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ladytelephagy
30 mai 2008

Des inconvénients de n'avoir pas cédé à la facilité

Car voilà bien le problème.
Le concept de ce blog, ça a toujours été de ne pas faire de reviews. Je dirais bien que je n'ai aucun talent pour les reviews si je pouvais dire que j'ai essayé d'en faire par le passé, mais ce n'est pas le cas. Simplement ça n'est pas mon truc, voilà.

Du coup, comment fonctionne ce blog (quand il fonctionne diront les mauvaises langues, et elles auront relativement raison), depuis son ouverture ? J'y parle très rarement deux fois de la même série.

Quand mes confrères (et ça n'ôte rien à leur mérite) choisissent quelques séries qu'ils suivront une saison durant, et vous racontent leur expérience épisode après épisode, ils ont un contenu tout trouvé pour les posts, de sorte que, s'ils ne publient pas récemment, on leur en veut un peu puisqu'en dehors d'une grève tous les 20 ans, ils n'ont que peu d'excuses.
Mais quant à moi (et ça n'ajoute rien à mon rachitique mérite), j'ai choisi de ne pas vous raconter UN épisode, et surtout pas ceux qui suivent, mais bien de vous parler d'une série. Ou de plusieurs en même temps. Ou de ma façon de vivre ma téléphagie. Et du coup, il arrive cycliquement, comme là, cette semaine (puisque j'ai promis un post par semaine. Minimum.), du fait de raisons plus ou moins bonnes (c'est facile de se décharger sur un boulot très prenant, mais j'ai quand même 15 heures de transports en commun par semaine, où je pourrais m'atteler à la tâche, et ça s'est déjà produit, de vous concocter un post à peu près digne), eh bien je n'ai regardé aucune série. Rien. Pas l'ombre d'une.
Cette semaine, mon écran de télé est resté aussi vide qu'un épisode de Bones, dont j'ai l'immense vacuité sous les yeux en cet instant même où je vous parle. Mais on a déjà abordé le sujet...

Je ne dirais pas que je n'ai pas pensé à vous, au contraire.
En fait j'avais même une piste d'un post pour la catégorie "Série de valeurs", une fois n'est pas coutume. il était vaguement question des genres de séries, enfin, bon, j'avais l'impression de tenir quelque chose... mais je me suis endormie, réveillée trois villes trop loin, et j'ai un peu laissé échapper le filon. Je suis sincèrement désolée.
J'avais aussi envie de vous faire un post sur le déplorable Mop Girl, découvert quasi-simultanément avec Hokaben et Last Friends dont je vous ai parlé précédemment (et un peu plus précédemment encore). Mais justement, j'aurais dû écrire tout de suite mon post, parce que du coup je n'ai plus les idées très fraîches, embrouillée que je suis par de vilaines contingences imposées par mon tortionnaire de patron.
Ah et puis, il y a aussi ce post sur le coffret DVD d'Action que j'ai commencé et qui me semble plus compliqué à finir dignement que prévu. C'est que la dignité, dans Action, faut bien la chercher, quand même...

Bon, bref, je suis pitoyable et je ne mérite que vos sifflets.
Evidemment, tout serait plus facile, tellement plus facile, si je me contentais de vous parler uniquement de ce dont je vous ai déjà parlé. Bah oui, si j'ai su le faire une fois, les chances sont immenses que ce soit très facile de recommencer. Qui veut un post sur Rude Awakening ? Oh, je peux en distribuer quasiment à volonté, pas de problème. Vous voulez un résumé de mon expérience OZée d'il y a deux semaines ? Un petit compte-rendu, épisode par épisode ? Hein, dites ? Simplissime, ça, en plus yen a que huit dans la saison que j'ai achetée.
Oh, ou alors, je peux aussi vous faire un truc avec plein de captures, vous savez, je prends 200 captures, et je divise par 10 pour décider du nombre de mots que j'écris en-dessous. Genre "trop mignon" ou "je le voyais carrément venir", vous voyez ? Ca serait facile ! Je peux, si vous voulez ! Surtout si par exemple je prenais pour cible une série un peu simplette.

Mais je ne serais pas très satisfaite, et je pense que vous non plus.

Bon, vous savez quoi ? On va faire un deal, vous et moi. On dit que le post du vendredi, cette semaine... bah je vais le faire la semaine prochaine. Juste une fois.

Comme ça, vous ne serez pas obligés de vous contenter d'un post débile aussi débile qu'un épisode avec plein de flashbacks.

