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ladytelephagy
16 mars 2007

Ronnie à tout prix

Quelle est la dernière invention de la CW ? Renouveler des séries en changeant le contexte, le concept, les personnages... mais en gardant le nom ! Dans n'importe quel autre domaine, ce serait mal vu. Un yaourt aux fraises est un yaourt nature, si on enlève les fraises, les colorants et le sucre. Vendre le second sous le nom du premier serait considéré comme une tromperie du consommateur, ou en tous cas une sacrée pirouette. Mais pas en télévision.

On pourrait se dire que c'est une façon malhonnête de commander une nouvelle série en récupérant quand même les spectateurs de la série originale, ici Veronica Mars. On pourrait se dire que c'est une façon poussive de prolonger une série qui de toutes façons, ne survivra pas. On pourrait se dire que vraiment, c'est une des pires idées de la Terre !!!

Pourtant arrêtons-nous deux minutes pour réfléchir. Oui parce que, c'est vrai, les préjugés négatifs ne sont peut-être pas de mise. Ou alors seulement après y avoir mûrement réfléchi !

Déjà, n'importe qui souhaite qu'une bonne série (qu'on la regarde ou pas n'entrant même pas en ligne de compte) soit renouvelée. Parce qu'on sait toujours ce qu'on quitte, et jamais vers quoi on va. Une série lâche un créneau horaire qu'elle occupait intelligemment, et la saison suivante, le même créneau est occupé par une série plus idiote qu'une production Wayans. Ce sont des choses qui arrivent. Garder une série comme Veronica Mars à l'antenne ne mérite-t-il pas qu'on accepte quelques conditions ?
Bon ensuite, soyons sincères, tant qu'à avoir une nana qui fait des enquêtes, autant que ce soit son job et qu'elle puisse surfer sur la vague des enquêteurs à temps complet, et qu'on n'ait moins de teenageries (même de qualité) pour rameuter un peu du peuple qui regarde les autres blockbusters du genre. Vous avez aimé CSI mais Grissom n'est pas à votre goût ? La blonde Veronica se charge d'arranger ça ! Ah c'est sûr, visuellement ça vaut plus le coup !
Et puis... bah, merde, je crois que c'est tout. Mais le calcul n'est-il pas simpliste de la part de la chaîne ?

Ou alors voilà ce qu'on s'est dit chez la CW : "Veronica Mars on l'adore, mais on pourra pas passer plus de trois ans comme ça, avec des audiences pareilles. Alors voilà ce qu'on va faire : vous vouliez arriver à une certaine évolution de votre personnage ? On va la précipiter. Vous pourrez avoir la conclusion qui a toujours été prévue pour Veronica, mais sans les cinq ou six saisons qu'elle aurait mérité". C'est mieux que rien, non ?

C'est vrai qu'on a peine à croire que le public tombe massivement dans le panneau. Avec d'une part, "Oh, tiens, ça s'appelle pareil, ya la même minette au générique, mais maintenant je vais regarder parce que c'est super différent" ? Non, pas vraiment. Et d'autre part, "Oh, tiens, cette série que j'adore, même titre, même actrice, tout le reste a changé mais je vais quand même regarder" ? Non plus, non.

Bon, ça fera sans doute un season premiere à vous décrocher la mâchoire à tel point que vous aurez probablement des bleus sur les genoux, mais derrière ?

Qu'est-ce qui peut bien pousser une chaîne, à notre époque où pourtant les bonnes séries sortent à foison, que ce type de recyclage peut tout de même contenter des spectateurs plus exigeants (et amenés par la concurrence à mettre la barre plus haut) ?

En lisant cette news, je me suis rappelé avoir lu, dans je-ne-sais-plus quelle encyclopédie des séries, que la série Hill Street Blues avait été prolongée en dépit d'audience très moyennes, simplement parce que la série recevait une critique très positive et que cela améliorait l'image de marque de la chaîne NBC (ça se trouve je mélange avec autre chose, mais c'est ce à quoi j'ia pensé en tous cas). Ca serait pas possible, ça ? C'est sûr ? Ce serait tellement plus simple pour tout le monde...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (pourtant j'en ai déjà parlé, alors il va falloir y mettre un peu du vôtre, hm ?) : la fiche Veronica Mars de SeriesLive.

