Il avait vraiment besoin de faire partir la voiture en dérapage contrôlé ? N'importe quoi.
5mn 50 : dommage qu'il soit si court, ce générique, il était bien parti.
7mn 27 : oh, tiens. Un love interest. Sans intérêt, ça va de soi.
8mn 51 : j'ai compté, c'est mon 92e soupir depuis le début de cet épisode.
9mn 24 : je crois qu'on était censés rire.
11mn 04 : oh, on dirait que j'ai eu une absence !
12mn 08 : elle a dû vraiment leur coûter cher, cette bagnole, pour qu'elle soit sur la moitié des plans.
13mn 10 : vous savez ce qu'on dit des mecs qui aiment les grosses bagnoles et les flingues de malade ?
14mn 25 : ah si, ils ont quand même un dialoguiste. Il a dû apprendre le métier en rédigeant les petites phrases pour Les Experts Bogota...
16mn 07 : c'est marrant, ces micro-sommeils, ça me faisait pas ça, avant...
16mn 46 : ils ont trouvé un chouette décor, là !
17mn 03 : pfff... comme par hasard...
18mn 11 : elle nous fait quoi, la caméra, là ?
18mn 51 : kaboom dans 5... 4... 3...
19mn 03 : ah, presque !
20mn 03 : j'adore son T-shirt, à ce mec.
22mn 10 : ohalala c'est affreux il a franchi la ligne...
23mn 00 : ça sert à quoi, tout ça, au juste ? C'est ma faute, j'ai pas suivi. Je suis tellement partie du mauvais pied que j'ai à peine écouté. C'est mal barré pour que j'aille au bout, maintenant.
23mn 02 : oh, j'en suis quasiment à la moitié, je peux bien faire un effort...
24mn 51 : ça intéresse qui les histoires de gonzesses ? Maintenant on va avoir droit au premier rendez-vous ? Et puis quoi après, tout le monde va au Bar pour chanter avec Vonda Shepard ?
26mn 41 : c'est dans ces cas-là qu'on se dit que les scénaristes essayent de faire de l'humour, ou quelque chose qui y ressemblerait, mais... ça prend pas à cause de tout le reste... c'est d'un popcorn, tout ça...
27mn 51 : oh, deux voitures, quel budget...
28mn 24 : Patrick n'est pas content... ça nous fait au moins une chose en commun.
32mn 02 : je sens que la voiture ma morfler...
32mn 12 : ...ça n'a pas raté.
33mn 34 : j'ai ronflé ou pas ? Oh, joli pont ! Sans rire, ils ont tourné ça où, ya plein de coins chouettes...
36mn 31 : ce que j'aime bien dans cette série c'est qu'on passe de scènes de n'importe quoi à des scènes cliché, c'est vraiment sublime...
37mn 11 : oh, j'ai encore de beaux restes de russe, j'avais compris sans les sous-titres !
39mn 21 : la course-poursuite, normal.
40mn 34 : c'est le moment pour les violons, je crois. Allez, c'est presque fini. Plus que le cliffhanger.
41mn 36 : métro quasi-vide = pas bon. Il a vraiment aucun réflexe, ce petit...
43mn 36 : ya vraiment rien d'imprévisible dans ce pilote ? Rien de rien ?
46mn 37 : bon, bah, il n'y a vraiment rien à faire, ça ne passe pas. C'est téléphoné de bout en bout, ya des effets pour ne rien dire et les rares fois où on pourrait essayer de dire un ou deux trucs, c'est complètement noyé sous les shots d'adré artificielle.

Bon, bah, l'expérimentation était intéressante. On refera ça avec une série qui a quelque chose à raconter, la prochaine fois.
Allez, à votre tour !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Beast de SeriesLive.