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23 mai 2008

[Spoiler !]

Aujourd'hui, au boulot, je m'emmerdais un peu. VDM.
Alors du coup j'ai commencé à cliquer un peu partout (c'est encore ce que je fais le mieux), et notamment sur Wikipedia. De là, je suis tombée complètement par hasard, qui comme chacun sait est sacrément bien fait, sur la page de Battlestar Galactica. A l'issue de quoi j'ai visité l'un des wikis existant sur la série, et je me suis plongée à corps perdu dans sa lecture (Dieu merci, la réunion de Monsieur Patron n'en finissait pas).

Sauf que dans l'histoire, j'ai quand même omis un petit détail : je n'ai pas encore fini de regarder la saison 3. En même temps, c'est bien ma faute de mélanger le personnel et le téléphagique, au point de ne pouvoir poursuivre le visionnage de mon DVD, on est bien d'accord ; mais il n'empêche : j'ai pas fini.

Vous devinez donc sans peine ce qui m'est arrivé, et qui devait bien se produire tôt ou tard : je me suis fait salement spoiler sur la mort d'un personnage. Et je l'avais bien cherché.
Mais oui mais, mettez-vous à ma place, aussi ! Tomber sur un excellent wiki, plein d'infos, de recherches approfondies, d'articles complémentaires ou de sujets de fond... il y avait par exemple une analyse plutôt intéressante de la mini-série. Vous arrivez à résister à ça, vous, un travail de fond aussi complet et exhaustif sur une série que vous adorez ? Bah si c'est le cas vous êtes drôlement fortiche, parce que moi, je ne sais pas résister à la lecture d'une telle littérature.

Notez bien que, d'une façon générale, je ne suis absolument pas blonde, hein, je sais éviter de me faire spoiler. Ca n'arrive vraiment que très rarement que je me fasse avoir. Comme tout téléphage aguerri sur le net (et nous sommes une armée sans cesse plus nombreuse), j'ai su développer les bons réflexes sitôt qu'il s'agit de lire une news, fréquenter un forum ou visiter un blog téléphagique. Mais dans ces cas précis, on sait ce que l'on va lire, en fait : soit de l'informatif sur des changements de casting (bon bah ça, c'est du spoiler qui ne dit pas son nom, bien souvent) ou de diffusion (aucun risque), sachant que les sites de news sont suffisamment rigoureux pour annoncer clairement la couleur, soit des avis très subjectifs (donc avec relativement peu de risques), soit encore des reviews (bon bah là, franchement, faut le faire exprès !).
Mais avec un tel wiki, c'est déjà autre chose ; de par le principe-même du wiki, on cherche l'exhaustivité et c'est ça qui en fait un travail passionnant à lire.

Tenez, moi qui ne suis pas une inconditionnelle de Lost, et qui ai arrêté de regarder la série (je suis juste tombée sur la fin de la saison 3 lorsqu'elle est passée sur la TNT), eh bien, il y a quelques semaines, je suis restée absorbée des heures durant par la lecture d'un wiki sur le sujet (c'est populaire les wikis axés sur une seule série !). Ce qui m'intéressait, c'était justement d'être spoilée à mort sur la mythologie de la série, et notamment sur le projet Dharma. Je me suis mangé des spoilers pendant des heures, et j'en redemandais ! En fait, si juste après, on m'avait proposé d'acheter un bouquin récapitulant l'histoire du projet Dharma à ce jour, je l'aurais acheté, cash, sans même sourciller (je vais même vous dire : en soi, la question du projet Dharma me passionne tellement que si un prequel de Lost venait à naître sur le sujet, je signerais de suite un bon de pré-commande des DVD). Alors bon, vous allez me dire : "bah, justement, tu t'en fous, puisque tu ne suis plus la série qu'irrégulièrement !". Ok, je vous le concède bien volontiers, un point pour vous. Mais quand même.

Parce que la vérité c'est que, malgré tout, parfois, le spoiler... mais si, avouez... on le désire de tout son petit être de fragile téléphage ! Parfois, on court après ! Surtout si la série est complexe, surtout si la série est dotée d'une solide mythologie, surtout si, tout simplement, la série est de grande qualité...

