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ladytelephagy
28 janvier 2009

[DL] Big Love

Le problème du pilote de Big Love, je crois, aussi, c'est d'avoir commencé tout de suite avec le générique. Quel besoin a-t-on d'un pilote aussi lent à présenter le contexte quand le générique l'a déjà fait avec brio pendant 1mn 30 ? Je vous le demande !
Il m'arrive souvent de reprocher aux pilotes de ne pas tout de suite nous fournir un générique, mais dans ce genre de cas, ce serait quand même préférable !

BigLove
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Vous croyez que ça s'est passé comment, pour avoir l'idée des patins ? C'était un pré-requis pour obtenir l'un des rôles de la série ? Ceux qui ne savaient pas ont pris des cours ? Tout le monde s'est réuni autour d'une table pour faire le point sur qui savait faire du cheval, qui savait faire du vélo, jusqu'à ce qu'on réalise que tout le monde savait patiner ? Nan, je suis curieuse, comment on peut penser précisément aux patins à glace pour le générique d'une série sur la polygamie ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Big Love de SeriesLive.

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28 janvier 2009

Love and marriage, love and marriage...

Pour moi, ce n'est rien d'autre que de l'inconscience. Déjà, vouloir se marier une fois, ça tient du délire pur et simple ; mais trois fois c'est juste de l'autopunition.

Aussi, je n'ai pas été très étonnée de m'apercevoir que Bill, le personnage principal de Big Love, a l'air un tantinet soucieux. D'accord, il l'a bien cherché sur ce coup... eh, personne ne l'oblige, il me semble ! Mais faut voir ce qu'il subit, quand même, le pauvre pépère : il n'a pas une, il n'a pas deux, il a trois gonzesses à supporter à temps complet. Il les a en permanence sur le râble, mais sans pouvoir coucher avec quand il veut ! C'est pas de la torture, ça ? Voilà qui porterait sur les nerfs des plus inébranlables ordures de la planète. Alors ce pauvre Bill, pensez donc...

Parce que, dans Big Love, on casse allègrement le préjugé, communément répandu, selon lequel les femmes de polygames seraient soumises : c'est elles qui font la loi. Et quand trois nanas sont dans une même pièce (ou ici, un même jardin) et se disputent le même mâle, c'est vraiment pas beau à voir. Et en plus c'est vicelard, ces bestioles : ça fait des plannings pour savoir qui couche quand avec qui, ça se tire dans les pattes, ça se fait des cachotteries, et tout ça avec de la marmaille dans tous les coins, parce que vous savez quoi, autant que le châtiment soit complet.
Oui, dans Big Love, c'est Bill le polygame, et je vois déjà des rangs de féministes enragées se lever le couteau entre les dents, mais c'est définitivement lui la victime du système. Comme antidote à la collectionnite aigüe d'un mâle, ya pas mieux que cette série. Votre mec vous trompe ? Montrez-lui le pilote, ça va le calmer vite fait.

Bon, cela étant posé, Big Love, on en fait tout un foin, gna gna gna c'est une super série, gna gna gna mais lady t'as pas encore regardé comment est-ce possible, mais j'ai pas eu de révélation. D'accord, le pitch est chouette. J'adore voir un mec se faire dévorer tout cru par trois harpies, c'est un de mes fantasmes de célibataire aigrie, mais bon, passée cette satisfaction, je sais pas, je trouve qu'on manque un peu d'inspiration. Arrivée à une dizaine de minutes du pilote, je me suis dit : "ok, on a compris le concept, mais on va quand même pas rester bloqués là-dessus pendant 10 ans, allez, on se bouge, on se bouge, on se bouge !!!", mais non. Non-non. On va bel et bien rester bloqués là-dessus et on va faire comme s'il était captivant de regarder trois gorgones maltraiter un pauvre bougre dont on n'arrive même pas à penser qu'il mérite tant de misères.