19 janvier 2009

[GAME] Cookie à tous les étages

Distribution de cookies à la myrtille !!! Qui n'a pas eu le sien ? Ah, j'en vois dans le fond, là... oui-oui, approchez... bien. Alors, ça c'est pour le record de vitesse sur un sans-faute pour le précédent jeu des illustres inconnus... voilà ; et ça c'est pour avoir fait toute la filmographie de Neil Patrick Harris et avoir trouvé la petite devinette d'hier... et voilà.

cookieroyal_jerome               cookie_Hughette

Ah, désolée, c'étaient mes derniers cookies, et je vois que certains d'entre vous n'ont rien eu. Le temps que j'en fasse une nouvelle fournée, voici un nouveau jeu des illustres inconnus...

Le thème du jour est : les reconnaissez-vous hors-contexte ? Look différent, années qui ont passé, pas de décor facile à identifier, etc...

Round7_1 Round7_2 Round7_3
Sean Maher
(Firefly /
Dore Dead Diva)
Shana Moakler
(Pacific Blue)
Ryan Reynolds
(Un toit pour trois,
L'Odyssée imaginaire)

J'ajoute que j'ai amélioré les possibilités de s'inscrire au flux de ce blog, là bas, en bas à droite, dans la colonne. Non seulement un bitonniau a remplacé le simple texte qui s'y trouvait avant, mais en plus, désormais vous pouvez vous abonner, soit pour suivre à la seconde près les posts de votre serviteur, soit pour être au courant des commentaires déposés par mes chers visiteurs, c'est-à-dire vous.
Avec ça, ça va être difficile d'arriver trop tard pour pouvoir jouer...

18 janvier 2009

[GAME] Nostalgie...

Devinette : quelle série suis-je actuellement en train de redécouvrir ?

Indice cagoulable :
TwoFirstNames

Le premier qui a deviné remporte un cookie.
...et Jérôme n'a pas le droit de jouer.

17 janvier 2009

Bah, mon loulou ?!

Qu'une série sur les loup-garous se déroule à Wolf Lake était déjà un indice intéressant sur le manque d'imagination de la série éponyme. Que son personnage principal s'appelle Kanin allait bien au-delà de tout ce qu'on peut imaginer en matière de mauvais jeux de mots. Mais malgré tout, j'ai quand même voulu tenter l'aventure Wolf Lake, pour la meilleure raison qui soit : parce que je ne connaissais pas.
Et si vous le voulez, vous pouvez en faire autant, puisqu'il s'agit d'un post La preuve par trois !

WolfLake___1
Acte I : la première scène du pilote commence dans la plus complète prévisibilité, alors que notre héros M. Kanin rentre chez lui, dans le noir ; comme c'est un fervent écologiste, il ne lui viendrait pas à l'idée d'allumer les lumières, mais du coup il est un peu sur les, hm, dents. Quand soudain, quelque chose ou quelqu'un lui bondit dessus, et entame une lutte mortelle avec lui... mais ça alors, en fait c'est ça copine. Inutile de dire qu'à ce stade, j'ai contemplé mes ongles en me disant que l'heure était venue de me consacrer à ma manucure. Ils font donc l'amuuuur, à l'issue de quoi ledit héros propose la nana en mariage, et elle accepte, et elle va sortir acheter à manger. Ce à quoi elle ajoute qu'elle l'aime. Ok, il va lui arriver un truc grave. Si je me faisais les ongles des pieds aussi ? Une fois dans sa voiture, la petite copine, qui se prénomme Ruby, se fait effectivement attaquer par un homme caché sur le siège arrière (c'est un original, ce garçon), juste en bas de l'immeuble de son homme, oh mon Dieu comme c'est tragique elle va mourir à deux pas de chez lui. Vu qu'on aura déjà compris, à ce stade du pilote, que Wolf Lake tente désespérément de nous surprendre toutes les une minute trente, montre en main, on sait aussi que c'était une feinte et qu'elle ne va pas y passer. C'est effectivement le cas, la belle Ruby survit à son aggression et se défend avec un éclat étrange dans le regard, et le beau Kanin qui arrivait pour la secourir ne trouve que la main (arrachée) de son aggresseur dans la voiture. La belle Ruby a disparu... Mystère, angoisse, suspense. Toute la kératine de la maison étant alors intégralement laquée avec le concours d'Agnès b (y compris les griffes des chats), j'ai poussé un soupir, et je me suis résolue à fermement m'ennuyer pendant ce pilote. Constat d'autant plus tragique qu'à cet exact instant, il me restait 39 minutes à endurer.