D'ailleurs, faites vous-mêmes la comparaison ! Prenez deux séries que vous regardez avec plaisir : l'une simplement parce qu'elle est divertissante, l'autre parce qu'elle figure dans votre Top3 des meilleures séries qui déchirent tout de tous les temps. Maintenant, imaginez être spoilé sur l'une et l'autre. La vérité, c'est qu'être spoilé sur la première c'est agaçant, mais pas dramatique, tandis que l'être sur la seconde vous apporte à la fois du soulagement et une grande frustration, parce que ce spoiler, vous le vouliez tout en souhaitant le découvrir avec la série, mais plus vite ! Et c'est en fait cette ambivalence qui façonne le téléphage : l'envie de se nourrir goulûment de toujours plus de contenu, d'histoire, d'infos, de détails, de background... et puis en même temps, l'envie de l'apprendre dans un épisode, pas par un tiers.

Je me rappelle encore quand je me suis fait infliger un spoiler colossal sur la façon dont commençait la saison 3 de Battlestar Galactica, justement. J'ai passé la saison 2 à me demander comment on allait en arriver là. C'était frustrant de savoir comment la saison se finissait... mais finalement très exaltant et enrichissant d'essayer d'imaginer les possibilités, les retournements de situation qui allaient conduire à...

Ce n'est pas facile à gérer, ça. C'est certain. Mais c'est aussi ce qui fait de notre maladie un charme. C'est la raison pour laquelle être téléphage est si addictif : plus, toujours plus, encore plus... mais pas trop !
Même télé éteinte, le téléphage ne s'ennuie jamais précisément parce qu'avec une passion si dévorante à gérer, il n'en a simplement pas le temps ! Si nous n'étions pas ce genre de personnage un peu timbré, nous ne serions même pas là : ni moi à écrire sur les séries, ni vous à lire à leur sujet. A la fin de l'épisode, nous passerions simplement à autre chose. Mais nous voulons savoir, comprendre, rêver, ressentir, imaginer, prédire, anticiper, découvrir... ça ne s'arrête jamais ; d'où notre rapport au spoiler.
Quelque part, le spoiler fait partie intégrante de notre passion. Nous jouons avec au moins autant que nous le craignons.

D'ailleurs ce post m'a été inspiré par ma frangine Rei, avec qui je discutais de KYLE XY, et qui me lance "ah sur M6, c'est la saison 2 ? ils en sont où de la saison 2 ?". Et moi de lui répondre (un poil blasée) "Oh, depuis la mort d'Adam, pas bien loin...". Elle m'a alors fixée avec horreur : "Quoi ?! Adam est mort ? Mais je viens à peine de finir la saison 1, il vient de rencontrer Adam !!!". Ce qui prouve bien que le téléphage a quand même un rapport au spoiler assez particulier, c'est qu'elle avait quand même posé la question !!!

19 mai 2008

Ex and the city

Ce week end, ma soeur et moi faisions Sex & the City à deux : après un début de soirée dans un musée, on a passé le reste de notre samedi soir à siroter de délicieuses petites choses roses et sucrées (des milk shakes, pas des cosmo... zavez vu les prix rien que pour un milk shake à Paris, alors un cosmo !?) tout en parlant de cul. Evidemment l'une de nous a fait la comparaison, et nous nous sommes demandées si nous irions voir le film.

Parce que la question devait nécessairement se poser à un moment ou à un autre.

sexandthecity_zamovie

Surtout que, même si je ne suis vraiment pas le même genre de nana que les héroïnes de Sex & the City (ou alors, à la grande rigueur, Miranda, mais pas complètement... disons que je ne m'identifie pas à elle mais c'est la seule que je tolèrerais comme amie !), j'ai toujours eu beaucoup d'affinités avec la série. Je la retrouve toujours avec le même plaisir, quel que soit l'épisode qui passe (et Dieu sait que M6, comme moi, semble ne pas pouvoir s'en passer).

Il y a tous les épisodes qui me font rire (ou plus souvent sourire car je me refuse à catégoriser Sex & the City comme une série humoristique), et puis surtout tous ceux qui m'émeuvent beaucoup. Il y en a plusieurs, mais citons principalement La douleur exquise, dont j'ai déjà parlé mais, une fois n'est pas coutume... c'était dans mon blog perso ! Et puis il y a, dans une moindre mesure (je suis émue mais je n'ai pas besoin d'aller jusqu'à pleurer), l'ensemble de la sixième et ultime saison.

Depuis que je l'ai vue, je n'ai de cesse de répéter à qui veut l'entendre (et hélas pour mon entourage, aux autres aussi) que cette sixième saison, et notamment son final, étaient d'une telle perfection, qu'à eux seuls les deux épisodes du final méritaient une septième saison.