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14 mars 2007

Des mots pour le dire

Je ne pouvais pas rester, même si le temps me manque pour un long post ce soir, sans signaler quelques mots clés qui, j'en suis sûre, vous permettront de patienter avec le sourire d'ici à ma prochaine note:

- comment être detective comme veronica mars
Merci d'avoir illuminé ma journée.
- BIBLE ET PILOTE POUR SITCOM
C'est marrant j'ai un post en brouillon sur ce sujet.
- numéro de téléphone raven symone
Tout le monde me prend pour un annuaire, on dirait. Donc pour la dernière fois : si je ne vous invite pas aux sauteries avec Jon Tenney et Chris Meloni, c'est pas pour filer les numéros perso de mes potes acteurs. Vu ?
- mort living with fran
Bon, la série est finie, ça va on va pas s'acharner, non plus ?! Pauvre Fran, elle en a pas assez bavé ???

Ca laisse bon espoir sur le public pseudo-téléphage qui hante le net, hein ?

12 mars 2007

Easy to love... hard to kill

Comment faire de moi une véritable fangirl prête à se faire tatouer le nom de son idole à même la peau ? Faites-moi voir un épisode (oh, n'importe lequel, pas de problème) de The War Next Door. Avec l'irrésistible Damian Young... alias Alian Kriegman. Maintenant, encore plus fort : hier, j'en ai regardé deux (on compte ensemble ? Un, deux).

Depuis que j'ai découvert la série sur Jimmy  il y a quelques années (ah, les merveilleux Black Sundays, je leur dois aussi Rude Awakening, et puis c'est aussi pour moi l'époque d'Action! et Manhattan, AZ... Ah, Jimmy, mon tendre amour...), j'en suis folle. Je me rappelle qu'à l'époque je faisais enregistrer la série par ma mère (qui a loupé plusieurs épisodes mais bon, quand on peut pas faire les choses soi-même...) et lorsque je revenais le week end suivant, je m'enfilais les deux épisodes avec délice (me faisant engueuler pour le niveau sonore de mes rires, d'ailleurs).
Mais cette série est une vraie tuerie. Et je pense chacun de mes mots.

De toutes façons, moi, vous savez, dés qu'on a un peu d'humour caustique, je suis preneuse ! Un peu de politiquement incorrect, de bons gags (oui-oui, visuels, ça marche aussi), des personnages hauts en couleurs, des acteurs charismatiques (Damiaaaaaaan) et vogue la galère ! Et avec The War Next Door, j'ai tout ça et même en prime, de la baston à mourir de rire. Tenez, rien qu'un exemple : hier soir, voir Alan attaquer Kennedy avec une plante en pot m'a achevée. Ouais, c'est bien gras, mais c'est bon.

Ce que cette série a en plus, c'est effectivement cette relation Alan/Kennedy. Pour rappel et pour les néophytes (mon Dieu, dites-moi que quand même quelques uns d'entre vous connaissent, au moins de nom ? que je ne désespère pas encore tout-à-fait du genre humain ?) on a quand même un beau héros, Kennedy Smith, agent de la CIA, qui se reconvertit en desperate husband avant la lettre pour s'occuper un peu plus de sa famille, et notamment de sa ravissante femme qui voudrait bien un peu le voir, de temps en temps, si c'est pas trop demander. Hélas dés le pilote, Alan Kriegman, génie du mal (en fait, super génie du mal, il a eu son examen), ne peut supporter l'idée que leurs luttes sont finies. C'est ce qu'il appelle leur "éternelle danse de la mort". Et il est bien résolu à la poursuivre, même si pour cela, il doit mettre un temps de côté sa carrière de super génie du mal, et habiter dans une cossue banlieue de province ! Il s'installe donc dans la maison voisine de celle de Kennedy, avec comme idée derrière la tête (et croyez-moi, il ne l'a pas ailleurs !) de tuer Kennedy Smith. Mais à la fin de chaque épisode, et en dépit des ruses et efforts déployés, c'est toujours Kriegman qui meurt... et qui revient mystérieusement à la vie à l'épisode suivant (le pilote nous le montre, les autres épisodes font l'impasse dessus, du coup si on prend en cours de route on a du mal à comprendre pourquoi cet espèce de toon vivant est encore là).