Pourtant, euh, pardon, mais la polygamie, c'est quoi en fait ? C'est les calamités d'un mariage multipliées par trois. Donc une fois qu'on a compris ça, bon, basiquement, on a tout compris : Bill a des problèmes sexuels, mais une façon différente de les vivre avec chaque épouse, puisque chacune est différente, et comme elles sont dans des tranches d'âge et issues de milieux différents, de toute évidence chacune va le pousser dans ses retranchements et l'obliger à jouer les caméléons soir après soir, et bon, le pilote dit tout ça très bien, on va pas y passer la nuit ! Comme par hasard il y en a une qui intrigue, une qui est une vraie brêle, et une troisième, vieillissante et un peu control freak. Ah bah là on peut commencer à parler de stéréotypes, pour le coup !

Fort heureusement, comme une lumière dans la nuit, il y a la communauté où vivent les parents de Bill, ainsi que ceux de sa seconde femme, pour mettre un peu de piquant dans l'affaire. On ne peut d'ailleurs pas dire que Bill ait un seul hâvre de paix sur cette planète puisque même quand il retourne là-bas, les ennuis pleuvent... mais au moins c'est un peu plus original que ses tribulations domestiques : son beau-père qui le rackette, son père qu'on cherche à empoisonner, là au moins ya du sport.

Bon, reste que je suis étonnée que les seuls problèmes de Bill soient sexuels : moi j'en serais déjà à projetter de me pendre.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Big Love de SeriesLive. Ouais, faudra se contenter d'une seule.

28 janvier 2009

Life is once

Vous savez pourquoi je n'avais pas consacré de temps à Life jusqu'ici ? Vous allez voir, c'est très bête. C'est le nom de la série. Nan, vraiment. Je vous avais dit que c'était bête. Quelle idée d'appeler sa série Life, aussi ? C'est d'une originalité ! Et puis, pas très pratique pour le cagoulage, franchement. Faites une recherche avec Life, sous Google, pour rigoler. Voilà, c'est ce que je voulais dire. Donc au départ, je partais du principe que : zut. Desperate Housewives, c'est ptet imprononçable pour le commun des mortels, mais au moins, sous Google (ou autres), ça se tient. Désolée, mais dans un monde où règne une telle offre télévisuelle, faut pas en plus mettre des bâtons dans les roues aux gens...
Et puis, bizarrement, le bon sens m'est revenu alors que j'étais fiévreuse et clouée au lit. Pas de médisance, merci...

Wow, comment j'ai vécu aussi longtemps sans Life ? Je veux dire : déjà, accepter de vivre sans Damian Lewis, ça relève de la plus frustrante privation qui soit, redheads forever, mais sans Life ? Pourquoi ai-je attendu aussi longtemps avant de m'y mettre ? C'était d'un ridicule !

Découvrir le pilote hier a pour moi été une véritable révélation. Il ressort quelque chose de tellement positif et de tellement fort du personnage de Charlie Crews qu'on se sent presque guéri de tous nos maux en le voyant évoluer. On sent que l'homme est cassé, mais on sent aussi tout ce qui se reconstruit, la façon dont il apprécie la vie, et franchement, c'est juste sublime. C'est comme s'il avait fait une NDE et qu'il réapprenait à jouir de choses à côté desquelles le commun des mortels passe complètement, et c'est montré avec tellement d'âme qu'on ne peut y rester insensible.

LifeisOnce

Tout est touchant, mais sans violons inutiles, dans le personnage de Charlie Crews. La façon dont son regard traine là où personne n'a l'idée de jeter un oeil, la façon dont il est sensible à la lumière, aux odeurs. La façon dont il s'est pris de passion pour les fruits. On devrait tous en être là, sans avoir à passer par la case prison !

J'ai envie de relativiser quand même un peu : je regrette quand même que Life soit une série policière, ou du moins qu'elle utilise une fois de plus cette couverture. Je sais que ça fait aussi partie du suspense, que le personnage de Crews revienne dans la police, après toutes ces épreuves, pour pouvoir découvrir comment et pourquoi il a subi la prison pendant 12 années alors qu'il était innocent, mais je me passerais très volontiers de cet axe. Au regard du pilote (mais je regarde la suite très vite, soyez-en assurés), je trouve que ce n'était pas nécessaire pour que Life parle de... rha des fois c'est bête d'écrire ce blog en français, je passe à côté de jeux de mots bien utiles...

Non, vous savez quoi ? Il est très bien ce titre. Il n'en fallait aucun autre.