WolfLake___2
Acte II : Kanin est sur la piste de Ruby. Un mystérieux informateur (c'est l'usage) le met sur la piste de Wolf Lake, petit patelin perdu au milieu des pins, et dont on va bien vite tenter de nous en brosser un portrait angoissant et mystérieux (comme ça c'est assorti au nom de l'endroit). En toute logique, 90% des plans vont être couverts par une musique sombre et énigmatique, ou en tous cas voulue telle, de façon à bien nous filer, au choix, soit les chocottes, soit un fou rire. Tout est censé être inquiétant, si bien que plus rien ne l'est. Au passage, on admirera avec quel fol optimisme la réalisation tente de faire du sous-Twin Peaks en créant plein de petits détails étranges à propos dudit bled et de ses habitants, que Kanin est incapable d'interpréter et qu'évidemment le spectateur a déchiffré avec vingt minutes d'avance : les bruits dans les bois, les nanas qui accouchent de portées d'enfants, les yeux qui jaunissent, tout ça qui se déroule à Wolf Lake, ville au centre-ville de laquelle trône une immmmmmense statue d'un loup, je crois qu'on essaye de nous dire quelque chose.

WolfLake___3
Acte III, bientôt la délivrance : à ce stade on a plutôt l'impression d'être dans un mauvais épisode de X-Files, où Mulder et Scully font une enquête dans une ville perdue et où personne ne veut rien leur dire sur la bête du Gévaudan locale. Tout le monde vous ment, la vérité est ailleurs, ne croyez personne, et tutti quanti, sont le maître-mot des dialogues, ce qui veut dire que ça n'aboutit nulle part, et qu'on va se farcir la tête de ragondin de Lou Diamond Philips pendant plusieurs épisodes sans avoir jamais la moindre réponse, et ça, c'est gonflant. Comme on peut s'y attendre, il y a UNE personne qui veut bien parler à Kanin, une autre qui fait semblant d'être son copain, et plein qui se disent que s'il foutait le camps sans poser trop de questions ce serait bien sympa, à un tel point que ce n'en est même plus amusant. On saupoudre tout ça d'histoires de famille, de sexe et d'argent, rien de mieux pour faire trainer une intrigue en longueur que des retournements de situation soapesques. La fin de l'épisode nage dans la plus désagréable des mélasses... sans compter le cliffhanger final qui ne parvient même pas à en être un puisque ça fait 45 minutes qu'on nous donne 25 000 indices sur la nature du voisinage. Les scènes se sont jusque là suivie sans se ressembler, et sans grand lien apparent, pour nous mettre le nez dedans, y compris l'apparition d'un vrai loulou sur la fin, et là on était en droit d'attendre une petite accroche, quelque chose, au moins une raison de revenir, c'est pas trop demander quand même ? Eh bien on ne l'aura même pas.

Du coup, c'est beaucoup de courage et de force de caractère que je vous recommande d'avoir pour regarder ce pilote. Je ne sais pas si ç'aurait pu être quelque chose de bien, mais toutes les raisons qui font qu'on pourrait être tenter de regarder cette série sont en fait très rapidement mises sur le côté pour poursuivre un but assez obscur. Selon moi, la production cherchait juste une excuse pour se mettre en faillite financière.
Par exemple on pourrait vouloir y voir Mia Kirschner, sauf que son personnage est justement disparu ! On pourrait espérer voir des loups dans tout un tas de scènes intéressantes, mais la prod n'avait les moyens de les faire tourner qu'un quart d'heure par semaine ! On pourrait espérer avoir quelques frissons mais au lieu de ça on a surtout envie de bailler. Je n'oserais même pas qualifier ça de gâchis mais, de toute évidence, c'est un ratage dans les règles de l'art.

