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ladytelephagy
26 janvier 2007

[DL] Dexter

Je ne résiste pas plus longtemps à l'envie de partager le formidable générique de Dexter, série dont j'ai déjà parlé mais qu'il vous faut découvrir par vous-même impérativement si ce n'est pas encore fait.

Le générique lui-même est brillant, et maîtrise le double discours que le personnage affectionne tant pendant les épisodes. Bref ça peut avoir l'air trash, mais ce n'est qu'un petit déj ! Etant totalement inculte en matière de cinéma (je peux pas être partout), je n'ai pas trop vu les références qui pourtant, parrait-il, sont évidentes. Si vous voulez en profiter pour m'éduquer, vous pouvez.

Dexter_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

J'imagine que tout le monde aura relevé la petite incohérence ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (lisez, visionnez, sortez, mais ne restez pas dans ce marasme télévisuel !) : la fiche Dexter de SeriesLive.

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26 janvier 2007

We're just like you

Ah, Greg the Bunny... combien j'ai aimé cette série dés le premier jour où je l'ai vue !
En fait, non. Ca a commencé avant cela, lorsque j'ai entendu le générique délirant de la série... En plus de piquer ma curiosité, il a résolument participé à mes recherches sur la série, et à mon envie de faire mon possible pour voir au moins un épisode.

D'aucuns tenteront peut-être de promouvoir la série comme une parabole sur la discrimination, le racisme, et ce que la société peut faire à quelqu'un qui vit en marge des critères de normalité communément admis.
Ces gens-là seraient capables de vous faire passer à côté du meilleur de la série !

Le plus important, dans Greg the Bunny, c'est avant tout l'humour complètement décalé, irrévérencieux et politiquement incorrect (sans chercher à tout prix à choquer le spectateur pour autant) des personnages, et notamment du tandem Jimmy/Greg. Avec, en guise de savoureux bonus, une belle caricature de ce qui se passe derrière nos shows préférés, qui n'est d'ailleurs pas très différente, dans le ton comme dans les moyens, de celle à laquelle on assistait dans Grosse Pointe.

On retrouve d'ailleurs cet humour (poussé bien plus loin, et ce n'est rien de le dire) mêlant univers enfantin et vitriolage aggressif de l'univers télévisuel dans Robot Chicken, série d'animation au générique de laquelle on retrouve, comme par hasard, Seth Green. Prendre des personnages a priori inoffensifs comme des peluches, et les transformer en caricatures bêtes, sales et méchantes de la race humaine, est la pierre angulaire de l'humour des deux séries ! Sauf que Greg le lapin ne milite pas pour le dépistage du cancer de la prostate, et que le comte Blah n'est pas un produit de la real tv bête et méchante... faut ptet pas pousser non plus.

D'un autre point de vue, Greg the Bunny offre une lecture alternative, si l'on décide de voir dans la série les déboires d'une petite chose pelucheuse qui chercher à se faire sa place dans le monde des adultes... le physique d'éternel adolescent de Seth Green joue beaucoup dans cette vision des choses.

Bref, quel que soit le regard que vous porterez sur Greg the Bunny, vous y trouverez votre compte (blah ?) assurément.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Greg the Bunny de SeriesLive.

26 janvier 2007

[DL] The Dresden Files

Dans le genre énigmatique...
Le générique de The Dresden Files n'est pas à proprement parler explicite sur le contenu de la série : on n'y voit que Paul Blackthorne (vous me direz : c'est déjà drôlement bien), il ne se passe pas grand'chose, et on se contente de jouer sur les éclairages. Le résultat est quand même drôlement esthétique, même si toute cette lumière est en complet contraste avec la série.

Bref, on n'apprend rien de plus sur la série avec son générique, mais c'est pas grave, je vous le mets quand même.
Et toc.

TheDresdenFiles_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (jouez le jeu, un peu, aussi !) : la fiche The Dresden Files de SeriesLive.

