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ladytelephagy
23 février 2007

Liste des "séries-qu'il-faut-que-je-prenne-le-temps-de-regarder-mais-ya-que-24h-dans-une-journée"

Etre téléphage est un sacerdoce. Malheureusement, comme beaucoup de sacerdoces, cette piété prend un temps incroyable. Et hélas, lorsqu'on tente de concilier maladie et vie normale (genre : écran éteint), le temps disponible pour jouer de la télécommande baisse d'autant.

Par curiosité, combien de séries que je n'ai pas encore eu le temps de regarder du tout font partie de mes prochaines priorités ? Je prends un stylo et commence une liste. Bon, les trois ou quatre premiers sont faciles : ce sont ceux dont j'ai tellement entendu parler, que mon ignorance me fait honte rien que d'y penser. Lire des articles sur certaines séries tous les deux clics (blogs, forums...) est une humiliation constante, qui s'ajoute à cette culpabilité personnelle de n'avoir pas eu la curiosité, de m'être laissée rebuter par des détails mineurs, et/ou de n'avoir pas pris le temps. Il n'y a vraiment pas de quoi être fière ! Pour ces séries, je n'ai aucune excuse : je sais très exactement comment les voir. Et vous aussi, mais personne ne va entrer dans les détails...

Les suivants sur la liste sont un peu plus difficiles à ajouter de simple mémoire. Pour établir ma liste de façon sérieuse et exhaustive, je me sens obligée, afin d'être sûre de ne rien oublier (c'est ma téléphagie qui se déclare), d'éplucher consciencieusement, année par année, la base de données des séries sur SeriesLive. 2007 : ça va, je n'ai que deux mois de retard, au pire. Et certaines séries de ce listing ne sont pas encore diffusées, de toutes façons. Tiens, et ça, là ! C'est meêm pas américain, c'est donc hors-concours. Je me sens rassurée. Hélas l'année 2006 me donne des vertiges. Et plus je remonte dans le temps, plus je me sens barbouillée. A partir de 2001 ou 2000, je perds, de surcroît, la possibilité de rattrapper mon retard facilement. Le numérique est arrivé dans nos vies beaucoup trop tard...

On est en 1995, date à partir de laquelle je n'étais pas encore atteinte de téléphagie ou si peu, et là, je sens que ma peau a changé de couleur. Elle arbore une jolie teinte à mi-chemin entre le vert et le violet, et semble particulièrement flasque au toucher lorsque je masse mes tempes battantes. Mon pouls s'est affolé au-delà du raisonnable, et plus aucun appareil de mesure ne tient le rythme. Je me sens tremblante, à bout de forces, au bord de l'évanouissement ou de la crise cardiaque. Je transpire à grosses gouttes tandis que la liste s'allonge, s'allonge... et je continue d'ajouter les titres du bout du stylo...

Je passe par divers états successifs...
Mon Dieu, j'atteins déjà la troisième page ! Non, ce n'est pas possible qu'il y ait tant de séries que je n'aie pas vues, c'est juste une impression due au fait que j'écrive un titre par ligne. Mais c'est incroyable, cette manie de sortir de nouvelles séries chaque année, les chaînes sont d'une instabilité et d'une voracité inouïes, c'est honteux, tout ça n'est pas ma faute ! Il faut se rendre à l'évidence, je ne suis pas la téléphage que je pensais être, je n'ai vu que quelques centaines de séries sur toutes celles qui existent, une misère, je ne suis pas digne de ma téléphagie... Allez, inutile de faire les années antérieures à 1982, je me fais du mal inutilement, je n'ai vu quasiment aucune série antérieure à ma naissance de toutes façons. Il faut se dire que ce sont autant de séries qu'il me reste à découvrir, je devrais le prendre comme une bonne nouvelle, non ?

Une fois mon deuil fait, je décide de prendre les choses avec optimisme. Laissant ma téléphagie parler pour moi, je commence déjà à faire un état des lieux : je prends des marqueurs fluo et surligne de couleurs différentes les séries selon qu'elles sont disponibles par des moyens faciles d'accès (en jaune), par DVD interposé (en vert), par rediffusion (en bleu) ou encore, par le biais de recherches dans les archives d'autres téléphages (en violet). Il me reste un marqueur rose pour toutes les séries pour lesquelles il n'y a que peu de chances que je rattrape mon retard, mais lorsque je m'aperçois que le rose se démarque trop dans ma liste, je lui préfère le marqueur indélébile noir qui m'a servi pour marquer des cartons lors de mon dernier déménagement. Je me sens mieux de ne pouvoir lire que les titres des séries que je pourrai voir un jour. Je choisis une couleur pour commencer à récupérer mon retard, la plus facile, et je recopie les titres sur une liste à part.