Donc avec tout ça, on se demande quand même un peu pourquoi je me demande si je vais aller voir le film ! C'est que justement, tout était si parfait... Je suis restée sur une si bonne impression. Chaque fois que je revois les épisodes à la télévision, j'y vois ce que j'ai aimé. Je n'y redécouvre pas la série, je n'y aperçois pas les défauts qui m'avaient échappé ou que j'avais occultés, non, mon regard ne se dirige que sur ce qui me renvoie à l'histoire si intense que j'ai avec cette série qui a su me toucher et, surtout, le peut encore. Montrez-moi une toute petite photo de Miranda donnant le bain à sa belle-mère et je vous suis toute acquise, désarmée dans l'instant. La moindre suggestion de la complicité qui unit Charlotte et son schmuck, et je fonds littéralement. Voir Smith esquisser la difficile position de la main me coupe immédiatement le sifflet. L'énumération s'arrêtera à trois, Carrie et moi sommes irréconciliables (pour tout vous dire, si c'était l'une de mes amies, elle ne le serait plus depuis longtemps...). Mais toujours est-il que c'est quand même l'une des rares séries à s'être finies en beauté, dans une espèce de grand Schelem impeccable, et ça ya quand même pas des masses de séries qui peuvent s'en enorgueillir !

Combien de fois le téléphage se prend-il la tête entre les mains à la fin d'un series finale, l'air désolé, pour dresser mentalement la liste des ratages, erreurs, et autres dommages collatéraux sur cet exercice de style suprême, peut-être plus difficile encore que le pilote (et c'est une pilotovore qui vous le dit !), qui est celui où il faut clôturer proprement une série ? Combien de lettres inachevées ou postées sur un forum, pour saluer ou conspuer tel ou tel final ? Hein ? Oui, vous, là ! Combien ? Et ceci sans compter les séries qui n'ont pas eu la chance d'avoir une fin... et elles sont là aussi légion.

Vouloir tenter le sort ? Prendre le risque de briser en miettes cette étonnante concordance d'évènements et de talents qui ont permis que Sex & the City se finisse de façon, nan, pas satisfaisante : j'ai dit parfaite ! Et j'assume !

Eh bien, c'est dans ces cas-là qu'un téléphage assume son étrange identité et déclare à la face du monde : j'aime trop cette série pour aller voir le film !

PS : mais comme dit ma soeur, ça veut pas dire que je ne finirai pas par le voir lorsqu'on m'offrira le DVD par exemple... Ça mériterait réflexion, de déterminer en quoi voir le film au cinéma semble une plus grande prise de risque, d'ailleurs.

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de culture (mais je savais par mes mots-clés que vous étiez des cas) : la fiche Sex & the City de SeriesLive.

16 mai 2008

Je requiers la prison !

Et pour rester dans le ton du post précédent, petit post à charge, j'ai fait un tour dans les mots-clé et franchement, vous me désolez.

Déjà, faut voir ce que vous cherchez à télécharger : que des bouses ! Ensuite pour les autres zozios, je sais plus quoi penser de vous.

- zappeur pipe :
Je sais qu'un zappeur peut parfois prêter à confusion dans le noir, lorsque vous avez égaré votre vibro, mais là, faire une pipe à une télécommande, franchement... Enfin bon, sortez couverts.

- a ne pas regarder si vous avez peur des requins :
Yen a qui cherchent les emmerdes. Vous viendrez pas vous plaindre lorsque vous devrez consulter un psy.

- il y a qu a maté  :
De toute évidence, une autre activité exigerait par trop d'efforts à votre unique neurone.

- "patrick benoit" jeux video -zouk :
Tabernacle.

- profession de carrie dans sex and the city :
Ok, je sors pleurer. Vous êtes odieux.
Finalement, je préfèrais les suceurs de télécommandes.

16 mai 2008

Hallelujah !

Hier, je passais un méchant concours. Aujourd'hui, mon patron m'a annoncé qu'on déménageait notre bureau... lundi à 8h30. Et j'ai une collègue de merde. Donc j'ai bien mérité, enfin ! de dépenser un peu de mon précieux salaire, pour une fois que j'en ai un gras et limite indécent pour l'ex et future chômeuse que je suis.