Tiens, le voilà le bon mot : toon. C'est exactement ça. Lorsqu'ils se battent, Alan et Kennedy utilisent une batterie d'armes assez impressionnante (ce qui inclut les rayons lasers et les petites cuillers... si-si), se prennent des coups pas possibles, et même meurent, mais jamais, au grand jamais, cela ne les empêche de continuer leur éternelle danse de la mort. Je me demande, si la série avait survécu plus d'une saison, si ce sujet aurait été développé ou si on avait simplement gardé ce fait pour acquis ? Cela reste quand même un des ressorts de la série qui lui permet de ne jamais être redondante, tout en nous proposant de multiples rixtes entre Kennedy et Alan, toujours très inventives.

Si le nom d'Alan Kriegman a tendance à revenir régulièrement dans ce post, vous l'aurez compris, c'est parce qu'il porte le show sur ses épaules. En tant que personnage parfait (même si souvent il se trouve en porte-à-faux vis-à-vis de sa femme et lui ment sur l'identité de Kriegman), Kennedy est en effet quelqu'un de très propre sur lui, beau, jeune, fringant, séduisant même... que ce type soit agent secret est un peu un bonus, mais il avait tout pour être élu père de l'année à l'école primaire du coin de toutes façons. Mais Alan, lui, c'est le personnage qui fait tout ! Son esprit malfaisant, son humour incroyablement noir et mesquin, mais aussi son petit coeur (car on apprend vite que danse de la mort ou pas, il ne peut pas vivre sans Kennedy), et le charisme incroyable de Damian Young (relooké à la perfection) font de lui le personnage central de notre affaire. Le reste du monde tourne autour de Kriegman pour lui permettre d'être méchant et drôle... et il adore ça.

Le genre de personnage qu'on ne peut qu'aduler !

Bon bah, comme j'ai regardé hier un épisode qui est à suivre, je vais être obligée de regarder un troisième épisode aujourd'hui, hein, vous êtes d'accord... j'ai pas tellement le choix.

Quelqu'un sait pourquoi aucun éditeur video n'a jamais eu l'idée de sortir une collection avec toutes ces séries super-courtes en DVD ? Ca ne doit pas coûter cher et on n'est même pas obligés de les tirer à de larges exemplaires, il suffirait de faire un peu de pub dans les magazines spécialisés ou pendant une soirée série en prime, ça suffirait. Oh, je suis sûre que, au pire, les éditions Atlas pourraient faire quelque chose pour nous : "cette semaine, retrouvez le pilote de The War Next Door, ainsi que celui de Century City, pour 6,99 euros seulement chez votre marchand de journeaux. Et en cadeau, un coussin avec votre couleur-refuge (existe en vert ou rouge) !". Je ne plaisante pas, ce serait une super idée. Songez que même aux USA, apparemment, cette série n'est pas sortie à la vente ?!
Ya des trésors qu'on laisse perdre, comme ça, et moi, ça me donne des envies de meurtre. Kill Kill Kill !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The War Next Door de SeriesLive.

J'offre une petite cuiller à qui arrivera à me dégoter le générique video de la série en plutôt bonne qualité.

11 mars 2007

Un peu de poivre dans votre JT ?

Patty ou devrais-je dire, Pepper, est définitivement mon pilote coup de coeur de la semaine. D'un autre côté, je l'ai regardé dimanche soir, me direz-vous. Et en plus, je suis en retard. Mais quand même. Et puisque le pilote de Pepper Dennis, puisque c'est de cette série qu'il s'agit, m'a tellement plu, allons-y pour une nouvelle trilogie de captures. Avec un peu de bol, je vous donnerai envie de découvrir cette série dont on n'a pas trop entendu parler le temps qu'elle a duré, et pourtant, elle le vaut bien.
Puisque cette fois je ne m'offre pas le luxe d'une review en préambule, voyons un peu si on arrive à en faire le tour en trois coups d'oeil !