Après, ya des gens qui aiment regarder ce genre de fiasco à titre éducatif et/ou pour se taper sur les cuisses et se moquer abondamment. Le faire sur un pilote, je peux comprendre. Le faire sur toute une série, ne fut-elle pas plus longue que 9 épisodes, c'est quasiment de l'inconscience, suicidez-vous carrément, ça ira plus vite et ce sera moins douloureux.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Wolf Lake de SeriesLive.
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17 janvier 2009

Cinq génériques à cause desquels ta mère ferait bien de se planquer, sinon tu la vendrais !

C'est le weekend, j'ai eu une dure semaine, et j'ai eu envie d'un titre comme ça. Cherchez pas.

Suite à une conversation avec un certain inconnu (pas encore illustre) qui conviendra avec moi qu'un générique est parfois une denrée bien rare, parfois même impossible à débusquer, et aussi parce que je ne me remets pas de la perte de tous mes génériques videos, et qu'il m'est infiniment difficile de remettre la main sur certains (dans ce cas, comme par hasard, ce sont ceux qui importaient le plus qui sont les plus difficiles à retrouver), je me suis remise à penser à ces génériques que j'aime écouter mais que je n'ai pas, ou plus, en video, et mon cœur en saigne de désespoir, le téléphone pleure, enfin, vous saisissez l'idée quoi.

Brooklyn Bridge

Cop Rock

Enquêtes à Palm Springs

The War Next Door

Une Maman Formidable

Voici donc 5 génériques à écouter encore et encore (je ne m'en prive pas), et si vous les avez au format video, ne serait-ce qu'un seul d'ailleurs, j'ai une mère de 55 ans, bon état général, moteur d'origine, à troquer en échange, les frais de port sont pour moi. Ça me semble un deal honnête.

Et comme je m'en morfondais ya pas si longtemps, si vous avez celui d'Inconceivable, je prends aussi, surtout que lui, je l'ai même pas au format audio pour me consoler pendant les froides nuits de janvier. Quoi, je vous l'avais offert si gentillement, et personne ne l'a gardé ?

16 janvier 2009

[GAME] Allô maman, ici acteur

Eh bien eh bien eh bien... on veut me donner du fil à retordre en vous y mettant à trois pour remporter mes fameux cookies à la myrtille. Encore raté, j'ai une solution simplissime dans ce genre de cas !

Cookie_NakaEskeScarlatiine

Félicitations, donc, à nos trois gagnants... c'était laborieux mais il fallait quand même du mérite pour trouver les noms de trois acteurs dont l'heure de gloire est probablement devant eux.

D'ailleurs ça m'a bien amusée, ce petit exercice. Que pensez-vous de se trouver un autre thème tordu, pour pimenter un peu le jeu ?

Le thème du jour est donc : mais qui sont ces acteurs ? Et pour quelles séries sont-ils connus ?

Pour la série, vous pouvez aussi bien suggérer une série dans laquelle ils avaient la bouille ci-dessous, ou une série dans laquelle on les a connus adultes, puisque tous les trois ont été acteurs dans leur enfance ET à l'âge adulte. C'est dire si vous avez du choix. Et puis, franchement, ils ne sont pas si difficiles, cette fois...

Round6_1 Round6_2 Round6_3
Raven-Symoné
(The Cosby Show /
Phénomène Raven)
Jason Bateman
(Family Ties /
Arrested Developpement)
Alyssa Milano
(Madame est Servie /
Charmed)

Et pendant que vous potassez ça, moi, je file voir la suite de Jekyll ! Bon courage à tous !

16 janvier 2009

La vérité, ou le bonheur...

Très petite, et pour des raisons sur lesquelles ni vous ni moi n'avons envie que je m'étende, j'ai pris l'habitude de mentir à tout un tas de gens, et mes meilleurs clients étaient bien évidemment mes parents. C'est ma mère qui me l'a appris, en m'y encourageant, et c'est mon père qui m'y a perfectionnée, en me tombant dessus chaque fois qu'il pressentait que je mentais. C'est comme ça qu'on devient plutôt bon, et qu'on apprend à "bien" mentir.
C'est un peu triste mais c'est une histoire vraie (ou ptet pas, vous ne saurez jamais).

