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ladytelephagy
24 janvier 2009

J'ai pas de face

Si vous survivez aux, disons, 5 premières minutes de Faceless, vous pouvez survivre à n'importe quoi, télévisuellement parlant. Ceci est à prendre comme un compliment.

Ce qu'on aime bien dans un pilote, en général, c'est quand on nous met rapidement dans le bain. Là, vous y êtes jusqu'au cou, et une fois que ça a commencé, plus moyen de tenir la tête hors de l'eau : c'est violent visuellement, c'est violent scénaristiquement, c'est, en somme, le genre de truc que vous vous prenez en pleine tronche, un peu comme le personnage principal dans le pilote...

Ce n'est pas la première fois que je vous parle du pilote d'une série qu'on ne verra jamais se développer à l'écran : il y a eu Pretty Handsome, Nikki & Nora... Mais ma réaction devant Faceless est différente, sans doute parce que c'est le genre de série qu'on ne se contente pas d'apprécier gentillement (comme Nikki & Nora) ou pour laquelle on ne se prend pas d'affection à cause de son étrangeté culottée (à l'instar de Pretty Handsome), non, c'est juste parce que Faceless vous laisse vidé de toute force vitale à la fin des 37 minutes de son pilote, et que le niveau d'adrénaline est à un tel pic qu'on ne peut supporter l'idée qu'on n'en verra pas plus.

Tout commence quand John Robson, un procureur fédéral qui mène une enquête en eaux troubles sur un réseau mafieux, se fait démonter la gueule, et pas qu'un peu, par ce qui a tout l'air d'être un tueur à gages, lequel étant bien décidé à marquer le coup et à lui refaire le portrait dans les règles de l'art avant de l'exécuter, c'est pas sur le contrat mais ça fait toujours plaisir. Les avantages du métier, on va dire.
Quelques secondes plus tôt, John était sur le chemin de la maison, comme c'est mignon, pour être à l'heure au dîner, s'asseoir avec sa gentille femme blonde (les gentilles femmes sont toujours blondes, demandez à Boone), et ses deux adorables enfants. Et juste avant de lui mettre une balle dans le crâne et clore leur si délicieuse rencontre, le tueur confie à John que sa prochaine cible, c'est précisément sa gentille femme blonde (les gentilles femmes blondes sont toujours mortes dans le pilote, demandez à Boone).

Sauf que John, contre toute attente, ne meurt pas, en dépit du tir à bout portant qu'il s'est pris en plein milieu de la cervelle, et il survit à ses blessures. Toutes ? Non ! Car celle qui évidemment ne guérit pas, c'est d'avoir appris, à son réveil, que femme et enfants étaient morts. Avec sa gueule cassée, John n'a donc que plus de raisons de partir en guerre contre ceux qui étaient au cœur de son enquête avant que tout ne dérape, puisqu'évidemment, tout cela était commandité pour le faire taire. Eh bah ça prend pas.

Alors d'accord, c'est cliché, l'homme-seul-contre-tous-qui-a-tout-perdu-mais-qui-va-valeureusement-s'infiltrer-dans-la-mafia-pour-trouver-la-vérité-et-se-venger, mais ce qui compte, c'est la façon dont Faceless nous met le nez dedans. Et puis il faut bien dire que le personnage de Robson n'est pas du genre preux chevalier aux grands idéaux : ce mec a la rage au ventre, il n'est animé que par un sentiment de vengeance. C'est tout ce qu'il veut : trouver le fils de pute qui a tué les trois personnes qui comptaient le plus dans sa vie d'avant, et lui niquer sa race, disons-le clairement. Et il est prêt à déglinguer tous les mecs qui vont le faire suer dans l'intervalle... ouais, même s'ils n'ont rien à voir avec sa quête, pas de discrimination.