PepperDennis_1x01_1
Une scène d'ouverture purement impeccable (limite trop au regard des 5 minutes qui suivent et qui sont moins épatantes), avec un double-discours ambigu tendant à nous mener par le bout du nez pendant quelques minutes. Mais non, le regard de killer de Pepper, c'est juste parce qu'elle a flairé le scoop ! A noter que Rebecca Romijn-Stamos, à qui je n'avais pas prêté grande attention jusqu'ici à vrai dire, est effectivement une beauté, et c'est pas parce que je m'en rends compte avec plusieurs mutants de retard que je ne dois pas le souligner. Ce regard-là, elle nous le fera plusieurs fois, mais il marche à tous les coups (on dit merci au mascara centuple-épaisseur, mais quand même).

PepperDennis_1x01_2
J'ai pensé à dire que Rebecca/Pepper avait la grande classe ? Et j'adore sa voix aussi. Mais bon, cette capture nous amène aussi à une scène savoureuse de surenchère télévisuelle, où Pepper couvre un évènement tragique avec un flegme blasé, où son charmant collègue joue les saints en aidant les secours par haut-parleur interposé, pour finalement voir notre Pepper péter une durite et prononcer un mot qu'aucun chaste télespectateur ne devrait jamais entendre. Si Pepper n'avait pas été suspendue, j'aurais été scandalisée, forcément, pensez-donc ! Mais plus que sa tête à la révélation à l'antenne de son véritable nom, c'est quand même encore cette capture-là qui me ravit le plus au moment de cette scène. Oh yeah.

PepperDennis_1x01_3
Et là arrive la petite scène (en fait il y en a eu deux dans ce pilote) qui rappelle furieusement Ally McBeal. Non seulement à cause de ce cher et adorable et charmant (et plus que consommable) Josh Hopkins, mais dans sa globalité la plus entière et insécable. Pepper courant au ralenti vers l'ascenseur pour s'apercevoir que son crush est sur le point de ramener une autre collègue chez lui, c'était déjà too much, mais là, cette grande gourdasse en train de faire des mouvements de mâchoire comme si cette dernière allait se décrocher de son ravissant visage, en faisant mine de garder une certaine contenance (que le principal intéressé a de toutes façons décodé), c'est ridicule au plus haut point. D'accord, j'ai quand même eu envie de m'écrier "mais dis-lui !!!", mais uniquement parce que j'ai regardé trop de scènes de ce type avec la sus-mentionnée Ally. La scène qui s'en suit (Pepper marchant lentement, dans la rue, en pleine nuit, puis mangeant chinois avec sa frangine sur le sol de l'appart) est un vilain repompage aussi, d'ailleurs. Bouh que c'est vilain. Bon, drôle, efficace, tout ce qu'on veut, mais quand même usé jusqu'à la corde.

Comme je jouerai le jeu des 3 captures, pas une de plus, je ne mentionnerai pas la blague de l'Emmy Award, ni la présence furtive de Larisa Oleynik, et toujours pas le coup des oeufs (même pas pourris, en plus). Mais que ça ne vous empêche pas d'y jeter un oeil, et d'en rire à ma santé.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pepper Dennis de SeriesLive.
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8 mars 2007

[DL] Sex & the City

C'est un générique ultra-connu, et normalement tout le monde le connaît, mais allez, justement, faisons-nous plaisir.
. . .
Nan, pas plaisir comme ça, bande de dégoûtants.

SexandtheCity_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (je commence à me poser des questions sur votre compte !) : la fiche Sex & the City de SeriesLive.

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8 mars 2007

MST

Depuis maintenant deux semaines, mon homme (car c'est encore de lui qu'il s'agit) ne jure que par Sex & the City. Ca fait pourtant depuis plusieurs mois que nous suivons les rediffusions de M6 le vendredi soir, mais lorsque je lui ai annoncé que nous venions d'entamer la dernière saison, les choses ont soudain changé. Depuis lors, c'est avec une gloutonnerie assez spectaculaire que nous finissons les DVD de la saison 6 (c'est Scrubs qui va en pâtir, mais, quoi, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs...), à raison de deux à trois épisodes par jour. Il est tout de même bon de préciser que j'ai en ma possession l'intégralité de la série, et qu'il le sait, mais que nous n'avons commencé à prendre de l'avance sur la rediffusion télé qu'au moment de l'ultime saison... Intéressant, non ? Nous sommes à présent sur le point de regarder les deux derniers épisodes : Une américaine à Paris...