26 janvier 2007

Un sorcier nommé Harry

Je n'étais pas plus enthousiasmée que ça par le pilote des Dresden Files, probablement parce que le sujet semblait à mi-chemin entre la ressucée de Charmed (sans les décolletés plongeants bien entendu) et les histoires pour effrayer les enfants. La première partie du series premiere n'a pas fait grand'chose pour me détromper, d'ailleurs.

Les premières minutes donnent l'impression de pénétrer dans monde fermé, réservé à ceux qui auraient déjà lu/écouté la série... La seule présence du fantôme est assez déstabilisante : certes, on nous explique deux ou trois trucs, mais globalement, la série commence comme une private joke. En comparaison, j'étais moins désorientée par les références de Battlestar Galactica, et il y avait toute une série derrière, pas juste quelques bouquins !

Mais au moment où il s'est avéré que nous n'avions pas juste droit à quelques flashbacks Dexteresques, mais bien à une réelle intrigue légèrement plus complexe que "sorcier rencontre enfant, enfant demande à être sauvé, sorcier sauve enfant, enfant content, maman heureuse", j'ai commencé à me dire que j'avais bien fait de passer outre cette imperméabilité du début. Laquelle, d'ailleurs, lorsqu'on regarde sous un autre angle (celui du reluquage de Paul Blackthorne, charismatique mais aussi plutôt, hum... décoratif...), ne passe pas si mal que ça. Ce n'est pas non plus comme si on s'ennuyait ferme !

Le pilote démarre donc très lentement (au point que j'aie vérifié plusieurs sources pour voir s'il ne s'agissait vraiment pas d'un season premiere, plutôt !) mais le moins qu'on puisse dire c'est que même si les choses ne prennent du sens que très progressivement, la série baigne dés le début dans une atmosphère bien à elle, esthétique, mais sans surcharge... Les éclairages à eux seuls tiennent du génie. Chaque fois que le surnaturel s'invite dans notre monde, il donne une impression de... naturel. On n'a qu'une seule fois le sentiment qu'on a voulu nous impressionner, au moment où la skinwalker (comment traduire cela élégamment ?) se fait envoyer ad patres. En-dehors de cette démonstration de puissance un peu extrême, tout est en finesse : le regard des corbeaux, les interactions du fantôme avec l'appartement de Harry, le sort de protection... Et ça fait plaisir de voir qu'on n'a pas tenté de nous en mettre plein la vue juste pour la beauté du geste. A vrai dire, cela rend les choses plus prenantes encore, et donne l'impression que ces choses sont possibles. Pour une série fantastique, ce n'est quand même pas monnaie courante. Espérons que la suite ne tombe pas plus dans la surenchère que ce premier épisode.

Maintenant, Harry va-t-il passer son temps à protéger l'enfant ? J'espère bien que non. La mauvaise nouvelle, c'est qu'apparemment, la fliquette aura besoin de lui à l'occasion pour résoudre quelques enquêtes. Je dois dire que, de ce côté-là, j'accroche moins... Avait-on vraiment besoin de mêler la Police à tout cela une fois de plus ? Voilà qui me renvoie à mon indigestion des séries dont la vocation est de résoudre des énigmes par des moyens divers : après les sourds, les aveugles, les scientifiques, les mediums (qu'ils soient vrais ou simulés), les psychopathes... maintenant les sorciers, la prochaine fois, quoi ? Un joueur de fléchettes manchot ???

On verra bien. Si je n'ai pas, avec The Dresden Files, trouvé la série qui m'aura le plus transportée cette année (vous me direz, on n'est qu'en janvier...), en tous cas j'ai bien envie de continuer à la surveiller du coin de l'oeil pour voir ce qu'elle donnera.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Dresden Files de SeriesLive.