Robson est complètement endommagé, en fait. Et pas que physiquement, non, ça, ce serait presque le cadet de ses soucis s'il n'y avait pas les séquelles de la balle qui s'est logée dans son crâne. C'est devenu un animal : il tape sur tout ce qui le chatouille ne serait-ce qu'un peu, il a l'œil rivé sur le rétroviseur, il souffre physiquement et psychologiquement en permanence. Du coup forcément, plus rien ne l'empêche de traverser la ligne, et c'est pas une fiotte à la Swayze, lui : il y va franchement. Il s'est même aventuré bien au-delà depuis un sacré bout de temps, et il ne repassera plus de l'autre côté, c'est fini. La bête est lâchée.

Faceless a tout de même, en-dehors de ce seul pitch violent, quelques promesses à offrir, des promesses que la FOX ne lui a pas permis de tenir, mais qui reposaient sur quelques ressorts déjà bien mis en place. Le plus intéressant d'entre eux, c'est le mur sur lequel Robson avait établi les relations entre les différentes pièces de son puzzle. On sent bien que ces photos de criminels sont autant de maillons que Robson va remonter un à un (et démonter sauvagement, probablement aussi), et ça donne une structure intéressante à la série. Enfin, aurait donné, quoi.
Et puis, pendant ce temps, il y a sa petite collègue, enfin, ex-collègue, qui est toujours procureur fédéral, elle, et qui continue l'enquête... Sauf que leurs intérêts ne sont pas exactement les mêmes, elle n'a pas traversé la ligne, elle, elle est sage, la preuve elle porte un tailleur... et on sent bien que l'un dans l'autre, tôt ou tard, il y aura confrontation alors que, finalement, ils sont tous les deux "gentils" dans cette affaire, par opposition aux "méchants" du crime organisé. On retrouve aussi un autre ressort plus classique, le type qui joue probablement double jeu et qui en sait probablement plus long qu'on ne le croit ; ceci en la personne de Mark Feuerstein qu'on a toujours plaisir à retrouver, en plus. Je ne vous en dis pas plus mais l'air de rien, Faceless a quelques retournements de situation à proposer dés le pilote, ce qui démontre d'autant plus son potentiel.

Mais de tous les atouts de ce pilote, le plus louable est très certainement le style : il ne s'agit pas de se contenter d'éclater des mecs à longueur d'épisode, vlam dans la gueule, tiens pis prends ça pour la route, non, l'idée c'est d'essayer de faire ça en donnant une apparence léchée à tout cela. Ici, la caméra et le montage sont particulièrement brillants, il y a des idées graphiques très appréciables, bref, on a fait ça bien. On n'est pas chez les sagouins de The Beast, qui se contentent de trouver quelques décors naturels chouettes et de forcer sur les néons. On connaît le métier.

En fait, hm... pour vraiment juger du style de Faceless, il vous faudrait voir le preair, et maintenant que vous me le dites, oui, en y réfléchissant, c'est vrai que je connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui sait faire des posts La preuve par trois, mais vu que vous m'avez demandé un post La preuve par trois sur 30 Rock et que vous ne l'avez même pas commenté, je suis un peu refroidie, pour le coup.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Faceless de SeriesLive. Ou ce qui tient lieu de, vu les circonstances.

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23 janvier 2009

Pushing DVDs

Mon anniversaire approche, et les tractations entamées il y a plusieurs semaines, infructueusement hélas, ne sont toujours pas finies...

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La suite au prochain épisode, le 1er février.
Si Dieu le veut.

Note : aucune mère n'a été maltraitée durant la rédaction de ce post...

21 janvier 2009

Faire mien

Il y a quelques jours, j'ai parlé de deux-trois séries qui vont prochainement débarquer sur les écrans, ou qui viennent de le faire : United States of Tara, et Lie to Me et The Beast (n'hésitez pas à utiliser les tags pour aller voir ce que j'en dis, d'ailleurs). Et avez-vous remarqué ce que j'ai fait ? Si-si, au moins l'un d'entre vous a remarqué... J'ai comparé.