Mon rythme cardiaque revient à la normale. Pour terminer de me calmer et retrouver ma sérénité, je jette purement et simplement la première liste : trop colorée, trop gribouillée ! En revanche, je conserve la seconde, constituée d'une dizaine de titres, que je colle au-dessus de mon magnétoscope et mon lecteur DVD.

Bon, ça me semble un objectif réalisable... sur plusieurs mois. Après tout je viens déjà de passer une heure sur ce listing, on ne peut pas être partout. Ce que ça peut bouffer comme temps, quand même, la téléphagie...

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20 février 2007

[DL] Veronica Mars

Un fond musical pop/rock gentillet, djeunz', une héroïne très télégénique, et un générique doux-amer : le charme de Veronica Mars en quelques notes et images.

Bon, comme je le disais, mon avis est moins crédible pour ce générique maintenant que je me suis lassée de la série, mais voilà qui reste tout de même pas mal.

VeronicaMars_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je suis la seule à penser parfois à Angela, 15 ans pendant ce générique ? Laissez, laissez ; ça doit venir de mon esprit tordu et/ou nostalgique.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (à croire que vous vivez dans une grotte) : la fiche Veronica Mars de SeriesLive.

20 février 2007

Les dessous de Veronica

J'avais été charmée, ravie, enchantée par le pilote de Veronica Mars lorsque je l'avais vu. Le personnage m'a plu, l'intrigue m'a plu, bref, je me pensais acquise à la cause. Et d'ailleurs je l'ai été assidûment lorsque j'ai regardé les, disons, douze premiers épisodes ? Quelque chose comme.

Et puis, le drame s'est produit : j'ai été dans l'impossibilité (technique) de regarder la suite pendant plusieurs mois. Et comme on s'y attend, lorsque j'ai pu le faire, l'envie m'en était totalement passée. D'autres séries étaient arrivées depuis certes, mais surtout, bien que ne revenant pas sur les qualités que je lui avais trouvées, Verocynica ne m'attirait plus tellement. Je n'ai jamais rattrapé vraiment mon retard. Comme 24 ou LOST, cette série est sans doute perdue pour la cause à présent que j'ai décroché, ce ne sera plus jamais pareil. Je n'essaye même pas de recoller les morceaux, je sais que c'est peine perdue.

Il y a trois mois environ, j'ai quand même dépoussiéré mes archives pour montrer le pilote à mon homme. Il n'était pas spécialement enthousiaste. Ironiquement, je n'ai pas compris comment il a pu ne pas en exiger un second épisode et se contenter d'un "ouais, pas mal", puis passer à autre chose. Mais je n'allais pas insister, vu que moi-même, je n'étais plus capable d'en penser autre chose à présent.

Pourtant aujourd'hui, le voilà qui saute sur ses deux pieds à 18h50 tapantes "eh, ya le second épisode de Veronica Mars !". Moi, circonspecte : "euh, c'était pas ya une heure ?". Puis : "tu te rappelles du pilote au moins ?". Mais il a insisté. Et c'est vrai que c'est sympa. Mais la magie est partie.

Je vois à présent la série sous un autre angle. Regarder cette pauvre Veronica, réduite en esclavage par son père qui lui donne des missions sans la rémunérer, à effectuer sur ses heures de cours, en plus, voilà un exemple flagrant que la magie m'a lâchement abandonnée ! On est quand même en train de cautionner le travail des enfants, d'une certaine façon ! Alors oui, à partir de 16 ans, les jeunes font des petits boulots, vaut mieux être détective privé que serveuse au fast food, mais là encore, j'insiste, elle touche pas un rond, la petite ! Et pour être détective privé, faut quand même un certain nombre d'accréditations, tout ça... Mouais, finalement, elle est pas claire, cette série !

