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ladytelephagy
7 décembre 2008

Avez-vous votre serviette éponge ?

Je suis d'une inculture crasse en ce qui concerne la littérature fantastique. Mais j'ai une excuse. Deux, en fait. La première c'est que, dans ma famille, la littérature de science-fiction comme de fantasy n'étaient pas considérées comme de la littérature, et leur lecture était condamnée sans appel ; comme celle de la bande-dessinée, par exemple. La seconde, c'est que quand j'ai commencé à fréquenter des légions de nerds et de geeks, ils ont tous commencé par m'infliger les œuvres de Tolkien, à la notable exception d'un qui a préféré débuter avec Orson Scott Card, et que l'effet a été de me braquer instantanément au lieu de m'ouvrir à l'un, l'autre ou les deux de ces genres (en réalité les deux sont très proches sur le principe, comme j'ai pu m'en assurer par la suite par écrans interposés : ce sont des genres métaphoriques par excellence, qui donc ne pouvaient que me ravir, mais encore fallait-il ne pas y aller avec de grosses tatanes). Dramatique, mais c'est comme ça. Le seul qui fasse exception dans ce carnage, c'est Terry Pratchett, dont on conviendra à la lecture de ce post que, hm, pas étonnant, tiens.
Voilà, c'était mon préambule pour vous expliquer pourquoi je ne découvre que maintenant l'univers du film dont je vais parler aujourd'hui.

Car oui, allez, soyons fous, seconde tentative cinématographique ! Qu'est-ce qu'on vit dangereusement ici, dites-donc... Je compte sur vous pour qu'il ait plus de succès que le précédent, sinon je vais me fâcher toute rouge. D'ailleurs, la lecture de ces quelques lignes vous oblige, oui, vous oblige, à regarder le film, non, ne faites pas genre "moi, j'ai rien vu, chuis pas au courant", je vous ai pris sur le fait, j'ai trace votre IP sur cette note, donc vous êtes obligés. Allez, quoi, c'est pour votre bien. Est-ce que je vous ai déjà recommandé un film que vous ayez regretté d'avoir vu ? Bon, d'un autre côté ce n'est que le second que je recommande, mais quand bien même.

C'est quoi le nom du film ? H2G2 : Le guide du voyageur galactique
C'est plutôt quel genre ? Science-fiction absurde
Qui on connaît là-dedans ? Zooey Deschanel (soeur d'Emily "ne l'appelez pas Bones" Deschanel), vue dans Tin Man, mais aussi brièvement John Malkovich, vu à peu près partout
Ça date de quand ? Le film est sorti en 2005... mais les livres sont largement plus anciens.
En résumé, de quoi ça parle ? D'un mec dont la planète est détruite, et qui donc, doit voyager dans l'univers galactique.

H2G2___1 H2G2___2 H2G2___3 H2G2___4 H2G2___5

En moins résumé, de quoi ça parle ? Arthur est un pauvre type anglais un peu à la ramasse, dont la maison va être détruite vu qu'elle se situe sur le tracé d'une déviation qui va prochainement être construite. Cela va bientôt devenir le cadet de ses soucis, puisque sa planète va également être détruite, étant située sur le tracé d'une déviation galactique. De justesse, son meilleur pote Ford va lui sauver la mise, en lui apprenant comment faire du stop dans l'espace, notamment à l'aide d'un livre ultimement utile, Le guide du voyageur intergalactique. S'en suivent tout un tas d'aventures toutes plus improbables les unes que les autres, dont le fil conducteur pourrait être (mais difficile d'en être sûre) de trouver la question ultime à la réponse à la vie, à l'univers, et à tout le reste. Pris en stop par le Président de l'Univers, un crétin, et une bien jolie jeune femme elle aussi originaire de la Terre, ils embarquent donc pour diverses contrées de l'univers.
Et ça finit comment ? Je... suis pas sûre.