26 janvier 2007

...Crane

Arrivant à la fin de la première saison de Boston Legal, je ne peux m'empêcher de faire un constat : s'il y a bien une thématique récurrente chez David E. Kelley (en-dehors de la plus évidente, à savoir l'exploitation des débats juridiques comme exploration de la société américaine, et de l'autre, plus superficielle, de chérir les actrices les plus maigres de la création), c'est bien la peur de perdre ses facultés, intellectuelles en particulier. Je ne vais pas chercher à psychanalyser ce monsieur que j'estime infiniment par ailleurs, mais à mon avis, il y aurait matière...

Ce thème se retrouve pour ainsi dire dans chacune de ses séries, quoique je vous accorde ne pas toutes les avoir vues (tenez, Girls Club, par exemple...). Citons naturellement, mais je ne cherche nullement à être exhaustive, le professeur Lipschultz, de Boston Public cette fois, qui se trouve être un fabuleux prélude à Denny Crane.

Invariablement, le questionnement sur la capacité à pouvoir continuer à exercer sa profession se pose... mais d'abord par le biais de l'entourage. Jamais vous ne verrez un personnage atteint de sénilité ou autre source de diminution, se remettre en question (alors que, curieusement, la plupart des personnages de Kelley sont justement très doués pour la remise en question). Non, le doute émane d'abord des proches, ou en tous cas de ceux avec qui le sujet travaille. C'était par exemple le cas dans la première saison de The Practice, où un avocat faisait appel à Bobby Donnell pour pallier à ses difficultés dans une affaires. Une occasion pour notre cher Bobby d'être confronté à ce qui était autrefois un modèle pour lui, et qu'il doit mettre sur la touche pour préserver les intérêts de son client.

Dans Chicago Hope, je me souviens aussi (plus vaguement, je n'ai vu la série que brièvement lorsque TF1 l'a diffusée en matinée il y a certainement une décennie) que le directeur de l'hôpital ne pratiquait plus parce qu'il n'était plus capable. Il y a également eu des occurences dans Ally McBeal à propos d'un juge (d'ailleurs, Ally elle-même, lorsqu'elle craint d'être folle, fait l'expérience de ce questionnement).

Dans Boston Legal, la question de mettre Denny Crane sur la touche est évoquée, bon, disons, un épisode sur deux, et je suis gentille. Qu'il s'agisse de son âge, de sénilité, d'Alzheimer, de Creutzfeldt-Jacob, ou de n'importe quelle autre explication (sur ce sujet, la saison 1 est tellement floue qu'on se demande si ces "diagnostics" ne sont pas des inventions successives de Denny Crane), le fait est que l'homme est diminué. Et que tout le monde se demande s'il est bien raisonnable de le laisser exercer encore.

Bien entendu, ce ne serait pas drôle si Denny se retirait. D'abord, n'oublions pas que l'homme possède encore une intelligence phénoménale dans son domaine (à la fin de la saison 1, il n'a perdu aucun procès de sa carrière !)... bien qu'elle ait ses failles évidentes, elle a aussi ses bon côtés. Et puis surtout c'est le biais par lequel la série peut exprimer à fond sa fantaisie, et ça, on ne saurait s'en priver.

Cette ambivalence (il n'est plus ce qu'il a été, mais ce qu'il est à présent fonctionne quand même drôlement bien sous un certain angle) est plutôt courante chez du Kelley, donc. D'ailleurs assez ironiquement, la première fois que j'ai vu ce thème être exploité dans une série, c'était dans une rediffusion de L.A. Law sur France 3 il y a 5 ou 6 ans (cela concernait également un avocat cette fois-là), série à laquelle, justement, Kelley a collaboré avant de se lancer en solo. Si je retrouvais le titre de l'épisode, je serais curieuse de savoir si Kelley a justement travaillé sur cet épisode.