Ca ne me dérangerait pas de regarder les épisodes suivants, mais je crois que la diffusion de M6 est à l'image de la consommation que j'en ferais : regarder régulièrement, oui, mais il n'est plus question pour moi de ressentir tellement d'enthousiasme à propos de la série et d'en faire un rendez-vous majeur de ma téléphagie. C'est assez dramatique parce que la plupart des gens qui regarderont Veronica Mars en quotidienne sur M6 n'auront pas déjà vu la série auparavant... j'espère donc que tout le monde n'aura pas le même regard désabusé que moi sur ce "petit divertissement" sympathique, mais sans plus, regard que la diffusion actuelle n'aide pas à changer. Certes, la VF est à classer parmi les ratées du genre (voix mal choisies, notamment pour le rôle titre et son pater, doublage extrêmement peu rythmé, impression de vide que n'avait pas la VO...) mais ça n'est pas tout.
Y a-t-il ou aura-t-il des spectateurs capables de s'enflammer pour Veronica Mars dans ce contexte ? Pour tomber sous le charme de la série et ne manquer aucun épisode, follement intéressé par les répliques cinglantes, essayer de comprendre le meurtre de Lilly Kane, de rire des enquêtes souvent bizarres menées par l'agence Mars ? (j'ai encore en mémoire celle qui se déroulait dans une secte...) J'avoue que je ne sais pas trop comment c'est possible. J'ai oublié comment on fait. Pourtant je sais que ç'a été mon cas à un moment...

En tous cas, mon conseil : ne laissez pas passer une épisode. Vous risqueriez de descendre du train en marche.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Veronica Mars de SeriesLive.

13 février 2007

Il est grand, il est beau, il est fort !

Je ne regarde pas souvent New York: Section Criminelle. Déjà parce que toutes les sections sont criminelles (traduction de titre miteuse oblige, je boycotte), ensuite parce que j'ai toujours espoir que Shirley Bellinger revienne à la vie au lieu de la donner, et enfin parce que Goren, je ne le supporte pas. Dans cette excellente franchise faite d'ensemble shows plus brillants et subtils les uns que les autres, et se bonnifiant avec les années par-dessus le marché, c'est vraiment un mouton noir.
Mais dimanche soir, on avait envie de se faire une série (BSG et TWW étant indisponibles une fois de plus), on est tombés dessus, on a regardé. C'est parfois aussi simple que ça.

Ce qu'il est grand, Goren ! D'ailleurs dans le générique à un moment il se plie en deux pour regarder un suspect dans les yeux, ça trompe pas. Il est beau aussi... Son sourire charmeur quand il tourne autour de sa proie... Et puis surtout, ah oui surtout, qu'est-ce qu'il est fort !!! C'est bien simple, tout le monde est trop lent pour lui. Goren, s'il n'avait pas un cahier des charges imposé par la chaîne qui scrupuleusement a besoin d'occuper 45 mn de façon la plus formatée possible, il résoudrait non pas une, mais au moins deux voire trois affaires par épisode. Parce qu'il est comme ça : il sait tout avant tout le monde.

Première enquête hier soir : une jeune femme très influençable et à l'esprit particulièrement malléable qui aime qu'on prenne les décisions pour elle se fait embringuer dans une histoire qui la mène droit au casse-pipe.
Premier coup de génie : le duo Goren/Eames est sur la piste de Donnie, le poseur de lino (et accessoirement poseur de bombes sur ses complices), là ils apprennent qu'il prend des cours de danse, donc Goren entre sur la piste (Goren ne paie pas ses cours de danse, ce serait insultant) et hop ! Première femme entrant dans le champs, elle a son manteau dans la main : il fait trois pas, la drague, et à peine partie, il annonce à sa collègue qu'elle est la nouvelle complice de Donnie ! J'ai peut-être loupé un truc mais à quel moment a-t-on dit qu'il avait UNE nouvelle complice ? Et comment a-t-il su que c'était elle ? Il n'a même pas parlé aux autres ! Il ne s'est pas dit que sur deux cours de danse par semaine, Donnie pouvait avoir plein d'autres possibilités pour recruter un complice ? Mais non, je suis bête : c'est Goren ! Il est dans la confidence des Dieux (= scénaristes).
Après naturellement, on finit par perquisitionner la voiture de la pauvre femme et on trouve deux produits chimiques cachés dans le coffre. Et là, j'aimerais qu'on fasse une pause sur le regard de cocker d'Eames qui attend sagement que Goren l'irradie de la lumière divine de son intelligence pour lui lire les étiquettes et dire à quoi ça sert ! Eames a fait l'académie de police, mais Goren lui, il a pris des cours avec Paster et Einstein, on ne peut rien contre lui ! Eames doit vachement s'identifier à la femme qu'ils cherchent, dans cet épisode, je vous le dis...
Pour finir, naturellement, on a droit une fois de plus au show de Goren. Je ne sais pas si c'est l'acteur ou le rôle qui influent, mais qu'est-ce que ça peut être gonfflant de le voir faire son cirque à chaque épisode... La scène de la danse avec Donnie, c'était en plus le nec plus ultra du ridicule. Mais si c'est spectaculaire, c'est pour Goren ! Dans sa tête, il sait exactement quoi dire, et comment faire en sorte d'obtenir que la complice balance le criminel ! Les rouages de l'esprit humain sont des tobogans pour lui !
Et Eames, elle fait quoi pendant tout ce temps ? Bah, elle, elle assure la phrase de chaque fin de chapitre, la petite accroche un peu piquante. C'est contractuel. Et puis sinon elle pose des questions, pour que les télespectateurs qui n'ont pas le Q.I. à quatre chiffres de Goren puissent comprendre ce qui se passe.