Hier j'ai donc fait une razzia à la FNUC (pas de pub), où je suis entrée comme d'autres pénètrent dans un lieu saint. Parce que oui, j'aime les jolies choses, surtout si elles rentrent dans un lecteur DVD. Et j'assume complètement mon matérialisme. On n'est pas vraiment téléphage si on n'est pas prêt à vendre père et mère pour un DVD, de toutes façons, pas vrai ?
Et j'ai choisi la FNUC parce que j'aime bien me faire entuber en me disant que j'ai les moyens de le faire. C'est psychologique, cherchez pas. Il n'y a que pour l'occas' ou les séries ayant plus de 15 ans qu'un téléphage est autorisé à se réjouir d'un rabais !

Donc, enfin, entre mes mains... ah délice !

OZ !!! First season ! Enfin !!!

Arrêtez de vous moquer, les temps sont durs et il m'a fallu vraiment m'armer de patience... ça faisait un an que je me languissais.
Mais pour me récompenser de cette même patience, je me suis aussi offert le DVD de Profit !!! Oui, j'ai déjà la version VHS en VO, pourquoi cette question ? Vous me connaissez si mal que ça ? (ce qui me fait mal où vous pensez, c'est que j'ai payé la VHS plus cher... j'aurais jamais cru ça possible).

Bon, donc ce post du vendredi, je regrette de vous le dire, sera carrément écourté, parce que je vais de suite aller me larver devant l'une de mes séries fétiches... Vaut mieux tard que jamais ! Mais, pour tout vous dire, j'angoisse déjà à l'idée que... j'ai pas acheté la saison 2 et la première ne dure que 8 épisodes !!! Je ne sais pas si je vais résister à l'appel d'un second entubage dans les grandes largeurs par la FNUC. Mais bon, une chose à la fois. D'abord jouir devant huit heures de violence, de haine et de dépression nerveuse, ensuite envisager le masochisme.

Et pour tous ceux qui veulent éviter de mourir jeunes : la fiche OZ de SeriesLive.

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9 mai 2008

Aya McBeal

Qui, au moment de faire ses premiers pas dans la vie active, n'a pas connu de grandes désillusions ? N'avons-nous pas tous ressenti l'excitation de nous rendre utile au monde, et en même temps découvert que nous n'étions que d'une toute relative utilité justement ? Lequel d'entre nous n'a pas fait des gaffes au début de sa carrière, avant de prendre ses marques et servir réellement à quelque chose ?

C'est la dure expérience qui attend Akari Domoto, laquelle vient tout juste d'être diplômée en droit et s'apprête donc à devenir avocate. Et c'est la tête remplie d'idéaux sur la profession qu'elle s'apprête à exercer qu'elle commence son premier jour dans une grande firme d'avocats, au service "pro bono", c'est-à-dire celui qui de toutes façons ne rapporte rien mais qui représente pour elle l'essence-même de son métier.

Vous la voyez venir, vous aussi ? Bien-sûr, ce ne sont que désillusions qui attendent Akari Domoto (interprétée par la comédienne japonaise à avoir certainement pratiqué le plus de professions différentes à la télévision, à savoir Aya Ueto), surtout qu'en premier lieu, le service pro bono n'est pas exactement aussi exalté qu'elle peut l'être : le chef de service est blasé (et son activité principale est de refuser des affaires pour pouvoir jouer à la console et/ou fumer) et l'assistante n'a aucune forme de compassion (elle parie de l'argent sur ce qui se passe dans le service). Quand Akari décrète qu'elle va s'occuper d'une affaire, dépassant sans aucun doute le quota d'activité annuel du secteur pro bono, elle s'imagine qu'elle peut faire mieux mais évidemment elle s'apprête à prendre une sacrée leçon. Le spectateur le sait avant même qu'elle ne commence !
Pourquoi ? Parce que, petite figure de style pleine de maladresse, le pilote a commencé sur un flashback...! Comme si sans ça on n'aurait pas deviné qu'elle allait apprendre la leçon the hard way !

Hokaben, car c'est de cette série qu'il s'agit, possède un bon pitch de départ, une bonne réalisation (dans la moyenne supérieure disons), des acteurs pas trop nuls (en-dehors du final de ce pilote, Aya Ueto ne succombe pas trop à ses tics habituels)... bref plein de bonnes choses. La première affaire d'Akari est, en prime, intéressante, et aborde un sujet difficile sans trop tomber dans la facilité (juste un peu mais ça reste raisonnable), puisque la première affaire d'Akari est un divorce incluant des violences domestiques et un rapt d'enfant (pourquoi faire simple etc...). Et si j'en crois le trailer, ça ne risque pas d'être facile non plus sur l'épisode suivant, où le thème ne fera qu'être plus sinistre encore.
Hm ? Comment avez-vous deviné que je vais regarder ce second épisode ?