LifeisOnceorTwice
- Pourquoi l'univers se moquerait-il de nous tous ?
- Parce que rien n'est sûr.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Life de SeriesLive.

28 janvier 2009

La minute de violence gratuite

LaMinuteNecessaire

Garantie sans spoiler ajouté.

27 janvier 2009

Ba-dum-ba

Ce qu'il y a de bien quand on regarde un pilote avec des a priori à la fois positifs et négatifs, c'est qu'on est sûr d'être surpris ! Exemple... une nouvelle série avec Eric McCormack : bonne idée. Autre exemple... une nouvelle série sur la publicité : déjà vu. Donc, là, c'est la preuve par l'exemple. Ou par trois. Au choix.

TrustMe___1
Allez, on y a tous pensé... le milieu de la publicité, par les temps qui courent, ça fait forcément penser à Mad Men. La classe des années 60 en moins, qui plus est. C'est vrai qu'en ce sens, Trust Me vous fait bien sentir qu'on va parler de pub à tous les coins de rue, difficile de faire comme si on n'avait pas compris. Alors d'accord, vous voulez jouer à ça, alors comparons : ici, ce sont des duettistes qui officient et tentent de nous faire croire qu'ils sont des génies de la pub ; sauf que mis dos à dos avec ne serait-ce que le coup d'éclat de Don Draper dans le pilote de Mad Men, à deux, les personnages principaux de Trust Me ne lui parviennent pas à la cheville. Nan, faut le dire, ils n'ont pas son talent dans la publicité. Mais en échange, ils sont plus sympathiques. C'est une question de choix : l'intelligence ou la drôlerie. Bon bah, Trust Me a choisi.

TrustMe___2

Eric, Eric, Eric... peut-on lui résister ? J'avoue n'avoir lancé ce pilote que parce qu'il y était. Oh, il est dans toute la série ? Hm, bon, bah, puisqu'il le faut, je regarderai toute la série, hein, tant pis. Mais heureusement, le tandem avec Thomas Cavanagh marche parfaitement, non seulement du côté des personnages tels qu'ils sont écrits, mais du côté du charisme des deux acteurs, aussi, de ce qu'ils dégagent. On croit sans problème à ce qui lie (et sépare) les deux protagonistes et, ce qui fait que leur petit numéro marche si bien quand ils s'engueulent ou se rabibochent, c'est bien l'alchimie entre les deux gaillards qui les interprètent. Mais, oui, j'ai une préférence pour Eric, oui... il est comme le vin, le fromage et Sean Connery : meilleur avec le temps.

TrustMe___3
J'adore voir ce genre d'amitié masculine à l'écran. J'ai dit "amitié", rho, tout de suite... D'ailleurs, si elle n'était pas si sympathique, je ne pense pas qu'on accrocherait autant sur le reste, puisque le retournement de situation ultime (je veux pas vous spoiler mais le pilote finit bien) est ultra-prévisible, et manque un peu d'inspiration. Comme dans beaucoup de séries basées sur les duos (c'est un peu plus courant avec les sitcoms que les séries dramatiques, il est vrai), ce sont les interactions qui font tout le piment des épisodes, on le sent dés ce pilote, et ici c'est vraiment sur l'antagonisme/la symbiose entre les deux copains que tout repose pour le moment. On ne peut même pas dire que les autres collègues de bureau aient beaucoup de diversion à offrir si jamais ce tandem ne se montrait pas convaincant à un moment ou à un autre. Il faut dire que Monica Potter est une telle tête à baffes, aussi... moitié exprès, moitié parce que l'actrice est comme ça, je pense. Donc bon, il y a Eric, Thomas, et le reste très loin derrière. Il faudra s'y faire !

Donc voilà, Trust Me, c'est divertissant, c'est sympa, ça fait marrer et ça fait sourire (comment ça, "pléonasme" ?), ça fait beaucoup de bons points en apparence, mais aucun qui ne rende pour le moment la série inoubliable. Il en faudra un peu plus pour en faire un classique, mais ne vous inquiétez pas, je surveille pour vous...