Ce n'est hélas pas toujours facile de suivre. La preuve dans le second épisode (celui-là je suis certaine que c'est une rediff, je m'en souvenais très bien... mais je n'ose pas dire pourquoi à cause de I HATE BRENT SPINNER...). Là, mon homme était complètement largué. Déjà l'enchaînement dans le pré-générique était digne d'un marathon. A la suite de quoi notre héros se fait fort de résoudre toute l'enquête tout seul. Parce qu'il ne peut pas compter sur ses collègues, techniquement, ce serait comme si un cheval de course espérait qu'un petit poney rose à crinière fuschia l'aide à gagner sur l'hippodrome de Longchamps. Donc à partir d'une simple date de naissance, il arrive à conclure non seulement que la victime s'est rendue à la fête d'anniversaire de la psy, mais en plus il trouve le resto du premier coup ! Et là on est obligé d'être soufflé par tant de brio ! Ensuite sa façon de démasquer les actes manqués de la fille des suspects, en interprétant ses mots (pas étonnant qu'il obtienne toujours des aveux s'il interprète tout !) pour les tourner en dénonciation ou en tous cas, pour en faire un témoignage menant à des indices, est simplement bluffante. Mais bon, c'est Goren, à force, on admire en silence.

Vous voulez que je vous dise ? Une part de moi est vraiment ravie qu'il ait fallu ramener Big dans la franchise. Ca ne se dit pas, mais les problèmes de santé de Vincent d'Onofrio nous auront vraiment rendu service. Parce que, que cela vienne de l'acteur ou de l'écriture, au moins, on était certains que ça ne pouvait pas se reproduire dans la même série. C'est vrai, un flic qui résoud une affaire, seul, sans l'aide de personne, en interprétant les témoignages, en comprenant les preuves tout seul, en ne faisant presque jamais appel aux services médico-légaux, et en étant capable de toujours tout savoir sur tout... eh bah merde, c'est l'ennui mortel.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche New York Section Criminelle de SeriesLive.

13 février 2007

[DL] Angela's Eyes

Moyen éhonté de me faire des amis (voir note précédente), j'ai décidé d'uploader une fois pour toute le générique d'Angela's Eyes. Bon franchement d'accord, la musique est plutôt chouette, mais primo l'actrice principale (la seule nana, devrais-je dire) a une tête à baffes, et ensuite niveau mise en scène, il n'y a rien de révolutionnaire.

Mais bon, apparemment ce générique a fait des émules, alors si vous savez m'expliquer pourquoi, ne vous gênez pas...

AngelasEyes_generique_580

Par contre j'adore ce regard sur la fin. D'abord c'est un beau final de générique (plus classe que le début), et ensuite on ne dirait vraiment pas qu'il s'agit des yeux qu'on voit pendant tout le reste du générique. Bref, on reconnaît pas Abigail Spencer. Donc moi heureuse.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Angela's Eyes de SeriesLive.

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13 février 2007

En quelques mots

Comme tout bon blogger qui se respecte, je fais occasionnellement un tour dans mes statistiques (= euphémisme). Les mots clés sont évidemment l'aspect le plus drôle de la question. Petit tour d'horizon, pour meubler, et aussi parce que j'avais terriblement besoin de partager mes fous rires...

- Les vilains cagouleurs :
Au menu des petits malins qui tentent de pallier à l'absence de DVD ou de budget pour le DVD, on trouve des adeptes de divers moyens de téléchargement, dont voici les cibles les plus prisées par mes visiteurs : Sex & the City, La Belle et la Bête (qui êut cru), Hannah Montana, New York Unité Spéciale...