Depuis qu'il sait que la série va finir, il cherche à deviner la fin. D'abord je trouve le concept intéressant : parce que la série va finir, les histoires le devraient aussi ? Comme s'il était logique que la vie des personnages d'une série finisse avec la série en question... Bon bien-sûr, il y a des personnages qui meurent dans les series finale de plusieurs shows, c'est une figure de style récurrente et bien utile, mais pourquoi penser, dans le contexte de Sex & the City, que les personnages auront épuisé leur quota d'expériences au terme de la dernière saison ? Un peu réducteur, non ? Des femmes qui ont passé 6 saisons à butiner, se questionner, tenter de concilier plusieurs aspects de leur vie de femmes... vont prendre une orientation nette et définitive en fin de série ? Et là je ne peux m'empêcher, à la Carrie Bradshaw, de me demander "sommes-nous formatés pour espérer que toutes les histoires doivent finir comme les contes de fées ?" (là-dessus il serait logique que je lève les yeux, et prenne un air dubitatif tout en me mordant la lèvre inférieure, pour rester dans l'ambiance).

Mais, donc, du coup, il cherche à deviner par avance comment tout cela va se finir. Le terme est important parce qu'il revient sans cesse dans ses prédictions. Et pour moi qui ai vu la série intégralement plusieurs fois (et la 6e saison plus que les autres encore car c'est ma préférée), c'est une source d'amusement inédite à l'approche d'une fin de série.

- Pour Carrie, les diagnostics sont les plus changeants : un jour elle doit finir avec Big, le lendemain elle finit seule mais reste amie avec Big, ensuite il avait décrété qu'elle se remettrait avec Berger (cette théorie n'a duré que quelques minutes)... actuellement il parie qu'elle va rester à Paris avec son Russe et que, éventuellement, une ou deux de ses amies vont la rejoindre.
- Pour Miranda, c'était corsé : après avoir distinctement entendu un "ils sont mignons tous les deux" alors que Miranda et Steeve ne s'étaient pas encore officiellement réconciliés, j'ai compris qu'il les voyait bien finir la série ensemble. Il n'a pas vu le mariage venir, non plus que le déménagement à Brooklyn, mais cela semble n'être qu'un détail dans la vie du couple. Que peut-il encore se passer ? Eh bien, au pire, il a évoqué l'idée que Miranda pourrait attendre un second enfant.
- Pour Charlotte, la sans-surprise : bien que, lorsque Harry a quitté la table pour leur premier vendredi soir en amoureux, il ait été étonné, mon homme a bien compris que ces deux-là allaient se marier et rester ensemble dés que le crâne ovoïde de notre potz préféré est réapparu à l'écran. De son côté à elle, il n'y a plus rien à espérer apparemment : elle est casée, n'en parlons plus. Ses problèmes de stérilité ne semblent pas compter beaucoup. A un moment, il a vaguement pronostiqué qu'ils devraient adopter, mais que ça se produise ou non, alors là... il s'en fout comme de l'an quarante.
- Pour Samantha, tout peut arriver : après avoir sous-estimé pendant une bonne moitié de la saison la relation entre Sam et son jeune Smith, mon homme a commencé à se dire qu'ils allaient rester un peu ensemble lorsque Smith a tenté la position de la main, et plus encore parce que Samantha est revenue à lui après avoir fauté avec Richard. Mais sa théorie la plus solide est qu'elle finira par le larguer puisqu'il n'est pas fait pour elle... Le cancer l'a pris au dépourvu, il hésite un peu : va-t-elle avoir une rechute ? Peut-être bien. Va-t-elle y survivre ? Qui sait... Il pense aussi (et ça date même d'avant le cancer) que Samantha va prendre conscience de son âge et qu'elle va mettre de l'eau dans son vin, et probablement finir seule. C'est apparemment à elle qu'il pense lorsqu'il estime que quelqu'un ira vivre avec Carrie à Paris. Mais dans le fond, il attend tout de Samantha qui est, de loin, la plus imprévisible à ses yeux.