N'est-ce pas là une habitude détestable ? Mais pourtant, il est très difficile d'y résister, avouez-le. Lorsque nous découvrons une série, invariablement (mais certaines fois moins consciemment que d'autres), nous essayons de comparer avec des séries que nous connaissons déjà. 

C'est assez normal, quelque part. Lorsqu'on présente une série qui, a priori en tous cas, n'est pas connue des lecteurs, on se sent obligé de donner des références, qu'on espère communes, pour situer les choses. Si compare le ton de la série A que vous n'avez pas encore vue, à la série B qui fait les heureux primetime de deux chaînes françaises, vous allez tout de suite comprendre quel est le ton de la série dont je parle. Et nous partons sur une meilleure base pour discuter de la série avant même que vous n'en ayez expérimenté ne serait-ce qu'un seul épisode.

Mais ça va probablement plus loin que la seule fin de communiquer autour d'une série que tout le monde n'a pas forcément vue. Ces comparaisons me sont utiles, même à moi qui ai vu les deux, et sais ce que j'en pense.

Parce que comparer une série que je connais avec une autre que je découvre, cela me permet de m'approprier la seconde. Je sais que j'aime, mettons, je vais dire n'importe quoi hein, Roswell, donc si je trouve des points communs avec Dollhouse, cela me donne des repères. Et lorsque je vais commencer à regarder Dollhouse (ce que nous allons tous plus ou moins faire dans moins d'un mois), ce sera plus facile pour moi d'intégrer Dollhouse à mon univers... et vice-versa.

Combien vous en connaissez, des exemples de téléphages qui commencent par dire "j'attends avec impatience que Dollhouse commence, c'est la nouvelle série de Joss Whedon !". Traduction : j'ai aimé Buffy et Angel, j'ai hâte de découvrir un univers qui m'en semblerait proche ! Avec, bonus non-négligeable, une actrice qui y a figuré, un bonheur ne venant jamais seul.
Quand les premières reviews interviendront, et qu'un petit malin dans mon genre jugera bon de dire "plus sombre que Buffy, la série offre cependant des personnages moins développés", ce même genre de téléphages va commenter, comme piqué au vif : "mais ça n'a rien à voir, les personnages de Buffy essayaient d'être eux-mêmes alors que les personnages de Dollhouse sont toujours quelqu'un d'autre !" Vous avez vu ce qui vient de se passer ? En ayant vu le moins possible de la seconde série, mais avec l'aide de plusieurs saisons de la première, le téléphage vient d'établir des comparaisons et il a déjà l'impression de bien connaître Dollhouse. Et juste comme ça, parce qu'il a pu faire des parallèles, il s'est de lui-même mis dans la catégorie des amateurs de Dollhouse. C'est facile comme ça, de devenir fan. Parce que vous pouvez comparer, vous investissez la série plus rapidement. Surtout si vous pouvez comparer avec des séries que vous aimez.

Une nouvelle série (en tous cas, nouvelle pour celui qui la regarde) débarque, et on fait des comparaisons, pour se sentir dans un univers moins inconnu.

Mais ça permet aussi de très vite placer la nouvelle série sur une échelle de valeurs : je connais bien X-Files, je regarde Fringe, j'y retrouve beaucoup de choses de X-Files, le second arrive plus de 15 ans après le premier, il vaut donc moins que le premier... Fringe est donc un sous-X-Files.
Cette manie de comparer nous conduit très souvent à des syllogismes plus ou moins bancals, d'ailleurs.

Il faut bien l'avouer : si la tentation est si grande de comparer les nouveautés avec les séries que nous connaissons déjà, c'est parce que c'est intellectuellement rassurant et que ça donne plus de prise sur les contenus qu'on commence à peine à aborder.
Je ne sais pas s'il serait possible d'aborder le pilote d'une série inconnue sans faire au moins une fois un parallèle avec autre chose. Vous pensez que c'est possible ? J'ai comme un doute.