- Les génériquophiles :
La rubrique Médicament générique est plutôt populaire, le croiriez-vous ? Mais le plus étonnant c'est la quinzaine d'amoureux du générique d'Angela's Eyes (pourtant, ya plus follichon...). On trouve aussi des fans de Boomtown (c'est bien ça, bon petit, envoie-moi ton adresse, je t'envoie le coffret DVD*), South of Nowhere, Urgences (mais comment mon blog apparait-il dans les réponses pour cette série que je ne pense pas avoir déjà évoquée !?).

- Les stalkers en herbe :
Alors eux, ils ont une obsession, c'est un acteur, en particulier, et ils n'en démordront pas. Avec une seule requête, bizarrement, ce n'est pas Nick' Lea qui arrive en tête du classment mais bien la recherche "informations personnelles sur Adrian Pasdar". Si j'en avais je garderais ça jalousement pour moi, désolée ! D'ailleurs si quelqu'un veut le numéro de téléphone perso de Jay Mohr, je l'ai mais je ne le dirai pas non plus. Et toc. Sinon apparemment il y a au moins un fan de Christopher Titus, et quelqu'un qui veut voir Christopher Meloni, si possible peu vêtu (eh bah prends un ticket !). J'ai aussi un imposant "I HATE BRENT SPINNER" qui me fait un peu peur... Je ne m'inquiète pas trop par contre pour "raven symone de cette année 2007", normalement ya pas de raison qu'elle ne passe pas l'année.

- Les documentalistes :
Ils se renseignent, c'est mignon ! Du coup on a plein de gens qui s'inquiètent du sort de SeriesLive (rha, mais ils ont prévenu vendredi soir que c'était juste un changement de serveur... ah hem, ah bon, ça s'est vu que je les aime bien ?) et qui tombent chez moi (c'était pas prévu pour à la base mais bon, on va pas se plaindre). Je salue aussi la recherche sur "tbs collection printemps ete 2007". Collection ça fait plus joli que saison, ça c'est bien vrai.

- Les inquiets :
Alors eux, rien à voir avec la choucroute. Tomber sur ce blog a dû leur faire un choc vu la nature de leurs interrogations profondes : "copier hollywood boulevard" (ah ouais, pas facile), "invasion extraterrestre" (zinquiétez pas, si ça arrive on est parés, c'est Karen Sisco qui gère), ou mon préféré : "reconnaître un psychopathe envers les femmes" (ouhloulou !). C'est vrai ça peut toujours servir.

- Mes petits préférés :
Ils ont gagné toute mon amitié virtuelle. Le petit génie qui a tapé "définition de téléphage" a gagné l'intégrale de Rude Awakening en DVD VF* ainsi que, naturellement, celui qui est arrivé avec "rude awakening jimmy publics". Ne me remerciez pas. Enfin, coup de chapeau à "super hiro", voilà quelqu'un qui parle la même langue que moi.

Mais que vous soyiez arrivé ici par hasard ou pas, grâce à une recherche bizarre, ou parce que vous cherchez le blog de quelqu'un qui sait lever le coude (pour tenir la télécommande, s'entend), sachez une chose : vous êtes quand même les bienvenus.
Et ça, c'était ma dédicace spéciale à "démagogie explication". Merci à tous et bonne soirée !


*Envoi assuré dés le 29 de ce mois-ci.

12 février 2007

Ta maladie, tu la gardes pour toi

Cette fois j'espère bien que c'est dans l'autre sens que ce n'est pas contagieux...

Mon homme a un vice, un pêché mignon, un guilty pleasure bien à lui : plus c'est nul, plus il a envie de regarder. C'est tout-à-fait le genre de mec qui serait capable de se taper une saison complète de Whoopie s'il en avait l'occasion, et vous obliger à l'accompagner. Le gars qui, si on ne le surveille pas, pourrait carrément regarder La Femme Nikita pour une autre raison que Peta Wilson, et apprendre les dialogues par coeur. Le danger public prêt à s'enfiler tous les épisodes des Feux de l'Amour qu'il pourrait voir, et à vous hurler dessus si jamais il vous arrivait de changer de chaîne.
L'une de ces phrases est du vécu, je n'ose vous dire laquelle...