Cette thématique récurrente, à plus forte raison dans des séries de qualité (du moins, sur une majeure partie de leur parcours) fait penser à une sorte d'immense métaphore filée, ou peut-être à une préoccupation sur le long terme. Comme je l'ai dit, je ne chercherai pas à analyser l'homme à travers les oeuvres. Mais c'est tout de même drôlement intriguant et en prime, cela donne une cohérence supplémentaire à l'univers...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous cherchez les embrouilles ?) : la fiche Boston Legal de SeriesLive.

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26 janvier 2007

Denny...

Mon homme et moi avons une histoire compliquée avec Boston Legal... Les premières minutes du pilote m'avaient laissée froide à un tel point que je n'ai pas eu la curiosité de poursuivre l'expérience au-delà de quelques minutes. Ce jour-là je me suis vraiment dit que, de David E. Kelley ou de moi, l'un de nous deux avait perdu la main. Lorsque TF1 a eu cette épiphanie qui l'a conduite à diffuser la série au printemps dernier (sous le nom de Boston Justice... comme s'il y avait la moindre once de Justice dans cette série !), je n'ai pas tellement fait attention, mais mon homme et moi sommes tombés sur un épisode totalement par hasard.

Moi : - Ah, oui, c'est du Kelley, ça. On va regarder. Il faut que tu aies vu un Kelley dans ta vie !
Lui : - Ah bon. Très bien.
A la fin de l'épisode, je regrettais amèrement (et pour la première et dernière fois) de n'avoir pas donné sa chance à la série la dés que je l'avais vue. Il y en avait un autre qui était encore plus enthousiaste ! A la suite de quoi, lorsque nos emplois du temps nous l'ont permis, nous avons regardé la série, mon homme étant définitivement ravi. Au regard de ce que je venais de voir, je pense que je l'aurais plaqué si ça n'avait pas été le cas !

J'ignore si la diffusion de TF1 a été respectueuse de l'ordre initial des épisodes (vous me direz : ce serait bien la première fois), mais de notre côté, on a fait n'importe quoi. Un épisode par semaine en moyenne (parfois un second, mais alors en se mettant en retard sur les obligations de l'un ou de l'autre), et nous n'avons jamais regardé la fin de la diffusion (la seconde saison nous a en fait échappé en grande partie). C'était sympa.

Je n'en entendais plus trop parler, mais à Noël, mon homme a reçu le coffret DVD de la première saison, et la suite a été orgiaque : épisodes à tous les étages ! On avait raté des épisodes à la télé, mais là, avec le DVD, aucune chance d'y échapper. Et je vous épargne les "Denny Crane" appuyés et suivi de rires gras (à moi, ils n'ont pas été épargnés...) et quelques autres gimmicks de la série qui ont eu tôt fait de s'imprimer dans le cortex de mon homme.

La fantaisie, le brio des plaidoyers, et surtout le tandem Crane/Shore, ont transformé mon homme (qui il y a à peine un an de ça, était désabusé sur les séries télé... et qui avant ça était principalement un X-Phile...) en inconditionnel de la série Boston Legal/Justice !

Du coup, pour peaufiner la culture, j'ai glissé entre deux "Denny Crane, arf arf arf, quel winneur !" un The Practice, histoire de ne pas laisser penser que David E. Kelley se cantonnait à cet univers follet et évaporé, superficiel et hilarant. Car parmi toutes les qualités de Boston Legal, la plus importante (et celle dont l'impact est le plus marquant, au-delà des gags appuyés et des sous-entendus grivois) reste quand même la très haute intelligence desdébats tenus devant la Cour.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Boston Legal de SeriesLive.

23 janvier 2007

Caisse spéciale moins de 10 rires

TBS s'autoproclame chaîne très drôle.
Moi je veux bien, cela dit ce n'est pas tout de le dire, il faut le prouver aussi. Espérons que la série que j'ai testée aujourd'hui ne soit pas le fer de lance de la chaîne (qui, il est vrai, n'a cette saison que deux séries originales dans sa grille, le reste reposant sur des rediffusions de formats courts des autres chaînes : Tout le monde aime Raymond, Sex & the City, ou encore le roi de la rediff Friends...)