Pourquoi c'est bien ? Les British, moi, vous savez, je n'en raffole pas. Je ne pige rien à leur diction, pour commencer. Et la plupart de leurs séries, j'avoue, je ne suis pas fan. Là tout de suite, il n'y en a aucune qui me vienne à l'esprit, d'ailleurs. Mais je suis bien obligée de reconnaître qu'ici, l'humour absurde du film fait merveille. C'est absurde, ça n'a parfois ni queue ni tête (et pas simplement, je pense, parce que je ne connais pas encore les livres), mais en même temps, on y trouve des tas de petits propos très intelligents qui, et c'est la grande surprise quand on s'attend juste à un film à vocation humoristique, font réfléchir ou émeuvent réellement.
Pourquoi c'est pas bien ? Comme d'habitude quand je suis aussi enthousiaste, je vais me contenter d'imaginer ce qui pourrait ne pas coller pour d'autres que moi. Ainsi, ceux qui ont du mal avec l'humour absurde, évidemment, vont rester sceptiques. Mais je suppose aussi que ceux qui sont habitués à du très grand spectacle en matière de science-fiction vont trouver que par moments, ça fait un peu cheap. J'avoue que quand j'ai vu les premiers effets speciaux, j'ai moi-même été surprise car le film n'est pas dans la démonstration et met un certain temps avant de montrer qu'il en a dans le pantalon aussi de ce côté-là. Je ne venais pas spécialement pour ça mais je pensais au départ que c'était un film à petit budget et que je m'étais fait une raison, et en fait il y a des passages très honnêtes. Mais pas tout le temps.

Ah, les joies du cinéma ! Je me dis que Martin Freeman a quand même passé tout le film en pyjama et peignoir. Avec des films comme ça, ça vaut pas vraiment le coup de demander à garder ses costumes après le tournage...
La réplique qui tue : Arthur vient d'apprendre une vérité incroyable sur la Terre, après quoi il a le dialogue suivant avec son interlocuteur : "Vous savez, enfait, ça explique des tas de choses. Toute ma vie j'ai eu l'étrange sentiment que quelque chose d'énorme et de sinistre était à l'oeuvre dans le monde...
- Ah non, non-non, non ça c'est de la paranoïa parfaitement normale... Tout le monde dans l'univers ressent cela."
La scène qui tue : Je ne suis pas du genre à spoiler, donc je ne vous dirai pas pourquoi ni comment, mais en plein ciel, à un moment, un cachalot et un pot de pétunia apparaissent. On assiste alors à une scène qui a été un pur délice pour moi ! Ce qui est génial c'est qu'en plus, en vous montrant cette scène, je ne vous dis rien sur l'intrigue du film, et tout sur sa philosophie...

H2G2___Extrait

Une note ? CagoulesCagoulesCagoulesCagoules
Limite 4,5 mais n'abusons pas, j'ai beaucoup aimé le film mais le regarderais-je, mettons, aussi souvent que The Fall dans un même intervalle temporel ? Peut-être pas quand même.
Bilan : Vu que le film est tiré d'une suite de bouquins, la première chose que j'ai faite (puisque ma liste de Noël est partie depuis des semaines) a été de commander la trilogie en cinq tomes (si-si), que je vais donc lire avec plaisir, je le sens, maintenant que j'ai découvert son existence. Dons-je donc préciser que j'ai donc BEAUCOUP aimé ? Je me suis amusée, j'ai été émue (plutôt sur la fin mais pas forcément par le final), j'ai trouvé des choses très pertinentes, bref, j'étais à un spectacle complet (avec une ouverture sous forme de ballet musical, ce qui ne gâche rien). Donc comment vous dire ? Oui, je suis hyper positive ! Et j'attends de voir si les ouvrages suivants seront adaptés aussi parce que je suis toute acquise à la cause, croyez-moi...

Maintenant, il ne vous reste plus qu'à vous y mettre aussi, c'est la règle : si vous voulez un post prochain dans cette rubrique, il faut commenter ce post-ci ! Et franchement, j'ai choisi un peu moins obscur que la dernière fois, non ? Au moins, ce film-là est sorti en salle en France et est dispo en DVD !
Allez, salut, et merci pour le poisson.

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5 décembre 2008

L'union (Jack) fait la force

Révisions d'Histoire. Prenez vos livres à la page 16 : Napoléon et l'empire français.
Bon, bah tout est faux. Ne me regardez pas comme ça, je sais ce que je dis, j'ai des sources : Jack of All Trades !