Bref, je le savais depuis le début, la tâche était rude et yavait du boulot. Mais là... là !
C'est ma faute, aussi. Depuis que j'ai décrété qu'il y avait embargo sur les DVD de Battlestar Galactica et A la Maison Blanche, on sent que la famine fait rage dans les rangs. J'ai voulu tester sa volonté mais de toute évidence, le petit scarabée n'est pas encore prêt. Il s'est rabattu...
Nan, je peux pas le dire.

Il s'est rabattu sur Mutant X.
C'est la honte ! C'est comme un Jean-Claude Convenant avec un fils cultivé, c'est la fin de tout ! Tout est à refaire ! Je peux pas laisser faire ça, je peux pas le supporter !

Il a voulu regarder le pilote. C'est ma faute, j'ai pas été capable d'en dire du bien. J'ai tenté de retenir derrière mes dents ce que j'en pensais mais au dernier moment, j'ai laissé échapper "enfin, c'est n'importe quoi, en fait". Malheur à moi. Mais vous avez raison, je l'ai cherché. Et puis après tout, à bien y réfléchir, ç'aurait aussi bien pu lui servir de point de comparaison. Ce n'est pas qu'il ne sache pas reconnaître une excellente série lorsqu'il en voit une, mais une très bien, des fois, il a encore un peu de mal. C'était à des fins pédagogique.

Ca n'a pas raté. Dés les premières scènes de combat dans la ruelle sombre, les rires gras ont fusé, il s'est tapé sur les cuisses, et entre deux gloussements, j'ai distinctement entendu "oh non les pimpins, c'est pas vrai !". Et ça, c'est le signal, le signal que c'est foutu, que je suis foutue, que je n'ai qu'à appeler les secours, à me faire rappatrier, à sauter par la fenêtre (au 5e étage, oui-oui) pour échapper au pire. Mais j'étais faite comme un rat. Il en a regardé un second. C'était encore plus nul. Il a voulu regarder le 3e... Il s'est même tapé la visite du studio avec John Shea !

Le problème, c'est que cette série est plus tarte à chaque épisode, et qu'il le sait, en plus, l'animal. C'est bien pour ça qu'il continue. Et chaque seconde de plus qui s'affiche sur le compteur du lecteur DVD est comme un poignard, dans mon coeur. Il fait ça parce qu'il adore regarder des merdes, c'est sa nature, mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est juste pour me faire du tort.

Courage. Je n'ai que la première partie de la première saison. Il ne devrait plus y en avoir pour longtemps. Et après, j'enchaîne sur la mini-série de V, pour essayer de stopper ce neurocide. En espérant, dans l'intervalle, ne pas être atteinte...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Mutant X de SeriesLive.

12 février 2007

L'angoisse de la fin de saison

C'est horrible. Nan, ça ne peut pas se produire. Ah nan mais quelle horreur : plus que deux épisodes, et c'est la fin de la saison.

Je devrais être ravie, gourmande, curieuse, heureuse ! Mais la perspective que cette saison prenne fin (et que la suivante soit encore loin) me rend au contraire nerveuse. Tenir trois mois ? Vous n'y pensez pas !

Voilà plus d'un mois maintenant que mon homme, tombé comme moi amoureux de Battlestar Galactica, tente désespérément de voir la fin de la saison 2. Je suis étonnée qu'il n'ait pas vu le coup arriver. En effet, pour la saison 1, à peine achetée, à peine regardée ! Mais si la période de Noël n'avait pas été là, je pense que nous y serions encore, car la seule perspective d'atteindre le dernier DVD était terrifiante à mes yeux. Mais là, il n'y a pas (encore) de 3e saison ! Alors pas touche ! Je ne dis pas qu'on s'en garde pour plus tard, même pas, c'est bien simple : on regardera la fin de la 2e saison quand on sera sûrs d'avoir la 3e entre nos petites mimines. Avant, c'est même pas la peine d'y penser.

Je ne dis pas ça que parce que je pressens que, comme pour la première saison, le cliffhanger va être énorme. Non, parce que je vais vous dire : ça me fait exactement pareil pour la saison 5 d'A la Maison Blanche. Tant que j'ai pas le coffret de la saison 6, il est souhaitable pour tout le monde que le DVD reste où il est. Zoey pourrait être en danger de mort une nouvelle foi, le président Bartlet faire une attaque cardiaque doublée d'une aggravation de sa maladie, et Leo pourrait se mettre à sourire, que je ne changerais pas d'avis. N'y comptez pas. Et même si Josh devait embrasser Donn... enfin ça, on verra.

