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ladytelephagy
30 septembre 2007

Pas perdu pour tout le monde...

Deux semaines de The Lost Room viennent de s'achever. A côté de moi, on me souffle que trois épisodes par soir, deux week end d'affilée, c'est un peu beaucoup. Je réponds que c'est limite si ce n'était pas assez.

Je veux dire, bon, oui, ok, c'est une mini-série et je sais bien qu'une mini-série, c'est pratique, ça permet d'avoir un beau budget à disperser sur moins d'épisodes, que c'est l'assurance d'une boucle bien bouclée et que, bon, quand on est habituée des séries japonaises, on sait bien que ç'a plein d'avantages annexes de savoir qu'il n'y aura pas de seconde saison.
Oui-oui, je sais bien tout ça.

Maintenant de vous à moi, The Lost Room n'était qu'à moitié écrit comme une mini-série.

Ca a mis pas mal de temps à démarrer, déjà. Il aura fallu une dizaine de "je veux juste sauver ma fille" avant que les différents protagonistes ne comprennent les intentions de Joe Miller. Qui voulait ? Sauver sa fille, c'est bieeeeen ! Vous êtes visiblement plus malin que Julianna Margulies. Idem avec les différentes écoles de pensée peuplant l'histoire (à savoir la Cabbale et la Légion) qu'on nous plaque vite fait mais dont on explique finalement assez mal les motivations.

A contrario, certaines choses se bousculent sur la fin, comme si tout d'un coup le staff de The Lost Room avait réalisé qu'il bossait sur une mini-série et que le temps lui était compté. Le plus dommageable, c'est la Cabbale commençant à être développée sur la fin : brusquement on y découvre des rites, une hierarchie, etc... Tout un tas de choses qu'il aurait fallu aborder bien plus tôt. On a aussi la pseudo-intrigue amoureuse entre Joe et Jennifer, le truc qu'on voyait paaaaaaas du tout arriver, mais non seulement ils tombent amoureux d'un coup de baguette magique, mais en plus ils de dépêchent de sceller leur union par un petit tour sous les draps. Et pourtant ça, j'aurais dû le prévoir, la série porte quand même sur une chambre d'hôtel !!! Et puis l'enquêtrice black qui n'arrive pas à être correctement exploitée (elle a des rêves mais on saura jamais pourquoi), ce pauvre et risible Ruber qui se prend pour un Messie (pourquoi nous dire ça sur la fin ?!), bref, le tout a un goût d'inachevé.

Enfin, notons aussi les multiples incohérences, elles aussi certainement dues au fait qu'on n'avait pas le temps de tout expliquer. Notons entre autres le fait que tout d'un coup la chambre 9 a autant d'importance que la chambre 10 (et que l'habitant de la chambre 10 est visible sur la video... mais il est alors dans la chambre 9), que Kreutzfeld disparait fort opportunément sur la fin (mais qu'il avait déjà fait le coup en s'évaporant comme par miracle du coffre-fort sous la prison, alors que, rappel, Joe et lui s'y étaient enfermés par mégarde), et puis ma préférée : en 40 ans, ya que la petite Anna qui s'est trouvée bloquée dans la chambre ? Tiens il y a aussi celle-là : pourquoi tout d'un coup Jennifer veut absolument aller péter la gueule à Kreutzfeld, quitte à y perdre la vie, alors que maintenant il a l'oeil nom d'un chien ?

Heureusement, par son rythme (merci le format mini-série !), par son interprétation (même si d'après les dires de certains, Peter Krause semble perpétuellement incarner la même personne, et que parfois j'avais l'impression que la VF surjouait copieusement), par sa mythologie (les multiples objets, les deux écoles de pensée, le côté légèrement religieux), par son écriture assez souple (la présence de retournements de situations sympathiques, les personnages qui ne sont pas toujours bons ou méchants comme Montague)... tout cela en faisait un bon divertissement et je n'ai pas boudé mon plaisir. Reste que, et je le dis rarement à propos de mini-séries, le projet était de toute évidence trop complexe pour n'être abordé qu'en 3 heures.