Surfant sur une ficelle vieille de plusieurs siècles (la bisbille des Anglais contre les Français) en y ajoutant un peu de rancœur américaine (pourtant pré-Irak), la série Jack of All Trades s'ingénie à jouer avec tout un tas de stéréotypes pour nous faire rire, et on ne va donc pas lui tenir rigueur de ses quelques (quelques !) inexactitudes historiques. S'il fallait toujours être réaliste, on aurait fort à faire avec bien d'autres séries, pour commencer. Ne m'obligez pas à dénoncer des titres.

Ainsi donc, la série s'amuse à nos dépens. Mais comme on aime bien Bruce Campbell, on consent à rire. D'un air pincé.
C'est parce qu'on est français.

JackofAllTrades___1
"J'aurais bien frappé avant d'entrer, mais mon poing avait d'autres projets". En une phrase (sa première), le personnage de Jack est résumé. Ah, attendez, il a quelque chose à ajouter... "Hey", lance-t-il ensuite à la belle damoiselle en détresse. Qu'en des termes galants ces choses-là sont dites. Jack est donc un mâle alpha un peu bourrin, appréciant autant la castagne que reluquer de la dentelle (voir plus si affinité). Un bon américain comme on les aime. Eh oui, l'avantage de Jack of All Trades c'est que, son personnage ne se prenant pas un instant au sérieux, on rit de lui autant qu'avec lui, et finalement, même pour nous les Frenchies, ça passe. C'est la magie d'Hollywood. De Palau-Palau. Peu importe.

JackofAllTrades___2
Je ne me rappelle plus : j'ai pensé à vous préciser qu'il y allait avoir quelques stéréotypes et blagues faciles sur les Français ? Bon, dans le doute, voilà qui est fait. Après tout, il fallait bien trouver une peuplade quelconque pour jouer les dindons de la farce (non, pas Brenda), et c'est tombé sur les Français, et un peu les Canadiens au début de l'épisode puisqu'on y était (mais n'est-ce pas la même chose ?). J'ai envie de dire : et alors ? Rien que les accents des personnages français (c'est cela, oui) sont hilarants. Justement, c'est même sans doute une dimension supplémentaire, mais bien involontaire, pour le spectateur français, qui se tape sur les cuisses de toutes ces bêtises qu'on colporte sur son pays.
Et puis, bon, si ça peut réconcilier ces snobs d'Anglais, et ces crétins d'Amerloques...

JackofAllTrades___3
"Jack, laissez-moi résumer... On a une série qui ne se prend pas au sérieux un seul instant, un personnage qui va faire de la castagne, un autre avec une mouche coquine, des répliques cinglantes à intervalles réguliers, un peu de fanservice à l'occasion... Diantre, mais ne manque-t-il pas quelque chose ?". Si fait, ma mie.
Un love interest. Si possible avec du piquant pour que la belle ne soit pas conquise tout de suite. Car si Jack of All Trades a su se créer un univers cocasse, et finalement assez différent de ce qu'on peut voir ailleurs, au niveau des ressors scénaristiques, on est dans la prévisibilité la plus totale. On aurait envie de dire que c'est dommage, mais comme justement ça fonctionne quand même... allez, va pour cette fois.

Vous l'aurez compris, Jack of All Trades est un pur divertissement, dans la moyenne supérieure des productions Raimi, enlevé, drôle et sans conséquence, bref, un produit typiquement américain (héhé). Pour ne pas l'apprécier, il faudrait être bien frigide !
...Ou Français.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Jack of All Trades de SeriesLive.
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5 décembre 2008

Vendu !

Espèce de sale traitre, vendu, fourbe déserteur, félon, sournois Judas ! Et dire que le corps n'est même pas encore froid ! Et que tu ne l'as même pas encore touché du doigt.

T'as pas plutôt un comic/film/téléfilm (rayer la mention inutile) à t'occuper ?! Sans blague, mais c'est indécent d'être une pareille girouette !

Ces auteurs, tous des salopes !!!

Je vous rassure, j'ai un peu plus que ça à vous offrir pour le post du vendredi. Mais le temps manque, mes pauvres amis, le temps manque. Rendez-vous ce soir.