21 janvier 2009

[DL] The Drew Carey Show strikes back

Faut pas le prendre personnellement, Jérôme, hein, mais le streaming, c'est le Mal. Donc merci pour les liens Youtruc, mais il y a mieux...

TheDrewCareyShow_Season3
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

CLEVELAND ROCKS !
Vous imaginez le délire que ça a dû être à tourner ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (et de baffes, pour ne pas suivre du tout ce qui s'est dit récemment) : la fiche The Drew Carey Show de SeriesLive.

21 janvier 2009

[DL] Pacific Blue

Comme je vois que vous avez de grosses lacunes, je fais un petit geste pour vous en vous offrant le second générique de Pacific Blue.

Personnellement, je préférais la première équipe de Pacific Blue, celle où on voyait encore Marcos A. Ferraez... hm, bref. Je crois que je viens d'être prise sur le fait : oui, je regardais Pacific Blue. Avant. J'insiste sur la formulation au passé, hein. C'était il y a 10 ans. Il y a bien looooongtemps. Vu ? Bon, ceci étant clarifié...
Revenons-y juste une fois : je ne regarde plus, on est d'accord ? Plus du tout. Rien de rien, hein. Bon, on peut poursuivre.

PacificBlue
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Nan parce que, bon, disons-le bien nettement, car cela doit être limpide à vos yeux : il n'y a pas d'intrigue, pas de jeu d'acteur, à peine un pauvre dialoguiste à temps partiel... Dans le genre guilty pleasure ça se posait là !

C'était une espèce d'ersatz d'Alerte à Malibu, mais sans avoir les tripes d'aller jusqu'au bout de concept : des scènes de surveillance sur la plage où ça alors les jeunes filles portent des bikinis rachitiques et fluo (fichues années 90 !), des tentatives de rajeunir le casting où les actrices (sauf pour Amy Hunter Cornelius) ont été recrutées au poids des nichons, quelques viriles course-poursuites en vélo, des épisodes qui lorgnent vaguement vers 21, Jump Street en mode crapuleux où les flics se font passer pour des jeunes adultes et s'infiltrent dans des milieux sulfureux (striptease, prostitution, etc)...

Mais, aujourd'hui, si je m'en sens encore un peu coupable, je n'y prends par contre plus aucun plaisir.
Juste pour que ce soit clair entre vous et moi, hein.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pacific Blue de SeriesLive.

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20 janvier 2009

[DL] 30 Rock

Oooooh, mais que vois-je ? Le générique de 30 Rock n'est pas monopolisé par Tina Fey ! Formidable ! Avouez que ça laisse bon espoir. On a même droit à de jolis plans du 30 Rockefeller Plazza, c'est rythmé, c'est lumineux, ça met tout de suite dans le contexte, c'est épatant. En un mot : tout bon.

30Rock

Oui je sais, là, sur la capture, ça n'apparaît pas de façon évidente. Mais promis, ça a une bonne gueule, on sent de quoi il est question, on saisit un peu le ton... Et puis, ho, dites, ça vous rappelle rien ? (oui, je fais montre de ma science nouvellement acquise depuis deux jours, pourquoi ?)


30Rock_RainbowRoom SNL_RainbowRoom
30 Rock Saturday Night Live

Nan, vraiment, quand on voit ce générique, il y avait de bonnes intentions... C'est le reste qui ne suit pas encore. Et selon la fameuse règle des génériques...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche 30 Rock de SeriesLive.

20 janvier 2009

Tina Fey pas de miracle

Regarder un pilote, ça ne se fait pas comme ça. Oho, comme vous y allez, non ! Malheureux...!

Il faut d'abord installer le cadre adéquat, créer les conditions optimales, instaurer une ambiance appropriée... Fermer les rideaux, droguer le roquet surexcité du voisin, ce genre de choses. Se prendre une petite bouteille de thé glacé, ou un verre de whisky, oui, en voilà une bonne idée... et peut-être se munir d'un sachet de maïs soufflé, dans la foulée, puisqu'on y est, soyons fou.
Avaler un calmant ou deux, aussi.