Aussi la découverte des premières minutes de Lie to Me m'ont-elles donné une étrange sensation de déjà vu, mais pas tout-à-fait la sensation de déjà-vu qu'on a quand on découvre le pilote des Experts Reykjavik, 792e spin-off très original où un vieux, un plus jeune, une nana et un geek mènent des enquêtes scientifiques. Non, on ne se dit pas en voyant Lie to Me : "quoi, encore ?!". L'impression de déjà-vu, c'était surtout parce que j'étais en milieu connu.

Vous voyez, premier mensonge (ou second, vous ne saurez jamais) : en fait Lie to Me est la riposte de la Fox envers The Mentalist. C'est bien simple, tout y est.
Mais en plus agréable, j'ai envie de dire.
Le personnage qui a la clé pour déchiffrer les gens et comprendre la vérité (et Simon Baker est moins subtil que Cal Lightman à ce petit jeu), la petite nana bien roulée (et qui osera soutenir que l'actrice Kelli Williams n'est pas suprêment plus jolie que Robin Tunney ?), les rapports entre collègues (et franchement, l'équipe de chez Lightman est beaucoup plus fun, même si en échange il faut apprendre à se passer du très ornemental Owain Yeoman), et puis évidemment les enquêtes (dans le pilote, il y en a deux : une criminelle et l'autre non), vraiment, tout y est.

Le gros tort de Lie to Me, c'est surtout de manquer de finesse dans sa démonstration. Le concept, je le rappelle, c'est que Cal Lightman décèle un mensonge grâce au langage non-verbal de son interlocuteur, et ça, pourquoi pas. On se rappellera qu'Angela's Eyes s'y est cassé les dents il y a pas si longtemps, mais pourquoi pas.
Sauf que chaque fois qu'un personnage ment, ce n'est pas avec un petit clignement d'oeil, ou un vague tressautement des lèvres, non, c'est avec une mimique à effrayer les petits enfants. On pourrait penser que c'est un problème qui vient du choix des acteurs, et c'est peut-être en partie vrai, mais c'est aussi une question de réalisation, parce que sincèrement, a-t-on besoin que la caméra se colle au type qui passe à l'interrogatoire, je réponds que non. Ce manque de subtilité énerve parce que, finalement, Lie to Me avait deux options : soit se la jouer série intelligente qui ne prend pas son public pour un troupeau de gnous, soit se la jouer plus-petit-dénominateur-commun. Ce problème dans la réalisation est ce qui empêche de pleinement profiter de ce pilote qui, sur le reste, s'avère très convaincant.

Et je ne parle pas que du personnage principal, auquel il était assez prévisible qu'un certain soin soit apporté.
Par exemple, la relation entre Lightman et Foster équilibrée : elle ne lui sert pas de faire-valoir et le spectateur n'a pas l'impression d'assister, impuissant, à un remake des premières saisons de New York Section Criminelle, où un équivalent pénible de Goren aurait été le seul à avoir un cerveau fonctionnel. Et elle ne passe pas non plus son temps à gober les mouches en soupirant et roulant béatement des yeux, comme le fait l'agent Lisbon de The Mentalist (enfin, comme elle le faisait la dernière fois que j'ai regardé, en tous cas). C'est un personnage solide, qui a de la répartie, et j'ai beaucoup apprécié son apport tant à l'ambiance de la série qu'aux intrigues.

De la même façon, les seconds couteaux ont aussi quelque chose à apporter : le petit Will Loker, qui passe son temps à dire la vérité telle qu'elle est et même si ça ne se fait pas, est un ajout intéressant et rafraîchissant. C'est probablement grâce à ses façons qu'il a eu le poste, et on a l'impression que Lightman le trouve très reposant, quelque part. Et puis la petite nouvelle (il en faut une !), miss Torres, qui joue les dures mais qui a un don, semble également prometteuse.
Ca fait toujours du bien quand on entoure le vieux de la vieille d'une plus jeune, d'une femme et d'un geek intéressants. Ca change des castings habituels.