Au départ, la sitcom 10 items or less a une foule de qualités : pas d'acteur très connu au compteur (donc personne qui ne soit là pour faire son show et voler la vedette à tout le monde ; j'y ai par contre retrouvé un acteur de Lincoln Heights), un cadre un peu inhabituel (et s'il y a une seule chose à retenir de Malcolm in the Middle, c'est que les magasins, c'est plein à craquer de ressorts comiques potentiels), un sens de l'humour un peu absurde, et un personnage central nullissime, et tout-à-fait prêt à l'assumer. Bref je partais du bon pied.

Eh oui, mais. Car il y a un "mais"... (eh oui, si je me plaignais pas ce ne serait pas un blog)

La plupart des acteurs n'y croient pas une seule seconde ! Seuls deux ou peut-être trois d'entre eux sont vraiment à fond dedans, les autres sont là pour pouvoir manger, mais n'ont pas la moindre conviction. Je comprends bien qu'une série comique de TBS, c'est pas la même chose qu'un drama en primetime sur un network, mais quand même ! Mettez-y du coeur, quoi !
Mention spéciale à l'interprète d'Amy, qui non seulement a de quoi se faire détester pour son rôle de garce, mais en plus est vraiment là en touriste ! Comment une comédienne a pu passer la barrière des castings, je pose la question ?! Elle a couché avec qui, au juste ?

Moi qui me demande souvent comment on distingue le mauvais acteur du personnage mal écrit, je crois que j'ai trouvé en 10 items or less ma référence en la matière. Ce qui est dommage, en fait, car il y aurait eu de quoi rire à pleins poumons s'il n'y a avait pas eu de quoi bâiller aux corneilles.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche 10 Items or Less de SeriesLive.

22 janvier 2007

[DL] Reba

De la même façon que je n'irai jamais jusqu'à prétendre que Reba est le sitcom du siècle, mais que je suis bien contente d'en regarder intégralement la première saison en ce moment, je n'aurai pas le culot d'affirmer qu'il s'agit ici d'un excellent générique... tout en appréciant suffisamment la musique pour l'écouter avec plaisir. La voix de  Reba McEntire ne peut que me plaire !

Reba_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Sur la forme, ce n'est pas très original : des extraits du pilote (où Reba a encore son look de grand'mère du Texas, avant, sans doute, que les tests n'indiquent qu'il fallait la rajeunir et lui faire troquer le tailleurs pastel contre le jean) et des photos en noir et blanc du cast plutôt flatteuses (j'en veux pour preuve celles des interprètes de Van et BJ), et en prime, Reba pointant un peu son nez au début et à la fin. Rien de transcendant, mais ça reste sympa.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (ahem... pourtant j'en ai déjà parlé) : la fiche Reba de SeriesLive.

22 janvier 2007

Je mentirais si je disais que j'ai aimé

L'envie me manquait un peu de chercher à voir le pilote d'Angela's Eyes, mais je m'y suis finalement mise lorsque j'ai réalisé que j'avais déjà laissé passer une semaine depuis sa diffusion.

Comment dire les choses ? Disons qu'Angela's Eyes est un drama lisse dans le scenario comme dans la réalisation, avec une héroïne basée sur une idée intéressante, mais interprétée par une actrice ayant autant de charisme que l'ongle de mon gros orteil. Les personnages qui gravitent autour d'elle ne sont pas très captivants (ce sont de parfaits faire-valoir, en même temps, ce ne sont que des hommes... c'est le propre d'une série Lifetime) à l'exception de son père qui parvient à se rendre complexe en l'espace d'une seule scène et demie.