Moi, ça fait trois saisons qu'il m'a fait promettre de ne pas le spoiler : je ne dis rien. Mais alors : rien. Si, j'ai juste dit "la fin que j'ai préférée, c'est celle de Miranda". Je sais, je l'aide pas beaucoup, mais j'ai promis. D'ailleurs c'est lui qui m'a fait promettre, même si, lorsqu'il débite ses théories, ça l'énerve un peu...
De mon côté, je savoure doublement, d'abord parce que voir ce non-téléphage être si curieux des épisodes à venir et de les anticiper dans de régulières conversations fait vraiment plaisir à observer. Et puis, cette fin de saison, je n'aurai de cesse de le dire, vaut à elle seule une septième vague d'épisodes, juste parce qu'elle est vraiment idéale. Elle parvient à être drôle, mais avec toujours en fil rouge une somme d'émotions qui souvent étaient masquées par de la comédie dans les saisons antérieures. Pour moi qui n'ai jamais pu considérer Sex & the City comme une série comique/humorisitique, c'est donc l'idéal.
Soyez mignons, ne lâchez rien sur le final dans les commentaires, il lit ce blog... et ça fait partie de l'expérience !

C'est tout de même intéressant de se dire que le simple fait de savoir que la série était sur le départ a complètement changé sa façon de la regarder. De spectateur passif, en position d'attente de l'épisode suivant, il est devenu pressé de savoir la fin. Cette fameuse fin.

Je regarde donc ce que mes expériences de contagion produisent... ses théories, sa curiosité... la façon dont il va réagir aux deux épisodes ultimes. Comment il va gérer le soudain effet de manque après ça... Restez en ligne, je ferai un compte-rendu scientifique rigoureux de ces expérimentations in vivo... Mais d'après ce que j'ai constaté, il faut bien se rendre à l'évidence : la téléphagie est une maladie sexuellement transmissible.
Carrie ne nous avait pas prévenus !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous êtes sûrs d'être téléphage ?!) : la fiche Sex & the City de SeriesLive.

3 mars 2007

Dying to live, dying to love

Il y a quelques trésors dans toute telephage-o-thèque, qu'on chérit plus que tout, même si le temps passe. Et qu'inlassablement on regarde, et regarde, et regarde encore, sans jamais se lasser, parce que notre coeur se serre toujours de la même façon en le voyant. Il y a simplement des séries qu'on ne peut pas oublier.

Corky est de celles-là. J'ai aimé cette série au premier jour, et encore, ce premier jour (qui était un premier soir, un dimanche, je m'en souviens), l'épisode n'était pas extraordinaire. Et du jour où j'ai découvert pourquoi cette série était épatante, alors je lui ai toujours été fidèle. Et les séries passent, les modes aussi, et je découvre avec plaisirs de nouveaux titres, mais Corky reste, à jamais, dans mon Top5.

L'une de mes VHS les plus précieuses, c'est celle qui contient les trois derniers épisodes de la série. Bonjour déprime ? Oui et non ! Bon, d'acord, l'un des épisodes nous raconte la descente aux Enfers de Jessie, mourant dans son lit d'hôpital, le suivant nous retrace les dernières semaines de Jessie et Becca ensemble, et enfin dans le dernier, on apprend la mort de Jessie (ça va, ne dites pas que je vous ai spoilés, ça fait jamais que 14 ans maintenant que ç'a été diffusé !). Remarquez que je résume très largement, là...
Et pourtant, ce qui marque, au-delà de la souffrance de nos deux personnages préférés, et la terreur inspirée par le réalisme de la maladie de Jessie (petit rappel pour les ignares, Jessie a le SIDA), c'est l'amour.

L'amour dans son état le plus pur. Juste l'amour. L'amour de deux êtres, et notamment de Becca, capables d'endurer le pire l'un pour l'autre, de subir les pires tourments juste pour faciliter la vie de l'autre. L'amour aussi, d'un père, de deux mères, d'un frère et d'une soeur, qui ont chacun leurs histoires, et chacun leurs problèmes (et comme le dit Becca, ça les rend parfois un peu indifférents à ceux des autres), mais qui, en fil rouge, ont toujours cette flamme dans le coeur.