4 décembre 2008

Pour plus de posts sur ladytelephagy, faites le 1

Préambule : ladytelephagy, c'est le nom du blog, les petits. Pas de l'auteur. Nan je précise parce qu'en plus à force, les requêtes, là, c'est limite trop facile. Vous ne prenez aucun risque. Comme celui de tomber sur un skyblog, par exemple.

- "ladytelephagy est mon rendez-vous quotidien préféré"
Je sens qu'il y a des gens qui ont pris goût aux posts quotidiens en novembre... Mais bon, quotidien, quotidien... allez, bien parce que c'est vous, j'vais voir c'que j'peux faire. Après, je garantis pas la qualité, du coup. Forcément. Tiens, la preuve.

- "dis ladytelephagy : qu'est-ce qu'on regarde ce soir ?"
Eh bien, on est jeudi et je n'ai pas Canal+ pour regarder Pushing Daisies... C'est donc le jour de la non-fiction avec Envoyé Spécial. Ou alors c'est jour de DVD, c'est selon. D'façons moi je serai pas rentrée pour 21h, et je dois emballer mes cadeaux de Noël, donc ça va être vite vu.

PS : belle brochette de lèche-bottes...

- "brenda farcis"
Mince alors, c'est contagieux. Mon conseil : gratinez à la mozzarella, c'est plus fondant que le parmesan.

- "l'affectif dans les série télé"
Les gars, eh, les gars ! J'ai trouvé un téléphage intelligent ! Pistez son IP, il est peut-être des nôtres et il ne le sait pas encore !!!

- "acteur de cinéma a quoi sert ce metier"
A rien, c'était pour faire avancer le Schimilimilibimliibili...

Avec des posts de cette qualité, pas étonnant que ladytelephagy soit votre blog préféré. A tous les quatre. Quand on pense que depuis presque trois semaines j'ai triplé mes visites et ce sont toujours les mêmes qui causent...

4 décembre 2008

Potin du jour

Le vie est une question de priorités.
Je pourrais décider de m'acheter une nouvelle télé pour Noël, genre écran plasma, 2m de long, ultra high tech. Ca coûte un bras, on est d'accord, mais il parait que maintenant, la télé, faut investir dedans... Nan parce que, c'est vrai ça, j'ai regardé les prix des télés samedi dernier à la FNUC, vous vous rendez compte qu'avant on pouvait avoir une télé pour 100F et maintenant on peut même pas en avoir pour 100€ ?! Mais dans quel monde vit-on ? Moi je dis : quand la redevance est moins chère que la télé, c'est que quelque chose ne tourne plus rond !

Bref ; donc je peux m'offrir une télé... OU BIEN, pour le même prix, je m'offre un aller-retour Paris-L.A. pour le 2 janvier.
Pourquoi le 2 janvier précisément, et pourquoi L.A. ?

Parce que c'est le lieu et le moment précis où il me faudra être, afin de réparer une injustice vieille de 13 ans.

McDermott
Voilà, ça, c'est du mâle, Naka. Regarde, et apprends.

En Californie, on peut se remarier combien de temps après un divorce ?
lady McDermott, ça sonne bien, quand même...

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3 décembre 2008

Appelez les services sociaux !

Clara Sheller est enceinte !

Cri

Pov'gosse, aucun enfant ne mérite ça.
Je sais pas pourquoi mais, ça m'a fait penser à cet article lu aujourd'hui...

3 décembre 2008

Et pourtant c'est pas le printemps

Effectivement, depuis que j'ai ouvert toute une rubrique dédiée aux requêtes étranges qui vous mènent ici, vous vous en donnez à cœur joie. Ou bien, vous étiez pervers avant mais je m'en rends compte seulement maintenant qu'une rubrique vous est consacrée...? En tous cas vous avez les hormones en feu, pour la plupart d'entre vous. C'est pourtant pas la saison...
Ah et yen a un ou deux qui parlent de séries télé aussi, j'ai pas bien compris ce que ça foutait là.

- "lee pace hetero"
C'est un peu comme la psychanalyse : plusieurs écoles de pensée s'affrontent. Moi, j'avance qu'il est bi, comme ça tout le monde est content et a droit à un petit morceau. Je sais déjà celui que je veux, d'ailleurs.