Je regrette de ne pas avoir branché mon magnétoscope, cela dit. Je suis certaine que je prendrais plaisir à revoir ces épisodes (et peut-être même comprendrais-je certaines choses en les revoyant).

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Lost Room de SeriesLive.

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28 septembre 2007

[DL] K-Ville

Coming back... in the bayou. Franchement n'importe qui peut reprendre le générique, même sans parler anglais. Ou français. Euh, c'est quoi la langue officielle en Lousiane en fait ?

KVille_generique_580

Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Quelques poncifs (sur le délabrement de la ville après mais aussi sur sa culture avant), un petit air sympa, quelques images pas toujours bien foutue... Le générique est à la mesure de la série, en fait. Ca pourrait, mais ya pas moyen.

Et pour ceux qui manquent sempiternellent de culture : la fiche K-Ville de SeriesLive.

Je précise d'ailleurs que je m'en vais de ce pas reuploader le générique de Lincoln Heights suite à une demande, pardon pardon pour ce délai impardonnable, même si maintenant vous en connaissez la raison...

28 septembre 2007

K.O.-Ville

Et là, je le sens, vous vous dites : "elle nous a annoncé un post ya 24h à peine, elle bosse sur le podcast, ce vendredi, le post, on peut encore se le carrer où on pense". Bah même pas. Zavez vu comment vous êtes, un peu ?
Ce soir, après la bonne humeur du podcast, j'opte pour le post déprimant avec K-Ville. Il en faut, mes amis. Il en faut.

Et sur cette série, il vaut mieux se poser la question dans les bons termes. Si vous vous demandez si K-Ville est une bonne série, vous prenez le sujet par le mauvais bout. Si vous vous demandez si K-Ville est intéressant, là encore il y a un défaut dans votre approche. Par contre, si votre préoccupation est de l'ordre de : est-il humainement tolérable de regarder K-Ville ? Dans ce cas, la réponse est : seulement si vous y êtes contraint par la force, mais c'est jouable.

En soi, la série n'est pas mauvaise, pourtant. Disons que sur le papier, ça pouvait revêtir un certain intérêt, déjà, et qu'une ou deux choses n'étaient pas trop horripilantes. Mais globalement, c'était sans compter sur le fait que K-Ville serait avant tout un mauvais cop show (pour quelqu'un qui a grand'peine à en trouver qui soient bons, c'est dire). Et ça, ce truc qui tue tout, surtout en ces périodes de vaches pas assez maigres côté uniformes.

Dans ce pilote, l'intrigue est effectivement liée de plein fouet à l'ouragan Katrina, avec un côté légèrement dénonciateur d'une réalité pas très jouasse, et qu'on anticipait forcément (s'il n'y avait pas eu un minimum de dénonciation, cette série n'aurait vraiment pas valu tripette), toutefois, rien de captivant en soi. Les coupables et les victimes sont désignés, chacun attend sa sentence... ce pilote ressemble un peu à l'ouverture de l'Antigone d'Anouilh, tout le monde attend que ça commence et chacun sait quel rôle il a à jouer, et il le jouera jusqu'au bout. Mais tout cela, sans être un classique de la tragédie, hélas.

Au milieu de tout cela, nous avons notre flicaille. C'est contractuel, il en faut dans toutes les séries maintenant. Avec au menu, Anthony Anderson ne cherchant pas à repousser ses limites (pourtant j'l'aime bien ce ptit gars ; ça me fait de la peine et ça me fait plaisir en même temps, de le voir dans ce premier rôle), et Cole Hauser qui lui non plus ne se défonce pas tellement... C'est triste comme un jour sans pain, quoi. Evidemment l'un est un vieux de la vieille et l'autre la bleusaille, le premier ayant perdu son partenaire le second doit gagner sa confiance, mais heureusement il est observateur et compétent, blah blah blah...