Bon, je crois qu'on est au point, là.

Allez, tout va bien se passer.
Mais si.

Tu peux le faire.

Cette fois je me lance, je regarde le pilote de 30 Rock. On en est quand même à la 3e saison, tout le monde en parle, les récompenses pleuvent : il serait temps. Euh, non, ne te mets pas la pression. Surtout, ne pas en faire quelque chose de trop important, de trop effrayant. Allez, du calme.
Prends encore un cachet.
Prête ?
Go.

...

Oh, bah, tout ça pour ça ?
Allez, on va essayer d'entrer un peu dans les détails avec ce post La preuve par trois... Le pire est passé, de toutes façons.

30Rock___1
Si jamais vous n'aviez pas encore compris : Tina Fey est la star de la série : créée par, interprétée par... L'intro est là pour tout de suite mettre les pendules à l'heure à ce sujet, mais une fois ladite intro passée, elle ne quittera quasiment pas l'écran. Ah si, là... ah non, elle est dans le coin. Ah si, là... mais ça n'a duré que 15 secondes. Vous voyez le topo. Fort heureusement pour elle, Tina Fey a un énorme capital sympathie. C'est vrai que sans ça, on aurait vite des envies de meurtre. On nous présente à peine les autres personnages, tout tourne autour d'elle ! C'est dommage car certains de ses faire-valoir semblent potentiellement amusants... mais difficile de vérifier leur potentiel avec ce seul pilote.

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Alec, prends-moi nue et faisons l'amour toute la nuit ! (je suggère que nous nous envoyons en l'air jusqu'à ce que tu perdes 15 à 20kg ; ça me semble correct) Franchement, qui est Tina Fey par rapport à Alec Baldwin ? Personne, autant le dire. Eh bien rien à faire, elle tente de lui voler la vedette en permanence. Là encore, c'est hyper dommage car il aurait été plus intéressant de tout de suite montrer la confrontation entre ces deux personnages, les deux personnalités, au nom du ciel on est quand même là pour ça, mais rien à faire, cette dynamique est résumée à quelques rapides petits dialogues, même pas aussi savoureux qu'attendu. De toutes façons, on se préoccupe tellement des états d'âme du personnage de Fey qu'on n'a tout simplement pas le temps pour instaurer quelque dynamique que ce soit.

30Rock___3
Les négociations qui n'en sont pas (ce n'est même pas qu'elles tournent mal, c'est juste qu'elles n'ont pas lieu), qui auraient pu être le pivot de l'épisode, le feu d'artifices, le ce que vous voulez... eh bien traine en longueur et se finit en eau de boudin. La conclusion de l'intrigue arrivera en catastrophe juste avant que ne finisse l'épisode, et il faudra se contenter de cela pour rire un brin. Là où on était en droit d'attendre un portrait au vitriol de l'univers de la télévision, avec des personnages hauts en couleur et des dialogues dont il semblait pourtant évident qu'ils devaient être aussi bons que ceux des émissions que 30 Rock est censé parodier, on aura au final qu'une autobiographie nombriliste d'un auteur frustré par son job, et qui a bien fait de le quitter si c'était là son ressenti.

Quant à trouver dans 30 Rock du piquant, de l'humour et quelques savoureux pastiches, il faudra apparemment attendre l'épisode suivant. Car n'allez pas croire que je suis découragée, au contraire : je suis décidée à donner 20mn supplémentaires à 30 Rock pour me convaincre. Dés que l'ego de Tina Fey se sera calmé, on pourra peut-être enfin entrer dans le vif du sujet ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche 30 Rock de SeriesLive.
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20 janvier 2009

On prend une grande inspiration et...

Allez, on s'y met.