- "traire un sex"
Euh... voir paragraphe précédent ?

- "james lafferty sort avec sophia bush"
Ça vous travaille, hein ? En fait j'ai entendu dire que, depuis l'été, elle sortait avec Conan O'Brien. Ce qui prouverait que j'ai les mêmes goûts qu'elle, et qu'il a les mêmes goûts que moi.

- "punky brouster"
C'est pas la copine de Lizzie MacGouailleur ?

- "voir des episodes de ghost whisperer"
Pour quoi faire ?

- "Kathryn Morris anorexique"
Bah ! Non ! Pourquoi vous dites ça ? C'est pas parce que ça pèse 30kg toute mouillée que...

- "à quand lady oscar sur ladytelephagy"
Mais ?! Qu'est-ce que c'est que ça ? Depuis quand je prends vos commandes ? Et depuis quand je vous parle d'animation nippone ? Vous êtes d'un présomptueux, jeune homme ! Nan parce que, vu les résultats de cette requête, je pense savoir qui en est à l'origine... très discret ! Tout ça pour dire : ne comptez pas sur un post sur Lady Oscar !
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3 décembre 2008

lady, ne vois-tu rien venir ?

Vous trouvez pas que c'est la déprime en ce moment ? Moi, si. Plus de pilote, plus rien. Ah, non, là j'ai vraiment du mal. Comment voulez-vous être pilotovore en une telle période de l'année ?! C'est comme être un bonhomme de neige en juillet...

La bonne nouvelle, c'est que dans quelques semaines, la midseason commence, et alors, côté pilotes, les affaires vont reprendre. Je m'en régale d'avance. D'ailleurs, tellement en avance, que j'ai bien envie de commencer à me demander ce que je vais surveiller du plus ou moins près. Vous êtes avec moi ? Allez, on y va.

The Unusuals - ABC : il y a quelques semaines de ça, Amber Tamblyn, je m'en battais un peu l'oeil. Non que j'ai détesté Joan of Arcadia mais, enfin, avouons-le, je ne suis pas ultra-fan. C'est c'est au même niveau qu'Everwood, pour moi : il y a toujours eu un truc qui ne collait pas, même si je reconnais que c'était une série de qualité. Et puis j'ai vu The Sisterhood of the Travaling Pants 1 et 2 (on en a parlé dans le post sur America Ferrera, rappelez-vous) et maintenant j'ai bien envie de voir ce que ça va donner, car l'actrice, en fait, me botte bien. L'histoire largement moins. Ce ne sera pas ma priorité mais je vais garder un oeil dessus.

Castle - ABC : vu que j'ai pour Nathan Fillon une certaine affection (et qu'elle se passe très bien de l'entendre parler), et que oui, de toutes façons, je mange du pilote le matin au petit déjeuner (dans un grand bol de lait), évidemment je vais regarder la série quand elle débarquera. Mais Seigneur, qu'est-ce que c'est encore que ce concept de merde ? Je ne donne pas cher de ma réaction là-devant.

Dollhouse - FOX : franchement, j'ai l'impression que ça fait des mois qu'on nous bourre le mou avec cette série, et je suis déjà lassée. C'est quand même un peu tragique. En plus, je dois dire que le principe, bon... pourquoi pas mais ça fait quand même un peu réchauffé. Faut voir, quoi. Je suis pas acquise par avance, en tous cas.

Courtoom K - FOX : je viens de découvrir l'existence de ce projet sur la liste des nouveautés de la FOX, et je lis qu'il s'agit d'avocats, et que le producteur exécutif en est Paul Attanasio. Stop ! Say no more, je vais jeter un oeil. Mais Naka devait déjà être au courant, Michael Landes est au générique...

Outnumbered - FOX : tiens, un sitcom. Tiens, une adaptation de série britannique. Je réprime un bâillement et je mets ça tout au bas de ma liste.

Lie to Me - FOX : alors, bon, sentiments mêlés sur ce coup. Le côté pour, c'est que j'aime bien l'approche (se baser sur le language non-verbal pour réfléchir, c'est bien, c'est pas trop cerveau gauche). Le gros côté contre c'est évidemment que c'est encore pour des enquêtes (ce serait marrant que tous ces gens-là mettent leurs capacités au profit d'autre chose, pour changer... je sais pas, un assureur ou un employé du service social, enfin, qu'on trouve autre chose que les éternelles enquêtes criminelles, zut à la fin). Je n'en verrai sans doute que le pilote, et il faudra qu'il soit au-delà du brillant pour que je continue ensuite.