Heureusement et malheureusement, sur la fin de l'épisode, se trouve un petit twist sympathique... mais le drame c'est qu'on a déjà jeté l'éponge depuis longtemps quand arrive ce petit retournement de situation, et plus dramatique encore, on voit très mal comment va s'intégrer cette histoire dans les épisodes à venir.

Au final, on ressort de K-Ville avec une impression de malaise, pas très solides sur ses deux jambes, et la tête légèrement bourdonnante. Le style visuel est remuant, les dialogues proprement impardonnables de banalité, les scènes d'action en provenance directe des années 90 (voir 80), les quelques scènes presqu'intéressantes bâclées (notamment sur la famille Boulet... j'déconne pas c'est leur nom ET leur fonction), l'intérêt au ras des pâquerettes sur la minute de fin, en baignant dans une sordide ambiance à la 7 à la Maison où tous les voisins ont subitement décidé que la Nouvelle Orléans, c'est super sympa comme coin à habiter et où se faire des cadeaux, etc... Pourri jusqu'à la moëlle, donc.

Mais ce ne serait pas si dérangeant pour toute autre série de dire que c'est une série pénible. Car le problème, c'est que c'est K-Ville, une série qui parle d'un sujet grave, offrant des possibilités dramatiques (pour l'instant à peine effleurées dans deux flashbacks) de folie, et un sujet fort. Alors on s'en veut un peu de n'avoir pas réussi à aimer. On s'en veut de n'avoir pas trouvé les qualités. On s'en veut de ce rendez-vous raté. Pourtant, j'y suis pour rien moi, s'ils ont mis à côté !

Ce qui est énervant c'est que le sujet, même mal traité (et osons le dire : maltraité) reste dérangeant. C'est qu'on a envie, puissamment envie, qu'une série parle de ce qui s'est passé, de la façon dont les gens ont dû survivre, de la façon dont la ville tente de se reconstruire, de la façon dont tout n'est que désolation encore deux ans après. Et c'est génial d'avoir une série avec un tel potentiel sans qu'on ne soit dans l'anticipation, la SF ou le fantastique. Mais rien à faire, ça ne prend pas. Ils ne se sont pas donné les moyens dramatiques d'aller au fond des choses, à plus forte raison dans ce pilote où justement c'était l'occasion de nous prendre aux tripes. Mais ni les scénaristes ni les acteurs ne vont au bout.

Le sujet est fort, la série ne l'est pas du tout. Ca sent la précipitation et, quelque part, on se demande si cette série, qui aurait pu être une formidable aventure, n'aurait pas gagné à être plutôt la seconde à parler de Katrina, plutôt que la première, cédant le passage à une exploitation plus fine de la question.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche K-Ville de SeriesLive.

27 septembre 2007

T'étais oùùùùùùùù ?

Bah ouais je sais, j'ai déserté. Mais j'avais de bonnes raisons, promis, et à vrai dire la moitié vous concernent directement si ma plume vous manquait...
Car oui, j'ai l'honneur d'être la rédactrice en chef de...

logo_seriesliveonair

Croyez-moi, je n'ai pas oublié ce blog, et je reprendrai d'ailleurs très vite mon rythme du post minimum tous les vendredis.
Mais pour ce soir, dans un peu moins d'une demi-heure en fait, votre dose de moua sera sur SeriesLive !
(les médisants diront que la pub a payé :P )

EDIT : euh oui, finalement on va dire 21h, ok ?

16 septembre 2007

Play >> mate de Septembre

En cette rentrée placée sous le signe du vent et de la pluie (ah bon c'était mieux cet été ?!), sans doute avez-vous grand besoin d'un peu de tendresse. Alors, la Play >> mate du mois, c'est Nomi dans son petit boudoir tout en dorures...

2007_09_Septembre

Presque 4 ans qu'elle me supporte en dépit de ma téléphagie, on voit pas le temps passer quand on s'amuse !
Vous aussi, vous voulez montrer votre compagne sous toutes les coutures ? Envoyez-moi votre Play >> mate !

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