Ah, vous m'avez découverte, nouveau mensonge : je ne pense en effet pas que le casting soit original. Mais je maintiens que les personnages le sont quand même.

La question qu'un esprit désaxé comme le mien se pose est : les affirmations sur le langage non-verbal lancées à plusieurs occasions dans l'épisode sont-elles scientifiquement vraies ? Par exemple, j'ai toujours entendu dire que le regard sur la gauche était une façon d'aller chercher le mensonge, et non de faire appel à la mémoire. Mais si Lie to Me dit la vérité à ce sujet, je pourrais bien décider de m'éduquer hebdomadairement à son contact. Sinon, en toute sincérité, il n'y a pas beaucoup plus de raisons de la suivre que pour toute autre déclinaison de la série d'enquêtes qu'on nous sert depuis plusieurs saisons, et dont on attend avec impatience que la mode se tasse.

Quant à savoir à quel moment j'ai menti dans ce post... à vous de deviner.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Lie to Me de SeriesLive.

16 janvier 2009

[DL] Friday Night Lights

Le voilà, le coupable générique qui me fait douter de moi... Franchement, qui croirait en le voyant que le pilote était si indigeste ? Il est bien troussé, il en émane nostalgie et tact, une certaine énergie aussi, c'est pas possible, j'ai forcément loupé quelque chose.

FridayNightLights
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je sens que ça va me travailler jusqu'à ce que je me fende d'un cagoulage, cette affaire, c'est pénible ! Déjà que j'ai Deadwood à regarder, si en plus je reviens sur des séries déjà vues, je vais pas y arriver !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Friday Night Lights de SeriesLive.

16 janvier 2009

Des séries dans le rétroviseur

Être pilotovore, ça a des avantages : je découvre plein de séries en permanence, sans chercher à savoir au préalable quel âge elles ont, qui y joue et quel a été leur succès. C'est l'un des bons côtés de cet état de fringale téléphagique permanent. Mais, hélas, être pilotovore a aussi des inconvénients : comme on ne peut décemment pas regarder toutes les séries qu'on a commencé à découvrir via le pilote, on développe un certain sens critique qui fait que, si le pilote n'a pas convaincu, il y a un maigre espoir qu'on donne sa chance ne serait-ce qu'au second épisode.
C'est un inconvénient dont je vous ai déjà entretenus, je pense, et que je n'ai eu à regretter que pour Boston Justice et Side Order of Life. Le pourcentage de ratées de cette technique est donc infime.

Mais aujourd'hui, je me suis remise en question... c'est pourtant tout bête. J'ai vu le générique de Friday Night Lights et je me suis dit : "une série avec un aussi bon générique ne peut pas être tout-à-fait mauvaise". Ce qui est faux, on le sait, mais le fait est que j'ai douté.

Alors du coup je me suis demandé : quelles sont les séries que j'ai bazardées vite fait de ma liste, genre après le pilote ou, pire, pendant, et auxquelles je devrais peut-être donner une seconde chance ?

Il y aurait probablement Friday Night Lights. C'est une série dont les plus anciens d'entre vous se souviendront peut-être que j'en ai parlé au tout début de ce blog, et qui ne m'avait pas convaincue. Principalement parce que c'était une série de sport, qu'en plus ça sentait la teenagerie à des kilomètres, et que ça me semblait surfait. En soi, la réalisation nerveuse n'était pas tellement ce qui m'avait découragée, mais c'était sans âme. Cependant, quand on voit le générique, on a peine à croire qu'il n'y ait pas d'âme dans Friday Night Lights. Et puis, quand on lit aussi un certain nombre de choses, on se dit qu'on a peut-être jugé trop vite. Que peut-être que Friday Night Lights n'est pas juste une teenagerie sportive. Vraiment, ça m'a mis le doute. Je sais que je devrais avoir foi en mon jugement mais, enfin, parfois, il faut peut-être quand même se dire qu'il y a anguille sous roche.