Je reconnais certaines qualités (aucune n'est contenue, hélas, dans 5 premières minutes de l'épisode, exigeant de moi une certaine persévérance) à la série, comme la capacité à nous surprendre une fois ou deux, ou le fait qu'Angela soit capable de distinguer le mensonge de la réalité sans faire d'elle une nana qui sait absolument tout avant tous ses petits copains (ce qui serait le comble du chiant). Elles n'ont cependant pas la force d'impact qu'il faudrait pour donner envie de voir toute la série.

Le concept selon lequel Angela est capable de distinguer le vrai du faux parce qu'elle a été "abusée" par ses parents étant petite serait intéressant, si on n'avait pas l'impression qu'il s'agit là d'une trame créée uniquement pour donner un arc mythologique à la série de façon totalement artificielle. Du coup la fin de l'épisode (en plus de paraître ridicule au niveau du timing... ouais parce que comme par hasard, le type qui a pris la boîte y a pensé en même temps qu'Angela !!! c'est gentil d'avoir attendu la fin de sa journée de travail pour ça...) est carrément plaquée pour donner une impression de cliffhanger... on se fait un peu balader, quoi.

Eh, au moins, ce n'est pas un don bêtement surnaturel ! Pour connaître la vérité, ou plutôt, reconnaître le mensonge, Angela utilise principalement des petites astuces comportementalistes qui sont, finalement, à la portée de chacun, sauf que chez elle ça relève surtout de la paranoïa (en témoigne cette réaction disproportionnée qu'elle a de filer son propre petit ami...). Voilà qui inspire plutôt de la pitié que de l'empathie...

Bon, dans tous les cas, on ne pourra pas dire que je n'ai pas essayé, pas vrai ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Angela's Eyes de SeriesLive.

21 janvier 2007

Hannah vous barbera

En règle générale, je n'ai rien contre les séries non-animées pour enfants. Phénomène Raven est par exemple un show qui a ses bons moments, et sur les trois-quatre épisodes que j'ai vus, je dois reconnaître que les situations arrivent à être drôles sans être forcément ridicules, en dépit de l'extrême redondance des mimiques de Raven-Symoné (ya des enfants stars qui vieillissent résolument mal).

C'est donc sans a priori que j'ai tenté pilote de Hannah Montana, série qui a enflammé les audiences de Disney Channel US l'an passé, et dont je pensais donc qu'elle allait me faire passer 20 minutes agréables. Ce préjugé positif était peut-être aussi dû au fait que la dernière fois que j'avais vu Billy Ray Cyrus à la télé, c'était dans un épisode d'Une Nounou d'Enfer, une série que même si je le voulais, je ne pourrais pas critiquer, et le fait est que je ne le veux même pas.

En dépit de toutes ces ondes positives envoyées à mon écran, ça n'a pas très bien marché. D'accord, Miley est une adorable petite chose, sa copine est plutôt mignonne aussi, et à elles deux, elles n'ont pas l'air de deux ados excessivement vieillies : elles ont ce côté enfantin que d'autres comédiennes dans des séries similaires n'ont plus depuis bien longtemps. Mais l'histoire... nan mais attendez, là, quelle hitoire ? Ce pilote n'a ni queue ni tête, tout n'est que prétexte à des gags vu et revus (ce qui n'aide pas), et il n'y a là-dedans rien de drôle, croyez-moi. Sans compter que le frère de Miley n'est pas drôle, et Billy Ray Cyrus... pas meilleur comédien qu'il y a 10 ans. Ya 10 ans on s'en foutait, mais à présent il n'y a pas de membre du cast qui soit plus charismatique que lui à l'écran pour aider à faire passer la pillule.

Le fait est que Hannah Montana ressemble à ces chewing-gums bas de gamme qui semblent colorés et marrants, mais qui au premier coup de dent n'ont que le goût et la consistance du plastique mou : la série est superficielle et ne fait même pas semblant d'être attachante. Je m'en remettrai, ne vous inquiétez pas. J'ai presque déjà oublié. Je me demande juste ce qui a pu justifier les audiences de cette série.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Hannah Montana de SeriesLive.

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