Et, plus que leur famille, plus que leur époux, plus que leur travail, qu'est-ce qu'ils aiment, tout ces gens-là ? Ils aiment la vie, puissamment, et de manières différentes, mais ils aiment tous la vie. Et pour trois épisodes où la mort rôde comme un coyote affamé, ce sont trois épisodes qui parlent drôlement bien de la vie.

Ah, j'ai, depuis, réussi à enregistrer quelques bons épisodes de cette série, mais meilleurs que le final ? Ca, jamais.

Comment peut-on surpasser la grâce et la beauté de Becca qui, toute en abnégation, et bien que ça lui pèse, est prête à tout pour Jessie ? Comment peut-on surpasser ces dialogues pourtant si simples, qui dans tout leur naturel, parviennent à faire passer humour noir, espoir, amour, découragement, tristesse, peur...?

Corky
est née bien avant ces séries qui regorgeaient d'effets de manche, ces séries qu'on a vu fleurir dans les années 2000, avec des dialogues taillés au cordeau, des répliques étudiées au mot près, des plans toujours très propres et élaborés, avec des éclairages complexes, des décors extraordinaire, des mouvements de camera imaginatifs ou originaux... Oui, la réalisation date, mais elle peut se passer de ces démonstrations de force ! Car la série a une force incroyable, ses personnages sont touchants et réalistes, ils baignent dans le naturel, ils ne s'encombrent pas d'une beauté superficielle due à douze filtres de couleurs, à des écrans splittés ou encore à un montage incisif. Parce que dans la vie, personne n'est là pour mettre une lumière parfaite dans les moments qui comptent. Personne ne vous donne le mot parfait pour transmettre votre émotion. Et Corky est justement la série qui parvient à retranscrire tout cela. Il y a des flottements, il y a des plans maladroits, il y a des éclairages un peu bizarres, et des scènes qui parfois semblent sorties de nulle part (Jessie sous la douche ?!) mais au final, tout est parfait, il ne faudrait rien changer, car l'émotion est là, intacte, presque réelle.

Les années passent et, je le dis sans honte, je pleure toujours comme la première fois devant le final de Corky. Pour moi, ça, c'est culte. Le temps ne peut pas enlever l'énergie vitale qui se ressent à chaque instant de ces épisodes, le temps ne peut pas atténuer la grâce de cet enchaînement si parfait et si commun d'évènements de la vie de la famille Thatcher, le temps ne peut pas lutter contre la somme d'émotions qui frappent votre coeur comme des vagues sur les rochers à ce moment, ce moment précis.

Je réalise, pour la centième fois que je regarde ces trois épisodes auxquels je tiens tant, un peu comme à chaque fois que je les regarde, à quel point cette série, avec quelques autres, a signifié tant dans la façon dont je me suis construite, en tant que téléphage, mais surtout en tant que femme. Car elle est de ces séries qui vous laissent une empreinte indélébile sur l'âme. Certains de mes idéaux viennent de là. Certaines de mes valeurs viennent de là. Certaines de mes erreurs viennent de là. Certains de mes regrets viennent de là. J'ai grandi en gardant à l'esprit, parfois consciemment, parfois moins, ces trois épisodes qui, quel qu'ait été ma vie chaque fois que je les ai vus, ont eu de l'impact sur moi. Trois épisodes que j'ai regardés souvent au long des années, souvent avec un regard différent, mais qui ont contribué à ce que je devienne moi. Il n'y a pas beaucoup de séries dont on peut dire ça. A quelques jours d'un premier anniversaire qui me blesse comme jamais encore, suivre les dernières années de la vie de Jessie est d'un réconfort inouï. Il n'y a pas beaucoup de séries qui s'engouffrent dans notre coeur à ce point qu'on ne puisse que s'ouvrir personnellement en les évoquant.

Parfois, on a besoin de se réconcilier avec la mort, avec la vie, avec la famille, avec l'amour, avec plein de choses. On devrait tous avoir le final de Corky sous la main pour ça.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (ne vous représentez pas devant moi avant que cette lacune ne soit comblée) : la fiche Corky de SeriesLive.

J'ajoute que celui qui parviendra à me procurer le générique en bonne qualité au format numérique sera mon héros.