30Rock

C'est l'heure de vérité. Cette fois, je me force à regarder le pilote de 30 Rock. Je ne peux décemment pas rester comme ça.

Je compte sur vos encouragements...

19 janvier 2009

[DL] The Drew Carey Show

Moi qui espérais trouver le fameux slogan "Cleveland rocks", et je suis tombée sur... euh... ça.
Un peu déçue, quand même.

TheDrewCareyShow_Season1
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Quelqu'un sait où je peux trouver mon compte ?
Bon, évidemment, c'est marrant ce petit bonhomme stylisé, mais c'est pas pareil, vraiment...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (dites, je viens d'en parler, vous suivez ou pas ?) : la fiche The Drew Carey Show de SeriesLive.

19 janvier 2009

Humour gras ? Oui, merci, avec du fromage.

Je voulais ce soir découvrir le pilote d'une série que j'ai fugacement regardée il y a plusieurs années... mais j'ai dû m'arrêter en cours de route, étant dans l'impossibilité de poursuivre. Je vous raconte ça dans un instant.

Laissez-moi d'abord vous situer la série. Ça se passe à Cleveland (mes visiteurs les plus cultivationnés auront donc tout de suite compris de quoi il s'agit), et c'est plein d'humour gras dispensé par des personnages lourdauds.
La découverte s'est passée par un bel été, on devait être en 2000 ou 2001, alors que mes parents étaient partis en vacances pour quelques semaines, et m'avaient chargée de surveiller leur maison, leurs plantes et leur chien (dans cet ordre). Mes parents avaient récemment fait l'acquisition d'un abonnement au satellite, et j'ai donc immédiatement accepté de les aider, puisque de toute évidence je suis une fille dévouée.

Sur Comédie, le soir, je me saisissais d'un paquet de boules soufflées au fromage, je me mettais devant l'émission de Letterman et ensuite en nocturne si je me souviens bien, la série était rediffusée en VF par paquets de trois ou quatre épisodes. Et je restais là jusqu'à, je sais pas, 2 ou 3h du matin, à me sentir... très couch potatoe.
C'était indissociable : les boules au fromage, Letterman... et le Drew Carey Show.

Et puis mes parents sont rentrés de vacances (les imbéciles), et j'ai laissé tombé le Drew Carey Show, Letterman... mais pas les boules au fromage.

Hier, j'ai grignoté quelques boules au fromage devant mon tout premier Saturday Night Live (je ne comprends pas que j'aie traîné aussi longtemps pour enfin en regarder un en entier), et j'ai trouvé qu'il manquait un truc. Mais quoi ?
Evidemment qu'il manquait un truc, cette question, il manquait Drew !
J'ai donc filé cagouler le pilote, qu'en plus je n'avais jamais vu puisque j'étais arrivée dans la 6e saison : l'un des premiers épisodes que j'avais vus, c'était un épisode d'erreurs volontaires où toute une scène se déroulait dans l'univers des Sims ! C'est dire si j'étais obligée de tomber amoureuse de cette série... fallait être complètement barré pour faire des trucs pareils. C'était pas très fin, mais qu'est-ce que c'était drôle !

Donc itôt dit, sitôt fait. Mais rien à faire, quelque chose m'a immédiatement bloquée : la voix originale d'Oswald. Mais c'est une tuerie, la voix de ce mec ! Sa fiche IMDb dit que l'acteur a depuis opéré pour le doublage du personnage de Batman, franchement, ouais, ça m'étonne pas, et je suggère qu'il enregistre aussi des CD de dialogues pornos parce que punaise, c'est pas possible d'avoir une voix pareille et ne pas s'en servir pour faire plaisir aux femmes. C'est limite un crime !

Bon, quelqu'un sait où je peux trouver les épisodes en VF ? J'arrive pas à me concentrer sur ce qui se dit... avouez que c'est emmerdant, pour un sitcom.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Drew Carey Show de SeriesLive.

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