The Listener - NBC : première réaction, l'ennui. Le personnage principal peut lire dans les pensées des gens. On redoute les enjeux de type enquête criminelle, encore. L'espoir n'est que faible quand on apprend que pour une fois, le monsieur n'est pas flic, ou détective, ou enquêteur... non, il est ambulancier. Si New York 911 ou Preuve à l'appui nous ont appris quelque chose, c'est que ça n'empêche absolument pas d'être partie prenante dans des enquêtes. Je crains donc le pire.

The Philantropist - NBC : en voilà une idée originale, quand même ! Non seulement un monsieur riche va jouer les Robin des Bois, mais en plus apparemment, il va aller le faire dans le Tiers-Monde ! Il faut quand même les avoir bien accrochées pour proposer une idée pareille (qu'évidemment 1 spectateur sur 100 pourra suivre, pour les mêmes raisons testiculaires). Allez, franchement, ça fait plaisir, voyons ça !

The United States of Tara - Showtime : on va être honnêtes, c'est un projet que je suis du coin de l'oeil depuis un bout de temps (il en était déjà question à la saison précédente mais, vous savez bien comment les choses ont tourné l'an dernier). C'est en tous cas une idée originale, même si je ne sais pas trop à quoi m'attendre au final, le pitch laissant imaginer aussi bien de la comédie facile que du drame copieusement dérangeant. Quand le pilote va passer, vous allez y avoir droit, ça c'est sûr.

Harper's Island - CBS : sur le principe, j'aime l'idée de base : un Dix Petits Nègres moderne pour se donner des frissons faciles. Après, il faut voir ce que ça donne, que ça ne vire pas à la série B voire Z. La bonne nouvelle, c'est qu'on ne pourra pas rajouter de nouveaux personnages à tuer tout le temps, donc on devrait éviter de trop tourner en rond. C'est ma plus grosse crainte vis-à-vis de cette série : que ça tourne à la mords-moi-le-noeud, sur le modèle LOST.

Concrètement, ce sont les nouveautés qui ont le plus attiré mon attention. J'en oublie peut-être, et peut-être que tous ne verront pas forcément le jour. Mais, bon, voilà à quoi va ressembler la deuxième partie de la saison. C'est pas hyper brillant... mais ptet aussi qu'il faut que j'arrête de rechercher un remplaçant à Pushing Daisies ?

2 décembre 2008

La vie de notre belle famille d'abord

Régulièrement, la télévision nous envoie un message très clair : la famille, c'est bien. La famille c'est important. C'est bon pour ce que vous avez.
La famille, c'est même le plus important.
Oui, aujourd'hui, on va parler de valeurs familiales. Mais si ! Vous savez bien : les valeurs familiales ! Ce truc dont on vous parle chaque fois qu'on veut que vous appliquiez ces valeurs à autre chose que votre famille ! Les politiciens veulent que vous les pratiquiez vis-à-vis de l'Etat, les chefs d'entreprises veulent que vous les consacriez à votre travail... et la télé ?

Dans une immense majorité des cas, à la télévision, la famille, c'est sacré. Et c'est le centre d'un grand nombre d'attentions scénaristiques, selon le schéma suivant : la famille, c'est important, donc on en parle, donc c'est important.

Une proporition démesurée de séries s'y intéressent à un tel point, que ce seul postulat leur sert de pitch. Une famille. Point. Voilà, on avisera à partir de là.
Et je ne parle pas simplement des séries gentillettes type 7 à la Maison, non, c'est également vrai de tout un tas de sitcoms variant (à peine) autour de la thématique familiale : la famille avec trois enfants, la famille avec seulement deux enfants, la famille étrangement nombreuse, la famille avec plein d'adolescents, la famille où le père est en première ligne, la famille où c'est la mère, la famille recomposée, la famille avec un parent célibataire, la famille propre sur elle, la famille soi-disant atypique... Je continue ?
Bon, franchement, si avec ça vous n'avez pas fait de la famille votre priorité numéro 1, c'est que vous le faites exprès. On vous dit que c'est important, quoi, merde, à la fin !