Il y aurait aussi, vraisemblablement, 30 Rock, dans cette liste. C'est même encore pire pour cette série que pour Friday Night Lights : je ne peux même pas dire que je n'ai pas aimé, je n'ai jamais regardé ! Quand elle est sortie, mon planning débordait de nouveautés, j'ai reporté à plus tard, et plus je reportais, plus tout le monde en parlait, ça m'a gavée, j'ai laissé tomber. J'adore Alec Baldwin mais là, c'est au-dessus de mes forces. C'est le même genre de raisons qui font que j'ai pris Ugly Betty sur le tard et que, même si la série me fait rire, spontanément, je ne pense jamais ni à la cagouler ni à la suivre sur TF1, ce qui fait que tout ça va finir en DVD un jour ou l'autre. Avouez que c'est idiot. Tout le monde en dit tellement de bien, et Tina Fey est vraiment une charmante créature (quand je la vois chez Conan, elle m'amuse bien, c'est même pas comme si je ne pouvais pas la blairer en plus), mais rien à faire, plus tout le monde en parle, plus j'ai une overdose par avance. J'ai regardé les 2 premières minutes, même pas, et à chaque fois j'ai une telle impression de déjà vu (parce que tout le monde en cause partout), que du coup je laisse tomber. C'est terrible. Je me sens mal, vraiment. Je suis sûre de passer à côté de quelque chose. Je le sens.

Il y aurait peut-être même Supernatural. Et pourtant je me suis infligé les deux premiers épisodes de Supernatural quand M6 les a diffusés dans la Trilo, donc en toute logique je sais de quoi je parle, mais là, et c'est le contraire de 30 Rock en somme, chaque fois que je lis les reviews de la Sorcière, je me dis que j'ai dû louper un truc. C'est obligé. Quand je la lis, j'ai ce même sentiment que quand je lis un Trekkophile qui parle de Star Trek : j'ai l'impression de n'avoir pas vu quelque chose qui lui crevait les yeux. Et pas juste sur la plastique de Jensen Ackles (trop jeune pour mes goûts persos), mais vraiment, elle a l'air de s'éclater et je ne comprends pas pourquoi moi, j'ai eu envie de me pendre avec mon intestin grêle quand j'ai testé le début de la première saison. Ca dépasse tellement l'entendement que des fois je me dis que je vais revoir le pilote. Ouais, ça va aussi loin que ça. Flippant, hein ?

La vraie question pour ces séries et quelques autres, c'est : est-ce que j'ai jugé ces séries trop vite, ou est-ce que plus simplement ce sont des séries sur lesquelles on va juste être d'accord pour dire que je ne suis pas d'accord avec le reste de la planète ?
Parce qu'il y en a, des séries pour lesquelles j'assume de ne pas être d'accord avec le reste de la planète, et je ne vais pas jusqu'à me les refarcir, je ne l'envisage même pas un instant. Quand on me parle de Doctor Who, je prends un air très poli, je hoche la tête, et je ne me mets pas la rate au court-bouillon pour si peu. Idem quand tout le monde se lève pour Chuck : on va être clairs, dés fois je tombe dessus sur TF1 quand j'allume trop tôt pour voir New York SVU, bah je m'en formalise pas : je coupe le son et je guette le générique de fin, sans autre forme de scrupule. Et vous croyez que je me flagelle quand on me vante les mérites de How I met your mother ? Eh, j'suis pas obligée d'avoir aimé, et je vais pas m'en rendre malade.

Mais ya deux/trois séries comme ça, vraiment, je ne peux pas juste hausser les épaules et lancer un nouvel épisode de Roseanne en sifflotant, parce que, tout simplement, je n'en ai pas le coeur net.
Ca vous est déjà arrivé, à vous, ce pressentiment d'être passé à côté d'une série laissée au bord de la route ?

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