Evidemment il y a un certain nombre d'éléments qu'on voit venir de loin : un love interest potentiel (ah c'est très finement amené...), une petite histoire entre le patron d'Akari et l'avocate vedette du cabinet, etc... La structure de l'épisode est d'une propreté redoutable, et témoigne d'une grande pratique de l'exercice, sans chercher l'originalité.

C'est un reproche que malheureusement j'ai souvent à formuler aux dorama, ou alors je ne tombe vraiment pas sur les bons (dans ce cas, mettez les commentaires à profit pour m'éduquer !). Il y a toujours les mêmes messages : donner le meilleur de soi-même en dépit du fait que ce ne soit pas toujours facile, persister malgré les épreuves, etc... Et là-dessus c'est un peu lassant et redondant (en plus, dans Attention, Please, Aya Ueto portait un joli uniforme avec jupe, alors qu'ici, c'est tailleurs-pantalon noir, donc la chair est triste). Mais globalement voilà un bon dorama, plutôt bien écrit et bien réalisé aussi, avec un contexte un peu différent qui nous change de notre pain quotidien.

Ah, non, ya un truc sur lequel il faut que j'insiste, quand même. Dieu sait que je n'accorde souvent qu'une attention très modérée à la bande-son d'une série. En général, je ne la remarque que dans deux cas : soit c'était ignoble, soit c'était extraordinairement bon. Ici c'est nettement le premier cas qui s'est présenté. C'est bien simple, je pense que la B.O. de cette série est entièrement repompée sur celle d'un jeu video créé pour une console 16 bits. Cette fausse cornemuse, là, c'est infâme. Quel qu'en soit le coupable, il faut impérativement l'identifier, le localiser, et l'empêcher de nuire à nouveau. Intenable.

A contrario, soulignons quand même que les décors sont assez sympathiques, j'aime en particulier les différents endroits du building où travaille Akari (la salle de réunion où les nouveaux avocats sont accueillis, ce que l'on peut voir des couloirs et grands bureaux en open space, j'aimerais pas y travailler mais ça fait de jolies vues, et puis l'ascenseur aérien, etc...) qui ont quand même de la gueule. Ca compense, on va dire.

Cela étant dit, Hokaben a-t-elle la possibilité d'être à mes yeux une excellente série ? Bon, peut-être sur le long terme.
Et peut-être avec une autre comédienne dans le rôle principal.
Et surtout... SANS LE SON.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Hokaben de SeriesLive.

9 mai 2008

Bon maintenant faut arrêter, hein

En mon absence, vous avez continué à me rendre visite et croyez-bien que ça fait plaisir à voir. Mais, sincèrement hein ? Certains d'entre vous sont quand même de gros boulets !

Ca fait depuis juin dernier maintenant (donc presqu'un an finalement !) que nombre de visiteurs débarquent ici depuis Google, à partir de variations autour de la question "sur quoi Berger plaque-t-il Carrie". C'est très gonflant et j'ai déjà donné la réponse deux fois, histoire qu'on en finisse. Mais je ne sais pas à quel jeu vous jouez, les gars, mais depuis un an vous n'avez toujours pas eu l'idée de regarder cet épisode, ceci dit il est vrai qu'on ne peut pas en demander tant de la part de gens qui n'ont même pas essayé de relever un défi plus important qu'un pareil jeu. Allez, consolez-vous, M6 a une fois de plus rediffusé Sex & the City cette saison, et l'épisode ne devrait plus trop tarder à apparaître comme par magie sur vos écrans. J'espère bien qu'enfin, à partir de ce moment, vos tricheries vont cesser et qu'on pourra parler d'autre chose.

Cela étant, certains d'entre vous ne sont plus les bienvenus ici tant l'orthographe de certaines requêtes sur le sujet sont à pleurer. Ainsi,  "sur quoi Bergé plaque Carrie dans Sex and the City" est d'une infâmie sans nom. 'Tain les mecs, non là, non, ça peut plus durer. C'est un peu comme demander si Mr. Bigg et Carrie vont finir ensemble, et d'ailleurs vous mériteriez que je vous spoile pour la peine. Ya quand même un minimum.

Bon, les choses étant (je l'espère ?) réglées, permettez-moi de continuer ce petit tour dans les stats...