C'est psychologique. Quand on a comme moi le malheur de ne pas s'amouracher des séries les plus populaires (comme LOST), on se condamne à un rythme de sortie digne d'un scenario de soap opéra : l'an prochain on y est encore. Tenez, Une Nounou d'Enfer : près de 10 ans d'attente, tout ça pour quoi ? Une saison par an !!! Un malheureux sitcom déjà doublé et diffusé 100 fois, connu de tous ! Ils attendent quoi, que les tenues de Miss Fine aient vraiment l'air de dater de deux décennies ??? Autre exemple : vous avez vu combien de temps il a fallu attendre pour avoir Oz en DVD ? Hein ? Comment ne pas devenir parano dans ces conditions ?!

Alors oui, Grey's Anatomy, LOST... alors là d'accord, là ça y va, genre une demi-saison tous les quinze jours, là ok, on se lâche ! Mais les autres, hein, les autres ? Bah les autres rien, nada, nothing, pouet, peau d'balles ! Faut pas compter dessus. Et je ne compte même pas sur les diffusions télé, yaurait de quoi devenir chèvre. M6 a beau s'obstiner à rediffuser Une Nounou d'Enfer, apparemment la chaîne ne retrouve pas ses 3 dernières saisons, et même les trois premières c'est pas dit qu'elles soient montrées dans l'ordre. Et l'épisode de Noël en dessin animé, vous l'avez vu plus d'une fois, vous ? Voilà, exactement ce que je disais.

Alors ce DVD de Battlestar, plutôt mourir que le sortir de sa boîte avant la parution du suivant. C'est peut-être d'une logique bancale (parce que dans le fond, je suis bien consciente que je me prive de ma série pendant tout ce temps-là) mais je n'en démordrai pas.

Et il y a peut-être certaines séries qu'on peut se permettre de mordiller ça et là sans complexe, mais quand il s'agit tout de même de Battlestar Galactica, A la Maison Blanche, Oz et Une Nounou d'Enfer, non madame, non monsieur, chez moi on ne mange pas de ce pain-là. Bon d'accord, du coup on ne mange plus rien du tout, mais pourquoi on n'en profiterait pas pour regarder ce DVD de Mutant X qu'on snobe systématiquement chaque fois qu'on se demande ce qu'on pourrait regarder, hein ? C'est vrai ça, que fait cette bouse dans le fond de la téléphage-o-thèque, toute poussiéreuse et délaissée de tous...?

11 février 2007

BETTY BEAUTY

Au risque de passer une fois de plus pour aussi sectaire que je le suis : j'aurais dû m'en douter, la version allemande est bien au-dessous de la version américaine. Mais naturellement !!! Ca allait sans dire !

Cette semaine, en tombant sur un épisode (en fait un et demi) du Destin de Lisa sur TF1, je me suis soudain décidée à regarder le pilote d'Ugly Betty. Comprenez-moi bien : c'est pas que j'aie des a priori d'aucune sorte que ce soit (moi, du moment que c'est américain, je suis pleine de bonne volonté...) mais c'était une des séries de la rentrée que je ne me résignais pas à tester. Peut-être parce que je savais que c'était adapté d'une série brésilienne à l'origine, ou peut-être parce que voir tout le foin qu'on en faisait m'a découragée... ou peut-être parce que les prémisses de la série me faisaient un peu trop penser au livre/film Le Diable s'habille en Prada. Allez savoir. C'était simplement au-dessus de mes forces.
Oui donc, ok, j'avoue : j'avais de multiples a priori. Et alors, ça vous arrive jamais, à vous, peut-être ???

Effectivement, pendant un bon tiers du pilote, on retrouve les éléments du livre/film sus-nommé, c'est un peu pesant mais les décors somptueux du magazine MODE aident grandement à faire passer la pillule. Le harcèlement dont Betty se trouve ensuite être la victime désignée donne un ton tout autre à la série : au lieu de faire passer notre miss pour la dernière des gourdes (prends ça, Lisa !) elle acquiert un côté très touchant, et se révèle juste être quelqu'un de simple (au sens le moins péjoratif possible du terme) dans un monde puant. Ne pas simplifier à l'exagération les choses est exactement ce dont on a besoin pour accrocher sur Ugly Betty tout en étant capable de prendre certaines choses à la légère comme il se doit.