Tiens, ça me fait penser, je ne pense pas avoir déjà regardé Ed...
Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Trust Me de SeriesLive.
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27 janvier 2009

Sick Sad World

Quand quelqu'un est malade à en crever, en général, il se bourre de médicaments et de bouillon, puis il attend que ça passe. Quand un téléphage est malade à en crever, il se bourre de médicaments et de séries, puis il attend que ça passe. C'est physiologique, on fonctionne différemment.
Ma condition physique m'y contraignant, j'ai donc passé les derniers jours à comater méchamment devant la télé... Je ne comprenais pas tout, mais qui s'en soucie ?

Après avoir étudié le cas 30 Rock pendant une poignée d'épisodes (j'ai commencé à rire franchement à partir du 5e épisode ; allez, à la fin de la saison je pourrai peut-être sincèrement en penser du bien), et même à la suite d'un instant d'égarement devant une rediff de 7 à la Maison un peu avant le déjeuner, mon pharmacien m'a ravitaillée et, là, on a pu aborder les choses sérieuses.

Les choses sérieuses, c'étaient :
- le pilote de Friday Night Lights
- le pilote de Trust Me
- le pilote de Life
- deux épisodes de United States of Tara
- un revisionnage de Doctor Horrible’s Sing-Along Blog
-
et plus d'épisodes du Coeur a ses Raisons que la dignité ne me laisse l'avouer
Ok, je commence par vous parler de quoi ?

Qu'est-ce que c'est cool d'être malade, quand même...! Mais comment font les gens qui ont la grippe et qui ne sont pas téléphages ? Ca reste un mystère pour moi...

27 janvier 2009

[DL] United States of Tara

Je n'ai pas encore réussi à regarder les second et troisième épisodes, mais le générique, wow ! L'un des meilleurs que j'aie vu depuis longtemps !

UnitedStatesofTara
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Pour l'instant, je comate devant 30 Rock (au quatrième épisode vu, j'ai ri trois fois, et aucune dans une scène où figurait Tina Fey, je crois que je n'insiste que parce que je ne suis pas en mesure de suivre quoi que ce soit d'autre avec ma fièvre...), mais je pense que, sitôt mes esprits retrouvés, je vais persister pour United States of Tara, parce que, bah... la fameuse règle des génériques...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche United States of Tara de SeriesLive.

27 janvier 2009

Aies confiancccce !

C'est pas juste de nous faire des fausses joies, comme ça. Nan parce que, c'est pas la première fois qu'on nous raconte des trucs. D'ailleurs, ce sequel de V, c'est un véritable marronnier, quasiment tous les ans (et quasiment à la même époque, on dirait), on a droit à une petite news pour relancer les espoirs.

De temps en temps c'est Marc Singer qui a signé un truc, des fois c'est Kenneth Johnson qu'on est allé chercher pour écrire un pilote, etc... C'est d'ailleurs assez incroyable que cette série éveille autant de fantasmes de résurrection, après tout ce temps. Enfin, je le comprends, mais je trouve quand même ça épatant. Et ce, sans jamais aboutir ! Les gens ne se sont pas encore découragés, et ils ont bien du mérite...

Parce que ne croyez pas que le fait qu'ABC donne le feu vert au pilote signifie quoi que ce soit ; et j'ai envie de dire : à plus forte raison si ça vient d'ABC ! Car évidemment, ne comptez pas sur moi pour avoir confiance en ABC par les temps qui courent... d'abord la diffusion de la fin de Pushing Daisies, ensuite le respect.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche V de SeriesLive.
PS : trop malade pour des posts plus construits, mais I'll be back...

25 janvier 2009

[DL] Ricky ou la Belle Vie

Here we are, face to face... Je ne sais pas pourquoi, au juste, mais j'ai toujours trouvé cette chanson adorable et émouvante. Même quand je n'en comprenais pas les paroles, d'ailleurs. Il y a un côté très tendre dans ce générique, qui fait qu'il est un peu différent de la majorité des sitcoms. Bon, non, il a un petit quelque chose avec celui de Punky Brewster, en fait. Mais on a déjà établi que celui de Punky était spécial aussi.

RickyoulaBelleVie
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Il est bon de noter que le pilote fournit un autre générique, forcément plus frugal, et où Rick Schroder arbore une coiffure qui... eh bien, oui, les années 80 étaient ce qu'elles étaient, n'y revenons plus.