Dans une immense majorité des cas, la famille, nous, on la regarde bien volontiers à la télévision. Et vous savez pourquoi ? Parce que c'est important, la famille. Vous, vous en avez une. Vous, là, aussi. Moi, pareil. Chacune est évidemment différente, chacun a une expérience de la leur différente des autres, mais on en a tous. C'est biologiquement obligé ! Et justement, la famille, c'est bien l'un des rares thèmes qui touchent nécessairement chaque spectateur de façon personnelle.
Si votre famille est heureuse, si elle est malheureuse, si elle est éclatée ou même inconnue, de toutes façons, vous en avez une. Vous imaginez ça ? A la télé, il y a forcément une famille comme la vôtre. Super, non ?

Et puis, il y a des familles pas comme la vôtre, aussi. Et c'est peut-être le plus important. Lequel d'entre nous n'a jamais regardé une série montrant une famille différente à un tel point, qu'elle nous fasse un peu rêver ? La famille idéale sans problème ici, la famille complètement barrée là... selon votre propre schéma, vous fantasmerez un peu sur cette famille si différente et, là aussi, il y en a forcément une pour vous. Ah, si ma famille avait autant d'humour que les Conner de Roseanne ! Ah, si ma famille était aussi joviale que les Brady du Brady Bunch ! Ah, si ma famille était aussi volcanique que les Walker de Brothers & Sisters ! Je continue ?
La télévision joue alors autant avec l'identification que l'imagination, et là encore, c'est une des rares thématiques qui le lui permette.

Il n'y a rien qui vous choque ? A force de boucher de la famille à toutes les sauces : la sauce entreprise familiale des Fisher de Six Feet Under, la sauce famille idyllique des Ingalls de La petite maison dans la prairie, la sauce famille déglinguée des Bundy de Mariés, Deux Enfants... Je continue ? Eh bien, à force, on commence vraiment à penser que la famille, c'est tellement important... qu'il vous en faut une.
Et là, au risque de passer pour une féministe enragée, je m'insurge : on n'est pas obligé de vouloir une famille.

Pourtant, toutes ces affaires de famille, où mènent-elles ? A agrandir la famille, à fonder une famille, à se créer une famille.
Les exemples se comptent à la pelle : le personnage le plus indépendant de Sex & the City, Miranda, est la première à fonder une famille. La plus volage d'Ally McBeal, Elaine, se découvre un désir d'enfant dans un épisode de Noël. Et quand les Desperate Housewives vieillissent, que font-elles ? Des bébés ! Même Gabrielle ! Je continue ?!
SEGA peut se rhabiller : la famille, c'est plus fort que toi ! Ne luttez pas, vous finirez par en avoir une, un jour, bien à vous, avec plein de petits bébés !

C'est là que je dis stop ! La famille, ce n'est pas le Saint Graal, enfin !!!
Mais si on en croit la télévision, la famille, ce n'est pas juste important. C'est obligé.

Comble de l'ironie, pour que j'en fonde une, il me faudrait éteindre la télé et sortir de chez moi.

2 décembre 2008

C'est la crise, baby !

Fatalitas ! A peine vous parlais-je d'un dorama ce weekend (Bokura no Yuuki, pour ceux qui auraient loupé quelque chose au milieu du jeu des génériques) que je tombe sur une mauvaise nouvelle : la chaîne TBS supprime deux créneaux horaires habituellement dédiés aux séries daytime à l'avantage d'émissions d'actualité.

Même si je n'ai pas, en matière de télévision nippone, le niveau d'expertise suffisant pour vous faire une analyse de fond de la question, son impact, ses implications... je pense que ça montre de façon quand même assez évidente que la "crise de la fiction" n'est pas réservée à l'hécatombe d'après-grève aux Etats-Unis ou aux tentatives désespérées de la France pour faire illusion.

Je me demande si Arslaan n'a pas aussi été victime de cette crise mondiale de la fiction télévisée, tiens !
...Euh, non, ptet pas Arslaan.

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