1 mars 2007

Les yeux dans les yeux

- Il faut qu'on parle...
- Parle autant que tu veux.
- Non, tous les deux, on parle. Il faut qu'il y ait échange, j'ai besoin de te saisir un peu mieux.
- Dis toujours.
- Je me sens profondément incomprise, et j'ai l'impression que tu ne sais pas où tu vas. Est-ce que tu le sais au moins ?
- Vers de bons résultats d'audience !
- Mais ça suffit vraiment pour être heureux ? Est-ce que ça te suffit, à toi ?
- Ouaip.
- Ne te ferme pas, je t'en prie ! J'essaye juste de comprendre ! Pourquoi en faire tant de foin avant pour tout gâcher à la dernière minute ?
- Parce que, je suis comme ça, c'est tout. Ya rien à dire.
- Mais si, ya à dire, parce que ça gâche toute notre relation. Et c'est tout le temps comme ça, et je voudrais qu'on arrange les choses entre nous, qu'on ait un avenir.
- De toutes façons tu te garderais bien de parler de moi en bien à tes amis ou tes parents.
- Ah oui mais là c'est pas pareil, c'est ta réputation, c'est ma réputation, tout ça c'est incompatible, mais toi et moi, même sans ça, on pourrait passer des soirées fabuleuses...
- Et hier, c'était pas bon ?
- Bah oui et non !? Bien-sûr, c'est pas une mauvaise série, et oui, les épisodes étaient bons dans l'ensemble, j'ai eu un ou deux frissons en riant avec quelques répliques piquantes, mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Me priver d'un pilote ? Tu cherches à me punir ?
- Non, simplement j'ai trouvé ça moins accrocheur que les épisodes suivants, alors j'ai balancé la sauce et puis c'est tout.
- Après quoi, ton affaire faite, tu t'es tourné de l'autre côté et tu as diffusé une série britannique ? Tu m'dégoûtes, tiens.
- Attends, mais qu'est-ce que tu espères ? Je n'ai aucune intention de te respecter plus que les 7 autres millions d'imbéciles que je fréquente ! Si tu es assez naïve pour croire que je vais diffuser Dr. House, ou n'importe quelle autre série d'ailleurs, avec des égards et du sentiment, alors tu ne me connais pas, je croyais que c'était clair entre nous ! Tout ce que je veux, c'est vider mes stocks de séries, que tu y prennes du plaisir ou non je m'en fiche, et de toutes façons tu finis toujours par revenir, alors franchement, tu n'as qu'à t'en prendre à toi-même !
- Tu sais quoi ? Si tu le prends de haut, alors tout est fini entre nous ! Je ne regarderai plus que M6 !
- Ha ha ha, eh bah va voir M6, qu'on rigole ! C'est pas mieux. T'es rien qu'une maso, ma pauvre fille...
- Pourtant tout ce que je demandais dans notre relation, c'est que les choses se fassent correctement, qu'il y ait un peu de respect...?
- Ma pauvre chérie, aller voir une chaîne privée en espérant du respect, mais qu'est-ce que tu t'imaginais ?!
- Je sais pas ce que je m'imaginais. J'avais trop lu de blogs qui en parlaient, peut-être... ou peut-être que je pensais que tu changerais pour moi.
- Tu verras, tu y reviendras. La semaine prochaine tu en redemanderas, parce que les deux fous rires que tu as eus, tu veux qu'ils recommencent, et même si t'as moyennement aimé, les deux fous rires suffisent pour que tu en veuilles encore, et j'ai ce que tu veux, et c'est tout !
- Je pourrais aussi décider de te plaquer et opter pour le cagoulage...
- TU OSERAIS ?
- Bah putain ouais, vu comment tu me traites ! Je vais te dire, le pilote de Dr. House, que tu le diffuses ou pas je m'en fous, je vais le regarder toute seule, et ça me plaira, j'en suis sûre, et désormais, tu pourras vider tes cartons de séries inédites tout seul, si ça t'amuse. Je suis sûre que tu trouveras quelques trainées que ça intéressera, au pire. Toi et moi, c'est fini, mon vieux. cagoule

Ouais, puisque c'est comme ça, TF1 et moi, c'est de l'histoire ancienne. Ca fait un peu mal, c'est sûr, mais je suis sûre que je trouverai mille fois mieux ailleurs.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche House de SeriesLive.

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