RickyoulaBelleVie_pilot
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Un grand bain de nostalgie, tout ça, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Ricky ou la Belle Vie de SeriesLive.

25 janvier 2009

Choo Choo Train

En 1982, deux évènements mémorables se sont produits : ma naissance, et celle de la série Ricky ou la Belle Vie. Détail amusant, le premier de ces deux incroyables prodiges s'est déroulé un 25 janvier, et le second pile 9 mois plus tard, le 25 septembre, comme par un étrange mécanisme cosmique. Difficile de dire aujourd'hui lequel des deux phénomènes s'est avéré le plus capital pour la planète, mais le fait est que sans cette fantastique coïncidence, vous ne liriez pas ce post aujourd'hui.

Ricky ou la Belle Vie, tout le monde connaît, mais on va quand même récapituler pour ceux qui, là-bas dans le fond, somnolaient dans les années 80.
Rick(y) Stratton est une sorte de petit Lord Fauntleroy (ah ah) qui découvre qu'il a un père et décide d'aller le voir, espérant qu'il pourra apprendre à le connaître... et que dans la foulée il pourra quitter l'école militaire où sa mère l'a gentillement inscrit pour ne pas le garder dans les pattes après son remariage. Il s'avère en plus que papa est riche, qu'il est super sympa, et qu'il a un immense manoir, ce qui ne gâche rien on est d'accord. Le seul petit bémol, c'est que papa Stratton est d'une immaturité désolante...

Le décor est planté et, à la vue du pilote, il vaut mieux se rendre à l'évidence : il n'y aura pas grand'chose d'autre à dire sur le cadre de cette série relativement simpliste. En fait, à partir de là, tout va se passer dans les charmants dialogues et via le regard bleu de Rick Schroder (j'ose même pas vous dire ce que j'en pensais ya 20 ans de ça).
A l'occasion de cette incroyable journée du 25 janvier qui commence sous vos yeux ébahis, j'ai revu le pilote et je dois dire que globalement, il était plutôt conforme à mon souvenir. La différence majeure était que je l'ai revu en VO, et que ne pas entendre la voix française de Ricky m'a un peu rendue chafouine... j'l'aimais bien cette petite voix.

Ah, si, il y a une autre différence, et celle-là m'a un peu surprise : les sous-entendus sexuels. Alors là, les parents du PTC (troll inside) peuvent dormir sur leurs deux oreilles, parce que quand j'étais petite, je n'avais vraiment pas percuté qu'il y en avait autant ! Et pourtant on ne peut pas dire que c'était si subtil... la scène de phone sex par exemple ! Et TF1 a diffusé ça ? No way.
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : on ne découvre pas, 27 ans plus tard, que Ricky ou la Belle Vie était une série subversive et complètement dépravée ! Simplement, je m'en souvenais comme d'une série très inoffensive, complètement tous publics... et je n'avais pas tort, en fait : il y en a pour tous les publics.

Voir Rick Schroder avec, lui aussi, 27 ans de moins (ces acteurs qui vieillissent, c'est honteux, ça devrait être interdit... mais on en reparlera) permet aussi de faire le plein de nostalgie. Pour un gamin de douze ans, il n'est vraiment pas mauvais. Il y a même certains instants où il est même plutôt bluffant, notamment dans sa façon de jouer avec son regard, et de soutenir celui des adultes. Son jeu est même bien plus varié que celui de Joel Higgins, qui joue papa Stratton et qui cabottine vaguement sans trop se fouler (Wikipedia nous apprend que, de tous les acteurs de la série, c'était le plus expérimenté... eh beh, on est revenus de loin !).

Bien que visuellement la série ait un peu vieilli... comme moi, quoi ; oh allez-y, je m'en fiche, je fais partie des rares gonzesses à trouver ça cool de vieillir... eh bien, résultat : on passe un très bon moment, ça ne prête pas à conséquence mais c'est mignon, ça fonctionne encore (je me suis surprise à rire aux éclats une fois ou deux), et ça a un petit goût de revenez-y.
Ouais, comme moi, en effet.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Ricky ou la Belle Vie de SeriesLive.

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