- victoria pratt muscle photos :
Genre c'est les muscles que vous voulez voir. Genre. Allez, à d'autres.

- christopher meloni embrasse un homme :
Où ??? Où ??? Oz ou j'ai manqué un truc ?

- combien d'années passent dans les saisons de grey's anatomy? :
A peu près... trois siècles ?

- decrypter twin peaks :
Bon courage.

- écrire à   michelle trachtenberg :
Dans quel siècle vous vivez, vous ? Envoyez-lui un SMS !!!

Vous m'avez manqué, chers visiteurs... Enfin, sauf ceux qui savent même pas répondre à une question simple sur Sex & the City, bien-sûr. Vous, je vous méprise, ça va de soi.

7 mai 2008

Si vous ne savez pas quoi faire ce soir

Je vous propose de découvrir une nouvelle série dont le pilote est diffusé ce soir : Dr House !!!

?!

Attendez, cette série n'a-t-elle pas commencé à être diffusée depuis plus d'un an ? N'en ai-je pas vu, pffiuuu, au moins, une bonne moitié ? (ouais, point trop n'en faut) Mais si, mais si, mes amis, mais la raison est simple : un an, deux mois et 6 jours après notre rupture, TF1 a décidé de me prendre par les sentiments.

BAH CA PREND PAS !
Sans blague, comme si c'était si facile de réparer tout le mal qui a été fait simplement en diffusant un petit pilo...
...pil...

Bon, c'est vrai aussi que c'est pas bon pour les nerfs de rester en colère trop longtemps. J'augmente mon risque de contracter une maladie cardio-vasculaire plus tard, et Dieu sait que je ne veux pas en arriver là, je risquerais de tomber entre les mains du Dr House.
Donc euh, ok, juste une fois, parce que c'est un pilote et que je ne sais pas résister à un pilote, de surcroît en prime.

Mais ça ne marchera qu'une fois, vu ?!

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de culture (ah dans votre genre, vous n'êtes pas futé, hein ! réussir à y échapper tient de la gageure !) : la fiche Dr House de SeriesLive.

6 mai 2008

[DL] Last Friends

Beaucoup de finesse dans ce générique, et je ne dis pas ça juste parce qu'on est vite en manque de génériques par les temps qui courent mais bel et bien parce qu'il y a beaucoup de délicatesse et d'esthétisme (avec ce qu'il faut aussi pour rendre très accessibles les différentes situations des 5 personnages principaux) dans le générique de Last Friends.

Oui, quand j'ai un coup de coeur (qui a dit coup au coeur ?), je l'ai pas à moitié, et le générique n'a rien pour m'en détourner !

LastFriends_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

J'vous en ai mis un peu plus histoire d'avoir même la toute fin de la chanson, même si ya l'écran publicitaire en parallèle. Parce que franchement, la chanson est bonne, dans ce contexte. Je dis dans ce contexte parce que... si seulement Utada avait demandé un coup de main au réalisateur de ce générique pour son propre PV !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (I repeat, ceci est un lien) : la fiche Last Friends de SeriesLive.

6 mai 2008

Compagnons de cellule

Je parlais de mes errances il y a quelques jours. J'ai peut-être bien trouvé...

Lorsque j'ai lancé Last Friends, je n'en savais que peu de choses, à savoir la musique du générique et la photo promotionnelle (qui justement me semblait bateau mais bien foutue). Mais comme je suis en période de quête effreinée de LA série qui puisse me toucher, je me suis tournée ces derniers jours vers plusieurs dorama (dont vous allez retrouver progressivement la critique ici, pour me faire pardonner de vous avoir délaissés si longtemps je vous dois bien ça) en désespoir de cause. Je dirais pas que j'ai cliqué au pif... mais bon, j'ai cliqué au pif. Je n'ai même pas lu un petit résumé, rien. Mais, me disant que puisque j'avais du mal à trouver mon bonheur de l'autre côté de l'Atlantique, j'allais opter pour le Pacifique, je n'ai pas cherché à m'ériger de nouvelles barrières.
Comme j'ai bien fait...