La relation patron/employée qui se tisse est également un grand moment de cet épisode ; plus que la base sur laquelle repose la série allemande (pour ce que j'en ai vu), elle donne réellement envie de voir comment les choses vont tourner ensuite, comment le boss complètement nul et incapable, et infichu de bosser, va, sous l'impulsion de notre Betty, commencer à faire quelque chose de sa vie, et donc de son magazine... et donc de Betty ! Du moins est-ce l'une des ouvertures de ce pilote. Ca, et bien-sûr les multiples jalousies que leurs deux postes suscitent, chacun à leur niveau.

Voilà donc une bonne surprise, et même, elle est double, puisque d'une part je ne m'attendais vraiment pas à une série de cette qualité (surtout après avoir vu cette fiche version allemande), et d'autre part, même en profitant de la comparaison, avec ces éléments, le résultat n'était quand même pas garanti. En prime, petit cadeau pour la fan de Gina Gershon qui se cache en moi (bien cachée, mais pas suffisamment pour m'empêcher de regarder inlassablement Showgirls), la présence de celle-ci, en caricature physique d'elle-même, et avec un accent pourri hilarant. Merci pour le bonus !

Et merde, encore une série sur laquelle il me faudra tenter de rattrapper mon retard... Fais chier tiens. Au moins, Le Destin de Lisa ne me laisse aucune sorte de cas de conscience.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Ugly Betty de SeriesLive.

11 février 2007

C'est pas le Valedictorian de la saison...

Un bon petit pilote, ça ne peut pas faire de mal. Un pilote de sitcom, encore moins. Pourtant le pilote de In Case of Emergency n'était pas exactement ce que le médecin pouvait me prescrire de mieux.

Une fois de plus, on a droit à une bande de losers et leurs petits bobos... Oh, ça va, ne me faites pas pleurer ! Comment accrocher aux pauvres malheurs de tout ce petit monde (et, du coup, comment en rire ensuite) ? Entre le bouffeur compulsif (qui n'arrive pas à la cheville, pour ses problèmes de bouffe, du cast de Starved), le père divorcé, l'ex reine du lycée qui devient masseuse... et l'autre que j'ai déjà oublié mais qu'importe... on n'a pas une seule seconde envie de les prendre en sympathique. Les gags sont là, c'est sûr, certains sont même drôles, parfois, mais contrairement à ce qui fait à mon sens la force d'un bon sitcom, on ne s'attache pas aux personnages d'éternels perdants. Et on est loin de s'identifier à eux non : qu'est-ce qu'il reste ?

Vous voulez que je vous dise ? Le vrai loser, c'est Greg German qui n'est pas resté dans Eureka. Quoi qu'il en coûte, on ne laisse pas filer un rôle pareil. C'était presque du sur-mesure ; ici, il ne joue qu'un avatar de Richard Fish...

Sur le papier, l'idée que ces personnages avaient besoin de se reposer sur quelqu'un en cas de problème, en dépit de situations où ils semblaient être seuls, évoquait pourtant une sorte de tendresse touchante. D'ailleurs tous ceux qui ont ressenti la solitude se sont posé ce type de questions, il y avait matière à tisser de l'humour autour d'un canevas de réelle affection. Mais quelque part entre la tentative de suicide ratée et la décapitation d'une peluche, il ne restait plus beaucoup de tendresse pour ce concept pourtant intéressant.

Et c'est bien là que serait né le rire ! Si ces personnages avaient réellement donné l'impression de tenir à leurs liens les uns entre les autres ! Mais tout semble n'être dans ce pilote qu'une enfilade de concours de circonstances et de ressorts comiques usés. Rien ne lie vraiment les protagonistes dans les faits, et du coup, l'idée de départ n'a aucune prise.

Bien-sûr, je ne dis pas que toutes les histoires d'amitié, à plus forte raison sur des formats courts, devraient ressembler à Friends, surtout pas. Mais la forme d'amitié de nos 6 comparses avait quelque chose de moins artificielle, et plus palpable, que ce que le pilote de In Case of Emergency essaye d'instaurer, y compris dans ses premiers épisodes. Le plus dingue c'est que la relation qui se rapproche le plus de la complicité, c'est celle qui lie le héros à Kelly, alors que ce sont des personnages qui sont sensés ne pas s'être vus pendant des années, et s'être à peine fréquentés alors ! Le reste n'est que conventions scénaristiques pour avoir un noyau de personnages pas tous étrangers les uns aux autres... Quel gâchis. En ce qui me concerne, cette série peut aussi bien finir cette saison.

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche In Case of Emergency de SeriesLive.

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