Première constatation : Dieu que c'est beau ! J'ai soigneusement évité d'en faire un article "La preuve par trois" car il me faudrait décupler le nombre de captures à pouvoir poster ! Je n'aurais eu que l'embarras du choix. Je ne dis pas qu'il y a eu un énooooorme travail esthétique, ou disons pas dans le sens où on l'entend sur beaucoup de séries américaines par exemple, qu'on félicite là pour l'utilisation massive de filtres, ici pour des cadrages de fou.  Non, Last Friends ne s'embarrasse justement pas d'effets de style. C'est qu'on a autre chose à penser, môssieu ! Mais il n'empêche que visuellement, c'est plein de couleurs, de tableaux, c'est aéré, lumineux, vif... bref c'est pas un dorama filmé vite fait.
Je veux pas citer d'exemple mais je suis sûre que vous en avez tous au moins un ou deux en tête, de ces dorama qui jouent dans la catégorie "les films fait à la maison par votre chimpanzé malade".
Rien qu'avec la scène d'ouverture, j'étais déjà à genoux (c'était de la triche cette scène d'ouverture). Ca ne s'est pas estompé ensuite : il y a un oeil derrière la camera, et on va le remercier continuellement jusqu'à la fin de l'épisode, même si vous allez voir qu'en cours de route, on va avoir complètement autre chose à penser.

Et c'est là que tombe la seconde constatation : rha les chiens, ils ont décidé de nous attaquer le coeur à la machette ! On prend bien le soin, pendant la première partie du pilote, de nous faire tomber sous le charme radieux de Michiru, un personnage féminin assez transparent au départ (sur l'air de "gentille petite jeune femme toujours de bonne humeur et pleine de bonne volonté malgré un passé pas toujours marrant", bref la nana que dans n'importe quelle autre série, à plus forte raison un dorama, on aurait envie de latter à grands coups de bottes cloutées), mais qui par petites touches devient non seulement attachant mais aussi moins surfait.

Et lorsque le noeud de l'intrigue enfin se noue après de nombreuses scènes d'exposition (toutes nécessaires, je le précise), le poisson est ferré et on ne recule pas : on fait le grand saut en même temps que l'histoire.

Quoi ? Ca devient de la folie ? Mais absolument ! Et c'est ça qui m'a conquise : Last Friends, sous ses dehors si jolis et si printaniers, baigné de sa pluie si tiède et si revigorante, après ses scènes si urbaines et si charmantes... et puis avec sa petite intrigue genre "ah oui on va bel et bien encore vous filer un ou deux triangle amoureux, vous n'y couperez pas"... eh bien, Last Friends est en réalité d'une violence inouïe.

Derrière l'intrigue amoureuse classique se cachent des personnages écorchés vifs, chacun ayant son charme, ses travers et ses peurs qui se dessinent (et oui j'ai bien dit chacun sans exception), et à chaque nouveau coup dans l'estomac (celui du spectateur, évidemment, ne pensez pas que je me cantonne à une seule scène de ce pilote même si elle a beaucoup joué) on est à la fois au supplice et au délice. A chaque scène c'est un petit peu de ce petit monde de perfection qui s'effrite et mon Dieu que c'est bon.

Les personnages ont le coeur broyé et, même si par moment on se dit que, hm, j'ai pas déjà un peu vu ça quelque part ? Eh bien ça marche à plein régime, sans une fausse note et avec beaucoup de sensibilité. Si bien qu'on se fiche pas mal de qui sort avec qui, qui embrasse qui et qui a fait un bébé à qui, parce que franchement, ce qui importe, c'est bel et bien comment on peut en arriver à cette scène d'ouverture qui n'en apparaît, rétrospectivement, que plus ahurissante de calme et de sérénité. Comment ne serait-ce qu'un seul de ces personnages va-t-il survivre à autant de bassesses du quotidien, autant de mesquineries de la vie, autant de glaviots du Destin, moi franchement, ça me laisse à la fois toute frénétique à l'idée de voir la suite, et mortifiée.

Allez-y, prenez une hache et plantez-la moi dans le dos, que ça gicle et que ça sorte, qu'on en finisse !
Ou plutôt non, ne m'achevez pas avant que je n'aie vu la fin. Car Last Friends est exactement ce dont j'avais besoin : une série bien pensée, mais courte, où pendant quelques heures je vais m'abandonner, et où avec chacune de mes larmes coulera ici un peu d'amertume, là quelques regrets, céans un peu de haine. 11 épisodes et pas un de plus ou bien je crains que soit la magie ne fonctionnera plus, soit elle fonctionnera trop.

Et on ne veut pas non plus se priver de la joie d'espérer en une série moins tragique pour une prochaine fois, pas vrai ? Le téléspectateur aussi a le droit d'espérer en son petit coin de ciel bleu, après tout...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Last Friends de SeriesLive.

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